Pourquoi il ne faut faire ni bilans, ni tests


Si vous lisez régulièrement notre site, vous avez sans doute remarqué que nous sommes convaincus que nos enfants ne devraient subir ni bilans, ni tests. Mais beaucoup d'entre vous ne savent pas vraiment ce qui nous a poussés à cette décision. Nous avons donc concocté une petite réflexion sous forme de vidéo, pour vous aider à suivre notre logique.

Voir plus bas les conséquences que nous tirons de cette vidéo.

La vidéo du Dr Plantey, extrait:

Cette vidéo est en intégralité ici

Pourquoi il ne faut faire ni bilans, ni tests

Après avoir mis en ligne cette vidéo, nous en venons à une conclusion.

Fracassante !

Nous nous attaquons à un monstre. Le plus fantastique tabou de l'Histoire moderne.

La démocratie !

Oui, nous allons vous dire pourquoi elle se trompe depuis le départ, à cause d'un principe qu'elle ignore.

Vous ne rêvez pas. Nous allons passer pour fous, ce message va nous amener des bordées d'injure telles que "Vous préférez la dictature !?" Mais nous vous demandons juste de regarder ce que nous disons, tranquillement. Après tout, si ce régime est le bon, il se nourrira de cette réflexion, n'est-ce pas ? (d'ailleurs nous avons une solution pour lui)

Remettre en cause la démocratie, c'est le dada de tas de gens qui ne se rendent peut-être pas compte qu'ils ont encore de la chance de pouvoir le faire.

Mais ils savent rarement pas le faire. Ils se contentent souvent de dire que la loi de la majorité n'est pas toujours la meilleure, la preuve: Macron a été élu.

Oui, certes. Si on veut. On a tous eu cette idée en tête.

Mais ce n'est pas le plus gros problème puisque de toute façon, la majorité n'a jamais régné en démocratie (sic). Toute élection est toujours un tripatouillage de l'opinion, via les médias, les événements organisés, le court-circuitage des candidats un peu dangereux pour le pouvoir.

Non. Pour remettre en cause la démocratie, nous allons parler de l'élément fondamental humain, et comment il réagit. En fait, défendre aujourd'hui la démocratie, c'est ignorer comment fonctionne le cerveau !

On vous propose des bilans et des tests ? Cette tendance à mesurer l'individu, c'est celle qui existe dès le départ dans le système moderne. Il a établi dès le départ que la science et la raison résoudraient tout. A la révolution, on a même vénéré la Déesse Raison, qui trônait sur l'autel de Notre-Dame-de-Paris, vers lequel  une foule faisait procession (dont le fameux cadet Roussel).

On a cru que la raison raisonnante comprendrait tout. On s'est trompé. Tout ne se comprend pas.

Cette erreur existe dès la chute des anciens pays, détruits par le vent révolutionnaire qui a soufflé sur l'Europe. Toutes les couronnes sont tombées, pratiquement, toutes celles qui défendaient un système en fait valide (celle d'Angleterre est restée et pour cause: elle était la plus près des banques et a provoqué la chute de toutes les autres...).

Dès lors qu'on a dit qu'on allait libérer les individus de leurs poids, de leurs souffrances, de leurs chaînes, on a créé inexorablement poids, souffrances et chaînes.

Découverte saisissante: Garibaldi, Zola, Jaurès, Gambetta, Marx ou toute la cohorte des révolutionnaires, jusqu'à nos politiques tous acquis aux fondamentaux républicains, se trompent du tout au tout (et ils ne peuvent le savoir puisqu'ils ont refusé d'étudier la nature même des anciens régimes), emportés par ce qu'ils croient être un vent de liberté ! (Zola ou Gambetta ont par ailleurs aussi nourri leurs combats d'injustices réelles, notamment sociales, mais ils ne savaient pas vraiment à quoi les attribuer).

C'est la fondation même des pays modernes qui se délite: ça ne tient pas debout.

Alors, partons de ce fait tout bête: presque tous les parents qui ont un enfant à l'école se voient proposer des tests et des bilans.

C'est une tendance. Une véritable épidémie.

Au moindre souci - à vrai dire à la moindre incompétence de l'école - hop ! on affirme que votre enfant a besoin d'être testé, d'avoir un bilan.

Histoire de vous faire comprendre que le problème vient de l'enfant.

Le plus incroyable, c'est que la quasi-totalité des enseignants sont sincères.

C'est la surenchère effrénée, tout devrait être évalué, à commencer par l'enfant.

Il faut chiffrer, comptabiliser.

