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Convaincre son conjoint, chapitre 2

Convaincre son conjoint, chapitre 2


Nous avons vu le premier round: l’écoute et le recensement des informations préalables, nous avons changé notre posture. Nous continuons à convaincre intelligemment.

Maintenant, si possible, nous lui confions une mission.

Le charger d’un dossier d’information

Vous lui confiez la charge de se renseigner sur une partie du dossier.

Si vous y parvenez, vous lui demandez de s’informer sur le sujet qui vous tient à cœur.

Car vous ne défendez pas votre point de vue. Ce n’est pas vous qui ramenez les informations sur « votre » sujet. C’est lui qui en sera l’avocat. Vous n’entamez pas cette série de conversations en lui jetant votre avis au visage, ni en mettant votre avis comme préalable à toute discussion. Ce serait hautement maladroit.

Au contraire, vous allez faire en sorte que ce soit lui qui en parle. Supposons que vous vouliez faire l’école à la maison et lui pas. Vous évoquez la solution, noyée dans la masse, sans vous y arrêter, juste pour qu’il l’entende évoquée.

« Bon, alors il y a la solution… du précepteur, c’est par exemple une étudiante qui vient chaque jour faire cours. Ensuite, il y a les cours par correspondance. Il y a l’école à la maison. Et il y a les cours de soutien à domicile.

« Ce que je te propose, c’est de creuser ces différentes solutions. J’ai commencé à regarder les précepteurs et les cours de soutien, tu veux bien regarder l’école à la maison et les cours par correspondance ? » (c’est la même chose, comme vous le savez, mais peu importe pour l’instant).

« Tu veux bien t’en charger ? »

S’il veut bien, c’est parfait, c’est lui qui défendra la cause de l’école à la maison quand vous en reparlerez.

S’il refuse et prétexte qu’il n’a aucune envie d’en parler, laissez tomber sur le coup, laissez-le mûrir son refus que vous n’avez pas commenté, vous êtes resté silencieux.

A partir du lendemain, recommencez à exposer tous les problèmes que vous rencontrez avec l’enfant et l’école. Dites que vous savez qu’il y a une autre solution, mais que vous avez besoin d’aide.

Autre solution s’il refuse mais qu’il n’est pas fermé: lui envoyez les bons liens sur sa boîte mail en le lui disant à l’avance: « Je vais chercher et t’envoyer les éléments, tu me promets de regarder ? »

Maintenant, voici une petite vidéo pour vous expliquer comment procéder:

Il présente le résultat de ses recherches

Après avoir lu les documents qu’il a trouvés ou que vous lui avez envoyés, il va vous parler de votre sujet (supposons l’école à la maison). Ne vous précipitez pas en disant « c’est ça que je veux faire ! » ou « ça a l’air génial ! », ce serait une manière de vous dévoiler et qui plus est, vous ne lui laissez aucun choix. Or, il a besoin de participer à la prise de décision. Et si c’est un homme, il a besoin de sentir que c’est lui qui a tranché.

Ce qu’il faut éviter

Affirmer votre choix ou votre préférence à ce stade: c’est mauvais.

Ne dites ni « je ferai ce que je voudrai » ou « je ferai tout ce que tu voudras ». Dans les deux cas, votre conjoint se sentira frustré d’une victoire. Or, il doit remporter la victoire. Spécialement la victoire finale.

Parler trop et comme vous le faites d’habitude. Parlez moins et sur un autre ton, plus doux. Ecoutez. Laissez-le jouer sa partition de celui qui sait et veut décider.

Observer des silences

Dans les deux sens du mot: respecter des silences et observer ses silences.

Ruser

D’aucuns diront « manipuler ». Ce n’est pas notre intention. Nous n’essayons pas de tromper. Mais nous amenons l’autre à comprendre notre point de vue.

D’ailleurs, dans ce petit schéma, vous voyez le prisme de ce qui existe entre manipulation et démonstration.

convaincre sur https://l-ecole-a-la-maison.com

Si manipuler est immoral, démontrer est rarement efficace. Vous devez jouer sur le prisme qui va de la séduction à la démonstration. Mais, répétons-le, au début, vous n’allez pas dans ce sens, vous êtes neutre, voire hostile à l’idée.

Alors, ruser, ça sera par exemple ne pas montrer beaucoup d’intérêt pour ce que vous voulez, l’école à la maison par exemple, en exprimant un argument contraire qui touche très bien: « Je ne suis pas prof » ou « je suis trop nulle pour ça. » Aucun homme n’est insensible à une attitude d’auto-dénégation. Aucune femme non plus, d’ailleurs. C’est un excellent moyen pour pousser l’autre à vous convaincre… de ce que vous voulez mais ne lui avez pas imposé dès le départ.

Vos phrases seront « tu crois ? », « tu es sûr ? » ou « vous êtes sûre ? » si vous vous vouvoyez 😉 (ce n’est pas souvent qu’on parle pour vous, n’est-ce pas ?).

