10 astuces pour apprendre à lire à mon enfant


Apprendre à lire à mon enfant ne demande pas d'être un enseignant. Chaque parent peut le faire. Quels sont les meilleurs trucs simples, efficaces, pour que mon enfant apprenne à lire avec plaisir ?

Nous avons souvent l'occasion de recommander la lecture parce qu'elle est une aide prodigieuse pour le développement de l'enfant. Seulement, ce n'est pas toujours aussi facile qu'on le voudrait. On voit beaucoup d'ado qui préfèrent les écrans parce qu'ils n'ont pas pris goût à la lecture.

Or, celle-ci est fondamentale car elle ouvre à tous les apprentissages. De plus, elle est bonne pour la santé et l'équilibre !

  • Voir aussi Lecture et Santé: le lien (nous voyons dans cet article que la santé de l'enfant dépend de son cerveau et que son cerveau dépend beaucoup de la lecture)

Apprendre à lire aux enfants non seulement parce que c'est bon pour lui mais aussi parce que c'est bon pour l'adulte, c'est même excellent pour vous : l'adulte en bénéficie autant que l'enfant. L'adulte ne le sait pas, mais les bienfaits de cette séance sont importants pour lui-même.

En passant, invitons les papas à faire un effort car il apparaît qu'ils ont davantage tendance à pousser les enfants vers les lectures sur portables, tandis que les mamans préfèrent plutôt, à raison, les vrais livres.

Les deux questions proches que se pose fréquemment le parent est donc : comment apprendre à lire à mon (petit) enfant ? Comment apprendre à mon (grand) enfant à aimer lire ? (suite plus bas)

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Nous montrons les techniques à des milliers de parents chaque année. Car lire est un moyen de grandir et de se développer hors du commun. On peut dire que c’est le premier diplôme de l’enfant.

La lecture est pour l’enfant le moyen de bâtir

  • sa personnalité,
  • la confiance en soi,
  • la rapidité de compréhension,
  • le discernement,
  • la justesse de jugement et donc
  • le sens de la justice,
  • l’écoute,
  • le sens de l’évasion,
  • la liberté,
  • la créativité,
  • l’indépendance,
  • la maturité

parmi les avantages les plus importants. Et la liste ne s’arrête pas là.

Les 10 étapes pour apprendre à lire à mon enfant https://l-ecole-a-la-maison.com
10 astuces pour apprendre à lire à mon enfant

Le sens critique, l’espérance, le courage, la prise de décision et bien d’autres qualités aussi se développent. Voilà pourquoi les enfants auxquels on a lu et qui lisent sont plus développés que ceux qui ont été élevés devant la télé.

Parmi celles qui nous intéressent dans la perspective d’une instruction, on notera:

– la confiance en soi. D’une importance quasi vitale, la confiance va venir au fur et à mesure que votre enfant va comprendre les choses, acquérir des informations, s’enrichir intérieurement. Sans confiance en soi, l’enfant craint de s’y mettre, critique, se bloque, tergiverse. Le manque de confiance en soi amène de nombreux échecs.

– l’humilité: autre qualité immense, l’humilité permet de ne pas « tout savoir » d’avance, de juger d’après ses propres critères. L’enfant découvre qu’il obtient des réponses en posant des questions, la démarche d’ouverture de l’esprit commence ici ! L’enfant sait qu’il ne sait pas tout et il apprend qu’en interrogeant, il peut savoir. Au contraire, un enfant qui n’a pas eu cette culture sera présomptueux, écrasant, dominateur, ce qui là aussi nuira à son parcours et… à celui des autres.

– la curiosité: souvent mal jugée, la curiosité a été confondue et assimilée à l’indiscrétion. Souvent, on voit des parents rabrouer leur enfant dans les magasins, parce qu’ils ne veulent pas paraître mal élevés. Si l’enfant est curieux et pas dérangeant, mieux vaut lui laisser la bride sur le cou. La curiosité est le moyen par excellence pour découvrir, évoluer, avoir la capacité de changer de vie, aller au-devant. Apprendre ! La créativité en dépend. C’est assurément une qualité dont la société dite moderne manque; puisqu’elle ne parvient pas à résoudre des problèmes pourtant simples: on manque d’enfants qui aient lu !

10 astuces pour apprendre à lire à mon enfant

Le monde moderne a de gros problèmes, la lecture régresse chez la plupart au profit de l’écran. Mais la lecture évolue dans certains milieux où l’on est en avance sur le plan du développement personnel. On sait que les écrans sont nocifs pour la santé et la créativité.

On peut d’ailleurs se reporter à cette étude pour s’en convaincre. Vous y verrez pourquoi cette image est parlante:

Enfant-télé https://l-ecole-a-la-maison.com
Apprendre à lire à mon enfant passe par… moins d’écrans

Cependant, comment faire lire mon enfant alors que tant de choses le tentent par ailleurs ?