C'est une erreur fon-da-men-tale. Avez-vous remarqué que l'Ancien régime n'écrivait  presque rien en termes de lois (non, il n'y avait pas de Droits de l'Homme).

Pourquoi n'a-t-il pas écrit tout ce qu'il défendait dans les faits ? Lorsque Louis XV entendit un jour, de la bouche de l'un de ses espions, parler des horribles fabriques anglaises, enceintes de hauts murs, dans lesquelles végétaient des populations exsangues, décharnées, entassées les unes sur les autres, sans droit, battues par des contremaîtres cupides, méprisant la vie humaine qui pouvait être aisément remplacée, de ces pauvres gens dont les lits, disait-on, n'avaient pas le temps de refroidir, il fut accablé et se mit à pleurer. Il dit après un moment que jamais telle chose ne devrait arriver en France.

Tous les "philosophes" et les parlementaires étaient contre lui, pro-anglais.

Toutes les Lumières voulaient imposer ce nouveau genre, plus lucratif, de société.

C'était le capitalisme.

Mais lui le refusait, ainsi que bon nombre de sages: c'était trahir l'Humanité toute entière.

Pourtant, fit-il une loi pour interdire les fabriques ? Aucunement. Fit-il un texte pour établir dans le marbre le droit des gens ? Pas du tout, alors qu'il le pouvait probablement.

Il ne le fit pas parce qu'il connaissait la règle: tout ce qui est énoncé dans la loi détruit ce qu'elle est censée protéger.

Mais pourquoi ? Comment cela marche-t-il ? Nous allons vous le dire.

Pourquoi n'y avait-il pas de Droits de l'Homme écrit dans l'Ancien régime ? Parce que l'on savait.

On savait que ce qui est écrit devient une loi.

Et qu'une loi entraîne une déresponsabilisation personnelle. Et c'est bien ce qu'on a vu: énoncer les Droits a amené tout ce flot de violences massives depuis, qui étaient inconnues jadis, et cela sans proportion avec l'augmentation de population.

Mais le fait essentiel, le voici: Quand le cerveau humain est assisté, il n'a plus à s'auto-contrôler, il n'a plus à travailler de la même manière.

La loi la plus belle du monde, dès lors qu'elle est écrite et appartient au patrimoine commun, opère le contraire de ce qu'elle dit.

Une image: vous constatez que l'enfant aime dessiner. Vous le laissez faire. C'est l'Ancien régime.

Puis, vous décidez de le marquer: "Mon enfant aime écrire et a droit de le faire chaque jour, il le fera de 14.00 à 18.00." Que se passe-t-il ? L'enfant finit par détester ça. Alors, vous faites une nouvelle loi: "Les parents seront en devoir d'assister l'enfant." L'enfant entre en résistance, il devient bientôt l'ennemi personnel de tout dessin.

De là, il perd ses facultés.

Si vous dites à une sentinelle qu'il y a une caméra qui s'occupe de surveiller le moindre mouvement du champ en face de lui, cette sentinelle va progressivement perdre son attention et sa faculté.

Voilà le fait crucial. Voilà l'invalidation complète de nos régimes ! Et cette logique terrible va très loin.

En proclamant les "démocraties", on a dit aux gens "c'est fini, on s’occupe de la paix, de la sécurité" et "ce n'est plus à vous à faire la loi, vous ne vous ferez pas justice vous-même", et "on va élever vos enfants selon des règles communes car il n'est pas normal qu'il y ait des "déséquilibres" et des "inégalités".

Le ver est dans la pomme ! Si bien que l'individu n'a plus aucune idée de comment faire régner cette justice et cette paix.

Notre postulat va donc à l'envers de celui des temps modernes.

De ce fait, l'individu est devenu passif face à ces questions: c'est du ressort des États.

D'où l'augmentation faramineuses des violences. Il y a une police et une armée, ma violence personnelle ne remet rien en cause. Changement de paradigme: ce n'est plus l'Homme qui est au centre, chef d'orchestre, mais l'Etat.

On trouve le même principe sur la route.

Saviez-vous que plus il y a de panneaux de signalisation sur la route, plus il y a d'accidents ? Nous constatons que dans les pays où il n'y en a pas, les conducteurs sont bien plus habiles; ils ont l'habitude de se débrouiller seuls et sont donc d'une part plus aptes à mieux anticiper, et d'autre part sont beaucoup plus vigilants.

Nous en faisons l'expérience ici en Indonésie: les gens conduisent incroyablement bien, avec des tas de motos et de scooters qui leur passent devant à quelques centimètres, là où les retraités français feraient des crises cardiaques ! Nous-mêmes, deux fois, nous avons fait des bonds sur la banquette arrière, en passant entre deux camions. Aucun problème pour le chauffeur qui continuait à bavarder avec nous.

