La motivation des enfants: la clé du bonheur ! (vidéo)


Dans un article du Figaro repris par plusieurs blogs consacrés à l'éducation, on s'intéresse à nouveau à la motivation des enfants. La motivation des enfants: clé du bonheur !

Nous verrons bientôt que la motivation va être aidée aussi par une manière moins formelle, c'est-à-dire plus informelle, de faire l'école à la maison.

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Pour qu'un enfant soit heureux (et non seulement passagèrement joyeux), cela doit toucher le fond de son être: être heureux, c'est durable. C'est donc un enjeu sur la durée.

Pour maintenir un enfant dans le bonheur, il y a une première clé: le plaisir. Et la clé du plaisir, c'est la motivation. L'enfant ira vers ce qui lui fait plaisir.

L'équation, c'est

MOTIVATION CONSTANTE = PLAISIR

Nous précisons ici que le bonheur demande davantage.

Le bonheur contient une part de plaisir. Mais le plaisir ne suffit pas au bonheur.

C'est pourtant un très bon début. Le meilleur. Car c'est en passant par le plaisir simple de l'enfance que l'enfant acceptera quelques sacrifices et commencera progressivement à envisager davantage: le bonheur*.

C'est d'ailleurs faute d'avoir eu assez de bonheur simple dans leur enfance que nombre d'adultes se précipitent dans le plaisir dévoyé. Il vaut mieux connaître le plaisir de l'enfance que de s'y perdre adulte.

Mais revenons à notre équation simplissime. Voyons maintenant que

PLAISIRMOTIVATION CONSTANTE

En effet, l'enfant reste motivé tant qu'il a du plaisir.

Mais nous verrons que ce plaisir n'est pas monotone, il faudra l'alimenter par divers moyens, et ils sont nombreux !

La motivation des enfants n'est pas intrinsèquement différente de celle des adultes

Ces recherches reprennent des travaux très anciens aux USA (lien ci-dessous).

Daniel Pink a écrit il y a quelques années un best-seller qui connaît encore un grand succès : « La vérité sur ce qui nous motive », livre que nous vous recommandons. L’un des premiers chapitres est justement consacré à la politique du bâton et de la carotte.

L’avantage du livre du célèbre auteur américain, c'est non seulement qu'il a une longueur d'avance, mais encore qu’il présente les choses de manière intelligible et sérieuse.

Bâton et carotte ne fonctionnent pas vraiment, enfin pas toujours, dit Pink. Et il explique pourquoi(...) la suite est réservée aux membres accompagnés, pour activer votre accès membre, passez par ici. Déjà membre accompagné ? Connectez-vous dans le menu du site (en cas de souci, voir la FAQ)

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  • Plus que de récompenses les adultes et les enfants auraient besoin d’une reconnaissance de leurs productions ou de leur travail et du moins du respect sinon de la considération, ce qui est le contraire d’un jugement totalement négatif ,et méprisant ou même indifférent!
    Merci pour cet article.

  • Merci pour ça, normalement on a les outils ça devrait marcher (automotivation comme vous voyez !) Mon mari travaille dans un boite américaine et la motivation est au centre de tout, ça n a vriament plus rien à voir avec les tensions qu’il vivait dans la boite où il allait avant c’est très motivant d’avoir du plaisir et chercher d’obtenir du resultat, parfois au début ça déboussole car franchement en France on n’a pas l’habitude d’être un peu poussé dans ses retranchement et de devoir depasser ses limtes mais il aime beaucoup ça et il n’est plus confronté aux gens qui ne font rien d’azutre que de se mettre en avant, les resultats seuls sont comptabilisés.

  • cynthia josephine-francois dit :

