ATTENTION: sur ce site, tout reste vrai pour ce qui concerne l'école à la maison , mais pas pour l'Instruction en famille. Sur ce sujet, les dispositions légales ont changé. L'Etat tente d'abolir l'école à la maison et l'instruction en famille en imposant une demande d'autorisation (d'ailleurs illégale). En fait, il n'y est parvenu que partiellement.
Il y a un régime d'autorisation pour l'IEF, pas pour l'école à la maison, et nous vous expliquons pourquoi.
Cette nuance étant cruciale, nous n'avons pas modifié tout le site. Ainsi, quand vous lisez sur notre site "vous n'avez pas besoin de demander l'autorisation", ce n'est vrai que pour l'école à la maison. Pour l'Instruction en Famille, il faut une autorisation. Si c'est cette question seulement qui vous intéresse, allez ici:
"On nous dit encore: La dysorthographie se définit comme un trouble de l'acquisition de l'orthographe. Là, c'est l'aveu, car un enfant n'est pas censé savoir comment acquérir l'orthographe : c'est aux adultes de mettre à sa disposition une méthode qui ne lui pose aucun problème.
Imaginez que votre garagiste vous dise: "Vous avez un trouble d'acquisition des méthodes d'entretien de votre véhicule, qui est en panne maintenant." Vous en ririez. C'est au garagiste de savoir s'occuper de ma voiture, de même que c'est à l'enseignant à savoir s'occuper de mon enfant.
Cela met en relief que nous sommes maintenant dans une société psychiatrique."
Guérir la dysorthographie ?
La première des choses dont les parents veulent entendre parler, c’est de guérir la dysorthographie de leur enfant.
Partout, on trouve des constats sur ce « trouble » mais pas de solution pour guérir. Des bilans, des tests, ça, par dizaines. On ne fait que ça. Et il faut bien sûr mettre la main au portefeuille.
Si, parfois, un orthophoniste fait du bon boulot. Sauf qu’elle ne fait que ce que l’école aurait dû faire. La plupart du temps, on recolle quelques morceaux sans un résultat très brillant. Il faut payer des spécialistes plus chers.
Bref, l’école qui est censée être gratuite redevient coûteuse.
Or, la guérison de la dysorthographie est possible. Et dans cet article, nous allons vous dire comment.
Encore faut-il faire une mise au point au sujet de la dysorthographie.
Constatée de plus en plus fréquemment, on la combat sans dire en réalité son origine. Si un enfant ne sait pas conjuguer, poser un pluriel ou écrire correctement des mots composés, c’est, dit-on, de sa faute, il a un problème [s2If !is_user_logged_in()] (…) la suite est réservée aux membres accompagnés, pour activer votre accès membre, passez par ici. Déjà membre accompagné ? Connectez-vous dans le menu du site (en cas de souci, voir la FAQ). [/s2If] [s2If is_user_logged_in()]. Partout, on reprend le discours culpabilisant de l’Education Nationale :
« La dysorthographie est un trouble persistant de l’acquisition et de la maîtrise de l’orthographe », lit-on sur un site parmi d’autres. » Il affecte principalement l’apprentissage et l’automatisation de la correspondance phonème‑graphème (correspondance de l’unité sonore à son unité écrite) ainsi que la capacité à se représenter visuellement l’orthographe des mots. » (sic !)
On ne voit pas bien de quoi l’orthographe peut être d’autre que celle des mots mais passons. On note les barbarismes: « phonème‑graphème (correspondance de l’unité sonore à son unité écrite) ». Nous dirons plus simplement les lettres et les sons.
Mais vous l’avez noté: à en croire ces sites, votre enfant a un trouble, c’est lui qui aurait un problème.
Les choses vont s’aggraver:
Comme la dysgraphie, la dyslexie ou la dyscalculie, la dysorthographie : c’est un trouble du langage écrit et scolaire (sic).
Voilà que votre enfant est malade.
Et la solution annoncée comme miracle:
Les difficultés d’écriture qu’elle entraîne peuvent être diagnostiquées et traitées par l’orthophonie, par le biais d’une rééducation.
Rééducation, le mot est lancé. Mais, s’il y a rééducation, c’est qu’il y a eu… éducation ? Aurait-elle été mal faite ? Ou n’aurait-elle tout simplement pas eu lieu ?
On nous dit encore:
La dysorthographie se définit comme un trouble de l’acquisition de l’orthographe.
