Comment faire l’école à la maison quand on travaille ? La question se pose très fréquemment pour des parent tiraillés face au problème de l’école (parfois le désastre pour leur enfant) et leur obligation de travailler.
- Voir aussi
- Réponse à des mamans qui travaillent et qui ont peur de ne pas y arriver sur les « directs »
- Est-ce plus fatigant de s’occuper des enfants que d’aller au bureau, comme le disent les magazines ?
Ce site répond à cette question sous divers angles.
Sur la page « Prix », on découvre d’abord que l’école à la maison coûte moins cher que l’école classique, et ce n’est pas une mince surprise !
- Voir la page Ecole à la maison, pour ne pas payer
Puis, grâce à notre calculateur, on évalue si ça vaut la peine de continuer avec ce salaire que vous avez. En effet, si vous travaillez pour des clopinettes, quel intérêt ? Alors que votre enfant, lui, est votre meilleur et plus bel investissement.
Si on s’aperçoit qu’on a largement assez d’argent, on s’intéressera à la possibilité d’avoir un enseignant ou une étudiante qui s’occupe de notre enfant, ce qu’on appelle un précepteur.
- Voir Un précepteur
Dans tous les cas, même si on s’oriente vers l’école à la maison soi-même, on découvre ensuite combien de temps prend l’école à la maison, si on s’organise un peu, et qu’on peut avoir une activité pro à côté.
- Voir la page Combien de temps ça prend ?
Puis, on s’aperçoit qu’on garde les allocations sociales, y compris l’ARS.
- Voir Comment garder l’ARS
Après, on commence à trembler en se demandant si on ne va pas faire une bêtise et on se demande si l’école à la maison ne va pas rater. On apprend que l’école à la maison a de meilleurs résultats que l’école. On peut y arriver. On est soulagé.
Mais on panique brièvement en s’interrogeant au sujet de la désocialisation, la fameuse grande peur. Elle est vaporisée en peu de temps.
Vient une série de craintes: et si mon mari ou ma femme n’était pas d’accord ?
Ouf ! ça va mieux. Et si je n’obtenais pas l’autorisation de l’académie ? Heureusement, ces craintes sont fusillées sur place grâce aux astuces que le site vous confie.
Alors, on est heureux, et on peut enfin respirer. On va faire l’école à la maison, c’est décidé ! On peut enfin prendre du temps pour soi et entrevoir le bonheur de son enfant.
Et pour ce faire, on s’inscrit quelque part sur ce site, de préférence après avoir vu la vidéo d’accueil.
- Voir enfin Comment faire si je travaille
Avec un peu de recherche, on se rend facilement compte d’une chose : comment faire l’école à la maison quand on travaille ? n’est pas la vraie question, c’est probablement une simple excuse.
Quelle serait alors la vraie question ? Comment changer ses habitudes ? Comment vaincre notre peur du changement ? Comment reconquérir votre liberté de décision ?
Il nous arrive de nous demander quelle serait la réponse du bonze.
Se demander si l’on doit travailler ou donner à son enfant renvoie au sens des priorités.
Nous vous livrons ici un extrait d’un ouvrage que nous avons écrit sur le thème du don et de l’envie d’être aimé de tous.
« Que diriez-vous, si tous les regards cherchaient à vous aimer ? C’est peut-être une grâce que de n’être pas entouré que de respect et d’amour : l’homme ni la femme ne sont pas des dieux au langage universel, capables d’épouser toutes les causes. Leurs heures sont comptées. Ce dont Dieu a voulu emplir leur temps, c’est du travail à la sueur de leur front. C’est sans parler de la tyrannie du besoin financier, cette agression constante contre le genre humain qui doit racheter dans l’angoisse ce qui lui a toujours appartenu, ce qui le Ciel fit pour lui : son temps. Ce travail mange presque tout le jour, et le repos nécessaire toute la nuit. Il faut au moins cinq minutes par jour pour chaque enfant, et peu d’enfants ont eu cinq vraies minutes de parents par jour. Moi, il me faut encore un temps de prière. Et puis, il y a les impondérables et les imprévus, dont la vie des gens libres est pleine. Aussi la journée se termine-t-elle sans que nous ayons accompli tous nos devoirs. Au moment du coucher, Dieu merci, nous avons tous ces ennemis et ces indifférents, dont nous n’avons pas à regretter qu’ils ne nous aient rien demandé. »
Tu penses comme au Ciel. Tu mourrais pour tous et pour chacun ? Aimes-tu donc tout le monde ?