Apprendre à lire aux enfants est un grand plaisir facilement accessible

La plupart des enfants ne commencent pas à lire vraiment avant 5-6 ans. Nous vous proposons quelques trucs.

Ne mettez pas tous ces trucs en œuvre en même temps et soyez patient, ne vous attendez pas à ce que votre enfant fasse les choses vite.

Tout cela, c’est un processus et vous mettrez en œuvre les moyens que nous vous donnons ici quand vous le jugerez utile.

apprendre à lire lecture maman https://l-ecole-a-la-maison.com maman lit à son enfant
Bienfaits de la lecture, dès le plus jeune âge

1. Faites la lecture à votre enfant

Apprendre à lire à votre enfant peut commencer dès la petite enfance, aussi curieux que cela puisse paraître.

Il ne s’agit pas de faire des enfants précoces et de « forcer » le cerveau de l’enfant. Mais vous pouvez très bien lire des textes que le petit enfant ne comprendra que très peu, juste pour le plaisir d’entendre votre voix que vous modulerez en fonction du texte, marquant la surprise, la douceur, la force, le conseil que manifestent les personnages ou les situations.

Car il y a beaucoup de trésors qui passent dans les vibrations de la voix de la maman et du papa.

Jouez personnages, animez-les avec beaucoup de vie, n’ayez pas peur du ridicule, personne ne vous épie.

Vous pouvez lire à votre nouveau-né. Très en douceur. Ce « rituel » vous rapprochera. Il va aussi développer chez votre enfant un goût.

Mais vous pouvez aussi lire pour l’enfant qui est dans votre ventre. Le fœtus a besoin d’entendre votre voix reposée, heureuse, elle produit des vibrations qu’il ressent. Le papa peut lire pour le bébé à naître. Pas forcément des histoires pour petits enfants, car le sens n’importe pas, il peut s’agir d’un roman pour vous deux, adultes un peu plus exigeants.

Evitez tout de même les journaux et tout ce qui va produire un sentiment négatif chez vous, ressenti par la maman : anxiété, mauvaise surprise, nouvelles maussades.

apprendre à lire

2. Posez des questions

Poser des questions est très bon, non seulement pour permettre à l’enfant de s’impliquer dans l’histoire et donc de la comprendre, mais aussi pour développer chez l’enfant plusieurs dimensions extraordinairement importantes dans sa vie future. Car il ne s’agit pas seulement pour nous de gaver notre enfant de savoir.

Si votre enfant est tout petit

Si votre enfant est tout petit, vous pouvez lui poser des questions simples, demandant à l’enfant de recourir à ses qualités d’observation : « De quelle couleur est le chapeau ? », « Où se trouve la maison ? », « Montre-moi le chien » et vous pouvez, ce faisant, pointer le doigt en direction de l’objet. Ensuite, vous poserez des questions progressivement plus difficiles, sans montrer. Vous lui demanderez quel cri fait tel animal. A un grand, vous pouvez poser des questions sur le sens profond: « Pourquoi le personnage a-t-il fait ça ? », « Qu’est-ce qui se serait passé s’il ne l’avait pas fait ? », « A ton avis, pourquoi l’auteur a écrit cette histoire ? »

L’enfant grandissant, les questions pourront ensuite être posées après la lecture. « Qu’est-ce qui s’est passé pour Tom dans l’histoire ? » Ensuite, ce sera après et avant : « A ton avis, que va-t-il se passer ce soir dans l’histoire ? » Ensuite, vous favoriserez son sens de l’anticipation en demandant: « A ton avis, que pourrait faire le capitaine Fracasse, maintenant ? » Voilà qui va aider son imagination.

Vous pourrez ensuite, plus tard, lui demander ce qu’il pense de telle situation, de telle attitude. Quelles conséquences aura telle décision d’un personnage, par exemple.

Chacune de ces techniques à haute voix est un excellent moyen de promouvoir et d’accroître la compréhension en lecture.

3. Soyez vous-même une lectrice et un lecteur

Cela semble couler de source, mais votre enfant sera d’autant plus attiré par les livres qu’il vous verra lire. Même si votre enfant est fasciné par les livres dès leur jeune âge, sa fascination va rapidement diminuer s’il ne voit pas la lecture érigée en modèle dans sa maison. Si vous n’êtes pas un lecteur assidu vous-même, faites un effort conscient pour que vos enfants vous voient lire ! Ce peut être un magazine, un livre de cuisine, un roman ou la Bible… C’est vous qui décidez !

Mais il est important de montrer à votre enfant que la lecture est quelque chose dont même les adultes ont besoin. Les garçons sont en général moins lecteurs, voilà pourquoi il serait utile que le père s’y mette ostensiblement.

On oublie souvent que les enfants apprennent par l’exemple.

