Ecole à la maison: suis-je une femme au foyer ?


« Alors, oui, certes, mais cela (l’école à la maison) remet une fois de plus la femme au foyer « . Voilà la phrase que nous lisons une fois de plus sur un réseau social.


Dans l’image ci-dessus, nous voyons une « femme au foyer ». Mais qui ne correspond pas à ces stéréotypes largement véhiculés par un certain féminisme peu imaginatif. Elle ne travaille pas professionnellement, elle instruit ses enfants et a des activités personnelles. C’est une femme qui voyage régulièrement.


Cette accusation contre l’école à la maison qui remettrait la femme au foyer, elle nous est exprimée en réaction sur l’un de nos posts Facebook, expliquant que le temps scolaire était essentiellement un temps perdu.

Notre réponse aussitôt a été celle-ci:

Ce n’est pas exact en fait.

L’école à la maison peut être une période relativement courte, en ayant l’avantage de pouvoir vivre où vous voulez, de voyager, de ne pas être enchaîné à l’école.

Avec l’école à la maison, vous êtes moins au foyer qu’avec l’école, si vous le voulez. Parce que vous faites ce que vous voulez, tout simplement. Si vous voulez faire cours sur un bateau qui part en Amérique du sud, vous le pouvez.

En revanche, avec l’école, vous êtes cloutée au foyer.

CQFD

Quant au « choix de beaucoup », il est de… ne pas se poser de questions et de considérer que l’école est une garderie. Ce qui les FIXE près de l’école, les oblige à se déplacer, à faire toutes sortes de choses qui sont aussi pénibles qu’un travail sans en retirer aucun avantage ni bénéfice.

L’école fixe la femme au foyer

Eh ! oui, c’est l’école qui vous fixe au foyer.

En faisant l’école à la maison, comme les femmes d’autrefois, vous pouvez sortir, avoir trente-six activités que vous choisissez. Vous pouvez déplacer votre foyer, même.

Certes, vous passez deux ou trois heures (enrichissantes parce que souvent difficiles) par jour à faire cours à votre enfant. Mais c’est toujours mieux que les 8 heures que vous devriez passer au bureau + 1 heure sur le périph’ ou la rocade lilloise, ou la nationale, ou le rond-point embouteillé en pays de Loire pour aller et revenir du travail et emmener ou aller chercher l’enfant à l’école + les 2 heures à supporter un enfant rentrant de l’école excité et instable. Au Japon, des Japonaises font jusqu’à 4 heures de transport par jour !

Pourquoi cette idée à propos des femmes au foyer ?

Mais analysons un peu plus loin.

C’est une réaction courante. Une phrase lancée comme ça, parce que la société en général a tendance à dire que « si la femme ne travaille pas, c’est qu’elle est au foyer. »

Bien sûr, que la femme au foyer travaille. Mais le problème n’est pas là.

Dans cet imaginaire, sortie du « travail », la femme n’a pas d’existence.

Et c’est parlant car ça veut dire que le travail est si prenant qu’il fait oublier qu’il y a aussi, par exemple, des vacances ou des voyages.

Mais ces vacances et ces voyages sont-ils même possibles ? Car en réalité, cette fameuse liberté du « travail » amène à des salaires de misère et/ou à des emplois du temps envahissants, dans 90% des cas.

C’est pourquoi dans cet imaginaire contraint, ce « travail » n’a plus qu’une alternative: le foyer. Une femme qui « travaille » n’a que deux vies: au travail et à la maison. Si vous lui enlevez son travail, il ne lui reste que sa maison.

Une femme qui a une vie professionnelle épanouie ne sera pas critique vis-à-vis de « la femme au foyer » car elle rêve, avec ses moyens, d’avoir à la fois un foyer et suffisamment de moyens pour vivre la vie qu’elle veut, y compris professionnelle.

Cette critique trahit donc une crise. Economique d’abord.

Elle est le fait d’une femme bien malheureuse, sans le savoir.

