L’école est devenue une habitude. Comme l’hôpital ou le Palais de Justice. On ne se pose pas de question en y déposant l’enfant. Mais que représente en réalité ce temps scolaire ?
Le temps passé à l’école par l’enfant recoupe quelles périodes, peut-on découper ces temps ?
On a intérêt à savoir ce que représente en réalité ce temps scolaire (sic). On découvre ainsi ce que fait l’enfant à l’école.
Car derrière l’institution, on aperçoit – hélas ! – un gaspillage qui n’est pas seulement sporadique, ou isolé. On découvre, en faisant tous les calculs, que l’essentiel du temps scolaire est un temps perdu !
Beaucoup le reconnaissent mais ajoutent, pour la défense, que l’école « socialise »: argument le plus fréquent; mais mal étayé… et mal formulé (car qui a véritablement envie, aujourd’hui, que son enfant soient embrigadé dans un parti politique ?).
Nous avons déjà vu ce que peut recouper cette « socialisation », nous nous devons de conclure: en réalité, l’école sociabilise moins bien que les autres formes d’instruction.
Mieux: ne pas être instruit et aller travailler dans les champs vous socialise mieux que l’école ! (il faut avoir traversé l’Afrique et l’Asie pour le savoir)
Nous avons fait une étude rapide et découvert que le temps scolaire est un énorme, incommensurable gaspillage.
En fait, en faisant ce calcul, nous avons lancé une révolution copernicienne, un retournement complet du plus établi des dogmes modernes selon lesquels l’école serait utile.
Nous voici en lanceurs d’alerte, et disons:
En réalité, l’école est maintenant inutile
Au XXIème siècle, elle est devenue inutile. On fait beaucoup mieux. Et elle fait terriblement mal.
Mais nous ne voulons pas non plus verser dans une critique stupide et rejeter l’école en bloc, avec des arguments faux. Nous montrons dans cet article quels arguments, circulant à outrance dans le monde de l’instruction en famille (instruction sans aucun cours), sont faux, exagérés, basés sur des erreurs historiques ou conceptuelles.
Nous ne voulons pas non plus paraître agresser les courageux personnels enseignants (du moins ceux qui le sont), ce que nous disons ici ne vise que le temps consacré à l’élève.
Voyons les calculs.
Le Temps scolaire est un temps perdu, pour l’essentiel. Et nous le démontrons.
Regardez ce premier graphique:
Intéressant, n’est-ce pas ? Nous vous l’avons envoyé mais ça vaut la peine de se le rappeler.
Cela donne ceci:
Notre raisonnement passe par ceci:
Un enfant qui fait l’école à la maison gagne 1 an de vie tandis que son parent s’est occupé 648 fois plus de lui.
Ce qui veut dire que l’enfant qui va à l’école classique perd un an de sa vie (8.316 heures) et que le temps réellement consacré à son instruction personnelle est d’environ 0,064% ! (disons 0.1%)
99.9% du temps, c’est de la récré, de la cantine, de la discipline, des pertes de temps, des causettes et, de temps en temps, de loin en loin, un peu de cours magistral…
Voici le tableau chiffré:
Voir: Après 20mn les élèves décrochent (le Nouvel Obs)
Explication générale:
Le temps scolaire est essentiellement un temps perdu
Votre enfant passe 14.256 heures à l’école entre le CM1 et la Terminale.
Si dans ce temps l’enfant était réellement instruit, il serait peut-être d’un haut niveau.
14.000 heures, c’est énorme (les parents qui font l’école à la maison consacrent 2.4 fois moins de temps).
Seulement, ces heures sont loin d’être toutes consacrées à l’enfant.
D’abord, il y a du cours magistral que l’élève pourrait aussi bien trouver sur internet.
Et puis, le temps de mise en route. Et puis, les temps de discipline. 20% du temps, dit-on*.
Et puis, il n’y a que ces 20 minutes par heures seulement durant lesquelles l’enfant est attentif à ce que lui dit le prof, selon les études de l’Education nationale.
Finalement, au bout du bout, en une année scolaire, un prof ne s’occupe personnellement d’un élève que… 50mn. 50mn où il sera à ses côtés pour l’aider à résoudre des difficultés qui le bloquent. C’est le temps concédé au compte-gouttes à la pratique, qui est pourtant ce qu’il y a de plus important dans l’instruction.