    Oups la j’ai tout faux et double oups !! Parceque je suis educatrice montessori et que maria montessori tenait le meme discour vis a vis des recompenses et punitions .. Ceci dit j’ai l’impression que les enfants de maintenant ont changes non?? Au tout debut j’ai fonctionne sans recompense ni punition mais constamment mon fils me demandait  » c’est bien maman tu es contente de mon travail » alors je lui repondais que si il etait satisfait et qu’il sentait qu’il avait fait de son mieux alors que c’est tout ce qui comptais.. Seulement voila ca n’a pas dure la motivation pour se mettre au travail a commencer a s’essouffler et puis un jour sans travail je passe puis deux parceque  » pas envie » puis trois .. La les choses commencent a ne plus aller car si il n’etait pas motive moi non plus ca ne me motive pas .. J’ai l’impression de le forcer a la tache et je n’avais pas envie de ca.. Je revais ( a tord ou a raison) d’um enseignement cool et fun et motivant ou tous les deux nous aurions appris ensemble .. Tout ce que j’ai trouver c’est la carotte, tu pourras regarder des dessins animes ( educatifs quand meme hein!! ) si tu travail 2 h par exemple, je lui disais que si papa ne travail pas on n’a pas d’argent pour s’acheter des choses, de la nourriture etc.. Que sa  » recompense » c’est son salaire…( je sais pas une bonne idee , apres avoir lu l’article) du coup si il voulait 30 mns de dessins animes il me donne 1h de boulot scolaire.. Sa a marche mais a mon plus grand regret il ne le fait QUE parcequ’il veut voir ses dessins animes.. Pas parceque c’est bien d’apprendre pour soi.. Apres jm’interroge ont ils cette notion de l’utilite d’apprendre pour eux meme? Ces temps ci je le felicite bcp sur ses progres en ecriture sur sa lecture et je sens que ca le motive , pas pour faire plus ( soyons honnete) mais pour s’appliquee et toujours faire au mieux.. Au moins de mes erreurs il a quand meme le desir de bien faire plutot que de bacler son travail pour finir avec ca!!
    Du coup je vais essayer de me remotiver et pourquoi pas de me mettre a manipuler mon materiel ou faire de la calligraphie pour qu’il s’interesse a ce que je fais car une amie bien intrntionnee m’a dit que tout ce que je fais il veut faire .. Peut etre est ce la la cle de sa motivation .. En attendant la carotte je ne suis pas sur de pouvoir la retirer de l’equation. Une idee? Il a 6 ans

    • Rémy et Cécile dit :

      Oui, ce que vous ferez aidera, bien sûr.
      Non, un enfant n’a pas le sens de ce qui est utile ou pas, pas vraiment et de toute façon ce n’est pas très motivant. Nous explorerons d’autres pistes. Par exemple: le fait que vous soyez passionnante… nous y reviendrons.

  • Se questionner sur la motivation des enfants est selon moi primordial si l’on souhaite leur bonheur.
    Je rejoins l’idée de Paul sur le fait que l’enfant a besoin d’une reconnaissance plutôt que d’une récompense ou d’un compliment. D’ailleurs Isabelle FILLIOZAT dans son ouvrage  » j’ai tout essayé » le précise parfaitement . Elle précise que les compliments sont excessifs et insuffisamment précis.
    Puisque nous parlons du dessin de l’enfant , nous pouvons tout simplement le décrire plutôt que de le complimenter . Comme nous dit Isabelle FILLIOZAT : « décrire nous oblige à porter davantage d’attention. En entendant nos commentaires précis, l’enfant mesurera notre intérêt pour ses productions ou ses performances ».

  • stephan sanchez dit :

    Bonjour excellent article !

  • Héloïse Rémy dit :

    Merci Rémy,
    Voir les choses du côté positif, c’est vrai dans toutes sortes de circonstances.
    Voir le verre à moitié plein.
    Quand notre regard sur l’enfant est valorisant, il s’épanouit davantage.
    A bientôt,
    Héloïse

  • Votre article tombe à pic.

    Je suis parfois amenée à dire à mon fils « si tu n’écoutes pas ce que je dis, je vais te mettre à l’école (‘classique’) » mais je m’en veux de lui dire cela. Je sais que cela est contre-productif mais je n’arrive pas, à ces moments-là, à trouver d’autres arguments, ou alors je devrais peut-être faire une pause tout simplement, et sortir courir un moment, jouer et faire quelque chose de plus agréable pour lui, et revenir ensuite à notre besogne.
    C’est parfois cette politique de « la carotte » que j’emploie mais je vois qu’elle n’est pas intéressante dans le long terme mais casse complètement la joie d’apprendre.
    Au début, il aimait l’école à la maison. Aujourd’hui, il n’aime plus l’école à la maison mais préfère à la maison que l’école « là-bas ». C’est plus nuancé mais dans un sens je dirais négatif.

    Je me remets souvent en question et il faut que je continue mais surtout que je m’améliore.

    Merci encore pour vos encouragements et de m’aider à m’analyser. A moi de jouer, avec les bonnes cartes! Grand merci Rémy et Cécile!

  • Rémy et Cécile dit :

    Bonjour Stéphanie, vous ne voyez pas la fenêtre de connexion en haut à droite sous le bandeau ?

  • Bonjour Raya,
    J’ai connu ce problème avec mon garçon et le rencontre encore de temps à autre même si cela s’améliore avec le temps.
    Ce qui nous a beaucoup aidé c’est de faire des lettres sur des tableaux blancs, on écrit on efface, donc pas de drame. Et surtout, n’être jamais dans le jugement, même si cela est tellement dans notre culture, mais plutôt regarder avec bienveillance une lettre tordue:  » Ce « a » il a une jolie bosse sur le front! ». Apprendre à rire des petits défauts fait du bien.