4. Évitez la télévision et les ordinateurs, les écrans

Durant la projection de films ou de dessins animés, le cerveau de votre enfant est au repos. Or, rappelez-vous une chose capitale: les fonctions dont on ne se sert pas disparaissent ! Plus votre enfant réfléchira, plus il développera des connexions neuronales et plus il développera de connexions neuronales, mieux il se portera car il y a un lien direct entre la santé du cerveau et celle du corps.

Plus il regarde la télévision, moins son cerveau trouve le bon sommeil et donc les plages de repos réparateur. C’est simple: regarder la télé diminue l’espérance de vie.

5. Soyez progressive (progressif)

N’anticipez pas trop. Il importe plus que l’enfant sache prononcer les sons plutôt que de savoir que la lettre est L ou P. La quantité de savoir importe peu, plus les bases seront bonnes, plus la capacité à apprendre sera importante.

Permettez-lui de reconnaître les lettres qu’il connaît dans des observations quotidiennes: il vous dira fréquemment, dans un magasin: « C’est un P ». S’il a raison, félicitez-le avec plaisir. Il se trompera peut-être, ne lui dites pas « non » mais plutôt « tu es sûr ? regarde bien, c’est vrai que ça lui ressemble » ou « En fait c’est un R, tu ne la connais pas cette lettre mais si tu veux, ce soir, je te la montrerai. C’est une lettre qui permet de faire rrrrr ».

Et si vous êtes avec un ado qui vous exprime le sens du beau et du vrai, n’allez pas le casser en deux en disant: « Oui mais attention, la vérité conduit souvent à l’arrogance », mettez des jalons, reconnaissez la justesse du propos puis proposez un prolongement. Ne considérez pas qu’il sait et comprend tout ce que vous avez mis des années à vivre et comprendre.

La progressivité permet de ne pas décourager, de ne pas aller trop vite, l’excès de vitesse étant source de frustration et de stagnation pour l’enfant ou l’adolescent.

6. Différencier les types de textes aide à apprendre à lire

A partir de 5 ans environ, l’enfant peut distinguer le réel de l’imaginaire. C’est alors le moment de commencer à présenter les livres dans leur type particulier: « Ce soir, nous allons lire une histoire vraie, une histoire qui s’est vraiment passée à une petite fille qui vivait… » et vous expliquez divers éléments objectifs qui fixent la réalité. « Ce soir, je te propose un conte, c’est une histoire inventée qui a lieu dans un pays qui n’existe pas, mais on va dire qu’il existe, on fait semblant, d’accord ? Alors, je commence. »

Vous pouvez présenter des genres différents. Vous commencerez par les histoires vraies et les histoires inventées. Puis, les livres de savoirs (les documents, tels les livres sur les animaux, l’abécédaire), et ainsi de suite. Les histoires historiques, et pourquoi pas les modes d’emploi, les mémoires, les tracts, les opuscules…

7. Inventez vous-même des histoires

Si vous en êtes capable, annoncer un jour que vous allez inventer une histoire est fascinant pour l’enfant. Sa maman ou son papa qui invente lui-même une histoire ? Rendez-vous compte de l’effet que ça peut produire dans son esprit ! C’est un émerveillement, vous êtes donc capable de faire aussi bien qu’un livre ! Dans son esprit, cela rapproche la narration de lui, ça rend possible la création littéraire. Si sa maman ou son papa peut le faire, un jour il le pourra lui-même.

8. Les familles de mots

Vous pouvez faire remarquer à votre enfant qu’il y a des mots qui riment. Il y en a qui sont des interjections « Oh ! Ah ! » Il y en a qui montrent l’action, ce sont les verbes. Vous repérez les prénoms. Il y a aussi les familles de racines ou de préfixes : parebrise, paravent, parechoc, parafoudre. Passer, repasser, dépasser, surpasser… Et ainsi de suite.

apprendre a lire

De cette manière, l’enfant va comprendre que la lecture est un jeu de construction, on peut l’assembler, ce n’est pas inaccessible. A condition toutefois que vous y alliez très progressivement, sinon c’est le contraire qui va se produire: un excès va le décourager, et il va vous exprimer d’une manière ou d’une autre qu’il préfère l’histoire à l’analyse ennuyeuse des mots. Donc, à utiliser à dose homéopathique, nous dirions quand l’enfant commence à le faire remarquer, à poser des questions: « ces deux mots-là, ils finissent pareils » « oui, tu as raison, on dit qu’ils riment. La personne qui a écrit le livre l’a fait exprès, parce que ces deux mots-là vont bien ensemble, ça rend le texte plus joli. » Et vous poursuivez la lecture.

9. Décodage

Vous partirez du prénom de votre enfant. Vous le lui écrirez et vous lui demanderez de reproduire.

