Tous les jours, des mamans viennent à nous avec le diagnostic de "trouble", de "dyslexie" ou autre dys... La plupart du temps, le fait d'être dys est un diagnostic rassurant pour les parents. Ils se sont battus pour l'obtenir. Mais n'y a-t-il pas un gros problème ?
Voir aussi
- Y a-t-il des cours spéciaux pour les enfants à troubles ou dyslexiques ?
- Médecin scolaire, récusez-le !
En préambule, ces témoignages :
Pour l'anecdote, j'ai eu droit à beaucoup de clichés que vous dénoncez, en particulier le fait que ma fille souffre de troubles dysorthographiques. Effectivement, je m'inquiétais du fait qu'elle écrivait quasiment en phonétique en fin de CE2, j'ai donc consulté une orthophoniste qui m'a confirmé qu'elle n'était pas au niveau par rapport à sa classe d'âge. Depuis j'ai pris du recul et je sais qu'elle ne souffre pas de troubles dysorthographiques : pour qu'elle connaisse l'orthographe, encore aurait-il fallu que les maîtres/maîtresses successifs le lui enseignent mais comment puisqu'ils ne font quasiment plus de dictée, ni de rédaction, etc. ? un déclic s'est produit et depuis elle s'intéresse beaucoup plus à sa scolarité. Peut-être le fait d'être seule avec une adulte qui l'aide sans porter de jugement sur ses erreurs, mon changement d'attitude lors des longues séances de devoirs du soir (puisqu'elle avait un trouble, je me devais de redoubler de patience et de bienveillance), une plus grande attention de la part de son enseignante, un peu de tout cela sans doute, mais les résultats sont là et je souhaite à présent l'accompagner en la scolarisant à domicile l'an prochain. (Aurélie)
Son père et moi on a cru dur comme fer aux "problèmes" de ma fille qui était mal vue à l'école. la première fois que j'ai lu votre article j'ai halluciné et je vous en ai voulu. ça m'a choqué. Mais mon mari m'a dit : essaie, tu verras bien on n'a plus rien à perdre. "et bien vous aviez raison. J'ai perdu mes illusions. Croyez-moi maintenant je sais qui est coupable et ce n'est pas ma fille. L'école ne lui a rien appris. Et après 3 semaines d'école à la maison je vois tres bien qu'elle est capable et elle n'a plus ces fameuses "dys". (Aimée et Anton)
Ces parents savent de quoi ils parlent, ils en ont angoissé. Mais maintenant, on ne leur racontera plus d'histoire. Pourquoi ? Parce qu'ils ont compris d'où venait le problème.
Les dyslexies sont un peu le monstre caché, celui qui fait peur.
C'est aussi un monde bien installé. Une institution, avec ces milliers de sites qui gagnent dessus. Oui, mais non. Nous n'accepterons pas la facilité. Car ce serait facile de vous dire: "Mais oui, on va s'en occuper, c'est tant de l'heure" !
Pas question. Nous n'accepterons jamais de vous mentir. Disons les choses clairement: l'école à la maison décroche le Trophée de la meilleure parade contre les Dys !
Alors voyons ça !
Dys : l'épidémie curieuse
Il y a une dizaine d'années, on nous souriait facilement au nez. Ensuite, on s'est montré choqué. Aujourd'hui, notre propos est pris au sérieux. Les études vont également dans notre sens.
Franchement la première fois, des sites, des associations, sont venus nous insulter. "Quoi, comment, vous remettez en cause la dys ? Bande d'escrocs, criminels, on va vous faire fermer votre site" ! tout cela de la part de gens arborant des mantras et des papillons sur leurs pages facebook, vous savez ce que c'est...
En fait, un beau jour, quand une dame nous a demandé combien elle pourrait nous donner pour guérir la dyslexie de son fils,nous avons répondu: "Mais, Marie, on ne va pas vous demander de l'argent pour une maladie que votre enfant n'a pas. Et qui même est largement une imposture."
Eelle a bien sûr exigé des explications. De là, nous avons expliqué comment les choses se passaient dans le cerveau.
Et c'est imparable.
Nous avons mis le pied dans le plat la première fois en disant publiquement que cela venait essentiellement de la manière dont on instruisait - mal - les enfants.
Au même moment, les parents qui en parlaient étaient de plus en plus nombreux. Comme une épidémie. Nous trouvions cela bizarre.
Et depuis tous les jours, c'est l'hécatombe. 90% des gens viennent sur le site avec un "problème". Leur enfant a un "problème". Les dys représentent plus de la moitié de ces problèmes.
Il y a des parents qui attendent depuis 3 ans pour avoir leur rendez-vous avec le spécialiste parce qu'on leur a dit que leur enfant a une dyslexie, dysorthographie ou autre. Le pire, c'est que cela les a soulagés finalement, parce qu'ils constataient bien que leur enfant avait des difficultés. Oui, beaucoup de gens nous confient qu'ils se sont sentis soulagés quand on leur a dit que leur enfant était dys. Pendant 3 ans, ils ne peuvent pas entendre autre chose que: "Votre enfant a un problème, faites vite, voyez quelqu'un, il faut le sauver car il n'est pas compris."
Alors, leur enlever ça, c'est impossible ! enfin, presque. Mais que c'est dur !
Besoin d'être écouté
Pourquoi vous tombez dans le panneau ? Parce que sans ça vous n'avez pas d’explication. Et quand vous en avez une, et qu'il n'y en a qu'une seule, vous y croyez. Evidemment.
Et puis, il y a le reste: tout le monde y croit. Les médecins ont des blouses blanches, il y a des livres, la télé... ça semble vrai.
C'est un peu comme l'Histoire de la Seconde guerre mondiale: on y croit.
