Maman maman ou maman institutrice
Maman maman ou institutrice ?
La question nous est souvent posée sous diverses formes. "Dois-je être une maman-prof ou une... maman maman ?", nous demande Annie.
Il y a une autre question qui conduit à la même analyse : "Comment gérer mes enfants, ne vont-ils pas se disputer, arriverai-je à les tenir, parviendrai-je à les faire travailler ?"
Et cette question qui nous arrive ce matin, très bien formulée: "Ma crainte est de ne pas savoir gérer les enfants toute la journée, non pas en terme scolaire mais en terme de gestion de certaines attitudes, de conflits qui peuvent émerger entre eux. Et s’ils ne veulent pas travailler avec moi ? est-ce qu’ils ne vont pas se croire en vacances ?"
Les conflits
"Il va y avoir de la bagarre, forcément." Cette inquiétude est fondée. Le cercle familial étant un cercle connu, et la notion de territoire étant importante, les conflits surgiront naturellement, en principe. Il est donc important de se former un peu.
Conflits bénins, conflits dangereux
Les conflits existent à cause de facteurs de deux sortes: ceux qui sont pratiquement normaux, naturels, parce que les enfants manifestent une certaine distance aux autres, une indépendance, un instinct parfois qui les hérisse.
Les mamans détestent les bagarres, mais elles détestent encore plus que leur garçon soit tabassé à l'extérieur de la maison et elles sont fières qu'il sache se défendre. Tout ça est un peu paradoxal mais en même temps c'est naturel.
Mamans, acceptez que votre petit gars laisse courir, dans une juste mesure, ses penchants belliqueux, il en a besoin. Nous l'avons déjà dit, mais la violence excessivement contenue engendre une violence non-contenue. C'est notamment pour cela qu'on fait faire du sport aux gens. Il faut se défouler.
Lorsqu'ils sont dans l'ordre naturel, les conflits ne présentent aucun danger, tout être vivant a une inhibition qui l'empêche d'aller trop loin. Il n'y a pas plus de chances qu'il y ait un incident grave qu'en jouant normalement.
Juste une parenthèse au sujet de l'inhibition: elle existe réellement dans le monde naturel et on la voit chez les animaux, donc l'interdit n'est pas uniquement culturel. Le loup n'attaque pas des bébés humains, c'est avéré.
Pas sans danger
Bon, ces conflits sont généralement sans danger, vous allez les juguler grâce à quelques techniques.
Et puis, il y a les conflits artificiels, beaucoup plus dangereux, parce qu'ils engagent l'enfant dans une voie de détestation. Et ça peut se traduire plus tard par des actes graves. Que des petits enfants se bagarrent, c'est très bien, oui, comme les petits chats ou les lionceaux, ils éprouvent l'équilibre, les points d'appui. C'est davantage de l'exercice physique et aussi, bien sûr, un besoin d'exister, de ne pas être écrasé par l'autre.
La plupart du temps ce n'est que de l'énergie et du plaisir, il n'y a aucun sentiment de colère. Que des enfants de 7 ans continuent à se bagarrer, il faut commencer à s'en soucier. Qu'ils continuent à se bagarrer à 12 ans est anormal. A 14, c'est grave. Non pas qu'une bagarre ne peut plus arriver, mais entre frères et sœurs, à cet âge-là, il y a un problème. C'est dangereux parce qu'il peut naître des sentiments durables. Là aussi, on va agir dès l'origine. On va domestiquer l’agressivité.
Donc, d'abord, on a les conflits "naturels". Ils expriment une nécessité. Un conflit peut-il donc servir à quelque chose ? Oui. Il y a dans toute vie un apprentissage de la lutte qui s'exprime de diverses manières.
Rien n'est inutile
Parfois, il y aura un conflit dont le motif sera futile, mais le fond sera un non-dit, un besoin de s'affirmer, un ressenti, un sentiment d'être diminué. Mieux vaut que le conflit se manifeste ouvertement dans la prime jeunesse que dans l'âge adulte.
On va donc faire notre possible pour qu'il n'y ait aucun conflit de cette nature entre enfants mais on ne sera pas abattu s'il s'en produit.
Et malgré ces conflits naturels, les enfants ont aussi besoin de cohésion (tout cela nous le voyons dans l'article sur la Cohésion).
Pour prévenir ces conflits, on aménagera ces distances de manière à ce que chacun se sente reconnu, responsabilisé.
"Maman maman" et enseignante. Papa et enseignant
C'est en cela que vous serez cette "maman maman" que vous voulez être. En étant une formidable enseignante et une merveilleuse maman. Vous aussi monsieur, vous saurez faire la part des choses; il est vrai que c'est un petit peu plus facile pour le papa, car il est souvent capable de jouer les deux rôles sans se poser de question.
Ensuite, il y a les conflits artificiels, les disputes qui sont dues à (...) la suite est réservée aux membres accompagnés, pour activer votre accès membre, passez par ici. Déjà membre accompagné ? Connectez-vous dans le menu du site (en cas de souci, voir la FAQ)
Mon attitude n’est pas tout à fait la même lorsque j’enseigne que dans la vie familiale.
La différenciation du lieu et des horaires stricts m’y aident. Je ne suis pas une enseignante quelconque donc il serait inutile de prétendre pouvoir éradiquer tout comportement maternel (et d’ailleurs, pourquoi?) mais mon autorité est plus nette en cours, tout en restant bienveillante.
C’est à dire que je suis féroce avec les digressions dans les sujets ou dans le ton, que je traque afin de bien conserver mon rôle. Et je soigne le langage corporel professionnel. Mes gestes affectueux ou regards tendres ne sont pas exclus mais sont discrets et plus comptés. J’essaie d’avoir la patience parfaite que je n’ai pas toujours dans la vie domestique, et en général ce cadre me le permet.
Je crois que sans « jouer » un rôle il faut garder à l’esprit que l’on « adopte » un autre rôle. Je pense aussi qu’il ne faut faire le lien entre les plages d’étude et les plages familiales que dans les domaines positifs et non normatifs (ne pas rappeler à table à un enfant qu’il se tient aussi mal qu’en cours, ni quoi que ce soit qui tienne de l’évaluation quelle qu’elle soit, mais évoquer les bons moments et faire des ponts entre les situations et les apprentissages sur tables et dans la vie).
Je pense que le cloisonnement est nécessaire mais ne doit pas être étanche. Si l’enfant a besoin d’une remise au point globale, je la fais dans un moment que je pourrais qualifier de sas, en entretien individuel ; mon attitude sera alors plutôt maternelle.
Mon expérience a été que si les enfants sortent d’une longue scolarisation, il y a toutes sortes d’amorces de dérapage, des remises en causes, et l’ajustement des comportements et de la routine peut prendre un certain temps. Dans notre cas, il s’est agi du premier trimestre et, dans une moindre mesure, je peux dire que la première année entière a été transitionnelle. Cela n’empêche pas qu’elle se soit globalement bien passée et n’a rien impliqué de dramatique en terme de résultat. Mais nous cherchions nos marques. J’ai alors beaucoup fait appel à leur bon sens et à leur bonne volonté, et petit à petit tout s’est aplani.
