Rencontrer les sentiments de l’enfant: se servir des thèmes pour enseigner (vidéo)


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Rencontrer les sentiments de l’enfant: présentation

Adèle Faber commence son livre avec humour :

« J’étais une mère merveilleuse AVANT d’avoir des enfants. J’étais experte à trouver la cause des problèmes que tous les parents pouvaient avoir avec leurs enfants.

Puis, j’en ai eu trois, bien à moi.

Vivre avec de vrais enfants a de quoi vous rendre modeste. Chaque matin, je me disais : aujourd’hui, ça va changer. Mais chaque matin apportait une variante du matin précédent:
— Tu lui en as donné plus qu’à moi !
— C’est un verre rose, j’en veux un bleu !
— Ces céréales sont dégueulasses ! (sic)
— Il m’a tapé !
— Je ne l’ai jamais touchée !
— Je n’irai pas dans ma chambre.
— Tu n’es pas mon patron !

Au bout du compte, ils m’ont épuisée. »

Ensuite, elle raconte comment elle en est venue à se former, puis comprendre mieux comment fonctionne l’enfant. Comment ne pas entrer dans un rapport d’opposition frontale qui de toute façon n’aboutit jamais. Mais à « rencontrer les sentiments » de l’enfant.

De l'enfant: rencontrer ses sentiments https://l-ecole-a-la-maison.com

Aujourd’hui, nous n’allons pas vous expliquer comment nous pensons que vous pouvez faire. Nous allons juste vous donner des exemples réels, vivants. Et vous verrez que ça donne à réfléchir.

Vous les trouverez dans le livre clé pour cette nouvelle phase:

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Mais si vous n’avez pas les moyens de vous l’offrir, ce n’est pas grave car nous allons développer l’essentiel. Dans le livre, vous aurez juste la même chose, mais développé à travers des dizaines d’exemples.

La maîtresse-phrase est « quand les enfants se sentent bien, ils se conduisent bien. »

[s2If current_user_cannot(access_s2member_level2)]Et le passage qui fait du bien se trouve tout à la fin: « J’ai vite remarqué que l’important pour les parents, c’est de finir la journée. C’est certainement leur priorité, mais l’anxiété sous-jacente est: « Quel genre d’enfant suis-je en train d’élever ? Comment ai-je pu créer ce petit monstre qui n’a aucun sens des responsabilités, qui frappe sa sœur, qui ment, qui ne range pas ses affaires, qui pleurniche et qui est généralement aussi peu coopératif qu’un frelon enragé ? C’était un si gentil petit bébé ! Comment ai-je pu autant faire fausse route ? »

Oui, ça fait du bien de sentir que les autres parents pensent la même chose que nous, pas vrai ?

Il dépose à vos pieds

Vous savez, parce que vous nous suivez depuis un moment, que l’enfant est ainsi parfois parce que c’est nécessaire et vous laissez passer les crises existentialistes avec un peu moins de déprime.

L’enfant doit laisser ici et maintenant ce qu’il ne pourra pas emmener avec lui sur le chemin de la vie, la méchanceté pure ou l’égoïsme intégral par exemple ! Il s’en débarrasse. Il le dépose à vos pieds. Pourriez-vous prendre les choses de cette façon ? Essayez de vous dire que tout ce qu’il fait de mal, il l’abandonne par pans entiers.

Il y a aussi ce fait qu’il ne sait pas ce qu’il fait aux autres.

Nous verrons tout cela, accordez-nous juste un peu de patience.

Mais voici ce que nous dit Adèle et qui nous intéresse aujourd’hui. Lorsqu’on nie les sentiments des enfants : « Ce n’est pas comme ça que tu dois te comporter », « ce n’est pas toi, ça », « ça ne t’apportera rien », « tu n’as aucune raison d’être énervée comme ça »… les enfants entrent en confusion et finissent par se demander s’ils sont capables d’y voir clair. C’est perturbant.

Electricité cubaine sur https://l-ecole-a-la-maison.com
L’esprit de l’enfant est aussi embrouillé chez l’enfant avec qui on ne sait pas parler que dans cette installation électrique cubaine

Mieux vaudrait qu’ils se sentent matures, écoutés et capables.

