Votre enfant a le droit de passer les examens légaux, en candidat libre. Nous devons donc faire ce qu’il faut pour que tout se passe bien.
Très souvent, à l’étranger, les enfants métropolitains étaient privés d’examens. Les enfants de colons, dans la brousse, ne pouvaient passer le Brevet faute d’école, par exemple. Comme l’examen était important, le consulat mettait en place un examen où étaient convoqués tous les enfants nationaux.
Cet examen un peu spécial, plus confiné, avait exactement la même valeur que celui de métropole.
Rien n’a changé depuis. Si vous êtes à l’étranger (voir plus bas) ou que vous faites l’école à la maison, votre enfant peut passer les examens.
Souvent, on vous dira qu’il faut un carnet scolaire mais c’est faux. Légalement, rien ne s’oppose à vous. Ne vous laissez pas raconter des histoires (si toutefois le fonctionnaire maintient, vous allez voir sa hiérarchie).
Cela dit, entre nous, ces examens du Brevet et du Bac sont sans intérêt aujourd’hui, pour trouver du travail et faire carrière.
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Déjà, le candidat libre est-il à part ?
Même pas ! L’enfant candidat libre n’est pas différent des autres sur le plan administratif, même si le fonctionnaire découvre la question avec vous. L’enfant n’est pas non plus handicapé par rapport aux autres. Pourtant, psychologiquement, il est persuadé d’être à part, il se sent comme le seul élève qui ne connaisse pas les lieux. Il se trompe: c’est le cas de tous les élèves, qui sont en terrain inconnu eux aussi: les élèves des écoles sont convoqués dans un établissement qui leur est inconnu (sauf les quelques-uns qui sont de l’établissement en question). Cela dit, qu’est-ce qui ressemble le plus à une salle de classe qu’une autre salle de classe ? Si vous voulez préparer votre enfant face à ce problème, emmenez-le voir l’endroit à l’avance, éventuellement.
Non, la seule vraie différence, c’est que certains élèves ont des copains, contrairement à lui qui est seul, mais cet avantage est bien précaire quand on entend les remarques que se font les « copains », qui souvent se moquent, parlent de sujet d’épreuves que les autres n’ont pas révisés, communiquent leur angoisse, se chamaillent, se font des remarques stupides ou s’agacent mutuellement. Que votre enfant ne se sente surtout lésé parce qu’il ne connaît personne: il est mieux loti. Il reste concentré.
Etre un candidat libre… prêt
L’enfant qui a fait l’école à la maison est rarement prêt à passer des examens. Ainsi, Nicolas et son frère Maxime ont-ils échoué au Bac, deux années de suite. Catastrophe. Ils sont mal dans leur peau. Le problème ? Ils ont été incapables de faire ce qui leur a été demandé dans le délai imparti. Ils n’étaient pas préparés à l’ambiance, au stress.
Grand classique des enfants que les parents n’ont pas préparés ! Et… généralité catastrophique des enfants « IEF » dont les parents ont jugé qu’ils ne devaient vivre sans aucune contrainte. Ces parents ne réalisent pas le manque dont leur enfant va souffrir. Ils fuient la société mais hélas, la société les rattrapent. Nous préférons prendre le parti d’être prêts dans toutes les situations: dans le désert comme en centre-ville.
Le monde du travail est plein de ces gens qui mettent 3 mois à rendre un travail demandé pour 3 semaines. Ils ne sont pas prêts parce qu’ils n’ont pas été habitués. Quelle que soit l’épreuve que vous imaginez possible dans la vie de votre enfant, préparez-la. Saut en parachute, escalade ou entretien d’embauche: préparez.
Comme tous les êtres au monde, votre enfant est d’abord démuni. Il risque d’être handicapé à l’examen. Vous allez éviter ce problème en [s2If !is_user_logged_in()] La suite dans votre accompagnement (cliquez ici). Déjà accompagné ? connectez-vous (en cas de souci, voir la FAQ). [/s2If] [s2If current_user_can(access_s2member_level4)]changeant votre exigence. Désormais, vous allez introduire des épreuves minutées et sans aide aucune.
Car les enfants qui échouent au Bac ont l’habitude de déborder allègrement et de consulter les documents ou le cours ! Il est certain que dans ces conditions, c’est… facile.
La durée sera identique à celle des écoles classiques et l’élève se débrouille avec ses connaissances seules. A l’issue de l’épreuve, vous ramassez la copie sans discussion possible. C’est un excellent exercice qui se solde généralement par une feuille blanche ou presque. Pas de problème, vous envoyez au Cours par correspondance une feuille blanche. Que l’enfant ait son 0/20 n’est pas gênant et ça peut même être très bon. Il saura que la vie n’est pas comme ça, réglée sur ses rythmes. Il saura qu’il y a des exigences, des choses à faire en temps et en heure, et sans aucune aide. S’il est capable de ça, il réussira beaucoup de choses.
Ce propos rejoint ce que nous avons déjà dit au sujet de l’exigence.
Dans la vie, il y a ceux qui ont été élevés avec des exigences et les autres, parfois véritables chiffes molles, qui pensent que tout est relatif, tout se discute selon l’envie du moment. Eh bien, non. Toute maîtrise au monde, chère maman, même minimale, passe par une exigence. Si vous voulez que votre enfant soit heureux, il faut qu’il soit capable de cette exigence et il en sera incapable s’il n’a pas été sollicité de cette manière.