Là, c’est l’aveu, car un enfant n’est pas censé savoir comment acquérir l’orthographe : c’est aux adultes de mettre à sa disposition une méthode qui ne lui pose aucun problème. Imaginez que votre garagiste vous dise: « Vous avez un trouble d’acquisition des méthodes d’entretien de votre véhicule, qui est en panne maintenant. » Vous en ririez: personne ne vous a montré comment faire et d’ailleurs, vous pensiez que le véhicule vous avertirait lui-même de ses éventuelles pannes. Le garagiste est censé réparer et puis c’est tout, il n’a pas à vous juger. C’est pourtant ce que fait l’école: elle juge votre enfant qui est censé savoir apprendre alors qu’en principe, c’est à l’école de savoir enseigner.
Cette nuance est fondamentale. Et met en relief que nous sommes maintenant dans une société psychiatrique.
On a donc clairement un faux diagnostic: ce n’est pas l’acquisition par l’enfant qui pose problème mais la méthode que les adultes ont employée pour que l’enfant acquière l’orthographe. Nuance de taille !
Ce problème d’apprentissage, lit-on encore, se traduit à l’écrit par des difficultés :
à respecter l’orthographe des mots : fautes d’orthographe ; découpages anarchiques des mots avec des mots collés (« unabit » pour « un habit ») ; disparition ou transformation de certains sons (« fagile » pour « fragile ») ou syllabes (« vragile ») ; ajout de lettres ou de syllabes ; inversion (« fargile »).
à recopier un texte.
à conjuguer et à faire l’accord correctement dans le groupe nominal et le groupe verbal.
à organiser des phrases syntaxiquement correctes.
Voilà du constat, qui est exact d’ailleurs.
Avec le système, vous ne saurez donc pas d’où vient le problème
Vous avez remarqué, on ne vous dit nulle part d’où vient le problème. On ne sait pas. On vous propose des spécialistes, qu’il va falloir payer, mais on ne vous dit pas comment éviter le problème pour votre enfant suivant. Il y a une fatalité. C’est comme ça, c’est inexplicable.
On peut prendre en charge votre enfant mais pas vous dire ce qui s’est passé.
On vous dit qu’il faut:
Diagnostiquer la dysorthographie
La dysorthographie est un trouble de l’apprentissage qui ne peut être diagnostiqué qu’à la suite d’un bilan orthophonique complet.
Bref, préparez votre chéquier.
Il faut en effet que l’orthophoniste procède à l’évaluation approfondie d’un patient afin de s’assurer que celui-ci ne souffre pas.
« Qu’il ne souffre pas »… vous faire peur ne fera pas de mal… au business.
Ces difficultés entraînent notamment une écriture lente, irrégulière et maladroite. Les rédactions sont anormalement pauvres.
Voilà qui nous fait sourire: on ne fait plus de rédaction à l’école (c’est un exercice « humiliant » voir « réactionnaire » et « archaïque »), comment l’enfant pourrait-il aller vite ?
On vous dit encore:
La dysorthographie est un trouble persistant.
Faux. Il est persistant s’il n’est pas soigné, comme tous les troubles liés à un apprentissage. Or, il n’y a aucune dys qui ne puisse pas être guérie, nous en avons fait souvent la démonstration. Toutes les dyslexies, dyspraxies ou dysorthographies peuvent être soignées intégralement. Votre dyspraxie du karaté qui vient de ce que vous n’avez jamais appris le karaté, va être guérie miraculeusement grâce à quelques cours de karaté…
Viennent ensuite des propositions fallacieuses:
Ce bilan est complété par une évaluation neuropsychologique qui détermine les éléments à mettre en œuvre pour venir en aide à chaque patient en fonction de ses difficultés propres.
Votre enfant est maintenant en lisière du monde psychiatrique. Il n’y a plus qu’un pas à faire pour le mettre sous Ritaline, voire en établissement spécialisé. Plus tard, il dira: « Quand j’étais petit, j’avais des problèmes mentaux. » C’est grave. Et là aussi, c’est faux.
On met ici le doigt sur un système qui sévissait en Union soviétique: la psychiatrisation de l’individu. Comme on n’a pas parfaitement réussi à faire de vous de gentils consommateurs, on va vous psychiatriser et vous dire fou.