Car, l’a-t-elle oublié ? bien d’autres horizons l’attendent. Il y a des chutes d’eau où se baigner et des arbres géants à photographier, il y a des villages à réorganiser et des pauvres à soigner, il y a des parcs sauvages à protéger, des étendues inconnues de l’Homme, même si on les voit sur Googlearth… Des tas de choses à faire autour de la maison, comme nous l’expliquons sur la page « comment gagner de l’argent de chez soi« . Un vaste monde infiniment plus intéressant que le périph’. Et dans tous ces mondes, on peut gagner sa vie, si c’est là le souci majeur.

Est-ce un progrès que d’aller dans un bureau, travailler à l’usine ? Se bousculer dans des services administratifs ? Tu parles, Charles; ou plutôt tu parlottes, Charlotte !

En faisant le tour du monde, nous avons croisé quantité d’Européennes qui, faisant l’école à la maison, font le métier qu’elles aiment, qui gagnent très bien leur vie, ont les horaires qui leur conviennent. Et leur homme avec elles. A l’image de cette Française qui fait le tour du monde en bateau.

Les femmes qui travaillent dans le salariat local ne connaissent pas autre chose que le foyer parce que leur salaire (de misère) et leurs horaires (infernaux) les empêchent largement de faire autre chose à côté de leur « travail ».

La femme au foyer aussi travaille

Et puis, on l’a déjà dit, mais la femme au foyer travaille ! Elle n’a pas fini à 16 heures ou à 18 heures !

Qu’on lise la vie de la baronne de Chantal pour s’en rendre compte: à côté de ce genre de femmes, les salariées sont en vacances ! (passer outre l’alerte de sécurité sur cet excellent site, ou aller sur le lien également disponible ici).

Lorsque notre amie Corinne a pris un travail dans un bureau, elle s’en est sentie tout d’un coup libérée, n’ayant plus grand chose à faire, par rapport à sa vie précédente.

C’est pourquoi la femme au foyer ne critique pas autant la femme qui travaille. Elle sait que les choses ne sont pas aussi simples à analyser et critiquer.

« Ennui » à la maison ?

Certaines demandent: « Tu ne t’ennuies pas à la maison ? » Soit ce sont des femmes qui s’ennuient partout, soit elles n’ont jamais occupé leur maison, parce que, quoiqu’il arrive, la femme au foyer n’a jamais le temps de s’ennuyer. Et si ça lui arrive, c’est qu’elle le veut. Elle en a envie: l’ennui peut être bien reposant parfois.

Mais qu’elles sont ennuyeuses ces femmes qui vous demandent si vous vous ennuyez !

Et vous, vous ne vous ennuyez pas au travail ? à toujours voir les mêmes têtes, à entendre les mêmes ritournelles ? les remarques plus ou moins spirituelles ? A dépendre de votre service et du consensus politiquement correct ? Des 100 réunions annuelles inutiles et du bavardage stérile ?

Opposition à la mère

Une amie nous disait: « Cela trahit aussi un malaise. Ces femmes qui sont si critiques vis-à-vis du statut de femme au foyer ont un désir de s’opposer à leur mère. De ne pas faire comme elle. Elles expriment là un désir de petites filles. C’est la rébellion de la petite fille qui pense faire mieux que la génération précédente. Crise normale mais qui passe avec la maturité. Alors que la société, elle, a surfé dessus et tiré son profit. »

Résultat: des femmes qui courent partout, qui se nourrissent mal, qui ne font plus de sport ou d’activité physique. Et qui sont éclatées entre plusieurs urgences, sans plus trop savoir ce qui est important. Le travail salarié dilue chez la femme le sentiment des perspectives de l’existence dont elle est gardienne privilégiée au sein du couple.

D’où une désorientation de la société tout entière.

Lorsque les femmes avaient le temps de regarder ce que leur mari faisait, elles avaient un mot à dire. Qui changeait la donne.

« Il y a aussi sans doute une responsabilité de pères qui n’ont pas aidé à épanouir les mères de ces femmes », dit cette autre observatrice.

« Mais être aimée au foyer, c’est mieux que de ne pas être aimée au retour du travail. »

On a beaucoup débattu de cette question et il n’est pas nécessaire d’y revenir.

Mais il est certain qu’aujourd’hui, le travail des femmes à l’extérieur, dans le salariat, est largement un leurre: on ne gagne pas d’argent réellement (après avoir payé impôts et charges). On n’est pas plus libre, certainement pas ! Plus cultivée ? on n’a plus le temps. On n’a pas plus d’amis non plus, car le travail salarié ne vous laisse guère de temps de faire des rencontres dans des domaines qui vous touchent personnellement. Ce que vous pouvez faire plus aisément en étant libre depuis votre foyer.