Durant ces rendez-vous avec les spécialistes, l'enfant est écouté. On s'occupe de lui. On vous écoute. Merveilleux ! L'écoute, la sacro-sainte écoute. Les parents jugent qu'un spécialiste qui les écoute est compétent.
Peu importe si son diagnostic va être faux.
Car l'écoute, c'est bien gentil, mais ce n'est pas le plus important. Quand vous demandez à votre garagiste de réparer votre voiture, vous vous moquez qu'il soit à l'écoute ou bienveillant, vous voulez qu'il soit pro, qu'il répare cette voiture ! Ses sourires, on s'en fout (pour le dire poliment). S'il a un caractère de cochon mais qu'il est bon, peu importe ! Résoudre le problème, voilà la seule chose qui compte.
Et ça, voyez-vous, c'est ce qu'il faut exiger.
Or, les parents qui vont voir des parents se laissent détourner. Par la communication, l'écoute, les mots savants, les diplômes. Ils ne peuvent pas imaginer une seconde que tout cela est un paravent: on ne vous dira pas la vérité. Parce que ces spécialistes ne la connaissent pas, dans 99% des cas.
Les parents ont besoin d'exister dans le regard de l'autre et quand ils sont écoutés, ils ont l'impression qu'on les prend en compte.
Mais voilà: une écoute peut être accompagnée d'une incompétence totale en médecine. On verra la véritable estime du spécialiste pour les parents dans le diagnostic qu'il délivrera, en fait. L'écoute n'est pas suffisante en soi !
Quel outil a-t-il été employé ?
Un spécialiste vous a délivré un diagnostic de "dys". A-t-il utilisé un scanner, une Image à Résonance Magnétique (IRM) ? Si non: diagnostic invalide. Un diagnostic, c'est formel, c'est pas "peut-être." Donc, si c'est "peut-être", c'est un diagnostic invalide. Un indice : si ce spécialiste reçoit des "visites médicales" de la part de labos (en clair, s'il touche des pots-de-vin), il dépend du système traditionnel des laboratoires pharmaceutiques: son avis est donc sujet à caution.
Et s'il préconise de la Ritaline ou équivalent, c'est une fripouille qui en échange d'argent n'hésite pas à mettre la vie de votre enfant en danger, il mérite la prison (et vous verrez pourquoi quand on en parlera).
Ne vous laissez plus duper, il en va de la vie de votre enfant !
Diagnostic, jugement de l'école, mises en cause de la part de l'école, tout vise votre enfant. Il est le coupable idéal, il doit avoir "un problème".
Le fond du problème, c'est que le système remet en question votre enfant alors qu'on n'est pas allé voir ailleurs, on n'a pas mené une enquête complète, et nous allons vous le montrer. On n'a pas fait de véritable investigation. Quelqu'un a un accident de voiture. On l'accuse d'être responsable; mais, si ses freins avaient été sabotés ?
Qu'est-ce que l'école a fait avec votre enfant ?
En fait, personne n'a évalué... ce que le système a fait avec votre enfant. A part PISA, mais PISA n'évalue que des résultats scolaires. Ce qui est loin de suffire. On oublie que si l'enfant en est là, c'est peut-être pour une autre raison.
La réalité scientifique, la réalité de la situation sanitaire actuelle, c'est que plus de 98% des cas, c'est-à-dire très certainement le vôtre, ne sont pas ce qu'on croit. Quant à nous, nous démontrons que la totalité des cas (sauf UN) qu'on nous a présentés n'en étaient pas.
Dyslexie dysorthographie dyspraxie... les étonnantes évolutions
Lucette témoigne:
La dictée comme vous la proposez est un exercice très complet: j'ai amélioré mon fils dysorthographique avec trois lignes par jour. Et les progrès sont spectaculaires ! Maintenant on ajoute la conjugaison et la grammaire...
Allons bon ! qu'est-ce que cette dysorthographie qui disparaît ? Voilà déjà qui porte un rude coup à la croyance que c'est une sorte de maladie fatale, génétique, et que cela ne se soigne pas ! La moitié du dispositif s'écroule.
Lucie ajoute:
EVITEZ par dessus tout les pédopsychiatres des CMPP et autres pavillons de pédopsychiatrie, car non seulement cela n'aidera pas votre enfant, mais vous risquez en outre deux choses : La perte de confiance en lui (j'ai des problèmes dans la tête, je suis fou, autiste ou anormal peu importe) et le risque REEL d'être dépisté comme un "cas social".
- Voir aussi CMPP: danger
Nous avons les mêmes témoignages pour la dyslexie, la dysgraphie, la dysorthographie, la dysmathie, la dysécolie, la dyspraxie, la dyscalculie et même pour... l'autisme !
Comme vous le voyez dans ce témoignage, une maman est tombée des nues en découvrant la vérité.
La prudence est donc de mise ! n'acceptez pas les diagnostics à la légère.
Si vous êtes repéré, vous risquez de gros ennuis. Car on va vous imposer un traitement et des institutions dont vous ne pourrez plus sortir.
Mais surtout, y a-t-il réellement trouble dyslexique ? De quoi parle-t-on si une simple dictée régulière la soigne ?
Nous allons voir dans cet article comment les parents sont traités, parfois trompés... et comment certains trouvent cela normal ! La blouse blanche fait son effet...
Dans certaines écoles et pas ailleurs ?
Comment se fait-il qu'on ait jusqu'à 15% ou plus de dys dans une classe et 0% dans une autre ? Comment se fait-il que dans une école, ce soit un phénomène constant et qu'il n'y en ait aucun cas dans une autre ?
Le fait que vous n'en ayez aucun dans l'école Sainte-Bernadette qui emploie d'excellentes méthodes est parlant: là où la méthode est bonne, l'enfant n'a aucun symptôme. Par conséquent, la dys se développe dans les mauvaises. C'est IMPARABLE.