Ces gens sont des pros et ils seraient sans doute assez forts en rallye ! Là-dessus, lorsque nous avons appris qu'on allait encore baisser la vitesse sur la route en "France", nous avons pu prédire: ça ne baissera pas le nombre de morts.

Pourquoi ? Parce qu'il y a un seuil de sécurité minimale (et normale) en dessous duquel on commence à perdre ses facultés.

Là où il n'y a pas de panneaux ni de signalisation au sol, ou une signalisation totalement chaotique, les gens se méfient, ils sont habitués à anticiper, réagir.

Réflexes qui se sont perdus en France depuis qu'on a assisté les conducteurs avec des tas de signalisations en-deçà du seuil fatidique de sécurité.

Du coup, on a commencé à avoir des accidents. On a mis des panneaux dans les endroits dangereux.

On a couvert les routes de quantités de panneaux selon des relevés méthodiques, contrôlés, mesurés: à partir de telle angle, hop, un panneau, dans les deux sens, et un marquage au sol.

Tout cela a bien sûr coûté des milliards, et donc de l'impôt, et donc... du suicide, et donc on a perdu d'un côté ce qu'on croyait gagner de l'autre.

Passons.

On a alors mis des radars, et plein de gendarmes, et le nombre absolu de morts ne faisait qu'augmenter malgré les progrès technologiques qui compensaient formidablement en diminuant ce nombre, et donc en masquant ce fait.

Car les baisses relatives étaient liées à des progrès techniques, et jamais à des baisses de limitation de vitesse.

La technologie, l'airbag ou l'ABS par exemple, diminuent effectivement le nombre de morts, mais l'augmentation reprend dès que les gens se sont habitués à ces aides. La technologie masque l'accidentologie liée à la perte des facultés.

Dernière illustration: avec la dernière baisse de la limite de vitesse, le nombre de morts a augmenté de 8% ! Les gens sont de plus en plus mauvais sur la route.

Et cela, nous nous en rendons compte quand nous sommes en France, les gens vont beaucoup moins vite, ils sont terrorisés par quelqu'un qui les double et sont devenus incapables d'anticiper.

C'est la conduite mamy-papy qui s'installe (et cela dit sans vouloir vexer personne ni encourager les chauffards).

Mais en réalité, les morts sur la route sont davantage dus à la perte de savoir conduire qu'aux chauffards, finalement et heureusement très minoritaires. La plupart du temps, c'est parce qu'on ne sait plus comment réagir qu'on a un accident.

Nous voyons cela très bien au karaté: les clubs les plus plan-plans, pépères, sécurité avant tout, assurance maximale, sont ceux dont les adeptes ont le plus d'accidents lors des rencontres inter-communales.

Ils n'ont pas l'habitude. Ce sont aussi ceux qui s'en tirent moins bien lors d’agressions dans la rue.

Un autre exemple: l'augmentation de salaire: ça ne marche pas. Du moins, ça marche durant un délai très court.

On répond à une demande, le salarié est content, mais à terme, il ne travaille pas plus ! Nous en avions parlé, un livre formidable en parle: La vérité sur ce qui nous motive.

Pourquoi vous disons-nous cela ? Parce que le principe suivant est universel: plus on pratique, plus on maîtrise.

Plus on remplace la compétence par la loi, la comptabilisation, le contrôle, plus on perd la faculté.

Le cerveau a besoin de pratiquer. Si on supplée à ce besoin, il dépérit.

C'est l'histoire du camion d'eau de l'armée française qui ravitaillait ce village du Tchad (ou d'ailleurs, cela se fit partout): les villageois ont perdu le souvenir des puits et ont même oublié comment les entretenir ou les creuser, au grand dépit des anciens.

C'est d'ailleurs une erreur que les ONG ne font plus, en principe le mot est passé et les jeunes infirmiers qui veulent absolument assister les villages sont vite calmés: on donne le moins possible, on enseigne le plus possible.

Bref, reporter en chiffres, comptabiliser trop systématiquement, inscrire dans la loi, tout cela produit le contraire de ce qu'on veut.

Alors, ces tests et ces bilans, faut-il dire oui ? Qu'est-ce que cela va entraîner ? Est-ce seulement utile ? Pouvez-vous vous en passer ? Nous expliquons dans cette nouvelle vidéo tournée en Indonésie, en quoi cette demande de l'école ou des médecins para-scolaires pose d'énormes problèmes.

Et pourquoi ces tests ne vous servirons à rien.

Nous en parlons ici.

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