    Il est vrai que 5 ans, c’est encore très jeune, et enseignant la flûte et le violon depuis presque 30 ans, je vois que beaucoup d’enfants de cet âge là ne sont pas encore prêt pour un enseignement typiquement scolaire comme l’exige par exemple l’apprentissage de l’écriture. Pourquoi ne pas prendre du temps et commencer par lui enseigner ce qu’il aime? Les enfants mûrissent très vite à cet âge. Ce qui est important c’est qu’il ait confiance en lui.
    Plus il aura progressé dans les matières qui l’intéressent et plus il aura besoin de l’écriture. L’important, c’est de créer ce besoin. C’est d’ailleurs à cause de ce besoin que les hommes ont développé l’écriture. A moins de cas extrêmes, l’oral vient avant l’écrit.

  • Aurélie dit :

    En un mot comme en cent, il eut été plus que dommage, chers Rémy et Cécile, que vous vous absteniez de partager vos points de vue et connaissances sur le sujet de l’enseignement. Je ne peux que souhaiter que toutes ces approches très avisées et profondes du sujet puissent être partagées par le plus grand nombre et fédèrent un véritable renouveau dans l’éducation de nos enfants.
    Bien cordialement.

  • Carole MARY dit :

    Merci Rémy et Cécile,
    cet enseignement nous ouvre, Axel et moi a un horizon de sérénité pour l’apprentissage cœur-cerveau de chaque membre de notre famille. Quelle chance avons-nous de recevoir vos explications !
    Merci Rémy, merci Cécile !

  • AC GAUTHIER dit :

    Je suis d’accord avec les propos de l’article toutefois celui-ci ne répond pas à ma problématique : comment faire pour qu’un enfant travaille aussi ce qu’il n’aime pas ? Concrètement, mon fils de 12 ans sélectionne ses matières (il aime l’histoire/géo et les sciences par exemple, et travaille bien dans ses disciplines, par contre l’orthographe et la conjugaison ne l’intéressent pas et son niveau est catastrophique), j’ai essayé d’autres approches (+/- ludiques), essayé de démontrer l’utilité, fait le lien avec d’autres thèmes etc…rien n’y fait, et pourtant il lit beaucoup. Mais ça ne « rentre pas ». Je n’arrive pas non plus à lui expliquer qu’on ne fait pas toujours ce qu’on aime dans la vie ! Merci

    • cecileetremy dit :

      Il y a déjà là des pistes à considérer. On verra ensuite la question de l’enfant qui bloque sur certaines matières. Comme vous le verrez dans plusieurs commentaires ci-dessous, nous disons qu’une matière que le parent n’aime pas est souvent une matière que l’enfant n’aime pas. S’il lit beaucoup, et de belles choses, ça va venir. Vos tentatives ludiques ne l’étaient peut-être… pas assez? Il faut dépasser un peu les limites qu’on se donne, l’humour doit pousser le jeu plus avant.

  • cecileetremy dit :

    On va affiner, Cécile, allons-y progressivement mais surtout ne ratez rien.

  • cecileetremy dit :

    Il y a plusieurs réponses à cette question dans les articles à venir. On verra spécialement les questions du challenge et des récompenses.

  • cecileetremy dit :

    Même réponse qu’à Hanae.

  • Merci pour cet article, très juste ! J essaie de diriger des parents par ici, ils sont dans des galères folles avec ce confinement et leurs devoirs par internet…les pauvres !

    • cecileetremy dit :

      Ils sont les bienvenus !

  • Paquin Aurélia dit :

    Super article cela m’a fait un déclic ! Mais comment passionner un enfant pour l’exercice de copie et la dictée ! J’ai six enfants, certains aiment travailler parce qu’ils ont plaisir à apprendre et intègrent l’effort à l’apprentissage par contre certains n’y voient que l’effort et pas le plaisir pour eux le jeux est le seul but à atteindre. Ce n’est pas un moyen. Et c’est le problème. Comment faire pour que le but soit la copie et la dictée ? Je n’ai pas trouvé de façon ludique de faire de la copie et de faire une dictée. Peut-être que vous avez des trucs parce que je suis vraiment désespérée. Merci les amis.

    • cecileetremy dit :

      On en reparlera Aurélia. Dores et déjà, le chronomètre peut-être un outil très amusant pour les enfants. Le chalenge aussi. Tout dépend absolument de votre manière de présenter les choses.

  • Eclat du Soleil dit :

    Merci pour votre article très complet.

  • melilette dit :

    Excellent article, très instructif. Merci

  • c’est bien joli, mais comment corriger dix ans de mauvaises habitudes ?

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