Il faut dire que dans notre cas, les enfants n’étaient pas en souffrance à l’école lorsque nous les avons déscolarisés, et y étaient au contraire très heureux. Nous avons donc eu à gagner l’entièreté de leur adhésion au projet, qui ne les séduisait pas vraiment au départ.
Maintenant (c’est notre seconde année), sur trois enfants concernés, deux ne voudraient pas retourner à l’école et un (le plus affamé de vie de groupe) dit qu’il retournerait volontiers à l’école mais ne le réclame pas… car l’absence de devoirs et de stress, et l’abondance de temps libre pèsent lourd dans sa balance en faveur de l’école à la maison.
J’ajoute que je ne suis pas leur seul professeur car nous avons aussi fait appel à des professionnels (une jeune diplômée passionnée et un professeur en retraite), ce qui rend ma tâche plus facile. Si cette solution est accessible matériellement, je la recommande car les enfants apprennent ainsi de plusieurs sources, mais il faut faire attention à bien gérer les professeurs afin que leur relation avec nos enfants soit bien dans la note souhaitée. Dans d’autres cas nous avons fait des échanges de compétences avec d’autres mamans et cela a été très positif. Ces solutions-relais peuvent concerner une seule matière ou même se limiter à des interventions ponctuelles. Elles sont pas indispensables et relèvent d’un choix tout personnel.
De toutes façons lorsque vous faite l’école à la maison, toute l’éducation de vos enfants devient un projet singulier et très marqué par la personnalité des parents, des enfants et ce que j’appellerais l’identité familiale de votre foyer. C’est cela qui est magnifique. Cela vaut bien l’effort fourni, car la récompense en est un constat quotidien de croissance harmonieuse de l’enfant et de la famille.
Merci pour cet apport Pauline ! C’est très juste. Vous avez tout à fait raison et nous faisons les quelques précisions ou vous citant dans le texte !
Merci Pauline pour votre témoignage si précieux en la matière.
Je n’aurai de cesse de me remémorer vos mots à la rentrée prochaine!
Très beau témoignage avec des idéees claires et des propositions très intéressantes. Merci, votre commentaire est très encourageant.
Je suis en pleine réflexion et c’est vrai que c’est une des questions qui me taraude.merci pour cet article et ses commentaires.
Mais, Marie-Pierre, vous n’avez pas à vous poser cette question avant que votre enfant soit ado -là cela ce modifie une peu c’est naturel-. Vous avez eu votre propre façon de lui apprendre à tenir sa cuiller, à répondre à une demdande, à mettre le couvert etc… Vous lui avez lu de petits livres et montré comment faire un bonhomme, jouer à la balle, etc… La lecture, n’est rien qu’un apprentissage de plus. Il n’y acune raison que cela vous fasse peur de faure ce que vous avez TOUJOURS fait !
Bien cordialement
J’ajouterais rapidement à ces véritables conseils que le « rôle » adopté par le parent enseignant peut être différent selon les enfants. Et c’est encore là un avantage pour l’enfant de ne pas être fondu dans une classe.
J’ai constaté en effet que mon second, plus tonique et plus difficile à concentrer que l’aînée, a besoin d’une institutrice plus « maternelle » qu’elle… Actuellement en moyenne section,il n’a jamais été scolarisé dans une classe mais tout me porte à penser qu’il serait l’exemple-type de l’enfant qui s’y embêterait sévèrement, manquant de cet aspect purement affectif.
Il s’agit évidemment d’un enfant tout jeune, mais mon ainée, qui n’a qu’un an de plus, n’a pas du tout ce même besoin.
Bonjour Aude, je viens te solliciter car ton cas m’intéresse fortement, il est très similaire au mien. J’ai deux garçons un en grande section très autonome et mon second en moyenne section plus « bébé ». j’attaque l’école à la maison rentrée prochaine et je me demandais si j’inscrivais mon second à un cours par correspondance et si oui lequel ? ou est-ce que je l’emmenais en douceur vers le niveau CP. Je souhaiterais vivement que tu me fasses part de ton expérience s’il te plait quand tu trouveras un moment pour cela . Bon continuation et merci. lucie
Bonsoir Carole,
Je vois que tu as aussi deux enfants très rapprochés…
Je ne saurais que trop te conseiller la Boîte à bons points: aussi bien la moyenne que la grande section sont très bien faits et préparent idéalement au CP.
J’ai déjà testé ces cahiers pour trois de mes enfants, tous trois très différents et chacun y a trouvé de quoi apprendre dans la bonne humeur les bases qui serviront ensuite à un véritable apprentissage. Ce cours n’a rien de rébarbatif, tu peux d’ailleurs le suivre avec beaucoup de liberté : par exemple, pour les graphismes ( et cela fut tout spécialement vrai pour mon second dont je parlais dans mon commentaire, qui est un enfant intelligent, mais pas scolaire du tout…) tu n’es absolument pas tenue de les lui faire tous réaliser, mais un peu chaque jour suffit pour que ton petit loup ait son quota d’apprentissage et de découverte des chiffres et des lettres et que le CP soit pour lui (presque…) une rigolade!
J’espère que ma réponse t’aura aidée.
Bonne continuation à toi aussi, et bonne lancée dans cette aventure extra de l’Ecole à la maison!
Aude
Bonjour Chrodegang de Suède, je trouve l article la reference concernant le sujet.
Bravo, c est un plaisir de vous lire
Dire que je ne connaissait pas ce site, vous etes maintenant dans mes favoris !
Bonjour, j’ai beaucoup aimé la fin de la vidéo nous montrant les différences entre hier et aujourd’hui. Cela me rappelle bien des souvenirs
Bonjour, j’ai trouvé cet article très intéressant et très important, particulièrement le passage sur les sanctions. Et la petite histoire sur les liens familiaux d’autrefois; C’est tellement vrai. Merci c’est un plaisir de vous lire et de suivre vos vidéos.
je pense cheres consoeurs que notre premier devoir est de savoir qui ns sommes?
enseignants? prof? INSTIT? 5il y en a 1 magnifique? a la télé: incarné par gerard Klein, intelligent, vraiment idéal , selon témoignages d’ enfts!!
je reviens a nos moutons :donc le mot qui ns fait??? ns les mamans apprenantes
le mot » instructrice » instructeur » m’est le plus cher car…. non je ne veux pas froisser
nos amis de la corporation (je ne suis pas fonctionnaire!! Mais est ce que Les immenses Steiner ou Freinet etaient_ils Fonctionnaires?? Triste mot , qui au depart vient de la fonction publique donc du S E R V I C E
p u b l ic!! DoncService, partage, fraternité?? bouteilles lancées a la Mer comme Robinson…. je suis donc….. Instructrice, j’instruis!! Simple instructrice comme vs autres??
instruisons- ns?? quelle Beauté,
1 immense Dame Dhuoda, une maman de l’epoque medievale, a instruit son fils
en lui donnant »une seconde naissance, celle de l’instruction » ecris t-elle ds son livre
donc la 1ere , elle est maman!! voyez comme le moyen age est »à tomber d’ admiration!! »
des femmes remarquables de cette grandeur sont passées sur terre
de quoi ns enchanter,ns encourager:!!la mitad del cielo!! film admirable de Saura§§Malgré le tps qui passe de plus en plus vite, et le travail sans fin de mama: et bien
j’ ecris depuis des années sur -la civilisation, les méres et les enfts-
c 1 passion , car je vois tant de mamans, et moi meme souffrir du manque de respect
ds ts les domaines, pourquoi cet irrespect??
revenons a nos Ancêtres, détentrices d’1 sagesse seculaire
le Moyen Age , immenses en grandes Dames, butineuse
d’instructions, des abbesses , surtout qui ont instruit
les pauvres et les elevant, d’où le mot magnifique »elève » que je garde
elever, elever , elevons, nous, mes sœurs!!
