On en a déjà évoqué la possibilité mais l’un des moyens les plus puissants de créer de la motivation, ce sont ce que nous baptisons les Cours-croisés. [s2If current_user_cannot(access_s2member_level1)](…) suite réservée aux membres accompagnés. Pour vous abonner, cliquez ici. Membres accompagnés, connectez-vous. [/s2If] [s2If current_user_can(access_s2member_level1)]
Voir aussi
- Quand l’enfant en a assez de l’école à la maison
- La motivation de l’enfant
- Quand l’enfant se lasse de votre cours
- Pourquoi l’enfant ne veut pas de mes trésors ?
- Comment ne pas aider un enfant. Laisser l’enfant tranquille.
- C’est moi plutôt qui en ai marre
Associer dans une même séance, étalée sur plusieurs heures, diverses approches de la même question, voilà l’idée des cours-croisés. C’est de l’informel, bien sûr.
Pourquoi se soucier de motiver et remotiver ? Parce que la motivation est essentielle sur le long terme, même si la bonne discipline et le chalenge sont des outils efficaces. Arrivés à l’âge de 13-14 ans, il faut vraiment en arriver à ce que l’enfant aime travailler.
Les Cours-croisés seront un très bon moyen d’agir, puisque l’enfant pourra orienter le cours vers des sujets qui l’intéressent davantage.
Voyez ici un exemple que nous publiions sur notre page facebook :
A la fois un très beau cours de géo (monts d’Europe), de peinture et de musique avec les magnifiques « Chansons d’Auvergne » de Canteloube, sur impression de tableaux ayant pour unique sujet les bergers.
Vous pouvez faire un cours d’une journée, scindé en trois parties. On peut pour les plus grands faire de la sociologie, en étudiant les costumes et les mœurs simples quoique droites.
Et à part la vidéo ?
Mais il n’y a pas que la vidéo qui puisse vous inspirer de tels Cours-croisés. On peut parfaitement en faire avec un album-photo.
On peut aussi se servir d’un roman, en partant d’un sujet de dictée. On préférera un roman au souffle épique, aux romans psychos parisiens auto-contemplateurs.
Des revues aussi simples que « La vie du Rail » ou « Chasse et Pêche » devrait fournir de quoi tenir quelques mois.
A quel rythme ?
Vous vous demandez dans quelle mesure vous pouvez suivre ce genre de cours libres. En fait, vous le faites autant que vous voulez. Rappelez-vous, il n’y a pas de programme officiel.
Oui, mais… et le programme ?
Comme nous vous l’expliquerons à nouveau, le « programme » vous conduit au Bac, et à la Fac, qui sont deux erreurs. Dès lors, pourquoi se focaliser dessus ?
Voir aussi
Mais le programme n’est pas obligatoire ?
Non. Mais si vous tenez à le suivre quand même, vous pouvez alterner, ou faire en sorte que le cours du jour rejoigne les sujets libres.
Ce qui n’est pas toujours facile !
Mais facilitez-vous la vie. Si vous avez affaire à des règles de 3 en maths, inventez des calculs tels que « Dans ce pays, calculez le nombre de bergers sur l’ensemble de la population, sachant qu’il y a 75 millions d’habitants et un berger pour 10.000 habitants »; et si l’enfant est un jeune qui en est aux équations, ou aux statistiques, de même, composez: vous prenez des exercices du cours et changez simplement les mots et les nombres.
Si vous faites du français, on peut travailler les règles de grammaire ou l’accord du participe avec n’importe quel sujet.
Demandez à l’enfant
Demandez d’ailleurs à l’enfant d’inventer des sujets d’exercices ! Le sujet d’un exposé, d’une rédaction… tout vous est possible.
Cadrer
Pensez tout de même à cadrer les choses afin que ça ne parte pas en déroute totale. En sucette si vous avez l’âme confiseuse ou en cacahuètes si vous êtes en manque de régions chaudes…