Les femmes d’autrefois, pour celles qui étaient à la ferme (90% des Européens sont agriculteurs en 1914), avaient de l’ouvrage et donc des responsabilités, elles étaient dehors bien souvent, au grand air, mais elles pouvaient aussi aller bavarder au village ou sur la route, entreprendre une œuvre, instruire, soigner, exercer un métier (car contrairement à une idée répandue, les femmes d’autrefois exerçaient bien plus de métiers différents que les femmes d’aujourd’hui). Et elles avaient leurs hommes avec elles, ce qui sans doute n’est plus le cas de beaucoup de femmes esseulées.

Origine politique de l’expression « femme au foyer »

A la suite de la sociologie révolutionnaire des années 60, cette expression de « femme au foyer » est devenue une accusation, une culpabilisation des femmes qui avaient la chance de ne pas être obligées de travailler justement. On a beaucoup glosé sur le cas de quelques femmes riches, qui s’ennuyaient: cas rarissimes et trompeurs qui ne reflétaient aucune réalité, tirés de la haute bourgeoisie oisive (et le diction dit « l’oisiveté est mère de tous les vices »).

Mais il faut savoir ce qui se cachait derrière le rideau. Ces milieux bourgeois qui se piquaient d’être d’extrême-gauche après l’efflorescence effroyable du communisme russe et surtout chinois, trouvaient bien de faire en sorte que les femmes copient les hommes. Il y avait déjà une négation des genres, comme aujourd’hui avec le gender (cette attaque revient régulièrement sous différentes formes). Or, qui finançait ce discours de la gauche – et qui a créé les partis de gauche ? Les gros capitaux. Le Journal L’Humanité est fondé par des banques et aucun ouvrier ! La SFIO est une antenne de Rockefeller et d’autres, qui manœuvraient pour tirer profit de ces femmes, pas assez rentables à leur avis. Le PS ainsi que tous les partis républicains (y compris dits « de droite ») emboîteront le pas et se rangeront derrière les mêmes guichets des banques.

Un investissement clandestin

Ainsi, le féminisme a été avant tout un investissement clandestin des financiers qui dirigent l’Occident. Le capitalisme est roi et a créé ces mouvements de gauche qui étaient chargés de détruire l’ancien ordre social afin d’amener une nouvelle race de consommateurs dociles.

Hier la femme, aujourd’hui l’enfant. L’homme ayant été depuis longtemps inféodé, par le travail contraint, à un système de dette et d’impôts.

La finance apatride ne voulait plus de femmes indépendantes, ces femmes qui étaient leur propre patron et qui régnaient dans leur foyer sans jamais se croiser les bras. Il a fallu les pousser à travailler loin de chez elles d’une part en asséchant les revenus familiaux (réformes agraires partout, omniprésence des normes et des banques agricoles censées aider à répondre aux nouveaux enjeux), puis en multipliant de faux besoins matériels, en faisant miroiter des existences publicitaires, en poussant au maximum au loisir (congés payés en 1936), mais aussi en créant un désir « d’émancipation » qui a eu le résultat que nous avons sous les yeux, avec une détresse et une solitude féminines sans précédent et la moitié des foyers éclatés avant 5 ans de mariage !

Tout cela a été une opération financière lucrative et une entreprise d’inféodation. Voilà le fait.

Conclusion: les femmes peuvent et doivent vouloir quelque chose et décider de leur vie. Ne pas se laisser engluer dans des convenances qui les privent de liberté. Le travail salarié à l’extérieur n’est pas une solution en soi.

Il y a d’autres horizons.

Femme au foyer femme au foyer, mère au foyer, femmes au foyer, femmes au foyers,meres au foyer

janvier 21, 2013

Une salle de travail appropriée: la salle commune. Attention: l’enfant ne travaillera

octobre 13, 2012

Votre santé aide votre enfant Rappelez-vous que votre santé aide votre enfant.

juillet 15, 2014

Sur cette page, nous désossons 17 rumeurs, balivernes ou désinformations. C'est un