Amitiés: si l’une d’entre vs a des pistes pratiques pour gagner des sous en
restant home » en tant que redactrice journaux ou autres??
Remy et Cecile, a part leur conseils n’ont pu me renseigner sur des adresses pratiques? merci
aux petits yeux qui me liront!! thanks!!
une mam i n s t r u c t r i c e ( je le vaux bien -Loréal!! intoxication gaz moutarde pub télé)
vive nos Valeureux Chasseurs Poilus!! »doucement ds l ombre sous la pluie qui tombe
les petits chasseurs….. Adieu l’amour, adieu la vie…. nous sommes les sacrifiés!!
une minute de silence pour la Misericorde de dieu!! jamais plus de Guerrres!! rrrrrrrrrrrrrr!!
Superbe article.
Néanmoins, Je trouve qu’en occident, nous sommes trop portés sur les titres. Dans ma tradition, ma culture, la maman est de facto enseignante. pas besoin de titre spécifique, « maman » englobe tous ces concepts.
Et vous avez bien raison.
Eh oui, vous avez raison. Certaines cultures ont une « qualité du lien » que nous avons perdu.
Bien cordialement
Nous commençons cette aventure dans 2-3 semaines….merci pour toutes ces précisions ! A voir si nous arrivons à faire la distinction ( instructrice et éleves vs maman et enfants )!
Merci pour cet article, jene regrette pas du tout d’avoir pris votre accompagnement, au fur et à mesure des articles, tout s’eclaire dans mon esprit, je n’aurai jamais pu commencer l’école à la maison sans votre aide…
Sympa ! Vous permettez qu’on vous cite ?
Redonnez un sens aux familles, et pour le bonheur de nos enfants ! merci.
Bonjour Rémy et Cécile,
Un grand MERCI pour les explications maman et institutrice. Ainsi que les explications de l’école à l’extérieure. Mes enfants sont une véritable ressource pour moi, et vos explications du rôle que je dois avoir auprès d’eux me rend heureuse. Grâce à vous, vous contribuez aux bonheur de ma famille. Merci, merci et merci.
bien cordialement
Merci Angélique, ça fait plaisir.
Merci pour cet article.
Je suis tout à fait d’accord pour dire que la notion de territoire est importante. Par expérience, lorsque l’environnement est minutieusement préparé, surtout pour des petits et que les parents arrivent à réduire drastiquement leur débit de paroles, les enfants évoluent calmement et dans la joie sous le regard attentif du parent-guide. En mode école à la maison, je pense qu’il ne faut pas se mettre dans le rôle du professeur qui donne un cours magistral mais plutôt comme quelqu’un qui élève…être éducateur/trice! La pédagogie montessori apporte beaucoup d’éléments pour bien poser un cadre propice à la concentration.
Bonjour
Je suis dans le cas de la maman enseignante educatrice dans la vrai vie et j’ai decide de m’occuper de mon fils plutot que ceux des autres.. Car j’avais constamment le sentiment de me battre contre le systeme etablie… Tant qu’a faire j’en suis sortie. Je ne me vanterai pas d’avoir ete une bonne enseignante mais je dirai que mes eleves m’aimaient bcp et vice versa, j’ai toujours su capter leur attention, stimuler leurs interets, je m’attirais les foudres des collegues car je n’utilisais pas les manuels scolaires.. Non je creais mes outils et chaque annee je les ameliorais pour correspondre a mon publique..bcp penserai que pour enseignante faire l’ecole a la maison ce serai facile.. He ben non pas du tout, mon fils esr l’eleve le plus dur que j’ai eu pourquoi? Parcequ’il est MON fils justement!! La sphere affective avec mes eleves etait limitee en lieu et temps.. Mais la l’affecte est omnipresent!! Les deformations professionnelles m’eclatent au visage des que mon fils n’arrive pas a faire quelque chose, la maman qui est en moi se bat pour sortir de ce costume de prof pour l’aider et non le laisser trouver sa solution.. Ce conflit quasi psy me donne constamment l’impression d’avoir un trouble de la personnalite, tantot la maitresse tanto la mere, et souvent un melange des deux faute de trouver mieux. Au debut je mettais un foulard dans ma tete quand je faisais l’ecole ( quand il etait plus jeune) histoire qu’il integre les deux personnes.. Puis je sonnais une petite cloche en debut et en fin de cour.. Ca sa lui plaisait bcp!! Plus tard on a fait des jeux de role ou en debut de cour je frappais et jentrai dans la salle comme dans une « vrai » classe et on s’appelait maman-maitresse et lui noah l’eleve.. J’ai tenter de nombreuses astuces pour masquer la pression que je me mettais de lui donner un niveau digne d’un enfant de prof.. MAIS OH QUELLE ERREUR!! Mon fils s’est mis a detester ecrire puis lire puis travailler tout simplement.. Qu’avais je donc fait ?? Pourquoi ne voulait il plus travailler? Apres une longue periode d’observation j’ai compris que mon fils n’etait pas comme les autres eleves que j’ai eu.. Il etait MON fils et je devais m’adapter a lui et a sa maniere d’apprendre ( il retenait tout ce que je lui disait a l’oral), il prenait plaisir a m’aider dans mes taches quotidiennes de maman et profitait pour m’assaillir de question( pourquoi les objets retombent toujours au sol.. Lecon oral sur newton et la gravite terreste…) tout se passait comme sa.. Puis on faisait la liste des courses( il n’etait plus reticent a ecrire) puis les calculs etc… Et chaque fois en bonne secretaire je notait ce que l’on avait appris.. Maintenant on partage cette tache tel des redacteurs de journaux. Mon fils ne voulait pas que je change il voulait une maman qui l’instruit pas une maman enseignante difference subtile mais qui m’a aider a grandir dans mon role de mere et enseignante.
Mon fils a maintenant 6 ans il maitrise des sujets au dela de son niveau scolaire et il accepte maintenant de s’assoir pour travailler sur des supports tant que je reste maman..
Voila je voulais partager mon experience avec vous
Ma conclusion est que votre enfant vous dira comment lui enseigner car chaque enfant est different c’est ca le gros avantage de l’ecole a la maison, cette possibilite de s’adapter a son public, choses tres difficile avec une classe de 35 individus aux besoins tout aussi individuels et divers
Merci !
Entre parenthèses, nous préparons un article sur la dimension métaphysique de l’enfant, que vous avez abordée.
Bonjour Cécile et Remy,
Merci pour cet article intéressant au plus haut au point. C’est une question que je me pose surtout avec ma petite avant dernière, Eugénie. Comment lui expliquer la différence entre maman et enseignante ? Pendant les vacances, je m’amuse à faire des essais d’école à la maison et j’ai beaucoup de mal à instaurer cette juste distance avec Eugénie. Elle me sollicite énormément en criant de sa voix stridante ‘maman maman’ pour que je l’aide à faire son puzzle ou me montrer telle ou telle chose et tout cela au détriment des plus grands qui eux arrivent à jouer le jeu. Certe, elle aura le temps de mûrir avant la rentrée prochaine mais je pense qu’elle sera le maillon faible.