Cette évaluation neuropsychologique étant dépourvue de scanner cérébral (IRM), elle sera une vague série de tests qui ne sera jamais en mesure de dire s’il y a, formellement, un problème cérébral, à défaut de constater un trauma dont, d’ailleurs, la science a toutes les peines à les interpréter (il y a des traumas qui ne laissent aucune trace et des traumas qui laissent des effets secondaires). Mais le pire, c’est que 999 fois sur 1000, on vous donnera des résultats de tests sans avoir passé d’IRM ! Ce qui est scandaleux là aussi car on ne peut rien affirmer sans savoir. On ne connaît pratiquement pas le cerveau. Les gens qui font des diagnostics définitifs sont donc tout simplement, unanimement, des faussaires. Nous le disons avec toute la communauté scientifique sérieuse.
Vient ensuite, avec ce diagnostic faux, la « prise en charge » et même, on vous proposera de l’argent ou des avantages…
Prise en charge de la dysorthographie
Le traitement de la dysorthographie passe par la rééducation orthophonique. Cette prise en charge est personnalisée et, grâce à elle, l’enfant apprend à faire face à ses difficultés.
D’autres professionnels peuvent venir compléter l’approche orthophonique. Les ergothérapeutes sont souvent les mieux placés pour venir en aide aux enfants dysorthographiques.
Aménagements scolaires en cas de dysorthographie
Les enfants présentant une dysorthographie auront de très grandes difficultés scolaires.
Dans le cadre scolaire, pour ne pas les pénaliser et augmenter leur dévalorisation mais plutôt les aider à progresser efficacement en parallèle d’un travail orthophonique, les enfants souffrant de dysorthographie peuvent, suite au bilan neuropsychologique, bénéficier de certaines aides :
davantage de temps pour les productions écrites (tiers temps supplémentaire au baccalauréat, par exemple) en ayant été entraîné à faire plusieurs relectures.
réduction d’ un exercice (ne demander à en faire que la moitié) ; autorisation d’avoir sous les yeux des règles d’orthographe écrites ;
correction assouplie qui tient compte du handicap…
Voilà: votre enfant bénéficiant d’avantages, on a réglé le problème. Sauf que… l’absence de bonne méthode fait que son niveau va encore baisser et les troubles s’aggraver. On facilite son travail ? C’est comme pour un champion de diminuer ses entraînements: il va encore baisser. Mauvaise solution.
Alors maintenant, voyons d’où vient la dysorthographie et comment allez-vous pouvoir arranger les choses ?
En faisant ce que l’école ne fait plus.
Voulez-vous un preuve que la dysorthographie est un problème de l’école ?
Les dysorthographies, comme les dyslexies, les dyspraxies de toutes sortes, les dyscalculies, les dysécolies, les dysmathies etc. n’existaient pas il y a quarante ans.
L’école vous dit « C’est parce qu’on avait pas les moyens de les détecter. » C’est faux. Les moyens actuels sont exactement les mêmes que ceux des enseignants de jadis : au quotidien ou lors de bilans. Il n’y a eu aucun outil nouveau dans les écoles pour détecter ce problème, on n’a pas installé de scanner et les profs ne sont pas plus capables de dire qu’un enfant a du retard, au contraire, leur propre niveau ayant chuté, ils sont moins capables en moyenne de détecter le problème chez l’enfant. L’institutrice de 1950 découvrait tout de suite le problème et le résorbait en quelques cours grâce à des exercices appropriés.
En fait, ces pseudo-troubles n’existaient pas parce que l’école à cette époque-là utilisaient encore les bonnes méthodes. Dans les écoles où on utilise les bonnes méthodes, il n’y a pas de dysorthographies, ni de dyslexies, ni de dyspraxies. C’est net, carré, imparable. Ce n’est pas que les enfants soient différents: les enfants réagissent de la manière dont ils sont sollicités.
Au Japon ou dans les bonnes écoles, point de dys, ou pratiquement pas. Preuve éclatante du diagnostic faux fait en Occident.