Dialogues-types :
— Je suis fatigué.
— Mais non mon grand, tu sors du lit.
— Mais je suis fatigué.
— Mais non, mais non, allez, habille-toi.
— C’est nul d’aller au parc.
— D’habitude, tu adores.
— C’est trop nul.
— Arrête de critiquer et sois positif !

Ces discussions sont des impasses. Même si elles arrivent, sans que ce soit dramatique, on peut essayer de faire mieux.

La situation qui en résulte est aussi confuse qu’une installation électrique cubaine…

Mais Adèle Faber ne revendique pas une réussite de super-maman. Les gens qui se disent eux-mêmes experts, vous le savez, sont en général moyens. Pas plus que nous, Adèle ne surestime sa réussite. Et c’est ce qui est encourageant pour nous. Nous vivons sur la planète Terre, pas dans le monde de Batman ou de Superman. Nous sommes des êtres humains. Avec des supers-pouvoirs d’êtres humains (c’est fou ce qu’on peut faire, en fait). Et d’énormes incapacités.

A la fin de son livre, et nous choisissons de commencer par là parce que les exemples sont très éclairants, Adèle a demandé à sa fille, trentenaire, élevée selon ces fameuses idées dont elle a fait ses livres, de donner son avis.

Le voici :(…) la suite est réservée aux membres accompagnés, pour activer votre accès membre, passez par ici. Déjà membre accompagné ? Connectez-vous dans le menu du site (en cas de souci, voir la FAQ). [/s2If] [s2If current_user_can(access_s2member_level2)] Et le passage qui fait du bien se trouve tout à la fin: « J’ai vite remarqué que l’important pour les parents, c’est de finir la journée. C’est certainement leur priorité, mais l’anxiété sous-jacente est: « Quel genre d’enfant suis-je en train d’élever ? Comment ai-je pu créer ce petit monstre qui n’a aucun sens des responsabilités, qui frappe sa sœur, qui ment, qui ne range pas ses affaires, qui pleurniche et qui est généralement aussi peu coopératif qu’un frelon enragé ? C’était un si gentil petit bébé ! Comment ai-je pu autant faire fausse route ? »

Oui, ça fait du bien de sentir que les autres parents pensent la même chose que nous, pas vrai ?

Il dépose à vos pieds

Vous savez, parce que vous nous suivez depuis un moment, que l’enfant est ainsi parfois parce que c’est nécessaire et vous laissez passer les crises existentialistes avec un peu moins de déprime.

L’enfant doit laisser ici et maintenant ce qu’il ne pourra pas emmener avec lui sur le chemin de la vie, la méchanceté pure ou l’égoïsme intégral par exemple ! Il s’en débarrasse. Il le dépose à vos pieds. Pourriez-vous prendre les choses de cette façon ? Essayez de vous dire que tout ce qu’il fait de mal, il l’abandonne par pans entiers.

Il y a aussi ce fait qu’il ne sait pas ce qu’il fait aux autres.

Nous verrons tout cela, un peu de patience.

Mais voici ce que nous dit Adèle et qui nous intéresse aujourd’hui. Adèle affirme à juste titre que lorsqu’on nie les sentiments des enfants : « Ce n’est pas comme ça que tu dois te comporter », « ce n’est pas toi, ça », « ça ne t’apportera rien », « tu n’as aucune raison d’être énervée comme ça »… Le cas échéant, ils entrent en confusion et finissent par se demander s’ils sont capables d’y voir clair. C’est perturbant.

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L’esprit de l’enfant est aussi embrouillé chez l’enfant avec qui on ne sait pas parler que dans cette installation électrique cubaine

Mieux vaudrait qu’ils se sentent matures, écoutés et capables.

Dialogues-types :
— Je suis fatigué.
— Mais non mon grand, tu sors du lit.
— Mais je suis fatigué.
— Mais non, mais non, allez, habille-toi.

— C’est nul d’aller au parc.
— D’habitude, tu adores.
— C’est trop nul.
— Arrête de critiquer et sois positif !

Ces discussions sont des impasses. Même si elles arrivent, sans que ce soit dramatique, on peut essayer de faire mieux.

La situation qui en résulte est aussi confuse qu’une installation électrique cubaine…

Mais Adèle Faber ne revendique pas une réussite de super-maman. Les gens qui se disent eux-mêmes experts, vous le savez, sont en général moyens. Pas plus que nous, Adèle ne surestimer sa réussite. Et c’est ce qui est encourageant pour nous. Nous vivons sur la planète Terre, pas dans le monde de Batman ou de Superman. Nous sommes des êtres humains. Avec des supers-pouvoirs d’êtres humains (c’est fou ce qu’on peut faire, en fait). Et d’énormes incapacités.