Si votre enfant est dys, vous pouvez attaquer l'école car elle a mal fait son travail.
Ce qui n'est pas étonnant puisqu'elle n'a plus aucune compétence, on connaît ses résultats et sa manière de former ses profs, qui n'ont parfois même pas reçu la moindre formation.
Regardez cette première vidéo, qui répond à une maman:
Voyez maintenant celle-ci, qui développe :
(suite plus bas)
Vous aussi, vous voulez témoigner sur les "dys"? Nous recueillons votre témoignage :
Les dys sont les maladies de nosocomiales de l'école. Vous y entrez et vous en ressortez avec ces problèmes.
Dys: disent-ils vrai ?
Il y a des gens dont le métier est le bobard. Drôle d'époque. Il en est ainsi du réseaudys.
On raconte tellement de choses fausses érigées en vérités absolues que les contester semble totalement hérétique. On vous brûlerait presque sur un bûcher, à voir certaines réactions.
Il en va un peu comme de l'hyperactivité.
- Voir aussi l'hyperactivité
C'est une croyance ferme. 90% des mamans qui viennent à nous en sont convaincues au départ: leur bambin est dyslexique, ou dyspraxique, ou dys-autre chose. Ce qui fait au final... 25% ou même 36% d'une classe d'âge ! (cas déclarés) Ce qui est impossible en réalité. Cette proportion n'est pas scientifique. Dans le pire des cas, cela concerne 2 à 3% des cas. Qu'est-ce que cette épidémie ? La plupart de ces mamans ont été trompées.
La mode de l'étiquetage: une mode psychiatrique
Cette image en dit long, elle est fort juste. "Votre enfant n'entre pas dans le moule ? Il a donc forcément un problème", disent de plus en plus l'école ou les spécialistes.
Vous direz peut-être: "Au contraire, l'école a toujours nié la dyslexie de mon fils !" Evidemment: l'école nie le problème parce qu'elle sait que tôt ou tard, cela remettra en cause sa manière de faire. Devant ce déni, les parents s'autopersuadent que le trouble existe bien: leur enfant a un problème ! Ils se battent pour qu'on l'entende, ils se battent pour que quelqu'un leur dise: "Votre enfant, en effet, est dys". Cela les soulage ! Comme le calmant soulage la douleur. Mais c'est une voie de garage.
Certes, si cela peut vous aider à quitter l'école, pourquoi pas ? Mais vous verrez que cette dyslexie, nous la vaincrons dans 95% des cas. Et c'est ça, la bonne nouvelle.
Josef Schovanec est autiste. Il est aussi surdoué, connaît le sanscrit, le guèze ou l'amharique (jamais entendu parler, même aux Langues' O !). La première victoire que ses parents ont remportée contre l'école, c'est lorsqu'elle demandait à ce qu'il redouble sa grande section de maternelle, et qu'ils n'étaient pas d'accord.
"Il fallait que je redouble, dit-il, parce que je n'avais pas les compétences requises. Quand j'y repense, je me dis que c'est effrayant car aujourd'hui, je ne passerais toujours pas en CP: je n'ai pas les compétences requises".
Lorsqu'il est à Sciences-Po, son état s'aggrave et il consulte des psys. Il est diagnostiqué schizophrène. Le voilà étiqueté, classé. S'il émet des doutes, on augmente ses doses de neuroleptiques, l'un des poisons les plus puissants contre le cerveau. Il dort jusqu'à 23 heures par jour. "Et je n'ai pas connu le pire, dit-il, j'aurais pu comme certains passer la moitié de ma vie à l'hôpital psychiatrique." Aujourd'hui, il donne des conférences en France et à l'étranger. Ses progrès ont été spectaculaires, il a prouvé quelque chose. Et il le fait savoir.
Accident grave avec perte cérébrale partielle
Marylin a eu un accident de voiture. Elle a perdu la moitié de son cerveau. Après quelques mois, elle voit un médecin à qui elle cache ce fait. Le médecin la déclare autiste. "Non, réagit-elle, j'ai simplement perdu la moitié de mon cerveau. "Vraiment ? fait le médecin, je suis désolé." "C'est moi qui suis désolée pour vos patients, docteur, si vous faites souvent ce genre de diagnostic." Quelques années plus tard, Marylin croise à nouveau le médecin qui se souvient: "Je vous avais diagnostiquée autiste, mais vous avez eu un accident, je me souviens. Une belle erreur. Mais en fait cet accident vous a simplement ôté certaines facultés, c'est un peu comme si vous étiez dyslexique.." "Vous continuez de vous tromper, docteur ? Je suis devenue neuroplasticienne, et croyez-moi, j'ai absolument recouvré toutes mes facultés." "C'est impossible", fait le toubib. "Pourtant, vous me voyez là, devant vous."
On a ausculté le cerveau de Marylin. Une part de son cerveau amputé s'est reconstitué et surtout, les parties les plus anciennes ont été colonisées par les nouvelles facultés.
Il y a bien d'autres exemples de ce genre*.
Croyances
Les diagnostics sont parfois faux. Mais le plus grave, c'est cette croyance qu'on est dyslexique à vie. On ne reste dyslexique que si rien n'est fait pour votre cerveau. On peut ne plus l'être. Il y a de nombreux cas d'ex-dyslexiques. Grâce au programme Fast Forword, Merzenich (son livre ci-dessous) a mis en évidence ce fait que les personnes les plus atteintes, les autistes, peuvent eux-mêmes faire des progrès énormes, retrouver le sens du contact, de la relation, et un comportement "normal" en tous cas sociable. Quant aux dyslexiques, ils peuvent n'avoir plus rien de dyslexique et faire d'excellents parcours.