Dysorthographie = mauvaise école
En commentaire, vous verrez que nous répondons à une orthophoniste:
« Il est vrai qu’à l’heure actuelle beaucoup d’enfants sont diagnostiqués dyslexiques, dysorthographiques, dyscalculiques ou dysphasiques, suite à un retard d’acquisition du langage oral ou écrit, car : – les mamans travaillant, elles s’occupent moins de développer les prérequis chez leurs enfants (malheureusement la société a tout fait pour éloigner les mamans du foyer) »
C’est une théorie intéressante mais la source essentielle ne se situe pas là. Le premier vecteur est l’école, puis au sens large le manque de pratique, puis la vaccination, l’alimentation, le manque de sommeil enfin. Où situer les sollicitations de la part de la mère par exemple, l’amour qui n’est pas donné, cela joue un rôle essentiel mais qu’on ne sait pas mesurer pour l’instant. Il est certain que le manque d’amour joue un rôle. Si en outre la maman passe son temps à jouer sur son téléphone, de même, l’enfant ne se développera guère.
« Il existe réellement la dyslexie, la dysorthographie, la dyscalculie et la dysphasie. »
Oui et non, ceci est formulé d’une manière qui ne permet pas de dire les choses. Ces troubles apparaissent selon les éléments que nous donnons sur ce site. Nous affirmons solennellement que le trouble n’existe pas en tant que maladie constituée, tout trouble n’est qu’un épiphénomène. Le trouble va et vient selon des sollicitations. Ce n’est pas le trouble qui existe solidement mais la sollicitation. Voilà ce qu’il faut savoir et que nous expliquons.
On persiste à regarder la maladie de manière non-globale, c’est ce que fait la médecine conventionnelle. Il faut regarder l’ensemble de l’individu et du corps humain, pour comprendre les causes. Si vous dites « la dys existe », vous êtes dans un raisonnement allopathique, celui de la médecine conventionnelle.
On peut donc dire que ces troubles n’existent pas comme vous l’entendez et comme l’entendent les labos: comme maux spécifiques, constitués, à soigner par traitement.
« Certaines familles, qui ont leurs enfants scolarisés à domicile ou en école hors contrat, connaissent ces problèmes. Tous leurs enfants sont bons en orthographe ou en langage, sauf l’un d’eux. »
C’est parce qu’il y a des vecteurs autres, tels que la vaccination, l’alimentation, des pollutions spécifiques etc.
« A 11 ans, leur enfant peut encore écrire « Maman je tème, je te souèt une bone fette ». Là, l’orthophonie est nécessaire et il ne faut pas attendre les 10 ans pour entamer une rééducation. »
Là, nous disons trois fois non. D’abord, cet enfant-là va à l’école, ce n’est pas après 10 ans d’école à la maison qu’il écrit ainsi, ou alors les parents ont mal fait, et c’est imparable. Leur méthode n’est pas bonne. Ils sont peut-être des adeptes de l’IEF ou de l’école démocratique, ils ne connaissent pas le métier, ils n’ont pas été formés, ils pensent que l’enfant va acquérir l’orthographe tout seul etc., en tous cas il y a un problème chez l’adulte, il ne sait pas. Il n’a pas assumé ses responsabilités. Si tant est qu’il n’y a pas par ailleurs un autre problème, comme déjà cité, notamment la vaccination. Et encore, tout trouble se compense. Nous avons des enfants qui avaient une très mauvaise orthographe à 12 ans avec en plus des problèmes sous-jacents, ils ont mis plus de temps que les autres à y arriver, mais maintenant leur orthographe est correcte: confirmation de ce que nous disons. Orthophonie: pas nécessaire si le parent sait quoi faire, l’orthophoniste ne fera pas mieux qu’un parent qui aura été formé sur ce site. Les sollicitations étant les mêmes, l’orthophoniste aura des résultats plutôt moins bons que le parent.
« il ne faut pas attendre les 10 ans pour entamer une rééducation. »
Et pourquoi ? Qu’est-ce qui vous fait affirmer cela ? Pourquoi ne pourrait-on attendre 10 ans ? Parce que vous pensez que c’est irrémédiable ? ça ne l’est jamais. Donc, non, cet argument ne vaut pas.
« Pour la dysphasie, c’est pareil. Et encore plus culpabilisant pour les parents qui s’occupent bien de leurs enfants : « pourquoi l’un d’eux parle-t-il mal alors qu’on le reprend, on lui raconte des histoires etc…? » »
Parce que raconter des histoires ne suffit pas. Entendre n’est pas parler. L’enfant est-il invité à faire des discours, de la rhétorique, de la logique ? Non. N’étant pas sollicité convenablement, il n’y arrive pas. Ce n’est qu’une affaire de pratique.
