Voici notre nouveau protocole* : « Le Protocole pour une enfance naturelle ».
L’enfance est un parcours du combattant qui peut meurtrir l’enfant – et qui meurtrit la majorité d’entre eux.
Ceci parce que nombre de parents ne savent pas toujours quels dangers ils encourent et nous disent qu’ils font bon nombre de choses qui pour nous sont à éviter absolument.
Complétez ce protocole si vous avez des idées.
Notre protocole pour l’accouchement a connu un succès énorme avec un nombre de partage sur le net considérable et des centaines d’impressions papier distribuées jusque dans des hôpitaux !
Essayons d’en faire autant avec celui-ci ! Et pour ce faire, nous avons besoin de vous
Il nous a semblé que ce mémento pouvait aider les parents durant l’enfance et la jeunesse de l’enfant, avec des recommandations simples et directes.
Protocole pour une enfance naturelle
- Je ne fais jamais faire de bilan à mon enfant (parce que les bilans sont trois fois inutiles)
- J’évite à tout prix de voir un psy (psychiatre, psychanalyse, psychologue) avec mon enfant, c’est une démarche totalement infondée
- J’évite de me rendre à la PMI pour les rendez-vous qu’on me fait croire obligatoires alors qu’ils ne le sont pas. Je ne vais pas davantage à la DPJ, au MDPH, au CMPP etc., qui sont des organisations dangereuses pour moi et mon enfant
- J’évite de faire vacciner mon enfant avec les nouveaux vaccins (voir Vaccins comment les éviter)
- J’évite d’inscrire mon enfant dans une école, privée sous-contrat ou publique. Seulement dans une école privée hors-contrat ou à l’école à la maison
- J’évite de croire les médecins, les assistantes sociales, l’académie, les enseignants et de manière générale les fonctionnaires. C’est un principe de précaution
- J’évite les institutions publiques (écoles, hôpitaux, crèches, cabinets de médecin), autant que possible (sauf pour faire des visites charitables, voir plus bas)
- Je n’envoie pas mon enfant à l’école avant l’âge de 5 ans
- Je ne me contente pas de l’instruction donnée par les cours scolaires, qui ne sont que le centième de ce qu’un enfant doit apprendre dans sa jeunesse, mais je l’instruis tout de même de ce que l’école devrait l’instruire et de tout ce que l’école ne l’instruit pas
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Je m’engage à donner à l’enfant un cadre pédagogique, même dans le cas de l’ascolarisation (ou unschooling)
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Je tente d’immerger linguistiquement tôt mon enfant dans au moins une langue étrangère
- J’intéresse mon enfant à sa propre langue en lui faisant découvrir l’étymologie, et s’il est français, le latin et le grec
- Je fais connaître et pratiquer au moins 5 arts différents dans son enfance (dessin, peinture, danse, chant, musique, sculpture etc.) et si possible quelques temps avec un bon maître (et pas seulement quelques gribouillages dans le salon)
- J’apprends à mon enfant les justes combats, je ne lui apprends pas le relativisme et le mépris des engagements
- Je lui apprends la prudence, car s’engager n’est pas courir dans de faux combats et vers des risques démesurés
- J’évite de lui communiquer un esprit de combine et de magouille, il est élevé dans la droiture, mais je sais lui apprendre à se débrouiller honnêtement, en ne baissant pas les bras, en créant les conditions de la réussite, et non en les attendant des autres
- Je pratique une juste distance avec mon enfant. Ainsi, je ne le surprotège pas, je le laisse sortir dehors en hiver, même mal couvert, il saura bien lui-même se prendre en main et son thermostat est plus performant que le mien
- J’aime mon enfant mais je n’exige pas son amour en retour. Mon amour sait être discret et même muet. Je ne répète pas à mon enfant que je l’aime mais je sais lui dire le moment opportun (et 50 fois dans l’année ce n’est pas nécessaire)
- Je surveille comme le lait sur le feu les tentatives d’avoir des amourettes avant et après l’âge, c’est-à-dire qu’après 10 ans (avant c’est poétique et sans conséquence) et avant 18 ans (voire au-delà), je suis très méfiant et freine des quatre fers: 11-18 ans, faisons attention, cela peut comporter de gros risques et c’est aussi un moment où peuvent se gaspiller beaucoup de ressources intérieures. Je ne pousse pas mon enfant à avoir une sexualité parce que les autres parents le font
- J’évite à mon enfant la pression et lui évite l’oisiveté. Mais je le laisse s’ennuyer et découvrir seul, parfois, les moyens de s’occuper car
- Je n’occupe pas tout le temps de mon enfant, il lui faut des temps sans activité
- Je sais donner la parole à mon enfant mais je sais aussi canaliser sa parole et je sais le faire taire car il doit savoir que lorsque le parent parle, il faut l’écouter
- Je pratique l’empathie ou, mieux encore, la sympathie (au sens étymologique)