C’est l’objet de cet article, précisément. Cela vient en pratiquant au quotidien, votre rôle s’installe, vous dites les choses, les horaires, les règles, les pauses, c’est ce qui vous campe dans ce personnage. Prenez l’habitude d’être l’entraîneur qui fixe des challenges et les objectifs. C’est exactement comme si vous étiez en montagne sur une paroi, bloquées toutes les deux, et que vous aviez à lui demander des choses précises. Vous voyez ? C’est un ton différent, c’est plus précis et moins emmêlé de sentiment.
Je me posais la question,et hugo(4ans) m a dit ce matin » je ne veux plus jamais retourner a l ecole maman,c’est nul,je préfères l ecole avec toi,t es une meilleure maîtresse tu m apprends plein de trucs et en plus t es ma maman! » C est amusant de voir qu a cet age ils font vite l analyse…merci pour cet article,clair,net,complet,il repond a beaucoup de questions.
Bonsoir,
Je vous ai déjà remercié de ce que vous faites. Je partage vos idées. On voit bien que vous avez l’expérience avec les enfants.
Mon fils de 4 ans et 4 mois ne veut pas aller à l’école classique. Le mois prochain je dois commencer à m’organiser pour faire l’ief. Nous avons décidé de le faire par le CNED parce qu’une amie le fait déjà. Je sais que vous n’en êtes pas partisan. Pour quelle raison?
Je n’arrive pas à voir ce que vous recommandez exactement sur la page Adresses utiles.
D’autre part, je fais allusion à une de vos précédentes vidéos datant de 2013, n’ayant jamais mit mon enfant dans une école classique, comment reconnaître un bon établissement ? Ici une maman s’est plainte de l’organisation, d’une mauvaise organisation ou gestion au sein de l’école. Est-ce un indice fiable? Il arrive parfois que la moitié des enseignants de l’établissement s’absente pendant 2 semaines. Vous ne trouvez pas ça énorme?
Sur mon île, je passe pour marginale. Je serais sans doute la seule à faire du homeschooling. J’en ai pas honte, pas du tout, je suis un peu du genre « anti-conformiste ». Ce qui m’inquiète c’est plutôt, et si je râte mon coup? c’est mon fils qui serait victime, et donc je ne veux pas faire d’erreur de jugement. Il est vrai que certains réussissent tant bien que mal, mais moi?
Vous savez, j’ai passé une scolarité primaire et élémentaire magnifique, j’adorais aller à l’école, j’aimais énormément cette ambiance bon enfant (je n’ai pas fait une année complète en SG, j’allais sur mes 5 ans quand mes parents m’ont scolarisé. J’ai intégré le CP et j’ai passé l’élémentaire sans trop de difficulté (toujours parmi les 3ers de la classe durant tout l’élémentaire). Au collège, plus difficiles, plutôt les 2 dernières années. Je rêvais de devenir sage-femme mais le conseiller d’orientation me l’a déconseillé disant que je serais trop jeune (16 ans) au sortir du système éducatif. Là tout a flanché (mais quel dommage que je ne me suis pas battue) Au lycée, j’ai fait des études du coté gestion commerciale que j’ai détestée et je n’ai pas eu mon BAC (je m’y attendais). Ce genre d’erreur de parcours, je ne le souhaite pas pour mon fils. J’ai peur d’être le « mauvais conseiller » et que mon fils en paie les frais. Je voudrais tout faire ce qui m’est possible de faire pour le mener comme il le faut pour qu’il réussisse bien et soit très heureux d’apprendre, être un enfant épanouï. Mais j’ai peur d’en faire trop aussi. Je « travaille » actuellement sur la base de livres comme J’apprends à lire avec Sami et Julie, La Méthode Boscher ou La journée des Tout Petits, ainsi que quelques exos piochés sur le net. Ne serait-ce pas trop tôt pour lui? Nous faisons ça pendant environ 30 minutes mais parfois moins parfois plus mais jamais plus d’une heure par jour. Je n’ai aucun calendrier, pas de carnet de route, pas de programme tout tracé. En faudrait-il?
Me conseillez-vous le coaching avant de débuter? ou votre blog suffirait-il à me fournir toutes les informations dont j’aurai besoin?
Vous m’aviez invité par mail à vous contacter par Skype. Je n’ai rien payé du tout pour le moment. De plus, mon débit internet est le plus faible auquel je puisse m’abonner (256Mbps). J’ai utilisé auparavant Skype pour communiquer vers la France mais beaucoup trop saccadé et la conversation incompréhensible. Aujourd’hui j’ai un nouvel ordinateur et je n’ai pas encore essayé le Skype et pour cause, j’ai oublié le mot de passe donc je devrais faire quelque chose pour y remédier avant. Mais en attendant, je vous félicite très chaleureusement du temps que vous consacrer à aider les parents qui ont fait le choix de l’ief. Et je ne peux qu’encourager tous ceux qui se lancent pour le bonheur de leurs enfants.
Raita
PS: en Polynésie Française, l’âge obligatoire de la scolarisation est 5 ans. Le CNED est accessible dès la GSM. Pour l’instant, l’info que j’ai est que les cours sont gratuits si accord du DA-SEN, autrement c’est payant. J’aurai plus d’informations au mois de mai prochain. Eh oui! De nouvelles instructions, nouvelles réformes, avec les spécificités de la Polynésie.
Bonsoir Raita, point par point:
pour rater son coup, il faut le vouloir.
Ce qui vous guette, sans formation, c’est la fatigue et le stress, donc c’est vous qui paierez les pots cassés. Votre enfant subira des pertes de temps. C’est pour ça qu’on vous forme et aussi pour réussir mieux, en moins de temps, avec votre enfant ou vos enfants. C’est la différence entre aller à pied de l’autre côté de l’île et y aller en vélo ou en voiture.
Commencez doucement avec un enfant de 5 ans, on fera des cours magistraux dans le courant de l’année mais pas dès le commencement. Il faut d’abord qu’il y ait un plaisir d’apprendre et une envie.
Vous allez ouvrir l’esprit de votre enfant sur le monde, nous vous donnerons toutes les filières et les conseils, vous n’avez pas à craindre ça.
Vous créerez par ailleurs votre organisation, en effet, sur la base de nos recommandations. C’est l’une des clés.
Un coaching avant de vous abonner, non, après si nécessaire.
Enfin, évitez le CNED. On trouve mieux et tout aussi accessible niveau prix.
Bonsoir
Je vous remercie pour tous les bons conseils, j’en prends bonnes notes.
Vous dites : « on ne donne pas de l’affection en fonction du travail qui a été fourni dans la journée ». J’ai besoin de savoir : on ne fait jamais ça, dans aucun domaine de la vie ? Je veux dire, on ne s’assombrit pas et on ne « retire » pas un peu d’affection à l’enfant quand il s’est mal comporté, par exemple un manquement dans la politesse, dans l’obéissance, dans la gentillesse qu’il doit avoir envers son frère ? On ne donne pas l’affection en fonction des efforts fournis dans le sens de la vertu, afin de le faire progresser parce qu’il réalise que quand il agit mal, il perd de l’affection de maman ?