L’enfant rend ce qu’on lui a donné, il reflète la manière dont on l’a éduqué. Si on ne lui apprend pas bien, il ne saura pas. Ce n’est pas qu’il ait un « trouble », c’est qu’il ne sait pas, tout simplement. Par conséquent, l’échec d’un enfant détecte l’échec d’une école ou au moins d’un enseignant. La dyslexie, quelle que soit sa forme, par exemple une dysorthographie, est la preuve que l’enseignement n’a pas été bon.
Comprendre le cerveau
Ce qu’il faut comprendre, c’est que le cerveau fonctionne de manière naturelle et qu’il ne produit de résultat que parce qu’il a été entraîné. C’est cela qu’on sait sur le cerveau, et non où se loge tel trauma ou telle « dyslexie ». On sait quelles sont ses réactions, c’est à peu près tout. Donc, on sait quelle méthode fonctionne. La bonne méthode est une question de pratique. Comme le corps. Vous ne pouvez réussir physiquement ou intellectuellement que si vous avez été entraîné, sollicité judicieusement. Quand vous avez compris ça, vous avez tout compris. Il n’y a strictement rien de plus savant que ça. N’importe quelle maman peut le comprendre: elle a tous les éléments à sa disposition pour réussir.
Expérience: nous montrons que… tous les profs sont dyspraxiques
Nous faisons souvent une petite expérience avec les profs qui nous disent que leur élève est dys: nous l’invitons chez nous, et nous le conduisons au dojo. Là, nous lui montrons un kata de karaté du niveau 1er Dan, trois fois. Ensuite, nous lui demandons de le faire. Il fait deux mouvements et s’arrête. Nous lui disons alors: « Vous êtes dyspraxique. » Naturellement, il proteste: « Pas du tout; vous ne m’avez pas bien montré, je n’ai pas eu le temps de m’exercer ! » A ce moment-là, nous lui disons: « Voilà, vous avez compris. Pourtant, c’est exactement ce que vous faites avec vos élèves. » Cela donne à réfléchir et l’enseignant repart de cette expérience avec un état d’esprit totalement différent.
Qu’en est-il de ce « trouble de la dysorthographie » ?
En réalité, vous l’avez compris maintenant, ce trouble est d’abord celui de l’école. C’est l’école qui a un problème car elle n’a pas su enseigner l’orthographe à votre enfant. Plus l’école est mal classée… plus le nombre de dys est élevé. Le « trouble » apparaît là où on ne sait pas montrer à l’enfant les choses simplement. La dysorthographie n’existe pas, par exemple, dans les écoles qui pratiquent la dictée chaque semaine. Quand vous aviez des dictées régulières à l’école, vous n’aviez pas ce trouble vous-même.
L’école est un « repaire de khmers rouges », comme on le voit dans cet article : « De grands chercheurs, comme Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France et spécialiste du cerveau, expliquaient que les méthodes courantes de lecture constituaient un « déni de la réalité scientifique ». Ils étaient ignorés. Ou traités de « réacs ». »
Deux chercheuses publient une enquête expliquant les raisons du désastre de l’enseignement de la lecture. Et démontrent qu’elles ont la solution pour en finir avec ces 40 % d’écoliers entrant en sixième [6e année de scolarisation, fin du primaire] sans maîtriser le français.
Elles auraient dû être saluées en héroïnes par la ministre de l’Éducation et les syndicats d’enseignants. Qui les ont ignorées. Parce que leur conclusion est inaudible : l’enseignement de la lecture est catastrophique parce que les méthodes pédagogiques utilisées depuis trois décennies sont catastrophiques. »
C’est ce que nous disons depuis toujours.
Parfois, une erreur revenait, comme le raconte Chemin:
Ah ! Les dictées quotidiennes! D’abord on les écoutait attentivement. Le maître les lisait en faisant chanter les terminaisons des verbes, les pluriels des noms,des articles, les doubles consonnes… La dictée se faisait ensuite dans un grand silence attentif. Le maître la relisait normalement. Il nous disait de faire attention aux pluriels, aux personnes des verbes conjugués. Après avoir nous-mêmes relu nos écrits, le maître retournait le tableau où la dictée était écrite d’une belle écriture, sans aucune faute. Plus de cinq fautes: zéro. Et on la recopiait. J’avais eu 500 fois à copier le mot ‘moitié’ car j’y ajoutais invariablement un r à la fin. Au bout d’une centaine de mots le r était réapparu ! Alors le maître a haussé les épaules. Cet haussement d’épaules est inoubliable pour moi. J’en frémis encore ! Ce maître ? Je le vénérais ! Il y a de cela plus de quarante ans !!