A la fin de son livre, et nous choisissons de commencer par là parce que les exemples sont très éclairants, Adèle a demandé à sa fille, trentenaire, élevée selon ces fameuses idées dont elle a fait ses livres, de donner son avis.

Le voici :

« C’est un peu étrange d’écrire en tant que fille d’Adèle Faber. Jeune mère, les discussions autour de mon illustre passé ne m’enthousiasmaient pas. Chaque jour, j’essayais plutôt de survivre à la vie d’une maman de tout-petits, ce qui est parfois comparable à la folie des montagnes russes […]. Je me souviens d’une affreuse sortie au centre commercial avec mon fils âgé de presque deux ans. A cette époque, il détestait qu’on le tienne par la main. Il avait besoin de se sentir libre ! Le centre commercial était bondé de monde ce jour-là. Quand Dan s’est précipité avec envie vers un objet brillant qui avait attiré son regard, je l’ai attrapé par le bras.

J’étais terrifiée à l’idée de le perdre. Aussitôt qu’il a senti ma prise, il a commencé à se débattre. Je l’ai agrippé encore plus fort. Je lui faisais mal ! Il s’est mis à hurler et à se tordre.

J’ai alors commencé à porter mon enfant hystérique. Puis, je me suis dirigée rapidement vers la sortie avec mon prisonnier qui hurlait et donnait des coups de pieds. Mes yeux scrutaient anxieusement les alentours, j’appréhendais une rencontre avec un agent de sécurité du centre commercial, susceptible de m’accuser de kidnapping. J’admets avoir eu l’idée de cacher mon identité. Si j’avais dit que j’étais Joanna Faber, et que d’une manière ou d’une autre quelqu’un avait su que j’étais la fille d’une experte dans le domaine de l’éducation des enfants, j’aurais été humiliée et ma mère discréditée ! »

Joanna raconte plus loin diverses anecdotes. Une maman lui a raconté :

« Samedi dernier, il faisait froid et le temps était pluvieux. Une amie et moi avions prévu de nous retrouver avec nos enfants dans une aire de jeux au centre commercial. Quand je suis arrivé à l’endroit en question avec Maxime, il s’est arrêté à l’entrée, refusant de bouger. Il a déclaré : « Je ne peux pas y aller. C’est nul, c’est juste pour les bébés. »

J’ai pensé « Ah non ! nous voilà repartis pour une nouvelle crise de colère. » J’ai failli dire : « Qu’est-ce qu’il y a, tu voulais venir ! Regarde ces tonnes de jeux. Les enfants ont vraiment l’air de s’amuser. »

A la place, j’ai pris une profonde respiration : « Rien ne te plaît ici. Tous ces toboggans, ces trampolines, ces circuits de petites autos et de camions te semblent nuls et pour les bébés ! »

Il a dit : « Ouais ! » et il est parti jouer. J’étais abasourdie. Plus tard, à la sortie, il m’a regardée et a dit : « Tu me comprends. » Il n’avait jamais rien dit de semblable.

Maxime vit beaucoup de sentiments très forts. J’ai toujours essayé de le calmer, mais ça l’aide vraiment lorsque je suis « dramatique » avec lui. Hier, il attendait avec impatience l’arrivée de son amie. A la dernière minute, la maman a téléphoné pour dire que sa fille était trop fatiguée pour venir. Maxime était si contrarié ! Il a hurlé. Je me suis approché du tableau noir et j’ai dit : « Tu sembles tellement déçu ! Tu étais vraiment impatient de jouer avec ton amie. » J’ai dessiné la tête d’un garçon avec d’énormes larmes tombant dans une gigantesque flaque (les larmes étaient plus grosses que le visage). Maxime voulait que je dessine la flaque encore plus grosse. Puis, il a entouré le dessin d’une larme géante et il a écrit les mots « tristes » et « snif ! ». Il n’y avait plus de place sur le tableau noir.