Je demande ça parce que c’est ça qu’on m’a appris. Cela m’a toujours semblé une espèce de chantage à l’affection. Mais sur quoi « jouer » d’autre pour faire comprendre à un enfant qu’il n’a pas eu une attitude correcte ? Cette recommandation que je cite au début s’applique-t-elle juste aux résultats scolaires, ou à tous les résultats (vertu…) ?????
Merci d’avance.
Pour ce qui est de la politesse, de grâce, ne faisons pas comme ces parents entendus récemment, menaçant leur fille parce qu’elle n’avait pas dit « merci » à une dame. Il y a un âge pour la politesse, enseignons-la doucement, elle n’est pas urgente. La confiance en soi est bien plus urgente.
L’affection ne diminue pas avec la faute. L’on peut avoir de la sévérité, mais sans diminuer l’amour et l’affection qui le manifeste. Soyez naturelle, vous avez le droit d’être mécontente, on ne se force pas à être affectueux, on a naturellement une attitude de joie ou de déception, et cela parle.
Parfois, essayez le contraire. Car l’enfant est capable d’explorer la rupture en poussant le plus loin possible, afin de voir jusqu’à quel point vous êtes capable « de ne pas l’aimer »: il force le trait, dans son inconscient il espère des retrouvailles aux larmes. Ce jeu est un jeu affectif. Vous pouvez l’éviter en lui donnant de l’affection même s’il faute, en lui expliquant ce qui ne va pas. Essayez, regardez si cela fonctionne mieux.
merci !
Bonjour,
Merci pour ce bel article. Effectivement il nous faut jongler avec nos différentes casquettes et surtout toujours donné un amour inconditionnel à nos enfants pour qu’il gagne confiance en eux.
Merci pour cet article, toujours aussi passionnant !! Tous les conseils sont bon à prendre donc c’est un très bon sujet que vous avez traité. Mon attention s’est surtout focalisé sur la fin de l’article, sur ce retour aux sources qu’il faut avoir. C’est très important de montrer aux enfants que nous ne sommes pas que des parents, que nous avons des passions et surtout de les initier si tel est leur envie. La place des grands-parents est là aussi fondamentale, ils peuvent leur apprendre tellement de choses ! Le fait que l’école à la maison nous apporte également une famille plus soudée, unie et aimante, c’est juste que du bonheur !! Tout ce dont nous avons tant besoin dans ce monde actuel… Encore merci pour ce partage !
Bonjour, Cela fait 2 ans que je fais l’école à la maison avec mon plus grand. J’étais face à de nombreuses difficultés, mais je ne savais pas toujours la source de ce qui n’allait pas…Cette vidéo m’ouvre l’esprit sur une des causes, je n’ai pas mis de distance entre mon role de maman et mon role d’enseignante. Pourtant, au début j’ai essayé de jouer le jeu, en mettant une blouse de prof…(et oui rigolez, à l’ancienne !), mais très vite mon fils a pris le dessus et je suis devenu sa maman, avec tout ce que cela comporte comme inconvénient : « maman je n’ai pas envie de travailler », pleurs et decéptions quand il ne réussit pas,…Et moi qui suis « tombé » dans le piège de lui parler comme dans la vie de tous les jours avec pleins d’affection et de surnoms habituels…
Vous avez mis le doigt sur quelque chose d’important, je vous en suis très reconnaissante !
Mais pratiquement, je voulais savoir ce que cela devait donner : est il nécessaire que mon fils durant l’heure de cours me dise « maitresse » ?? ou en réalité le seul fait que je prenne de la distance suffit? Est ce que le changement doit se faire uniquement de mon côté ou dois-je imposer un changement également à mon garçon ?
Merci encore !
Il n’est pas nécessaire qu’il dise absolument « maîtresse ». Votre juste distance suffit. En changeant vous-même, il changera naturellement aussi, il s’adaptera. Parfois, vous serez plus dure que lorsque vous êtes maman, vous serez « incorruptible » et il comprendra très bien.
Bonjour Rémy,
Merci pour ce chapitre sur la distinction des rôles. Cela m’oriente sur les mots à utiliser et surtout sur l’attitude à adopter selon le moment de la journée.
Je ferai donc le point au début de chaque séance de travail, jusqu’à ce que mon fils (5 ans et demi) comprenne la distinction.
Bien à vous,
Héloïse
Bonjour Rémy et Cécile,
Merci beaucoup pour cet article vraiment très intéressant, j’y retrouve toutes les questions et les étapes par lesquelles je suis passées. Il me semble que j’arrive, peu ou prou à installer cette distance, les cours avancent plutôt correctement (dès lors que je les prépare bien) mais pour l’instant, c’est l’inverse qui me tracasse : notre fille refuse d’apprendre si ce n’est pas en période « scolaire »… Donc, si je pose des questions ouvertes, si je fais mine de vouloir l’intéresser à un sujet, si lance un petit « défi » sur un sujet quelconque sur le temps libre… blocage, elle refuse, se ferme. Alors que tant bien que mal et avec du soutien, elle acceptera l’effort pendant le temps scolaire… Du coup, les apprentissages informels sont plus compliqués voir très difficiles, la richesse des rencontres s’en trouve très diminuée, les sorties amènent parfois un peu de tension…
À quel moment a-t-elle perdu cette joie d’apprendre, cette curiosité si naturelle chez les enfants ? Je ne sais pas, mais j’espère que l’école à la maison va nous permettre de renverser la vapeur…
Encore merci pour ces réflexions indispensables et nourricières !
Mireille
Très intéressant, Mireille ! Alors voilà quelqu’un que vous ne brusquerez pas avec l’informel. Elle a besoin de routines de travail et d’horaires. Vous respecterez cela en installant un peu plus de rituel, de solennité. Elle ira d’elle-même vers l’informel quand elle sera prête et très en confiance avec elle-même. Pas de problème et surtout pas de souci, d’accord ?
Merci pour ce nouvel article qui m’aide à peaufiner ce rôle à double casquette; je peine à trouver cette juste distance car certaines réactions de mes enfants que l’on n’imaginerait pas trouver entre une enseignante et son élève ont le don de faire ressortir le côté maternel qui sanctionne au lieu du « calme » de l’institutrice. ..
Bonjour à tous, pour mon premier commentaire, je tiens à vous exprimer un grand MERCI, Rémi & Cécile, pour vos partages si précieux, et saluer la justesse de vos propos qui m’enchantent le cœur, m’emplissent de joie , reflètent mes valeurs et augmentent ma foi ! Comme un rappel à la ferveur de ma vocation première et une chance de réparer les dommages…
J’ai hâte de pouvoir mettre en pratique vos conseils , reste à savoir si je vais réussir à surmonter l’Obstacle du choix du cpc ?? Confiance et recul m’aideraient à y voir plus clair, mais sujet apparemment encore sensible pour moi. Quelqu’un pour éclairer ma lanterne, peut-être?
Merci également à toutes celles et ceux qui témoignent, cela me donne espoir!
Bonsoir Virginie, vous avez demandé des échantillons ? et merci infiniment pour ce beau cri du cœur !