De là, vous repérerez, s’il ne le fait pas lui-même, les lettres de son prénom dans les autres mots.

Vous pourrez ainsi commencer progressivement à décoder les mots en faisant remarquer la présence de lettres et leur assemblage. Il est probable que c’est votre enfant qui vous le fera remarquer le premier !

Limitez le décodage à ce qu’il sait déjà, c’est en fait un exercice de pratique de choses connues, et non une exploration. N’explorez de nouvelles lettres qu’à la demande de votre enfant. Il vous demandera quelle lettre est celle-ci qui l’intrigue, vous lui répondez et c’est tout. Cela l’incitera à vous demander quelle est cette autre lettre qu’il ne connaît pas.

10. Apprentissage exploratoire des lettres

Les étapes précédentes étant franchies, vous pourrez très simplement apprendre à reconnaître de nouvelles lettres, ces lettres résiduelles dans un mot que votre enfant lit presque entièrement ou dont il lit les parties les plus importantes. Ce sera là une exploration, allez-y donc très lentement, pas plus d’une lettre par jour.

En bonus, deux autres points:

11. 4 ans ? 5 ans ? 6 ans ?

A 4 ans on ne sait pas encore lire le plus souvent, on commence à apprendre. Montrez-lui un peu tous les jours, 10mn, il aura envie d’en savoir davantage. C’est ainsi que nous faisons. L’enfant n’a pas forcément envie spontanément mais il aime cette séance quotidienne qui le prépare à un cours, plus tard. Le vrai cours commencera à 5-6 ans. Mais n’allez pas plus loin que le moment où l’enfant veut s’arrêter, plutôt même juste avant.

12. La pratique quotidienne est meilleure que la grosse séance une fois tous les 3 jours.

Voilà, tout ceci n’est pas figé et peut bien sûr être complété à votre guise car vous avez certainement, vous aussi, vos trucs pour enseigner la lecture ou apprendre à votre enfant à l’aimer. Faites-nous en part ci-dessous, dans vos commentaires !

Article suivant: Enseigner le français chapitre 1 la lecture

Que faut-il penser de cet article ?

 

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  • Chère Cécile, quelle surprise!
    Puissiez-vous donner envie d’apprendre à lire à tous les enfants du monde et aussi leur offrir pour toujours les plaisirs de la lecture!
    Le Clézio a utilisé votre exercice des lettres galets pour apprendre à lire à son jeune héros Mondo. Le maître est inattendu. C’est un vieil homme qui ratisse le sable d’une plage à l’aide d’un long râteau. Avez-vous lu ce conte?
    je connais votre expérience de « l’école à la maison ». C’est un choix que je considère intéressant et parfois souhaitable suivant les circonstances.Les cours par correspondance y aident bien pour donner un cadre. Dans notre famille nous avons pour le moment été trois à les suivre au moment du BAC. ( deux éloignements du lycée et un moment de phobie scolaire)
    Certains adolescents ou adultes apprennent à lire en prison. de quoi a-ton besoin au juste? D’enfermement? De liberté?
    Jean Paul Sartre , Amélie Nothomb auraient appris à lire tout seuls avant quatre ans. C’est étonnant! Il y a des lecteurs qui ont eu droit au gentil » Toto tire le rat  » pour se lancer dans cette aventure, d’autres à une avalanche de mots qu’il fallait comparer, trier, reconnaître d’u seul coup d’oeil…..Cela n’a pas d’importance devant un livre qui les touche!
    En tout cas ,vos conseils sont précieux.
    Bonne continuation.

  • Merci Paul, je ne savais pas pour le Clézio ! Non je n’ai pas lu, il est dans la liste trop longue des livres que je dois lire.

  • Dans votre longue liste de livres, peut-être pouvez -vous y ajouter « L’école des films » de David Gilmour (un ex critique de cinéma et un animateur de télévision canadien).
    Il a permis à son adolescent « en souffrance » d’abandonner momentanément l’école à condition de regarder avec lui trois films par semaine. Il raconte cette expérience.
    Au cours de la lecture, on s’aperçoit que c’était le désir d’apprendre, de réfléchir, mais aussi la relation père et fils qu’il fallait restaurer. Souvent il suffit de s’occuper de son enfant pour le sortir « du trou ». Lire ensemble est une bonne chose pour cela, je le pense « à fond ».
    Nous ne devons pas envoyer à l’école nos petits désarmés , en insécurité, devant l’enseignant. Celui-ci seul maître dans sa classe peut se révéler dangereux parfois. (Maladroitement) .Un regard extérieur devrait pouvoir se mettre en place pour les aider à conduire leur classe. Hélas! Les classes ouvertes au contrôle ne serait-ce que entre enseignants sont rares. Etre enseignant est dangereux: pour les enfants, et pour l’enseignant lui même, car ce métier met à dure épreuve. On peut « péter un plomb ». Si l’on n’est pas remis sur le rail par un regard extérieur attentif, on coule petit à petit et on devient un enseignant minable et malheureux.
    Bon il y a aussi de superbes enseignants qui vous aident à grandir et vous accompagnent longtemps pas vrai? Ce sont de belles rencontres. Ils sont doués pour ça. Heureux qui en a rencontré au moins un!
    Des enfants s’ennuient à l’école, me disent-ils. Est-ce exact? Pourquoi? Mais je ne veux pas abuser de votre temps!