En fin de compte, nous avons discuté de comment faire pour aller mieux. Il a dit qu’il pouvait téléphoner à un autre ami et c’est ce qu’il a fait. Tandis qu’il attendait son deuxième ami, il m’a dit à quel point il était chanceux car maintenant, il avait deux amis ; l’un pour le jour même, l’autre pour une prochaine fois.

Cela peut paraître beaucoup d’efforts pour l’accueil d’un sentiment, mais avant, j’aurais essayé de l’empêcher de faire tout une histoire, il aurait été insupportable toute la journée. »

« Une maman, reprend Joanna, nous a raconté que cette histoire de sentiments ne fonctionnait pas avec son enfant. Lorsque la maman tentait de reconnaître les sentiments de sa fille, celle-ci se mettait de plus en plus en colère. J’ai demandé à cette maman de nous donner un exemple. « Eh bien, a-t-elle dit, voici ce qui est arrivé ce matin. Mégane a commencé à piquer une crise parce que ses chaussures de sport roses étaient humides et je lui ai dit qu’elle ne pouvait pas les porter pour aller à l’école. Je suis restée calme.
— Mégane, je vois que tu es déçue. Tu voulais mettre ces chaussures mais elles sont trop humides.

Elle a crié de plus belle et a commencé à me donner des coups de pieds. »

En entendant la voix relaxante et chantante de la maman de Mégane, j’ai dit : « Les mots que tu utilises me disent que tu comprends, mais le ton dit : « Du calme ! ça ne peut pas être si terrible que ça, il n’y a pas de quoi s’affoler. » […]

Vous pouvez aider un enfant à se calmer en tentant d’harmoniser le ton de votre voix à ces sentiments forts, plutôt qu’en les minimisant : « Oh non ! tu comptais mettre tes chaussures de sport roses et elles sont trop humides ! quelle déception, ce sont tes préférées ! Zut alors ! j’aurais souhaité qu’on ait le temps de les faire sécher. Penses-tu qu’elles seront sèches à ton retour en les mettant sur le radiateur dès maintenant ? »

Parfois, le fait de donner un choix à un enfant l’aide à avancer. « Que devrions-nous faire pour l’instant ? Veux-tu mettre tes chaussures de sport violettes ou tes sandales ? »

Quelques semaines plus tard, la maman de Mégane nous a relaté cette conversation.

« Mégane commençait à se décomposer tellement elle avait faim. Je lui ai dit (calmement) qu’elle devait être patiente parce que le repas serait prêt dans 5 petites minutes. Les gémissements ne faisaient qu’augmenter. Puis, je me suis souvenue de l’idée d’harmoniser le ton de ma voix à la force de l’émotion. Je me suis aussitôt jetée par terre à côté d’elle et j’ai dit : ‘C’est vraiment LONG d’attendre 5mn quand on est affamé ! tu as l’impression que tu vas mourir de faim !’ J’ai donné un coup de poing par terre et j’ai dit : ‘On veut manger maintenant !’ Mégane s’est mise à ricaner puis elle a dit ‘Maman, tu es folle.’ Elle a vraiment aimé cette scène dramatique à tel point que cela a complètement changé son humeur. »

D’autres mamans donnent des trucs qu’elles utilisent dans d’autres situations : quand il y a plusieurs enfants par exemple. Nous ne pouvons que vous recommander d’acquérir ce livre si vous vous sentez prêt(e) à aborder cette manière de faire.

Vous tempérerez parfois parce que vous avez votre manière de faire. Mais cette orientation va vous aider à gagner du temps, beaucoup de temps. Et de l’énergie !

En classe

Le meilleur moyen de respecter la pudeur, la sensibilité de l’enfant dont nous avons parlé dans cet article, c’est de rencontrer ses sentiments.

Les thèmes

Vous pourriez faire tourner une journée ou une semaine, ou une période, autour d’un thème. Nous avons abordé cette question ici. Cela va renforcer la concentration. Qu’il s’agisse de liquide, de formes géométriques, du monde animal, de la diagonale du fou ou de la combustion, le thème que vous choisirez illustrera chaque matière, de près ou même de loin. Plus c’est éloigné, plus l’enfant va chercher, plus c’est fertile.

Le lundi est là, vous demandez à l’enfant s’il aimerait qu’on travaille sur un thème particulier.

portée de Chats sur https://l-ecole-a-la-maison.com
Chats: un thème favoris des petits enfants

Il n’a peut-être pas d’idée ? En ce cas vous pourrez reprendre un thème du week-end. Le vélo, le jardinage, la pluie…

thème de l'enfant
Thème préféré de Théophane: la photo. Toujours surprenants, ses points de vue.