Bonsoir, avec plaisir! Oui pour les échantillons, mais pas tous reçus à ce jour. Je vais écrire un commentaire complémentaire dans la rubrique « le choix du cours ».
Tout à fait réaliste, cet article. J’ai toujours joué ce rôle « d’instinct » avec mes enfants, même quand ils étaient à l’école, pour les devoirs. Je pense qu’il faut bien cloisonner les différents temps, et éviter de répondre au téléphone, écrire des mails, ou faire un jeu avec un autre enfant, et interdire à quiconque (même l’autre parent) de nous déranger pendant « la classe ».
Nathalie.
Très intéressant, finalement cela conforte ma façon de faire. Cela fait un peu plus d’un an que j’enseigne à mes enfants , je viens de m’inscrire à votre coaching et ce que vous conseillez correspond à ce que je fais .
Merci pour ces conseils qui vont m’être très utiles, je me rends compte que distance et objectivité telles que vous les dépeignez sont effectivement ce qu’il me manque pour le cadre scolaire mais également hors temps d’école afin de pouvoir avoir du temps pour moi et donc être aussi une femme. il ne me reste plus qu’ à trouver le juste équilibre!
Excellent article une fois de plus, et qui repond exactement a une de mes principales interrogations.
Merci
Voilà exactement ce que l’école ne permet pas : une véritable « indépendance des obligations ».
Nos enfants font aujourd’hui face à un véritable procès en double peine : au sein d’une école dont les enseignants complètement désengagés ne trouvent d’autre parade que celle de faire passer leur échec sur l’incapacité des enfants, puis au sein de la famille qui, acculée par ce même constat d’échec vient en moralisateur/sanctionnateur punir plus souvent la victime que le grand coupable.
Je ne crois pas à l’échec des enfants, je crois en l’échec des pédagogies.
Formidable sujet super bien développé et qui rappelle que tout est dans l’art de savoir faire la part des choses et celui de rendre indépendant chaque univers d’une vie.
Un immense merci.
Merci Aurélie, voilà qui est brillamment dit !
TRES BEL ARTICLE.
Je l’ai partagé au groupe de » non-sco » de chez nous (environ 20 familles) pour leur donner envie d’en savoir plus sur votre site.
Je retiens une réflexion particulièrement, celle de ne pas revenir sur les échecs scolaires ou y faire référence hors temps scolaire, mais par contre, de pouvoir reparler et honorer les réussites scolaires .
Je suis heureuse que votre article aide des mamans à être aussi instructrices.
Pour ma part, je crois qu’en 4 ans d’EM, je prenais le rôle de « prof » naturellement.
Je remarque, suite à vos réflexions, plusieurs choses concernant mon expérience de rôle de parente de trois enfants (21 ans, 19 et 13 ans maintenant).J’arrive mieux qu’avant à expliquer ma vision de l’éducation.
Les enfants sont différents, donc ont des besoins différents. Comme une maman le témoigne ici, son fils ne supportait pas sa mère en prof.
Je remarque que mon comportement de mère est différent selon les besoins et s’adapte.
Quand mes enfants étaient bébés, j’étais très mère-poule car je savais qu’ils en avaient besoin, et moi aussi.
Puis avec l’âge des enfants grandissants, je mettais en place des choses différentes avec un comportement adapté. Je suis plus distante, sans perdre en amour.
Par exemple, si je sens que mon fils n’ose pas faire une chose, si je vois qu’il a peur terriblement, je vais être plus douce et rassurante. Mais si je perçois que c’est de la paresse ou un manque de courage, alors je vais être calme, ferme et déterminée pour qu’il fasse la chose. Je vais écouter ses paroles, mais je ne vais pas décider en fonction de ses mobiles. Et finalement, il va ressortir vainqueur de la chose car limite, je savais qu’il y arriverait, alors que lui en doutait. Maintenant, il sait de quoi il est capable, et augmentent l’estime et la confiance en lui. On devient courageux en traversant l’épreuve. On n’attend pas d’être courageux pour la passer.
Je suis de naturel curieuse de tout, j’aime apprendre tout le temps. Ma mère est pareille . On s’émerveille, tout le temps. Tout est instruction. Tout est sujet de discussion. Et j’ose dire à mes enfants: » je ne sais pas ». On va chercher. Les apprentissages informels sont faciles pour moi( je fais pourtant des CPC).
C’est un mélange qui évolue avec la croissance de mes enfants. On est tous les 4 face au monde qui est varié, infini et merveilleux. Je ne peux pas leur faire croire que moi, je sais tout et eux, non. Tout dépend de quoi. Ce que je sais ou sais faire, je leur transmets, inconsciemment ou en temps scolaire, avec la rigueur et la douceur.
C’est rigolo, mon dernier fils me donne des challenges. Il me pose parfois des questions en espérant que je ne sais pas, particulièrement en scolaire et surtout en maths car je lui dis que je ne suis pas très bonne en maths. Il attend le moment dans son programme où il sera meilleur que moi. Et cela le motive à apprendre plus encore car je relève le défi!!!
Et plus j’avance, plus il avance. C’est un cercle vertueux!! Et c’est pareil pour la cuisine par exemple.
Je voudrais parler aussi des termes de maman et institutrice que vous employez. (Je vais faire un essai de vos conseils). Je me demande si « maman » pour vous ne fait pas plutôt référence à un rôle maternant plutôt pour petits, câlins, bisous. Et je trouve vos paroles essentielles à entendre pour des mamans qui gardent ce rôle même quand il n’a plus lieu d’être.
Je propose même de redéfinir le rôle de « MERE » .Ce mot est moins connoté de l’affectif de maman. ll semble plus distant pour certaines personnes ,moins aimant ,moins tendre. Pas pour moi.
Alors je reviens sur vos questions pertinentes: Notre enfant va-t-il rester avec nous toute notre vie?
Je crois que des « mamans » voudraient oublier et de fait occultent la réponse qui est pourtant évidente. Non, nos enfants ne vont pas vivre toute leur vie avec nous. Oui, ils seront des être libres, ils vont découvrir le monde . Oui, ils vont eux-mêmes fonder une famille, porter leurs propres valeurs et faire leurs propres choix.
Et c’est bien comme cela. Dans le cas contraire, on ne les aime pas tout simplement.
Et pour moi, aimer mes enfants, c’est ne pas l’oublier, tout en vivant à fond le présent.
J’ai des enfants. De fait je suis leur mère. De fait je dois agir en conséquence pour eux hommes en devenir, mais encore enfants.
Ma grand-mère dit toujours: » Pourvu qu’ils restent petits et mignons comme ça! Après, on n’a que des problèmes. » …
J’ai la conviction que la liberté s’apprend. On ne l’est pas, on le devient. Si je souhaite que mon enfant soit un homme libre plus tard, je ne vais pas lui mettre une chaîne affective qui n’est pas juste, un chewing-gum qui va le retenir.Ses ailes risquent de se coller avec le chewing-gum, ou de se déchirer.
Je vais lui donner ce dont il a besoin . Bébé par exemple des soins ;jeune adulte, des conseils avisés.
Avec mes enfants jeunes adultes, je suis toujours leur mère. Pas leur copine, mais une mère différente de celle que je suis avec le dernier, c’est évident.