    • Noria ANDRE dit :

      Selon mon avis, les enfants s’ennuient à l’école car ils n’y voient pas grand intérêts ! Car la grande majorité des profs ne sont pas pédagogues !

  • Eh bien vous l’avez ajouté vous-même, Paul. Je vais essayer de nous le procurer.
    Il est certain que les parents doivent cesser d’être passifs et dans une confiance totale. Leur regard est à nouveau sollicité, leur surveillance aussi. Dans certains cas, les parents ou le parent doit prendre des décisions seuls(e), envers et contre l’école qui nie le problème

  • veronique pilette-quoitot dit :

    Des étapes naturelles, quand on y réfléchit. C’est toujours bon de ce les rappeler à soi et d’autres…
    L’enfant a tellement besoin de relationnel avec ses parents. Notre société, et des idées communément admises , font croire de la nocivité des relations parents-enfants. Moi à mon petit niveau , j’expérimente tout autre chose, une belle relation d’Amour, de confiance mutuelle et de plaisir de VIVRE ensemble.
    Merci pour ce site etc…et à ceux qui sont là pour partager leurs vécus.
    Véronique (maman de Morgane 8 ans, et Stéphane(6 ans)

  • Que de bons articles basés sur l’observance…comme pour les nouveaux-né qui guident leur parents vers ses besoins propres, l’enfant émet de multiples signes de curiosité, intérêts et demandes très claires. Il faut pour cela ne pas avoir peur de s’isoler très régulièrement seul avec lui, dans l’endroit ou il se sent le plus à l’aise, sa chambre, une pièce de jeux, la terrasse, le jardin et, si j’ose dire, l’observer comme un petit animal inconnu…Bien sur il n’en est pas un mais cette façon de le regarder me permet, à moi en tout cas, de le voir avec des yeux « neutres » permettant de répondre à une question je crois fondamentale dans l’instruction: qui es-tu aujourd’hui? de quoi de plus as-tu envie? A quoi de nouveau es-tu prêt? Sans cette observance très régulière et discrète, un décalage peu survenir. Ce n’est pas grave mais plus s’est fluide et adéquat et plus s’est facile et joyeux pour le parent et pour l’enfant. J’ai plus de mal à le faire avec mes grands 9 et 11ans mais je sais que s’est une clé très simple et efficace. Être ensemble seul régulièrement et pour un long moment. Le tête à tête n’est pas toujours évident mais vraiment dans tous les cas de figure s’il est volontaire et respectueux cela fait gagné du temps, épargne bien des soucis et resserre les liens de la façon la plus économique et efficace. La présence totale à l’autre de temps en temps tous les sens en éveil est le seul moyen d’accéder à ce que la vie quotidienne ne dévoile pas. Je ne me sens jamais plus épanouie que dans ces moments d’observance, de partage. Surement tout cela est-il déjà sur vos pages, j’arrive juste sur le blog.. Trois mots pour vous: continuez,continuez,continuez. Merci.

  • Article très touchant, je vois qu’il faut commencer tot je suis enceinte je commence des maintenant !

  • Pauline de Grado Chastenet dit :

    Merci pour ce programme, que je réalisais d\’ailleurs déjà instinctivement. Comme quoi l\’éducation est faite en grande partie de communication, d\’amour et de bon sens.

  • Article très intéressant. Merci à vous pour tous ces petits stratagèmes, à appliquer sans modération !

  • Merci beaucoup, à chaque article, je me surprends à dire : « Mais oui, bien sûr, je n’y avais pas pensé ! ». Je me sens plus que médiocre quand je vous lis… Mais j’ai bon espoir pour la suite !

  • guy julie dit :

    Merci,pleins de choses à mettre en application avec mes loulous! Très equilibré!