Bref, si vous faites le calcul, les parents qui font l’école à la maison dans le même laps de temps sont 648 fois plus efficaces.
On comprend pourquoi, au bout de 14.256 heures passées dans leur vie à l’école, les enfants sont nécessairement sans qualification ni véritable pratique, et avec peu de savoirs. De là, ils seront sans travail et commenceront le parcours des demandeurs d’aide sociale. C’est un désastre reconnu universellement. Mais qui s’explique en chiffres, mécaniquement. Il n’y a là plus aucun mystère.
Autrement dit, ces 14.256 correspondent à un immense gaspillage. Dont un an de vie net.
Même quand le cours bat son plein, on assiste à ce genre de spectacle confondant: perte de temps. Voyez la différence entre un bon vieux calcul et une explication « moderne »:
https://youtu.be/COP8bNb9BYM?rel=0
Et en bonus: Sans compter que cela vous coûte de l’argent (pour presque rien)
12.474€ en moyenne, voilà ce que l’école va vous coûter rien qu’en déplacements. Et encore, si vous avez une petite voiture moyenne ! (reportez-vous ici pour découvrir si votre salaire en vaut la peine par rapport à vos déplacements)
Certes, beaucoup diront qu’il faut bien dépenser pour l’école. Néanmoins, si c’est pour rien (ou presque rien) comme on l’a vu ci-dessus ?
Et au passage, vous y laisserez un tiers d’année d’existence en déplacements !
Chiffres calculés sur la base d’une distance moyenne de 3.5km, et un porte-à-porte de 45mn constaté.
Edifiant, non ?
C’est le renversement complet.
Autant l’école affirmait son utilité jadis, face à l’analphabétisme, autant elle doit constater que l’enfant perd de son espérance de vie en la fréquentant !
Autant elle clame sa gratuité, autant elle coûte !
Sans parler des résultats de l’école, inférieurs à ceux de l’école à la maison. Ni de la maltraitance dont on parle ici et là… Ou du harcèlement.
Naturellement, cet article est à rapprocher ce celui sur le temps consacré par l’instituteur à mon enfant.
Cet article pose les éléments utiles à un débat esquivé par la République, qui a posé comme dogme obligatoire une école inconditionnelle.
Aucune activité n’a de raison de subsister si elle fait plus de mal que de bien.
C’est le cas pourtant de l’école qui se maintient envers et contre toute raison, avec des financements gigantesques (premier budget de l’Etat) et un nombre de fonctionnaires incalculable (littéralement car il est inconnu !).
L’école, dès lors qu’elle fait plus de mal que de bien, n’a plus de raison d’être. Mieux: si le temps que l’enfant y passe est perdu, alors la remise en cause est complète.
Les découvertes successives montrent au surplus que le temps scolaire est mal consacré à l’instruction et que l’on peut aisément mieux faire. Nous le démontrons amplement sur ce site.
Sur la page d’accueil du site, nous disons même qu’il vaudrait mieux que les enfants, à l’instar des petits bergers d’autrefois, soient sans cette sorte d’instruction, pour autant qu’ils conservent un équilibre intérieur, une joie de vivre, une honnêteté, une paix indispensable au bon développement. Les petits bergers faisaient des gens bien plus agréables et lumineux que la plupart des bacheliers de l’Education nationale ! Et les poilus de 14 qui n’avaient pas le Bac écrivaient mieux, lisaient mieux, étaient plus cultivés et plus intelligents, plus libres aussi. Voilà qui met à bas les discours officiels du ministère.
En fait, nous disons que l’enfant a toutes les chances d’échouer à l’école.
Car, quant aux résultats scolaires proprement dits, ils sont si mauvais à l’Education dite nationale que, rappelons-le, la moitié (47%) des enfants y sont illettrés en sixième ! et 19% au Bac ! (les écoles hors-contrat font évidemment beaucoup mieux, mais ce n’est un secret pour personne).
*: Le saviez-vous ?
En moyenne, sur 20% du temps de classe au collège, les professeurs font autre chose qu’enseigner leur matière ! Ils gèrent le chahut, ils font de la discipline, ils « éduquent » les enfants…
Et sur les classes un peu plus difficiles, on atteint même en moyenne 33% du temps de classe !
C’est ce qu’on peut lire dans un article du Parisien.