La conversation avec l'autre parent
Votre projet et l'autre parent. Présentation en 40 secondes:
Nouveau: un article pour aider à le/la convaincre: quand on se plante en faisant du soutien scolaire (extraits pour votre conjoint)
Si l'autre parent n'est plutôt pas d'accord:
Il n'est pas d'accord: voici de quoi vous aider à le convaincre (cliquez sur le lien).
En ce cas, il est possible sinon certain que vous serez seul à éduquer l'enfant. Cependant, parfois, l'autre parent refera surface et nous nous préparerons à lui parler de manière intelligente et utile pour l'enfant.
Si votre conjoint fait barrage, consciemment ou inconsciemment, si vous avez l'impression qu'il diminue vos espoirs ou est trop critique; ou si au contraire c'est vous qui donnez cette impression, vous avez l'impression qu'il a trop d'espérance et n'est pas assez cartésien, lisez cet article.
Voir aussi
Si l'autre parent est plutôt d'accord:
S'il est d'accord, c'est parfait, mais vous allez tout de même lui demander de participer en lui demandant de parler de temps en temps avec l'enfant. Nous en parlerons. Si vous êtes un homme, vous aurez de quoi vous inspirer dans ce que nous vous dirons; si vous êtes une femme, vous saurez quoi et comment lui demander de jouer un rôle. Rassurez-vous, nous en parlerons en temps et en heure.
Il est important que l'autre parent vous soutienne et pour ce faire, il parlera avec l'enfant de temps à autre, par exemple le dimanche à table, d'abord en lui demandant où il en est, si tout se passe bien, et par ailleurs en disant bien qu'il compte sur l'enfant pour aider le parent enseignant, en travaillant bien et en donnant un coup de main à la maison. Exemple-type: la maman enseigne, le papa n'est là qu'un week-end sur deux. Le dimanche où il est là, le papa demande à son enfant:
- Alors, comment ça se passe, l'école à la maison ? Je tiens vraiment à ce que tu sois sympa avec maman, je veux que tu travailles et que tu te couches tôt.
Pour obtenir cela, vous allez évidemment en parler avec lui/elle et par ce fait, il/elle va comprendre que les choses sont lancées et que son rôle compte. Par ailleurs, cela va créer une unité entre vous vis-à-vis de l'enfant. C'est toujours bon.
Nous parlons de cette question sur le web-séminaire, il dit plein de choses. Rejoignez-le !
Suite:
Chaque parent à droit à toute sa place dans le foyer qu’il a fondé. En fait il n’y a pas de place vide, même si le parent est au bout du monde, ou défaillant. A un moment donné vous parlez de ruse, je pense que c’est de la considération, de la réassurance non? Ils ne se font pas quand même avoir ces récalcitrants! Merci cher coach pour vos conseils.
Ok mais une question:
parlons d’un cas particulier ou l’enfant est seul avec le parent enseignant.
Est-ce que le role du « pere » peut etre joue (dans cette situation bien sur :-)) par le parrain, la grand mere, des amis?
Plusieurs personnes sont elles benefiques ou en faut-il plutot une seule?
Merci pour la question très pertinente. Ce sera toujours celui que l’enfant regarde comme « l’autre parent ». Et ce sera toujours une seule personne, en effet.
Donc si la personne la plus proche est la grand – mère, elle peut aussi bien jouer ce rôle? (le papa ne voit pas son fils très souvent).
Oui, bien sûr.
Bonjour,
Dans notre cas, nous devrons être tous deux parents enseignants, nos horaires de travail étant décalés, il y a toujours un des deux parents de disponible, mais chacun en alternance. Quel est votre avis dans ce cas? Cela pose t’il problème?
Nous sommes deux parents et nous sommes d’accord tous les deux pour qu’il soit gardé à la maison mais il a 3 ans et nous travaillons tous les deux. Vous pouvez nous conseiller pour trouver prix et personnel qui pourrait lui faire l’école a la maison, svp?
Merci de nous le rappeler. Cela parait tellement évident que c’est le genre de chose que l’on peut oublier entre deux préparation de voyage du papa.
Une mine d’informations que je découvre tout juste. MERCI POUR TOUT.
j’ai toujours voulu faire l’école à la maiison, mais mon mari ne voulait pas.
aujourd’hui mon aine a 9 ans et etait sur le chemin de l’echec scolaire.
mon mari a commence a travailler avec lui et on a vu une amelioration.
maintenant, il hesite car il a vu la difference et mon fils veut faire l’écoke a la maison.
je pense que nous sommes sur ka bonne voie.
de plus, j’ai 3 autres enfants de 6,5 et 3 ans .
merci pour votre aide
Nous sommes certains que votre mari va finir par trouver cela bien, d’autant que vous pourrez lui donner plein d’informations du site. S’il y a une question, pensez à taper le mot dans la fenêtre de recherche.