  • Véronique Kreutzer dit :

    Merci pour cet article. Lorsque mes filles étaient bébés, je leur racontais beaucoup d’histoires : histoires que j’inventais, chantais, ou lisais tout simplement. Elles adoraient. Lectures quotidiennes. Aujourd’hui, elles ont 7 ans. Elles aiment lire même si le déchiffrage n’est pas toujours très fluide. Chaque soir, nous avons le même rituel : avant de dormir, je raconte une histoire. Je lis en jouant avec ma voix. La lecture est vivante. C’est toujours beaucoup de joie. C’est un moment incontournable de la journée.
    Elles ont appris à lire à l’école : un mélange de méthode globale et syllabique… L’une s’en est sortie très bien, l’autre nettement moins bien… Elle confondait des sons, des lettres… Bien sûr, la maitresse m’a parlé d’un bilan orthophonique. J’ai repris les choses en main très vite, acheté une méthode syllabique et tout est rentré dans l’ordre assez vite.
    Aujourd’hui, certains sons et lettres n’ont jamais été étudiés : le y, le x, le z, les sons ail, euil, ouille…. et j’en passe…. elles sont en CE1.
    Je fais du soutien dès que possible à mes filles pour combler les lacunes et les faire progresser doucement…
    Nous n’avons pas la télé depuis des années. Nos filles peuvent visionner des dvd. Mais, elles ne demandent pas vraiment. Elles préfèrent jouer ensemble,, et c’est très bien comme cela.

    • Rémy et Cécile dit :

      Sympa. Vous pourriez leur demander ce qui pourrait se produire dans la suite de l’histoire, les amener aussi à imaginer une autre fin. L’expression orale est très féconde.

  • Les questions qu’on pose pendant la lecture aident l’enfant à l’expression orale, ses connexions neuronales (car il doit penser au pourquoi etc.), à enrichir son vocabulaire (si on insiste sur les termes nouveaux termes). Merci pour le partage.

  • Oummi Bouqsi dit :

    Bonsoir,
    Pour mon 1er fils j’avais acheter le livre de Françoise Boulanger pour apprendre à lire des 3 ans, Je n’y ai pas reussi malheuresement. Je lui avait écrit des mots qu’il aimait, cela l’amusait mais sans plus.
    Pour ces 5 ans, je m’etais procurer des livres avec la méthode syllabique et là je vois nettement l’évolution.
    Actuellement nous utilisons le livre BLED, même mon second fils de presque 5 ans à compris le système combinatoire des lettres, B-A———————BA.
    Qu’en pensez vous de ce livre car il me semble que vous ne l’avais pas mis dans la liste ?

  • Rémy et Cécile dit :

    Le BLED est bien, un peu austère, non ? C’est un outil indispensable. Pour apprendre en revanche, Petits Pas (La méthode des cours (CX1)), La bonne méthode de lecture : Méthode Cuissart et
    Méthode Boscher nous semblent préférables.

  • En primaire, il y avait une bibliothèque pas loin de l’école. Notre instit nous y emmenait je ne sais plus à quelle fréquence. Je ne me souviens plus de mon âge à cette époque. Par contre, je me souviens très très bien que j’y courais pratiquement tellement j’étais heureuse d’y aller et je souhaitais y être le plus longtemps possible. Je trouvais toujours la visite trop courte « grrrr ». Lorsque je me choisissais un livre dans la bibliothèque rose, ça allait, mais dès que j’allais vers la bibliothèque verte, la préposée de la biblio me disait de son bureau « non pour toi c’est là-bas ». « Trop difficile pour toi ça! » Je trouvais cela injuste. A votre avis, ne devrions-nous pas laisser l’enfant choisir ses livres? Bien entendu, on veillera à ce que cela soit de bonne qualité et non « sale »? Qui détermine le niveau de lecture? Voyez-vous ce que je veux? Faut-il laisser la lecture de la bibliothèque « verte » aux niveau collège? par exemple?
    Encore merci pour tous ces conseils. J’en ai appliqué plusieurs déjà comme lire étant enceinte, mon mari et moi alternions la lecture à notre foetus et je continue chaque soir. Aujourd’hui il a 5 ans et il la réclame tous les soirs, même lorsqu’il est fatigué plus que d’habitude. C’est pour moi un plaisir de lui faire cela et manifestement il adore. Il m’arrive de modifier un nom de personnage juste pour voir s’il suit, et il me sourit gentiment pour me signifier que j’ai peut-être mal lu quelque chose, et donc m’arrête et me questionne. Bref, on passe vraiment de supers moments.
    Je recherche encore des livres et dans la vidéo sur Le français, vous parliez d’Emmaüs », j’aimerai savoir s’il faisait des ventes de livres à expédier loin jusqu’en « Polynésie », est-ce que vous le sauriez par hasard? Je devrais peut-être leur poser la question.
    Autre chose, je suis allée sur la carte pour voir s’il se trouvaient des familles qui font l’ief en Polynésie, mais je n’arrive pas à me retrouver par rapport à la vidéo de démonstration.

    Merci encore Rémy et Cécile pour votre partage et du souci que vous portez à nos enfants.

  • pierre wilberson dit :

    Je mon garçon 7ans qui a la dificulter de bien,et moi j’aimerait bien l’aider.comment?