Alors, quelle est la juste mesure ? Il y avait un temps pour donner au monde, et un temps pour une personne spéciale.
Et tes amis, que deviendraient-ils, si tu étais celle de tous ?
« Que serais-je pour toi ? » te dirait le renard du Petit Prince. Et chacun de ceux qui t’aiment te poseraient la question.
La pratique conduit à la plus haute vertu de l’intelligence, le discernement. Les qualités du cœur ne valent rien, je dis rien, chez l’homme sans discernement. Dans votre Occident, il vous a été révélé que la plus haute qualité, c’est l’amour. Alors, certains d’entre vous ont bondi sur l’amour, et d’autres l’ont combattu. Tous vous avez commis la même erreur. L’amour est la qualité qui est au faîte d’un édifice. Cet édifice ne repose pas sur votre cœur seul, mais aussi sur votre esprit, c’est aussi le discernement. Il y a des amoureux qui ne savent pas qu’ils laissent se produire des catastrophes. Se connaître est la première étape. Imbrication de se connaître et pratiquer. Sans doute, c’est le travail d’une vie, et bien sot, celui qui croit ne pas devoir agir avant de se connaître, aussi sot que celui qui croit se connaître ! Pour éteindre le feu de la maison, il n’est pas nécessaire de connaître les propriétés de l’eau ou du feu, ni l’origine ou les opinions de celui qui te tend un seau d’eau, mais seulement de projeter l’eau. Ce n’est pas agir par vanité, comme le croient beaucoup de méditants. Si tu peux faire un bien dans l’instant présent, n’hésite jamais à le faire, enseigner par exemple ce que tu sais déjà, sans attendre la maîtrise parfaite de cette connaissance. Combien de fois les sages se sont-ils tus par crainte du péché d’orgueil, et laissé les nations aux mains des ignorants ?).
On a dit que le don est au centre de l’être, qu’il fait l’être. Le sens de ce mot doit être augmenté. Il est plus aisé de donner que de prendre. Besoin et don sont intimement liés. Pour bien donner, il faut bien prendre, il faut accepter d’être débiteur.
Si tu accueilles, tu ne marches pas encore vers l’avant. L’égoïsme vient beaucoup de ce qu’on ne sait plus recevoir, de même que le matérialisme vient de ce qu’on ne sait plus vivre.
Le lien entre besoin et don ; c’est en ce lien même que réside la beauté des relations humaines.
S’il n’y a que don, il y a déséquilibre, engagement insuffisant, on peut s’illusionner ; on a « besoin » de ce que l’autre « ait besoin » et pas seulement « pitié ».
Je fais le lien avec l’hymne aux Philipiens : Lui qui n’a pas fait du rang qui l’égalait à Dieu l’objet d’un vol, d’un rapt… Il s’est fait obéissant jusqu’à la mort, et la mort sur une croix, c’est pourquoi Dieu l’a exalté ! Pour le Christ, entrer complètement dans la Volonté du Père, jusqu’à la croix, est un acte d’une grande tension spirituelle. De même pour Marie, à l’échelle de la créature cette fois… Pour recevoir pleinement sa vocation, elle ne s’est rien appropriée, elle s’est même dépouillée de ce qui pouvait être ses propres projets.
L’esprit de domination est l’envers ténébreux de la grâce de responsabilité, du service d’autorité, de l’appel au don de soi radical qui définissent la vocation de l’homme. L’esprit subtil du Tentateur pousse à se laisser séduire par tout ce qui détourne de sa vocation et à croire qu’on n’a pas besoin de Dieu ni de l’autre, du prochain, pour être soi-même. Il y a « s’emparer » de ce que Dieu veut donner sans accepter que cela soit donné. Pour l’homme comme pour la femme, cette perversion introduite au cœur de leur amour est inacceptable, car elle ne conduit pas au bonheur ni à l’accomplissement de soi. Il leur faut donc revenir au don de soi dans la vérité, et c’est le combat spirituel.