C’est à vous de prendre le chrono et de supprimer manu militari les documents qui aident.
Faites cet exercice régulièrement. Les devoirs envoyés par le Cours par Correspondance sont là pour ça. Minutez. Ne faites pas de « cadeau », ce n’en est pas un d’empêcher l’enfant de déployer ses ressources et son sang-froid. Assister l’enfant systématiquement, c’est néfaste et ça ne servira aucunement l’enfant plus tard.
Pour préparer le Bac, vous ferez aussi faire des oraux. Exercice confondant ! l’enfant ne sort pas un mot, la plupart du temps, à peine un piteux « Je sais pas… » Puis, peu à peu, il fait des phrases. Un jour, ça se lève. Parce qu’il y a une habitude, une envie de faire autrement, mieux.
Pratiquez, là aussi. C’est en pratiquant que vous et l’enfant atteindrez le sommet de la montagne.
Inscrire l’enfant
C’est très naturellement que votre cours par correspondance vous proposera l’inscription aux examens.
On nous demande souvent si « le fait de ne pas avoir été suivi en contrôle continu ne posera pas de problème à l’enfant ? »
Non. Tout enfant a droit de passer les examens qu’il veut, sans dossier, sans carnet scolaire et sans bulletin, sans rien en fait: le législateur de jadis a pensé à l’enfant trouvé dans une île déserte, rescapé de l’accident d’avion, sans parent, le petit « Tarzan » si vous voulez, l’exemple improbable mais possible de l’enfant sorti de nulle part : quel que soit son âge, il a droit à l’instruction et aux Examens.
Tout enfant qui serait refusé à l’entrée à l’examen… donnerait une belle occasion à ses parents de gagner un gros jackpot dans un procès contre l’Etat. Refuser un enfant à l’examen pour la raison qu’il n’a pas de documents avec lui (ou le précédent), quel qu’il soit hormis bien sûr sa convocation à l’examen et un papier d’identité, est un délit.
Le cas des Français de l’étranger
Supposons que vous ne vous êtes pas déclaré à l’ambassade. Le fait de ne rien dire ne vous empêchera pas de passer des examens. Par exemple, au moment du Brevet, vous appelez le consulat et vous lui signalez votre enfant. Le fonctionnaire s’étonne et vous dit: « Je ne sais pas, votre enfant n’est pas inscrit ici, on ne pourra pas. » Il ne connaît pas la loi. Vous répondez: « Vous voulez dire que vous vous opposez au droit de mon enfant à être instruit ? Je peux écrire à l’ambassadeur, si vous voulez. Vous inscrirez mon enfant et me signalerez la date, mon enfant passera le concours. » Le fonctionnaire n’a pas le droit de s’y opposer, tout simplement.
Pour le Brevet des Collèges, cela se passe en Troisième
Rendez-vous sur le net pour vous inscrire.
Pour le Bac
Nous avons donc dit que le Bac n’est plus la bonne idée d’antan. Parfois, mieux vaut ne pas en avoir. Presque toujours, mieux vaut avoir consacré ces belles années à de vrais apprentissages qui marqueront la personnalité et la distingueront. Les entreprises recherchent des gens qui ont des savoir-faire plutôt que du savoir.
Comment ça marche ?
Chère jeune fille, cher jeune homme, le Baccalauréat sanctionne traditionnellement les études effectuées dans le cadre du lycée. Cependant, il est possible de s’inscrire au baccalauréat, quel que soit ton âge ou ton niveau de formation. Il y a donc deux types de candidats qui se présentent au bac : les candidats scolaires, inscrits dans un établissement, et les candidats individuels qui passeront l’examen en tant que candidats libres.Le candidat libre passe l’examen comme tous les autres candidats. Il est soumis aux mêmes procédures, au même règlement et aux mêmes épreuves. Il passe d’ailleurs l’examen parmi les autres candidats scolaires.A noter : il n’est possible de s’inscrire qu’à une seule session et à une seule série du baccalauréat par an.Comment s’inscrire ?S’il n’est inscrit dans aucun établissement, le candidat libre doit contacter, voire se présenter dans l’académie où il réside. Au même titre que les autres candidats de l’académie, il doit respecter les démarches et le calendrier d’inscription. Les campagnes d’inscription se déroulent en début d’année scolaire, d’octobre à décembre. Les dates varient selon les académies, il est donc nécessaire de se renseigner au rectorat de son académie et d’anticiper !L’inscription se déroule en deux temps : – Etape 1 : première inscription durant laquelle sera communiqué un numéro de 6 chiffres qui est à noter et à conserver. Cette première inscription permettra l’envoi à ton domicile d’une confirmation d’inscription récapitulative.- Etape 2 : renvoyer la confirmation reçue par courrier avec les pièces justificatives. Le formulaire devra être corrigé en rouge si nécessaire. Après le renvoi du dossier complet, l’inscription est effective.Il est important de te renseigner auprès de ton rectorat pour commencer ta démarche : www.education.gouv.fr
L’enfant recevra par courrier sa convocation et n’aura plus qu’à se rendre sur place. A ce moment-là, grâce à vous, il sera prêt !
Notez ces remarques:
A vous de jouer !
Une vidéo communiquée par un papa de notre site, où l’on voit sa famille :
https://vimeo.com/540529756
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