    • Bonjour,
      Je pense que le premier pas pour l’aider est de lui donner envie de lire.
      Mes deux garçons de 7 et 10 s’intéressent aux livres, nous allons à la bibliothèque régulièrement, ils savent qu’il faut rendre les livres dans un mois maximum donc en profite. Je les laisse libre de choisir ce qu’ils veulent même si ce sont des livres pour plus petit, le plus important c’est de lui donner l’envie de lire, la curiosité.
      (la majorité des communes ont des bibliothèques gratuites ou peu cher et le choix est vaste)
      Ensuite, je leur lis souvent des histoires le soir, maintenant qu’ils sont plus grands, nous partageons, nous lisons chacun notre tour. Au début du CP je leur faisais lire uniquement les mots faciles, qu’ils connaissaient puis progressivement déchiffrer des mots plus compliqués.
      Lorsqu’il en a marre, il ne faut pas insister, en général, ils veulent connaitre la fin de l’histoire.
      D’autres solutions consistent à lui faire lire la règle du jeu, la recette que vous allez faire, lui montrer l’utilité au quotidien de la lecture.
      Je les ai également abonné aux magasines de leur âge, il y a des histoires et des jeux, pour les jeux aussi il faut lire la consigne…
      La clé pour moi c’est de l’intéresser et qu’il ne voit pas la lecture comme une contrainte mais comme un loisir qu’il partage avec vous, qu’il lise tous les jours un peu sans s’en rendre compte… et il progressera.

    • Je mon garçon 7 ans qui a de difficultés je besoin de aide svp pour son bien ,, merci

  • Sly_Mamy Sly dit :

    J’aime beaucoup vos articles. De temps en temps, j’en partage sur mon compte facebook selon mes humeurs. Pour introduire mes partages, je souhaiterais pouvoir copier-coller un extrait de chacun de ceux-ci, afin d’accrocher mes contacts et ainsi les inciter à cliquer sur le lien. Je trouve dommage que l’on ne puisse pas copier-coller 🙁 ou bien alors, je ne trouve pas comment faire–?–

    Bonne fin de journée 🙂

    • Rémy et Cécile dit :

      Bonjour, jusqu’ici nous faisions attention au plagia mais à votre demande, ça y est, c’est configuré en ce sens, parce que vous le partagez. Si nous constatons des plagias de la part de pirates, nous serons contraints de rebloquer la fonction. Vous pouvez copier-coller, en laissant les liens contenus. Merci pour la remarque.

  • Bonsoir,

    Pouvez-vous recommander quelques livres à lires pour les plus petits? (4 ans) Ma fille ne parle pas français, je ne sais pas par quoi commencer.. J’aimerai commander les cours de MS de « La boite à bons-points », est-ce une bonne idée?

    Merci pour l’aide, votre site est précieux.

    • Christina Gamache dit :

      La série Paul et Suzanne sont des perle pour apprendre le français aux enfants! 🙂

  • Bonjour
    En effet les petites histoires du soir, la découverte peu à peu des lettres incitent les enfants à lire. Ma fille de trois ans ce matin m’a naturellement compter les syllabes d’un mot, soit son frère de 6 ans en fait mais rien que de l’entendre lui a donné l’envie de le faire spontanément. Je l’ai félicitée et je suis passée à autre chose…afin d’éveiller sa curiosité.

  • Rémy et Cécile dit :

    Bonjour Myli, téléchargez le fichier, tout simplement.

  • stephanie c dit :

    Bonjour,
    L’article tres interresant. J’ai un fils de 7 ans. Depuis tout petit je lui fais la lecture tout le soir. Je chante ou invente des histoires qu’il adore d’ailleur. Je lui consacre tout mon temps. Cela fait 2 ans qu’il part dans une bibliotheque, ce lui meme qui choisit ses livre et il aime cela. Mais pour lire par lui meme il n y arrive pas. Je l »explique comment il faut casser les syllabes. Il confonde le d au b ou p t. Il aime que jouer. Je suis très patiente contrairement à papa. Mais quand il m’ecoute pas je m’enerve puis je m’excuse. Il est très caliné surtout avec moi. Je pense qu’a son age il aurait du déja apprendre à lire, a moin que je me trompe. En classe il est timide ne parle pas à sa maitresse mais avec ses amis il parle beaucoup. Il practique même du taekwondo sans probleme. Pouvez vous me donner un conseil svp, merci

    • Rémy et Cécile dit :

      Bonjour Stéphanie, oui, à 7 ans, il devrait lire. Mais ce n’est pas possible à l’école car il n’ont visiblement pas la méthode. Pensez-vous à l’école à la maison ? Pendant un temps, ça pourrait le remettre à niveau.