Merci le sherpa!
Ce que vous dites paraît évident tellement c’est juste.
Merci de le dire, cela remet mes pendules à l’heure.
Myriam
merci pour la vidéo le parent qui est d’accord : ce rdv solennel avec l’autre parent. Je vais essayer de soumettre cette idée essentielle et qui apporte un vrai poids dans la vie de l’enfant et de la maman!
Je trouve ce site, formidable (je le découvre aujourd'hui) MAIS (eh oui)
Vous passez complètement à côté du cas, où malheureusement l'autre parent est un toxique manipulateur.
Ma fille est clairement en cas de phobie scolaire. Son père, duquel je suis séparée depuis 2011, continu de s'opposer à l'école à la maison en avançant de vagues arguments infondés. et plus que discutables.
J'ai tenté d'avoir cette conversation avec lui il y a 3 ans, elle s'est terminée par un grand "Va te faire foutre" de sa part. Je n'ai pas retenté depuis même si ma fille va de plus en plus mal (elle n'arrive plus à passer le portail depuis peu et sa psy n'est pas d'une grande aide) car cette personne continue de me terroriser. Je me tiens volontairement le plus éloignée possible de lui.
Votre technique de dire "je ne suis pas sûre d'être capable de mener à bien ce projet" est vraiment la dernière des choses à faire ! ça ne fonctionnera pas avec ce genre de personnalité. Ces gens là fonctionnent en mode "tout ce que vous direz sera retenu contre vous" donc, dire que je ne me sens pas capable sera SON argument pour refuser encore et encore…
Bonjour, on ne passe pas du tout à côté de ce cas très classique. Mais vous n’avez pas pu le voir, étant pour l’instant visiteuse.
« Ma fille est clairement en cas de phobie scolaire. »
Oups ! Voyez la page « phobie » dans la recherche, vous verrez pourquoi ça n’a aucun sens de la considérer comme le problème.
« Son père, duquel je suis séparée depuis 2011, continu de s’opposer à l’école à la maison en avançant de vagues arguments infondés. et plus que discutables. »
Ce n’est pas un problème.
« J’ai tenté d’avoir cette conversation avec lui il y a 3 ans, elle s’est terminée par un grand « Va te faire foutre » de sa part. Je n’ai pas retenté depuis »
Il faudrait, s’il l’écrit ce sera parfait.
« même si ma fille va de plus en plus mal (elle n’arrive plus à passer le portail depuis peu et sa psy n’est pas d’une grande aide) car cette personne continue de me terroriser. Je me tiens volontairement le plus éloignée possible de lui. »
C’est normal.
« Votre technique de dire « je ne suis pas sûre d’être capable de mener à bien ce projet » est vraiment la dernière des choses à faire ! ça ne fonctionnera pas avec ce genre de personnalité. Ces gens là fonctionnent en mode « tout ce que vous direz sera retenu contre vous » donc, dire que je ne me sens pas capable sera SON argument pour refuser encore et encore… » »
Détrompez-vous, c’est une excellente technique. On ne cherche pas à obtenir son accord. On pose des jalons. Si vous dites que vous ne vous sentez pas à la hauteur, cela l’amènera à penser que vous êtes en situation de faiblesse et désarmera sa combativité, il attaquera moins car il pensera avoir déjà gagné.
Soyez sûre d’une chose: nous en avons vu et en voyons des dizaines par semaine. L’idée que vous deviez en passer par son accord n’est pas si obligeante que cela.
Bonjour Aurore, je vous comprends d’autant plus que j’ai vécu avec un toxique pendant 16 ans. Vous comprenez à votre tour que nos articles ne peuvent pas être tous déclinés selon toutes les situations mais qu’ils s’addressent en premier au plus grand nombre. C’est un fait tout ce qui vient de vous est mal pour cet homme donc ne vous attendez pas à ce qu’il soit un jour d’accord à moins qu’il y est un intérêt majeur disproportionné : je te laisse faire l’école à la maison mais je ne te donne plus d’argent ou tu devras dire que tu es folles ou ok mais c’est moi qui garde la maison… ou que sais-je de complètement égocentrique et déraisonnable. Nous sommes nombreuses à vivre ou avoir vécu ce genre de « spectacles » au quotidien. Comment faire ? Prendre les devants si vous n’êtes pas en danger physique et démarrer l’école à la maison sans son accord puisque cet homme ne peut être suffisamment sain d’esprit pour un dialogue adulte sur la question avec vous et que par ailleurs il a quand même été mis au courant à un moment donné. Un juge s’il s’en mêlait verrait les faits: vous vous occupez de cet enfant et vous avez engagé des frais pour instruire votre enfant à la maison. Le seul empêchement serait un contact étroit avec les services sociaux. Là les choses seraient plus compliquées. Tapez « risque » dans la recherche du site.