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Elisabeth Nuyts fait un excellent travail. Nous partageons avec elle le sentiment que cette explosion de dys et de problèmes, sont surtout le résultat naturel de mauvaises méthodes, des mots qui rassurent le corps médical et permettent d'une certaine manière de dire que c'est l'enfant qui a un problème alors qu'en réalité c'est le système qui a un problème, l'enfant ne faisant que refléter ce qu'on lui donne ou ne donne pas.
Si nous vous demandons de monter sur une estrade de concert et de jouer du Chopin devant 5.000 personnes, sans avoir bien appris, vous ne serez pas à l'aise. Vous échouez; imaginez qu'on vous dise: "Vous êtes probablement dyspraxique." Vous seriez frustré et sans doute furieux. C'est pourtant ce qui se passe à l'école et chez les "spécialistes." On n'enseigne pas bien l'enfant et ensuite, il ne sait pas. Rien que de très naturel.
Mais en France il y a une croyance très forte en la "maladie" et une foi en la médecine. L'enfant n'est pas malade à l'origine, il finit parfois par tomber malade à force d'avoir un cerveau qu'on fait tourner à l'envers, qu'on ne nourrit pas, qu'on frustre et auquel on dit "tu es un cas, tu es ceci ou cela", l'enfant finit par le croire, ça provoque une cassure en lui et il tombe malade. Vous voyez ? Il y a 0% d'enfants auxquels on ait donné une bonne méthode qui soit "dys". Et l'école est pleine de "dys". Mais on ne dit pas "l'école fait mal", on dit : "les enfants sont dys", c'est la faute des enfants ou ils sont victimes, ça revient au même: la balle est dans leur camp. Eh bien, c'est faux. La balle est dans le camp des adultes enseignants et éducateurs.
Un problème d'apprentissage
Elisabeth Nuyts dit d'ailleurs: "la plupart des dysfonctionnements actuels sont liés à un apprentissage trop intuitif des fondamentaux (en clair, l'école ne fait pas son travail correctement): lecture, écriture, grammaire, calcul. Pour être conscientes, lecture et écriture doivent partir de l'élément, le b.a.ba pour la lecture, la forme des lettres pour l'écriture. Il faut de plus que tous les apprentissages soient effectués en parlant, parce que c'est en parlant qu'on accède à la conscience. La conscience de ce qu'on voit, de ce qu'on fait, de ce qu'on ressent, de ce qu'on est. Sans parole effective ou intériorisée, on ne peut accéder à la réflexion."
C'est exactement ce que nous disons.
"Mon fils est dyslexique." Non, il n'a simplement pas reçu l'apprentissage correct. "Ma fille est dyspraxique." Non, elle n'a simplement pas été exercée.
Tout cela nous conduit à un organe: le cerveau.
Il faut comprendre avant tout que le cerveau est capable de s'adapter. On parle de neuroplasticité. Si vous travaillez sur une faculté, la zone correspondante du cerveau va se développer. Si vous travaillez un grand nombre de facultés, le cerveau développera d'autant les zones concernées et en interactions les unes avec les autres: ce qui profite quelque part est bon aussi ailleurs, même plus faiblement.
Si au contraire vous laissez le cerveau sans activité, les zones concernées périclitent. Il s'ensuit des dyspraxies et, par ailleurs, d'autres problèmes de santé.
C'est très important à comprendre: vous pouvez développer le cerveau de n'importe qui sans limite. De même, si vous ne faites rien de votre cerveau, les zones concernées disparaissent; soit elles sont conquises par d'autres facultés, soit elles se résorbent.
On avait masqué l’œil d'un singe pendant 6 mois. Quand on a ôté le pansement, l’œil était devenu aveugle. Non pas qu'il ne fonctionnait pas, il était en parfait état, mais la zone du cerveau affectée à cet œil avait disparu. De même, on a montré que des membres ligotés pendant des mois devenaient inutiles et qu'au contraire, après un travail spécifique, ils pouvaient retrouver toute leur fonctionnalité.
Croire que la dyslexie, c'est pour la vie
C'est très important de comprendre cela. Si quelqu’un vous dit que votre enfant est dyslexique et qu'il le sera toujours, il se trompe. Mais le drame, c'est que l'école française est majoritairement convaincue que la dyslexie, c'est à vie ! Et bon nombre de "dyslexiques" aussi. C'est justement ce qu'il faut absolument éviter.
Votre enfant, s'il est réellement dyslexique, ne l'est pas à vie. Vous ne lui en parlerez plus après lui avoir dit une fois pour toutes: "nous allons te guérir ensemble et bientôt tu seras comme les autres" ou une phrase de ce genre, qui lui fera comprendre que ce problème est passé. Et si vous avez cru qu'il le serait à vie et lui avez déjà dit, eh bien, dites-lui ce soir: "Aujourd'hui j'ai découvert quelque chose de merveilleux: tu vas guérir, bientôt tu ne seras plus dyslexique."
E. Nuyts dit d'ailleurs une autre chose que nous affirmons depuis des années: "Hors lésions cérébrales, rien n'est jamais perdu, et ce, à tous les âges." C'est mot pour mot notre propos (et nous ne nous sommes pas concertés).
Nous savons bien que lorsqu'on met en doute des cas d'autisme ou de dyslexie, on soulève une marée de protestations. C'est tellement ancré, c'est une croyance très forte et même parfois rassurante, on se sent du côté de la science et des docteurs. Mais la science et les docteurs de haut niveau ont complètement revu la copie: il n'y a pas de maladie appelée dyslexie, la dyslexie est simplement un manque d'entraînement du cerveau.