      • stephanie c dit :

        Bonjour,

        merci de me repondre. C’est que moi je veut ce pour seulement l’apres midi quand il sort de lécole, je l’aide je lui donne tout mon temps. Aider moi comment lui faire apprendre à lire. J’essaye tout le jour. Je crois que je dois être patiente avec lui. Il a commencé à parler a l’age de 4 ans c’est avec l’aide d’un orthophoniste qu’il se ameliorer. Il prend du temps pour memoriser certaine chose, d’ailleure il y a une semaine qu’il a dit tout son alphabet en englais apres une semaine que je lui ai montré.
        Est ce que son probleme d’apprendre ce a cause de son retard au language.
        Merci
        Stephanie

        • Noria ANDRE dit :

          Bonjour Stéphanie,
          Je voulais simplement vous témoigner mon expérience perso au sujet de la lecture et de l’écriture. Je ne sais pas exactement à quel âge j’ai su décoder les mots, mais ce dont je me souviens c’est qu’à mon entrée en 6ème (12 ans) je ne savais pas lire un texte correctement. Si je devais lire à haute voix, alors je ne comprenais rien à ce que je lisais. Cela ne m’ intéressait pas! J’avais été dégouté de l’apprentissage par une enseignante (et bcp d’autres!) très peu pédagogue.
          Mais j’ai eu la chance, des années plus tard, de faire une année d’école à la maison.
          Enseigner par un adulte qui pratiquait la méthode Montessori.
          On a fait seulement 2 heures /jours et 4 jours /semaine.
          Beaucoup de français et un peu des maths. Je quittais l’année scolaire de 6ème, fin du 1er trimestre avec en dictée 0 – 20/20!! Je suis retournée au collège en 5ème et j’avais 15/20. Voilà, on m’a appris en m’amusant. Un enfant à besoin de trouver un intérêt à ce qu’il fait. Amusez vous avec lui. Peut-être lâchez un peu le morceau le temps de trouver une autre approche ?
          (A savoir aussi qu’un enfant dont la langue maternelle est différente de celle parlée à l’école, parlera probablement plus tard, du fait d’apprendre 2 langues à la fois).

          J’espère que vous trouverez une solution pour aider votre enfant. Cordialement. Noria

    • bonjour Stéphanie j’espère que vs allez bien,Je viens de lire votre commentaire sachant bien que je rencontre la même situation avec mon fils âgée de 6 ans, a date il est au cp mais il n’arrive toujours pas à lire ,il confond toujours le b avec le d, le p avec le t et j’ai peur qu’il n’y arrivera pas je suis tres patiente avec et comme vous avez dit j’a ds fois ou on s’énerve.
      Merci de bien vouloir partager avec Moi une méthode o ds solutions a ce sujet

  • Rémy et Cécile dit :

    Bonjour, vous avez reçu un message, merci de confirmer en cliquant sur le lien.

  • Bonjour Madame,

    En tant qu’éducateur , je trouve votre article très intéressant. En fait, il nous apprends à nous rabaisser au niveau des enfants à être u psychologue avant d’être un maitre d’école.
    Ce sont en somme des conseils précieux.
    Merci pour tout!

    • Rémy et Cécile dit :

      Merci à vous Karim.

  • Sarra YOUNES dit :

    Bonjour,

    Merci pour ces précieux conseils, si un enfant ne montre aucun intérêt pour la lecture , est-ce que sa voudrais dire qu’il n’est pas prêt ?

    • cecileetremy dit :

      Bonjour Sarra, non, cela signifie seulement qu’on s’y prend mal. Il aime les dessins animés, n’est-ce pas ? Or, rien ne l’y a préparé: ça lui plaît. D’où la leçon; apprenons à faire des choses plaisantes avec l’enfant, et pas forcément d’ailleurs dans le plaisir permanent.

  • Mélanie & Arnault Fleurance dit :

    Merci à vous pour ce travail. Nous en sommes pour notre part au tout debut de cet apprentissage. Notre fils a 3 ans. Mais il est vraiment demandeur de lecture en tout genre, et nous voyons vraiment l’effet dans notre entourage,entre les enfants « lecteurs » et les enfants « telespectateurs ». Que ce soit dans le dévellopement général, mais également dans le dialogue en général.
    Encore merci pour la qualité de vos articles.

    • cecileetremy dit :

      C’est certain, et la différence est durable. Merci à vous !

  • Melina DHAINAUT dit :

    Merci pour cet article.
    Ma fille aime lire ou que je lui lise des histoires depuis toute petite. La manipulation avec la planète des alphas a favorisé l’apprentissage.

  • Un merci jusqu’a l’infini pour cet article aussi precis. très touchant, je vois qu’il faut surtout commencer de tres tot…

    Vraiment, vos conseils me sont tres précieux.
    Bonne continuité.

    • Léonie de l'école à la maison dit :

      Merci beaucoup Amanda, ça me fait tellement plaisir ! Belle vie et belle instruction à vous et à vos enfants.

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