- Je ne laisse jamais mon enfant me manquer de respect (car il se met ainsi en grand danger pour plus tard) et j’apprends une juste autorité
- Je veille à ce que mon enfant voie dans son enfance la mer, la montagne, les grands espaces, les beaux paysages, les beaux musées, les beaux centre-villes, un ou plusieurs pays étrangers
- J’apprends à mon enfant le service rendu gratuitement et le service rémunéré
- Je m’arrange pour que mon enfant coure, marche suffisamment loin, fasse de gros efforts physiques, je partage son temps en 3-8: 8 heures de sommeil, 8 heures pour repas, jeux, autres obligations, prière et méditation, 8 heures de travail et activités
- J’encourage à reconnaître et apprécier l’erreur
- Je suis toujours suffisamment soigné de ma personne, de mon apparence, je me tiens suffisamment bien en présence de mon enfant
- Je ne dors pas avec mon enfant sauf exception durant la petite enfance (ou durant l’allaitement)
- Je veille sur un excellent sommeil de l’enfant, qui doit impérativement être au lit avant 21.30
- Je lis des livres et mon enfant le voit
- Je suis un modèle. Je suis fiable, je ne pleurniche pas, j’évite de m’effondrer en sa présence
- Je ne lui partage pas tout car il n’a pas à porter le poids de mes responsabilités. J’évite donc de parler en présence de mon enfant des gros problèmes que j’ai dans la vie (voir Faut-il parler de l’actualité devant mon enfant). J’évite de l’accabler de ma tristesse (voir Les enfants nous accuseront-ils de tristesse ?)
- Je m’assure de la cohésion de la fratrie
- J’essaie d’assurer autant que possible suffisamment d’espace privé à mon enfant, sans exagération non plus
- J’apprends l’adaptabilité à mon enfant
- J’apprends les racines à mon enfant, ses origines, sa terre, son pays, ses ancêtres. Je loue ses ancêtres et lui conte leurs hauts faits
- Je m’assure de bien expliquer mon travail professionnel, dans ses subtilités (mais pas dans ses trop grandes difficultés)
- Je m’arrange pour que mon enfant ait fréquenté des animaux, spécialement des animaux de ferme
- J’évite que mon enfant soit devant des écrans (voir Danger de la télé), je les prohibe toute la semaine au moins et je limite à quelques heures en weekend (sauf si le jeune s’oriente vers un métier informatique : à partir de 16 ans, pas avant, développer avec lui un contrat moral sérieux à ce sujet et concéder des horaires)
- Je ne laisse pas mon enfant avec un téléphone ou une tablette ou un ordinateur dans sa chambre, le soir. A 18.00, ces objets sont dans la cuisine et on n’y touche plus. Je limite au strict nécessaire
- J’évite de l’inscrire dans des clubs de sport collectifs type football (risque de blessure, de relations brutales, de manque de temps pour vraiment échanger, milieu peu propice pour développer une sensibilité ou une application, sauf club exceptionnel)
- Je confie des responsabilités (ni trop lourdes ni trop légères) à mon enfant dès son jeune âge, quotidiennes, hebdomadaires
- J’instaure des rites quotidiens pour mon enfant afin qu’il se sente suffisamment en sécurité
- Je m’arrange pour que les repas aient un ordre et une propreté digne de la famille, avec de temps en temps du cérémonial, une prise de parole bien distribuée (passage de bâton de parole par exemple)
- Je profite des temps « morts » (les courses par ex.) pour faire des révisions orales rapides
- Je veille à ce que les fréquentations de mon enfant soient saines et je n’ai pas peur de fermer la porte à de mauvais éléments. Je m’assure de faire un excellent accueil au vrai ami et je ne m’immisce pas dans la relation
- Je respecte la pudeur de mon enfant
- Je ne surgis pas dans la chambre de mon enfant quand il a l’âge de l’indépendance
- Je surveille la manière dont mon enfant décore sa chambre et je ne laisse pas entrer des affiches décadentes ou représentants des « idoles »
- J’inscris de préférence mon enfant à des activités vraiment édifiantes (archéologie, recherche de fossiles, ornithologie, étude du milieu forestier, marin, lacustre etc. sur le terrain). C’est ainsi qu’il trouvera les meilleurs amis possibles
- Je m’efforce d’apporter à mon enfant la présence d’un père et d’une mère, ou en faisant office
- Je m’efforce d’apporter à mon enfant la présence des grands-parents ou à défaut de personnes âgées ayant à transmettre des choses
- Je m’arrange pour emmener mon enfant en voyage
- Je fais découvrir à mon enfant des univers où son sens de la charité se développera en même temps que diminuera son nombrilisme: hôpitaux (pour faire des visites à des inconnus, spécialement des enfants de son âge), hospices
- Je fais faire de la voile à mon jeune, par exemple aux Glénans
- Je pratique et lui enseigne les vertus cardinales, et si j’ai le niveau, les vertus théologales