Il en va comme de la vue: vous pouvez retrouver une excellente vue !**
Quant à l'autisme
L'autisme a une origine massive et une origine plus rare:
L'origine massive, c'est la vaccination. Vous pourrez faire des recherches à ce sujet. Elle est nettement mise en cause depuis peu ! Le lien entre autisme et vaccin paraît une piste sérieuse. La FDA (Federal & Drug Administration) l'affirme ainsi que certains médecins***.
L'autre origine, c'est semble-t-il la génétique et certains médicaments (la Dépakine est reconnue coupable depuis longtemps mais les autorités ont continué à autoriser Sanofi là la vendre, voir ce qu'en dit le site Santé Nature Innovation).
Donc, quelles solutions ?
Une maman qui a lu cet article nous dit qu'elle ne voit pas les solutions. Il nous semble qu'elles s'imposent d'elle-même:
La dyslexie trouve son origine dans le cerveau mais pourtant, elle ne correspond à aucune maladie neuronale, lésion cérébrale ou autre… Alors ? Peut-il y avoir une maladie sans symptôme ? Qu’observe-t-on, en fait ?
En l’état actuel, on ne peut être formel sur le mal lui-même, personne n’est capable de dire « la dyslexie, ça se localise là dans le cerveau » ou « voici l’origine ». En revanche, ce qu’on sait, et on peut le comprendre, c’est que les capacités de l’individu correspondent à des développements spécifiques du cerveau, ce qu’on appelle les synapses. Si un développement n’existe pas, la capacité n’existe pas non plus.
Si c’est un « manque », ce n’est pas un trouble. C’est simplement que le cerveau n’a pas été « travaillé », formé, autrement dit l’individu n’a pas la pratique de la capacité en question. Toute pratique correspond à un développement cérébral, pour parler vulgairement. Il n’y a pas de capacité sans ça.
On réclame d’autres explications, la source de ces recherches ultimes qui démonteraient une idée scientifique bien établie. Qu’en est-il ? Y a-t-il des faits nouveaux qui viendraient changer la donne ?
C’est en fait le contraire. Cela fait longtemps (plusieurs décennies) que les neuroscientifiques dénoncent l’acharnement à parler d’autisme ou de dyslexie dans des cas qui n’en sont pas. Ce n’est pas nouveau, ce n’est pas une découverte récente: il y a longtemps que le système éducatif en général (spécialement en France mais pas seulement) parle d’autisme et de dyslexie là où il n’y en a pas toujours, ou rarement.
Des noms s’élèvent, des « non ! » s’expriment
Dans le cadre de la réflexion sur l’école, nous notons que des auteurs s’y intéressent. Notamment Evelyne Tschirhart, auteur du livre [simpleazon-link asin= »2846211701″ locale= »fr »]Des élèves malades de l’Ecole : Révélations sur une médicalisation abusive[/simpleazon-link], et déjà auteur de [simpleazon-link asin= »2953220046″ locale= »fr »]L’école à la dérive, l’enseignement actuel à la lumière de la tradition universelle[/simpleazon-link], qui « dénonce avec vigueur les traitements médicaux infligés à des enfants dont l’agitation ou l’inattention sont essentiellement le résultat d’un apprentissage de la lecture par des méthodes mixtes. »
« […] Des enfants ayant juste un petit retard dans l’apprentissage de la lecture ou du calcul sont très vite qualifiés de dyslexiques ou de dyscalculiques. Pire, ceux qui sont un peu trop rêveurs ou un peu trop turbulents seront qualifiés d’hyperkinétiques. Dans tous les cas, ils seront déclarés impropres à la bonne marche de la chaîne éducative[…]« , lit-on dans L’enfance sous pression : Quand l’école rend malade de Carlos Perez, Ed. Aden, 2007.
[amazonjs asin= »2930402466″]
« Dans aucune de ces difficultés, un trouble constant, donc causal, n’a en fait pu être isolé »
Mais on lira aussi ceci : « Dans aucune de ces difficultés, un trouble constant, donc causal, n’a en fait pu être isolé. Cela n’empêche pas les neuropédiatres de parler constamment aux parents de l’origine cérébrale du problème, en faisant abusivement porter sur le corps de l’enfant tout le poids d’un symptôme dont les adultes s’exonèrent. » (in http://www.inventionpsychanalyse.com/dysphasie-hyperactivite-dyslexie.php)
Ce qui veut dire clairement que l’on dit aux parents que l’enfant a un problème cérébral alors que ce n’est pas le cas. Et comme nous l’avons dit dès le commencement de cet article: il n’y a pas de « problème cérébral » en fait puisque le cerveau s’adapte ! Même avec une lésion ou une perte de matière cérébrale, un cerveau peut se reconstituer. On a des exemples d’accidentés de la route ayant perdu une partie du cerveau et ayant compensé en développant des facultés cérébrales proches.
Alors, pourquoi parle-t-on à tort et à travers de dyslexie dysorthographie dyspraxie dyscalculie, dysécolie même ?
Un scandale couve
Qu’on parle de dyslexie, dans 1% des cas c’est peut-être justifié; dans 99% ça ne l’est pas. Mais parler de dyscalculie ou dysorthographie, c’est une imposture grave. En l’état, on accuse l’enfant parce qu’on ne veut pas toucher au sacro-saint système d’enseignement. Ce sont les méthodes qui sont mauvaises et tout le monde s’en doute bien, mais les professionnels de l’enseignement (que les résultats évalués de PISA tancent vertement) refusent toute remise en cause. Il y a là un scandale qui couve et qui finira par éclater tôt ou tard.
C’est ce que les parents, dupés, ne pourront plus accepter longtemps. Beaucoup de gens vivent de ces prétendues déficiences de l’enfant, beaucoup n’ont aucun intérêt à voir leur statut (d’enseignants, de médecins, de conseillers, de « spécialistes du comportement de l’enfant » etc.) remis en cause. Ce sont les enfants qui payent les pots cassés. Ils sont les pots cassés.