Votre article parle de notre rôle de « prof » , mais il aborde finalement la notion d’être parent. Chacun sa vision et je suppose que vos positions ne plaisent pas à tout le monde; des choses que vous dites évidentes ne le sont pas pour tous (Ex: « on ne dit pas tout aux enfants, c’est évident ») .Je le sais car dans notre réseau non-sco d’ici, votre position sur l’autorité par exemple qui est la mienne aussi ne trouve pas beaucoup de soutien, sauf quand il y a de sérieux problèmes .
Je vous soupçonne, et c’est tant mieux, d’aider, à travers ce site et cette formation à laquelle je suis abonnée avec joie, d’aider les parents à être de bons parents. Et c’est tant mieux, car l’EM est une occasion formidable de se réapproprier notre responsabilité de parents.
Je suis issue d’un milieu agricole, et comme vous le dites, cela est rare de voir ses parents travailler, de les voir en tant qu’adultes dans la société. Je pense que ce milieu m’a aidé à trouver une plus juste distance avec mes enfants, mais je ne pense pas cela indispensable.
Un trésor que j’ai gardé, c’est qu’on a une place dans la famille/ferme, même petit. On peut se rendre utile, avoir une responsabilité, même minime soit-elle. Ca, c’est mon père qui me l’a appris. A 5 ans, j’avais un sécateur dans les mains. Mon père taillait la vigne. Mon « travail » était très très sérieux pour moi. Mon père comptait sur moi pour couper le lien d’osier qui retient les sarments,un lien à chaque cep, pour qu’il puisse les tailler ensuite. « A chaque cep, tu m’économises un coup de sécateur. » Comme j’étais fière, et sérieuse. Quand on mangeait à midi, mon repas était meilleur!!
Je raconte cela car mon fils a vécu la même chose. Et aujourd’hui il tient son rang. Il avait naturellement envie de grandir.Et d’avoir des responsabilités de plus en plus grandes. Pendant les vendanges d’il y a une semaine, il dit qu »‘il est monté d’un grade » car il a conduit le tracteur seul pour emmener la vendange. Mais je ne lui laissais pas le choix de participer avant, et il y a pris goût!
Vous en parlez je pense dans un autre article, mais je crois que c’est une clé de la relation « parent/enfant » qui inclut le rôle d »‘instituteur »: responsabiliser les enfants. Et que je sois maman ou instit, je ne fais pas la différence. (pas encore peut-être, à moins que je n’ai pas compris votre message). Etre enseigné par plus compétent, aller vers l’autonomie, être efficace dans nos actes, etc… la même chose qu’à l’école. En unschooling, l’enfant va chercher son enseignant, celui qui sait mieux que lui. Il le repère naturellement.
Pour moi, être « mère » n’est pas tellement différent de « prof ». En tant que mère ou prof, j’ai des exigences, autant sur « tu mets tes chaussettes au sale avant de te coucher » que sur » tu mets un accent circonflexe sur fenêtre ». Je ne vois pas pourquoi un prof serait plus « calme » qu’une mère, ou plus « juste » . Pourquoi le prof « aime »( ou plutôt est satisfait (?)) avec conditions et la mère aime inconditionnellement(par ex).Pourquoi l’enfant n’a pas le droit de dire « je ne veux pas faire mes maths » à l’instit, et qu’il a le droit de refuser à la « maman » de mettre la table??
De mon expérience, je peux dire que ce qui porte de bons fruits, c’est quand j’ai judicieusement choisi mes attentes, et exigé des actes en scolaire ou non. Et les mauvais fruits étaient quand je demandais sans exiger. Par ex, cela fait des années que je demande qu’il se tienne droit à table, mais ne l’ai pas exigé. Résultat: aucun. Si. Il ne se tient pas droit à table. Je lui demandais de se tenir droit en écrivant pour l’école, il ne se tient pas droit. Un jour, j’ai exigé qu’il mange la bouche fermée. Il a loupé 2 repas puis plus de problème.
J’ai l’impression que votre article est plus adressé aux « mamans » qui ont besoin d’apprendre à être « mères » dans le sens le plus noble du terme. Le rôle d' » enseignante » sera naturel .Qu’en pensez-vous?
J’ ai beaucoup aimé aussi quand vous parlez des différentes facettes de notre personnalité, comme celle de femme ou homme, et non pas parent. Je repense à Pagnol dans César(junior): « Tiens oui, je n’avais jamais pensé que tu étais aussi une femme. »
Et je repense aussi aux familles où les parents et les enfants se vouvoient. Plus de chewing-gum!!
Dernière chose: J’ai étudié depuis des années des pédagogies, philosophies,points de vue très bien en paroles.Les fruits n’étaient pas toujours bons chez leurs enfants pourtant. Et j’avais envie de les croire. Je les ai d’ailleurs cru et parfois ont suivi des fruits amères pour moi. Pourrais-je voir vos fruits? « On connaît l’arbre par le fruit »Mat 12-33
Respectueusement vôtre.
Bonjour Myriam, merci beaucoup pour ce très beau message plein de belles choses.
Pour vous répondre, à notre avis, être une bonne enseignante à la maison va de concert avec être une bonne mère, ce qui n’est pas un fait en soi, mais un état qui s’acquiert jour après jour. Un état qu’on peut contempler seulement le jour où son propre enfant procrée à son tour, moment de maturité.
Ce qui veut dire que cette formation aide sur les deux plans: être une bonne enseignante, certes, ce qui sera excellent sur le plan professionnel car une bonne enseignante a une dimension, une confiance et des ressources précieuses; mais aussi être une bonne mère, plus encore – et vous avez raison – qu’une bonne maman, pour les raisons que vous dites.
Merci beaucoup de ce que vous apportez, nous regardons tout avec attention et joie.
Bonjour,
Merci pour ce message. Il tombe à point pour moi, qui ai du mal à mettre la juste distance avec notre fils, je reste beaucoup dans l’affectif. La question « est-ce qu’il pourrait faire cela à l’école ? » va m’aider.
Bonjour,
Pour ma part, j’ai encore un peu de difficulté à trouver ce dont j’ai besoin ; cet article plaçant encore le contexte à l’école primaire et non au collège, et mon fils n’a ni frère ni soeur (donc pas de conflit fraternel). Je retiens cependant, une erreur qu’il m’arrive de commettre : sanctionner le soir un excès de fainéantise de sa part en journée. Mais comment réagir à la situation suivante : je dois m’absenter toute l’après-midi (4h) et je laisse des consignes et un travail à faire pour environ 2h – je lui indique qu’il gère son temps comme il veut. A mon retour, rien n’est fait car il a jugé qu’il pouvait jouer en premier et finalement n’a pas vu le temps passer.
Merci d’aiguiller le papa que je suis. Là encore, par mon statut , j’ai l’impression de ne pas être dans la majorité des cas.
Cet article s’adresse à tous les âges aussi. On parle là de fixer des alternatives au rôle de parent ou à celui de rôle d’enseignant.
« je dois m’absenter toute l’après-midi (4h) et je laisse des consignes et un travail à faire pour environ 2h – je lui indique qu’il gère son temps comme il veut. A mon retour, rien n’est fait car il a jugé qu’il pouvait jouer en premier et finalement n’a pas vu le temps passer. »
La sanction ici est tout à fait possible. L’autorité doit être telle que l’enfant accepte le challenge et obéit, sinon rien n’est possible. L’émulation est certes une clé, mais il y a des moments où il faut « récupérer » l’enfant qui fait ce qu’il veut, et ce n’est pas acceptable. Vous avez un accord, un « deal » comme on dit, il doit le respecter sans quoi: sanction, privation. Avez-vous supprimé les écrans en semaine ?