Autrement dit, l’école, avec l’aide des professionnels ont décidé d’étiqueter votre enfant d’un trouble alors que c’est elle qui ne sait pas enseigner, qui n’est pas compétente.
Mais comme elle refuse de reconnaître son incompétence, elle préfère accuser votre enfant: c’est lui le coupable.
Et pour ce faire, elle invente des mots: dysorthographie, dyspraxie, dyslexie, dysmathie, dyspraxie et même maintenant dysécolie. De tels mots donnent un air savant au diagnostic. Ne vous laissez pas tromper.
L’école et les professionnels sous-entendent que votre enfant est le responsable de ses maux et qu’il est malade.
Tout cela est faux.
Nous expliquons à longueur d’année que la dysorthographie est le résultat de mauvaises méthodes. Nous montrons que la dysorthographie, comme la dyslexie générale, la dyspraxie ou la dyscalculie, se résorbent aisément.
En quelques jours, la dysorthographie de Cédric a disparu, en pratiquant les dictées que vous nous conseillez, il s’amuse beaucoup en plus (Sylvie et Eric Rodriguez)
Nous avions ce problème de dysorthographie avec L. mais maintenant je dois avouer que c’est un problème derrière nous. Nous avons suivi vos conseils en laissant tomber l’orthophoniste qui certes a fait un travail intéressant mais nous pouvions le faire nous-même à la maison et ça a marché à merveille (Nathalie et Jean-Michel Val)
La dysorthographie de Javier est un cauchemar terminé et il est même fier maintenant d’être plutôt fort en dictées nous faisons souvent des dictées de Pivot et nous nous amusons tous comme des fous. Merci Rémy et Cécile ! (Jean-Marc et Adeline Bouchard)
Et juste ce matin:
En fin d’année de CE2 la maîtresse de ma fille m a parlé d une éventuelle dysorthographie. Je suis allée voir 2 orthophonistes qui m ont confirmé la dysorthographie de ma fille. Comme elles n avaient pas le temps de m expliquer comment elles allaient aider ma fille et que mes questions les ennuyées, je me suis donc mise à la recherche d informations sur les dys, et j ai bien fait. J ai trouvé le merveilleux livre de Mme Nuyts, Dyslexie, Dyscalculie, Dysorthographie, Troubles de la mémoire : Préventions et remèdes, que j ai dévoré (lien ci-dessous). Il m’a fait comprendre pourquoi ma fille faisait des fautes d orthographe, pourquoi certaines leçons n étaient pas comprises , pourquoi m a fille pensait savoir une leçon et finalement elle ne savait pas vraiment et pourquoi elle se sentait nulle. Tout ça parce qu il n y a pas d explications à l école, que les enfants travaillent sans se parler, qu on balance des leçons et des exercices et qu après on passe à autre chose. Cela m a même permis de découvrir pourquoi je me sentais si nulle à l ecole je suis comme ma fille incapable de reproduire quelque chose que je n ai pas compris, besoin de réflexions. J ai donc décidée d essayer les remèdes proposés dans le livre durant l été et ça a a marché (Karine)
[amazonjs asin= »2952140537″]
Définition de la dysorthographie: trouble de l’orthographe se développant chez l’enfant qui n’a pas eu de bon enseignant.
Intéressons-nous aujourd’hui à l’endroit où vous allez travailler avec votre enfant, la salle de travail. Ce sera le salon ou la cuisine, c’est-à-dire 9 fois sur 10 la salle commune, où vous serez le plus souvent. On évitera la chambre de l’enfant bien sûr, car on distingue lieu de cours et espace personnel mais on
Votre santé aide votre enfant Rappelez-vous que votre santé aide votre enfant. Essayez de consacrer un peu de temps à ces questions, votre santé est au cœur de tout ce que vous ferez pour votre enfant. Votre moral, votre dynamisme, votre positivité en dépendent. Les siens aussi. Se coucher tôt Se coucher tôt et bien
Sur cette page, nous désossons 17 rumeurs, balivernes ou désinformations. C’est un ensemble de rumeurs, appelées maintenant fake-news, et qui ressemblent plutôt à une vaste campagne de désinformation. Il n’y a aucune raison d’avoir peur. Avec ce que vous trouverez ci-dessous, vous saurez désormais distinguer le vrai du faux dans ce que vous dit l’administration,