Autisme et dyslexie à distinguer formellement
Autisme et dyslexie ne sont pas à considérer sur le même pied de recherche, statistiquement l’autisme est beaucoup plus rare. Leur point commun, c’est qu’ils sont surévaluées.
Il y a des critères précis pour l’autisme. Les respecte-t-on lorsqu’on affirme qu’un enfant l’est ? Pas toujours. Car il n’y a environ qu’1-3/1000 cas, un à trois cas pour mille. Ce chiffre est en constante évolution depuis 40 ans, non pas seulement à cause d’une meilleure détection, les études ayant pondéré ce paramètre et beaucoup d’autres constatent qu’il y a bel et bien une évolution. On ne sait pas très bien pourquoi. Les sociologues n’auront pas beaucoup de peine à évoquer la télévision, l’individualisme, l’augmentation de la violence et des stress in-utéro, tout ce que la société moderne génère en un mot. Mais on attend des études plus précises.
Pas irrémédiable
La seule chose vraiment nouvelle, c’est que l’autisme n’est pas une donnée irrémédiable. A fortiori, la dyslexie, qui n’est pas aussi grave.
L’autisme est lié à deux facteurs: l’hérédité, puisqu’on constate que le cas d’autisme chez un vrai jumeau concerne son autre jumeau dans 80 à 90% des cas; une anomalie au moment critique du développement du cerveau, c’est-à-dire dans la petite enfance, lorsque se produit un phénomène de croissance en masse des zones du cortex. Cette anomalie peut être liée à une carence du développement liée soit à un environnement sanitaire déficient ou dangereux (on l’a dit, le facteur de ce type le plus nettement mis en valeur est le vaccin, mais on pointe aussi couramment la pollution, la drogue, le bruit etc.) autrement dit des facteurs extérieurs néfastes, à des manques et carences (par exemple des parents absents), des violences, des mauvais traitements etc.
Le cerveau de votre enfant va se développer en proportion de ce que vous lui donnerez et ce que lui donnera son entourage, son environnement. La douceur, la parole, la belle musique, le rire vont l’aider à croître très vite; le heavy metal, les coups, la brutalité, les cris vont empêcher son développement, ils vont même souvent l’atrophier. Pourquoi ne le dit-on pas aux parents, je l’ignore, mais nous trouvons toujours effrayant de voir des nouveaux-nés à des concerts de rock ou à une rave-party. Il est tout de même de simple bon sens de comprendre qu’un enfant est fragile. Il est facile avec un simple hurlement ou une enceinte acoustique de provoquer une lésion dans le cerveau d’un enfant. Ce ne sera pas irrémédiable, on l’a dit, mais tout de même le cerveau ne développera pas des facultés heureuses si on ne lui donne pas de quoi les développer.
Dyslexie dysorthographie ou phobies ayant pour origine le cadre de vie
Car tout dépend au départ de ce que les parents donneront. On peut toujours développer la justice et construire des prisons, mais il faudrait d’abord empêcher que des jeunes se retrouvent en situation de commettre des délits et cela passe par éduquer des parents qui ne savent rien du développement du cerveau et de la nécessaire délicatesse. On a tous vu et touché un plant de tomate de 10 jours, une pichenette et il est cassé. L’enfant, c’est pareil. Un enfant qui a entendu du bruit et des cris depuis sa plus tendre enfance sera, presque tout le temps, le reflet de ces cris et de ce bruit. Il n’y a rien d’étonnant de voir se multiplier des enfants voyous, puisque leur cerveau n’a reçu le plus souvent que de la violence, des cris, du rapport de force, des signes négatifs, tout cela a façonné leur cerveau.
Une fois de plus, on revient à l’importance de l’éducation qui est notre sujet favori et qui explique ce blog.
Primauté de l’éducation en famille
On est ce qu’on a reçu et ce à quoi on pense. On comprend ainsi bien mieux ce que sont les dyslexiques: des enfants auxquels l’école n’a pas donné suffisamment, par ignorance tout bêtement, parce que l’école n’a pas les bons outils, les bons raisonnements; même avec toute la bonne volonté du monde, les méthodes n’étaient pas les bonnes. Voilà ce qu’est la dyslexie dans la grosse majorité des cas.
Pourquoi cet abus de langage ?
Vous avez dit autisme et dyslexie ? Pourquoi cet abus de langage si terrible pour les parents et les enfants ? On peut se le demander. D’abord, l’Education nationale a 41% d’illettrisme à l’entrée en 6ème. Que peut-elle faire ? Admettre son échec cuisant ? Ce n’est pas dans sa culture. Elle préfère rejeter la faute sur les familles, les enfants. Car elle ne veut pas prendre le risque de fâcher les corporations (syndicats).
Chiffres
Attention, ne commettons pas d’impair en affirmant qu’il n’y aurait pas d’autisme ou de dyslexie. Il y en a. Il y a de vrais autistes, mais un très petit nombre: 1 à 3 pour mille. Pas 1% ou 5% comme on le dit ici ou là, et pas non plus 10%, 15 ou 25% de dyslexiques ! Ce sont là des affirmations faites pour mieux masquer des carences du système.
Il y a des enfants qu’on dit autistes et qui ne le sont pas. Ils sont appelés tels. On leur colle cette étiquette sur le front; et, comble de malheur, ils finissent parfois par développer de réels symptômes, à force d’être mis en face de cette étiquette. Ils sont entrés dans ce qu’on appelle en psychanalyse le « jeu ». Ils régressent. Alors là, on peut dire : « vous voyez, je vous l’avais dit, il a ce problème ». C’est comme quelqu’un qu’on désespère et qui finit vraiment par être désespéré. On devient ce à quoi on pense le plus. Si vous pensez « problème, problème », les problèmes se développent. Tout ça est connu.