Il choisit un thème qui lui plaît. Et vous vous mettez d’accord pour essayer de le dénicher dans chaque cours que vous allez faire cette semaine-là.

Vous vous dites que c’est compliqué de lire tous les cours pour trouver un thème qui fasse un liant ? Vous n’avez pas besoin de lire les cours. Vous pouvez prendre un thème au hasard. En fait, plus votre thème est vaste, plus vous trouverez aisément un pont à faire avec le cours en question. L’espace, l’air, la natation, la montagne, la procréation, en toutes choses se trouvent tous les principes du vivant. Et ceci, entre nous, est un grand secret. Cela veut dire qu’en partant de n’importe quoi, on peut tout retrouver, ou tout deviner. Comme chaque partie du corps permet de comprendre toutes les autres. Vous pouvez soigner quelqu’un en touchant ses pieds, vous pouvez le faire en touchant sa nuque, ou ses oreilles, car tout, dans le corps, est relié. Ce qui est amusant, c’est que la réflexologue pense que l’auriculothérapeuthe se trompe dans sa pratique, et vu de l’extérieur, beaucoup de gens se disent que ce n’est là que charlatanerie, puisque si l’on soigne d’un côté, on ne peut soigner de l’autre. En réalité, on peut soigner le corps de nombreux endroits différents du corps. Nous n’allons pas développer ce qui serait plutôt le sujet d’un blog consacré aux méridiens ou à l’acupuncture.

Mais transposez ceci à l’éducation. Vous pouvez enseigner tous les principes en partant de n’importe quoi. Seulement, vous verrez que les principes se manifestent à des degrés divers, selon le point de départ, exactement comme il est plus difficile d’étudier la plaine depuis le sommet d’une montagne : chaque point de vue limite la vision et en livre une part.

Dans un arbre, vous avez certes de l’eau et du minéral, mais vous avez aussi de l’air et du feu (de l’énergie et de la chaleur). Si l’on sait voir, on voit beaucoup de choses.

Si vous faites l’école à la maison avec un cours, vous pourrez retrouver le thème du moment dans chaque cours. Si vous prenez le thème de la pluie ou de la cascade automobile, vous aurez toujours un pont possible en sciences, en français, en maths, en histoire-géo ou ailleurs; c’est juste une question à poser à l’enfant, et à deux (ou davantage) vous allez vous surprendre.

Si vous en êtes à l’enseignement informel, c’est-à-dire sans cours, alors c’est le thème qui va inspirer les matières. Vous partirez du thème pour aller vers les maths, le français, l’histoire-géo etc.

Ce thème (hebdomadaire par exemple mais ça peut être plus long) va énormément ancrer les notions dans l’esprit de l’enfant.

Quel qu’il soit, ce qui comptera, c’est 1/ qu’il intéresse votre enfant et 2/ le talent avec lequel vous allez — ô magie ! — faire surgir des principes en partant de ce thème, des ponts conceptuels entre une chose et un savoir. Bon, n’ayez pas peur du mot « talent », la plupart du temps, ça se passe tout seul dans la conversation avec l’enfant.

Vous ne voyez pas du tout ? Si vous partez du thème « camion de pompier », par exemple, vous n’aurez aucun mal à faire surgir des maths (la longueur du camion, sa superficie, sa vitesse…), du français (vocabulaire descriptif, règlements face au feu, appels au secours, communications etc. etc.), de l’histoire (du feu dans les cités), de la biologie (réaction de l’eau et de la chaleur, soufre, combustion), mais vous pourrez aussi esquisser de la philo, etc. Le travail en thème vous emmène où vous voulez !

Tenez, « quel est l’élément primordial dans la transmission des mathématiques ? Il faut pouvoir « raccrocher » les mathématiques à des éléments concrets et à quelques notions fondamentales que nous maîtrisons tous : le partage équitable par exemple. Il est aussi primordial d’avancer pas à pas, en maîtrisant chacune des étapes. Et « donner envie » constitue un élément déterminant ! » (selon Marie Korniloff).

Vous n’avez pas besoin de préparation, peu à peu, vous aussi, vous allez apprendre à improviser…

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