Convaincre ultimement et sans parasitage

De la finesse ! Amenez-le à entériner la décision en tant qu’homme ou en tant que femme (on y revient dans une minute).

Résumons: Donc, vous devrez l’amener à soutenir ce point de vue.

Et donc, vous devrez faire en sorte que ce soit lui qui amène le sujet ou le défende.

Au départ, vous en parlez incidemment. Vous ne lui amenez pas ce sujet comme étant votre intention et votre projet: il va très naturellement vous opposer des arguments et si ça se passe mal, il va s’accrocher à son refus. Il peut même refuser par fierté, parce qu’il a des soucis, parce que vous avez raté quelque chose qui n’a rien à voir.

Une fois qu’il a dit non, c’est cuit ! Vous serez obligée de vous aligner sur sa position dans un premier temps et exagérer cette position: vous êtes radicalement contre, parce que vous en êtes incapable, vous trouvez ça complètement marteau… jusqu’à ce qu’il vous tempère: « N’exagérons rien… » Et c’est seulement à partir de là que vous pouvez rembobiner l’écheveau.

Donc, un impératif: ne jamais en arriver au point où il dit: « Non. Car par fierté, pour préserver sa famille, il lui sera presque impossible de revenir en arrière.

Ce qui veut dire pour vous: ne pas soutenir la cause dès le départ. Ne pas être au courant mais lui demander de l’être, cacher que vous en savez long, lui demander ce qu’il faut en penser, éventuellement parmi d’autres options.

Vous suivez donc notre démarche.

Dans le feu de votre dernière conversation, quand vous êtes tous les deux au courant du sujet, vous restez indécise, vous n’êtes pas sûre, il y a sûrement des obstacles, ce n’est « probablement pas aussi idyllique ». Vous dites: « ce serait trop beau, faut pas rêver… » Et vous émettez des objections extrêmes: « ce sont les fous qui font ça ? C’est sectaire, non ? Il ne va pas se désocialiser, notre enfant ? », ce genre de poncifs qu’il ne manquera pas de reprendre, connaissant un peu mieux les choses.

Si c’est le cas, l’affaire est pratiquement dans le sac.

S’il acquiesce à un argument négatif, pas de problème, vous enchaînez par un judicieux « je vais regarder ça de plus près ». Le lendemain, vous reviendrez sur vos contre-arguments en les décortiquant. Mais vous gardez un argument que vous énoncez clairement: « je ne serai pas à la hauteur », « je suis nulle », bref un argument personnel, qui vous concerne, qui ne demande qu’à être consolé.

L’homme et la femme décident

La femme a besoin de participer à la décision. L’homme a besoin de décider ultimement.

Mais à condition qu’il y ait eu un échange et où chacun ait pu manifester sa propre valeur. Vous devez donc mettre en valeur l’autre. Il y a mille manières de faire ça: rire, sourire, acquiescer, rebondir sur un argument, confirmer…

Si vous essayez de convaincre votre femme, rappelez-vous qu’elle veut être entendue, être rassurée sur vos intentions. Si vous essayez de convaincre votre mari, rappelez-vous qu’il a besoin de sauver la face et d’avoir le mot ultime. Il vous suffit donc de l’amener à avoir cet avis que vous souhaitez et de lui faire dire: « Ecoute, j’ai bien écouté, je pense que clairement, il faut que tu fasses l’école à la maison. » A partir de ce moment-là, vous n’avez plus qu’à acquiescer. Il a eu le dernier mot, il a décidé. Vous avez gagné.

Vous l’avez amené à dire ça parce qu’il a le sentiment que vous respectez son pouvoir de décision; bien plus que sa décision elle-même. Il a besoin de se sentir l’homme de la situation. Comme nous l’avons dit déjà, beaucoup de conflits viennent du fait que l’homme ne se sent pas entendu en tant qu’homme. Un homme qui n’est pas établi dans sa dimension d’homme, est mal à l’aise, voire intransigeant et insupportable. Déjà qu’il est diminué au boulot, car le salariat n’est pas une place naturelle pour la virilité si l’on y songe, vous avez intérêt à rétablir l’équilibre à la maison. Laissez-le conclure. Vous êtes d’accord, donc c’est très bien. Mais ne négligez surtout pas d’écouter sa sentence finale: « Nous ferons ainsi. » Vous pouvez ajouter un mot comme: « Je suis soulagée », « merci », « je ferai tout mon possible, je te promets », et là vous avez un mari aux anges.

Quant à votre épouse, elle acceptera votre décision si vous avez su la convaincre et la faire participer au processus de décision. Vous la rassurerez aussi en lui disant que si nécessaire, votre décision pourra être révisée en cas de difficulté.

A dater de ce moment, vous aurez le champ libre…

Maintenant que cette question est en bonne voie d’être réglée, retournons là où nous en étions dans notre approche de l’école à la maison.

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