Nous nous sommes seulement rendu compte avec stupéfaction de l’ampleur des dégâts, des tas de mamans sont persuadées que c’est exact (que leur enfant est « dyslexique » ou « autiste »), parce qu’elles font confiance au système. Elles n’ont pas vu de neurologue, seulement des psys ou des médecins scolaires, qui ne sont pas en mesure de diagnostiquer un autisme. Pourtant, il y a d’excellents neurologues, ils auront vite fait de vous dire la vérité.
l’Education nationale (en France ou ailleurs) n’est pas habilitée ni compétente pour faire des diagnostics
Le système Education Nationale n’est absolument pas habilité non plus à dire qui est autiste ou pas, dyslexique ou pas, ou porter quelque diagnostic que ce soit; l’EN a intérêt à protéger ses corporations et quand on sait le résultat, on comprend qu’elle ait intérêt à se défendre bec et ongles; ou alors dire « c’est parce qu’on est en sous-effectifs ». Ce qui est inexact, l’EN étant la seconde administration du monde après l’armée chinoise. Le problème français est un pêle-mêle de sureffectif dans l’administration, de sous-effectif dans les classes, de formation (les enseignants ne sont pas suffisamment préparés, d’où l’énorme quantité de crises, dépressions et maladies qui se déclarent dans le corps enseignant), et de cohésion (ils ne sont pas soutenus par la hiérarchie).
Et les autres ?
Ne sont pas davantage habilités à s’exprimer sur le sujet de l’autisme ou des dyslexies les médecins non-neurologues, et ne le sont que très peu de psychiatres, encore moins de psychologues. Il y a usage fallacieux de mots qui en réalité ne correspondent pas à des diagnostics dans plus de 90% des cas, et ce que nous disons là est partagé par les grands neuroscientifiques. Si vous ne donnez pas à un enfant la bonne méthode, celle qu’on a utilisée pendant des siècles, ou d’autres sur le même modèle, vous aurez des soucis. Si vous êtes persuadé que les méthodes modernistes sont les meilleures, observez comment on en arrive à des résultats médiocres.
Il y a des mamans et des papas désemparés dont tout le monde se moque et qui sont abusés par un système auquel ils font confiance, système totalement autiste pour le coup. Ces parents feraient bien d’aller voir ces vrais spécialistes (je parle d’envergure nationale). Oui, il y a des moyens d’en avoir le cœur net. Se rapprocher de l’enfant, lui donner les bonnes méthodes. S’il n’y a aucun progrès, alors le problème est sérieux.
Mais si en quelques séances le progrès est manifeste, posons la question: quel est le diagnostic ? Il était mais n’est plus ? C’est un miracle ? Non. Si vous n’enseignez pas un enfant, il se renfermera et développera un problème de ce genre. Ce n’est pas lui qui a un problème. D’ailleurs je dis souvent: il n’y a pas d’enfant à problème sauf dans un cas pour 1.000 ; s’il y a un problème, c’est du côté des adultes qu’il faut aller voir.
Un grand scandale à suivre dans les décennies à venir et une cause pour les parents qui peuvent agir tout de suite, par exemple en faisant l’école à la maison pour leur enfant prétendu dyslexique…
La piste alimentaire
Voici une lettre d’Augustin de Livois (abonnez-vous gratuitement ici), on apprend que les phosphates pourraient être partiellement responsable de l’hyperactivité, par exemple. L’alimentation impacte-t-elle la dyslexie ?
L’adoption d’un régime alimentaire type GAPS produit des résultats étonnants (et prometteurs) chez les autistes, les dépressifs et les schizophrènes.
En conclusion, que faire ?
Vous allez faire faire des travaux spécifiques à l’enfant, vous allez lui permettre de jouer et de vivre normalement, vous allez aussi le retirer des circuits médicaux, car la dyslexie n’a rien à faire à l’hôpital. Vous emploierez des méthodes qui ont fait leurs preuves et avec lesquelles on est plus fort que la carence. Car la dyslexie n’est pas autre chose, finalement, qu’une carence. Nous vous proposons ces méthodes sur ce blog. Même si vous ne faites pas l’école à la maison, vous allez y gagner. Et guérir votre enfant, comme nous avons guéri de nombreux enfants prétendument dyslexiques.
Sur ce blog, si vous vous abonnez, vous recevez toutes les techniques qui vous permettent de vaincre les dyslexies.
Vous ne serez plus dupe de ce qui est d’abord… un abus de langage.
Par ailleurs, vous pourrez consulter des gens un peu plus sérieux, par exemple l’Institut pour l’Accomplissement du Potentiel Humain.
Voyez également la Méthode Doman, bien reconnue.
- Voir aussi La dysorthographie
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Articles à lire et qui confirment nos travaux :
*: Autiste, elle devient expert en communication !
Connue dans le monde entier, le Dr Natasha Campbell est un médecin d’origine russe, installée en Angleterre depuis 20 ans. Elle est neurologue et neurochirurgien. Sa spécialité première est donc le cerveau et les maladies psychiatriques.
Sa vie change totalement lorsque son fils, alors âgé de trois ans, est diagnostiqué comme autiste. A ce moment là, elle se rend compte que la médecine actuelle est peu outillée pour aider les familles concernées. Ayant observé que les patients atteints de troubles neurologiques étaient aussi sujets à des problèmes digestifs, elle décide de travailler sur les liens entre ces différents troubles. Une partie de la solution pourrait se trouver là ! Elle se forme en nutrition humaine et passe deux doctorats dans cette discipline. D’emblée, elle obtient d’excellents résultats qui confirment son intuition de départ.