Merci pour cet article très utile. J ai commencé à lire le guide et cela fait bientôt 3 semaines que je suis inscrite sur votre site, depuis je suis sûre de mon choix et je me sens épaulée pour réussir. Merci d’avoir créé ce site sans lequel tout paraîtrait moins accessible.
Ils ne me prennent pas au sérieux et ne fournissent pas l’attention et la concentration nécessaires pour avancer, ils regardent en l’air se couchent sur la table, ne suivent pas la lecture, interviennent à la volée, malgré toutes les règles mises en place et après plusieurs avertissements j’ai tout arrêté en leur disant que comme ils ne me prennent pas au sérieux, j’arrête le cours pour aujourd’hui, et qu’ils n’avaient bien sur pas le droit de faire autre chose, qu’ils s’ennuient à ne rien faire toute la journée… on verra ce que cela donnera demain matin…
Vidéo passionnante!
Mes parents n’ont pas su gérer les conflits avec mes sœurs. Comment auraient-ils pu le faire alors ils ne géraient point leurs conflits avec leur propre fratrie.
Je n’ai plus de relation avec mes soeurs.Nous ne savons pas quoi nous dire. Nous avons réservé un chalet pour la prochaine fête de Noël et cela m’angoisse déjà puisqu’elles ne veulent pas parler de notre enfance.
A 82 ans, mon père ne sait toujours pas exprimer son opinion face à une opinion adverse sans se mettre en colère et cela me laisse sans voix…
Je n’ai pas osé instruire mes fils à la maison car je n’ai pas osé faire autre chose que ce que j’avais vécu.
J’ai apprécié la distinction entre conflits naturels et conflits dangereux.
J’ai apprécié également la notion de transmission qui n’a tellement fait défaut….
Bonjour Catherine, si votre père a cette réaction, c’est certainement que le mal est d’ordre sanitaire. On ne regarde pas souvent de ce côté-là mais nous reparlerons de l’intoxication avec plusieurs vidéos sur la question, d’un éminent et très sympa professeur américain.
Vous pouvez dores et déjà en voir des symptômes dans le pourtour de l’iris, qui est souvent légèrement marron ou flou: présence importante métaux lourds dans le cerveau.
« Restituer une anthropologie familiale », c’est exactement ce que j’ai rêvé après que mes enfants soient nés et aient grandi quelques années au Canada ! J’ai alors ressenti ce besoin imminent de retourner vers le Maroc pour leur faire découvrir le pays et apprécier la culture dont nous sommes issus leur père et moi. Avec l’école à la maison, j’accomplis encore plus ce rêve. Nous apprenons à mieux nous connaître et bâtissons jour après jour une cohésion entre les quatre membres de la famille. Merci Rémy pour la clarté de vos propos. J’aime et j’adhère 🙂
En effet Yasmine, c’est une voie certaine, nécessaire !
Merci beaucoup pour ces conseils ! Ça va m’aider car pour l’instant le démarrage est un peu chaotique. Disons que ne suis pas tout à fait prête, et mon fils n’avais pas envie de commencer à la même date que l’école publique (sûrement pour se rassurer et être sûr que nous commençons une nouvelle vie !).
Je peaufine mon planning et vais appliquer vos conseils pour l’attitude à avoir . Merci !
Etant inscrite depuis peu…Mais regardant « de loin » VOTRE site depuis plus d’1an ..tout Apparait tellement si clair , prévoyant et tellement Rassurant..
Tout y est dit ..Vraiment un grand MERCI Cecile et Remy ..(-_-)…
Merci à vous Jessica !
Grâce à vos conseils, j’ai appris à faire la part des choses. Nous trouvons un équilibre. Merci
Formidable d’apprendre cette nouvelle !
Quand on dispute un enfant on représente l’autorité. Mais il n’empêche que l’on reste maman. Sur le moment nous sommes la personne de maman dans le rôle de la sanction alors être maman dans le rôle de l’apprentissage me paraît possible !!??
Voilà ! ces divers rôles existent en la maman, chez le père aussi, il s’agit de les apprendre.
Grâce à vous, je progresse de jour en jour. Merci beaucoup pour cet article. Je suis déjà très heureuse du résultat alors que je suis juste au départ de cet accompagnement. Les résultats de ma fille sont là aussi ! Elle commence à lire dans le vrai sens du terme alors qu’à l’école elle photographie des mots sans pouvoir les décortiquer. La posture/attitude du parent pendant le cours aide beaucoup l’enfant, il lui donne des repères et accepte plus facilement qu’on prenne la place de la maîtresse, d’ailleurs ma fille ne m’en parle plus et ne veut pas y retourner alors que tout se passait sans grands soucis. Merci encore pour vos petits trucs qui changent tout.
Nous en sommes très heureux, merci pour le commentaire !
Merci encore pour votre article. Le fait de changer de rôle permet aussi de ne pas se sentir en permance avec l’enfant, de la même façon. Être enseignante n’enlève pas de temps sur les jeux, au contraire j’ai pu en dégager grâce un emploi du temps équilibré. Cette meilleure gestion, de mon attitute et de mon temps, m’aide à faire la part des choses et je me sens moins fatiguée. L’enfant comprend aussi que l’adulte a besoin de moment de solitude et le respecte car grâce à vous, on sait mieux dire les choses avec bienveillance.
Bonjour Cécile et Rémy, merci pour cet article qui met en lumière un aspect que j’avais découvert pendant le confinement : plus impliquée dans leurs apprentissages et plus au fait de leurs points forts et points faibles, j’ai aussi pris plaisir à les accompagner. Mais surtout (et pas des moindres) j’ai découvert que cela tissait davantage de liens entre nous ! Et à travers les violences institutionnelles dues à cette rentrée de 2020 (masques, gel, récréation dans un cercle dessiné au sol, heures de colle pour masque baissé, renvois…) j’ai conscientisé que l’école de la république, vendue comme une avancée historique, est loin de tenir ses promesses.
C’est certain. Et même, ce fut un affreux mensonge, car le but poursuivi était le contraire.
Après un mois d’instruction, nous en tirons déjà un bénéfice, non pas niveau résultat, même si les progrès sont visibles, mais surtout niveau comportement. Nos enfants sont moins fatigués donc moins colèriques(surtout le soir ). Ils sont plus libre de faire ce qu’ils aiment faire donc plus joyeux. Ils renforcent leurs liens et deviennent plus complices qu’avant. C’est vraiment tres agréable à vivre
Merci Rémy pour cet article pour moi je pense que une maman ne doit pas être un prof mais une maman guide que doit savoir guide l’enfant avec regeur et comprehention equilibre,he suis d’accord avec Rémy le sale de cours ne pas le moment pour sentiment affective le côte affective doit resté horse de sale de cours si non l’enfant rique de prendre tout pour un jeu et ça ne pas note but.
Merci encore pour article de comment prendre soin de soi en cas de fatigue, je me suis en servi et ça ma permis de me épanuoie. Vous êtes un excellent guide.