Cette découverte devient la base de son travail et de ses recherches auprès de ses patients. Le premier à en bénéficier est son fils qui guérit. Aujourd’hui, ce petit garçon est devenu grand. Il étudie la communication et les médias à l’université…
Entretemps, le Dr Natasha Campbell a acquis une renommée internationale parce que le traitement qu’elle a mis en place, l’alimentation GAPS, a donné des résultats au-delà de ses espérances et a fait le tour du monde.
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**: On peut récupérer sa vue. C’est ce qu’explique entre autres la lettre de Jean-Marc Dupuis.
***: Vaccins et autisme, les explications du Dr Michel de Lorgeril
Une tribune courageuse du Dr Michel de Lorgeril (avec son autorisation).
Il décrypte une étude récente menée sur 200 000 femmes enceintes. L’étude compare celles qui ont été vaccinées contre la grippe et celles qui ne l’ont pas été.
Les résultats sont inquiétants :
- le risque d’autisme n’existe pas chez les enfants dont les mères n’ont pas été vaccinées ;
- il est en revanche avéré chez les enfants dont les mères ont été vaccinées.
Michel de Lorgeril est médecin et chercheur (CNRS). Il est épidémiologiste et expert en cardiologie. Il a longtemps défendu le cholestérol qui n’est pas responsable des maladies cardiovasculaires comme de nombreuses études sur la diète méditerranéenne l’ont montré.
Il s’attaque aujourd’hui à un autre sujet tabou : les vaccins. C’est une polémique complexe où les intérêts économiques et les enjeux politiques brouillent la réflexion.
Toutefois, dans son texte Michel de Lorgeril souligne à la fois ce que révèlent les chiffres publiés et comment ceux qui les ont trouvés réagissent à leurs propres travaux. C’est troublant.
Je vous laisse découvrir le document de Michel de Lorgeril reproduit ci-dessous.
Naturellement vôtre,
Augustin de Livois
Vaccins et autisme : les faits s’imposent…
Que certains vaccins favorisent l’autisme fait l’objet d’une controverse interminable et douloureuse.
L’épidémie d’autisme progresse partout, malgré les dénégations de certains, et de façon parallèle à l’inflation vaccinaliste.
Tout est fait pour masquer la réalité des faits : ce serait une réalité tragique et presque impossible à accepter. Certes, c’est difficile à étudier et beaucoup se découragent, faute d’un accès libre aux données disponibles et aussi faute d’une réelle volonté d’éclaircir cette question cruciale en médecine.
Mais parfois le rideau se déchire et nous apercevons l’envers du décor : ce qui est caché et aussi ceux qui nous cachent les choses !
Une étude récente publiée dans un grand journal américain nous révèle des faits troublants mais très révélateurs. Avec les limites de la science moderne !
Le titre : « Association Between Influenza Infection and Vaccination During Pregnancy and Risk of Autism Spectrum Disorder » ; et c’est publié dans JAMA Pediatr 2017 ;171(1) : e163609 pour ceux qui veulent aller vérifier.
Les auteurs : Ousseny Zerbo, Yinge Qian, Cathleen Yoshida, Bruce H. Fireman, Nicola P. Klein ; Lisa A. Croen.
Un seul est médecin diplômé (Klein) et universitaire : c’est le boss ; ce sont ses conflits d’intérêt à lui qu’il faudra vérifier. Les autres sont de simples exécutants.
Pour les non-anglophones, je traduis ce titre : Association pendant la grossesse entre survenue de grippe ou vaccination contre la grippe et le risque d’autisme.
Autism Spectrum Disorder (ou ASD) est un équivalent d’autisme en simplifiant.
C’est une étude cruciale pour deux raisons principales :
1- Vaut-il mieux avoir la grippe (avec le vrai virus sauvage) ou est-il préférable de se vacciner contre la grippe ? Certes, le contexte est particulier (la grossesse) et le résultat (un diagnostic d’autisme à 5 ou 10 ans) ne concerne pas la victime de la grippe mais son bébé.
Au-delà de la grippe, de la grossesse et de l’autisme, cette étude enveloppe une multitude de questions sans réponse à propos des causes de l’autisme, des agents pathogènes et d’autres contextes cliniques.
2- Vaccins et autisme est une question très difficile parce que presque tous les vaccins sont suspects. Si on a beaucoup parlé du rôle possible des vaccins contre la rougeole (ROR), les vaccins contenant du mercure et ceux contenant de l’aluminium sont aussi suspects.
Ce qui veut simplement dire qu’il est presque impossible de trouver des enfants qui n’aient pas été vaccinés par un quelconque de ces vaccins suspects au cours des 40 dernières années. Cette situation est catastrophique pour un épidémiologiste car il n’a pas de groupe témoin (sans aucun des vaccins suspects) pour évaluer l’impact de ces mêmes vaccins sur le risque d’autisme.
Cette étude américaine sur Vaccins, autisme et grossesse est donc très originale et très bienvenue pour nous éclairer puisque nous n’avons pas ou peu de facteurs de confusion : il y a les mères qui ont la grippe, celles qu’on a vaccinées et celles qui n’ont eu aucun des deux pendant la grossesse, un vrai groupe témoin. J’espère être clair.
Je ne vais pas détailler l’étude, ce serait trop long, mais au moins signaler que ça concerne presque 200.000 enfants américains nés entre 2000 et 2010.
Les conclusions concernant le rôle de la grippe sauvage sur l’autisme sont limpides : pas de signal audible ou visible. Le virus de la grippe chez la maman n’augmente pas le risque d’autisme chez son bébé.
Par contre, les données sur les effets du vaccin contre la grippe pendant la grossesse sont catastrophiques ; mais les investigateurs ne veulent pas le voir : si la maman est vaccinée pendant le 1er trimestre, il y a une augmentation (autour de 25%) du risque d’autisme. Pendant les deux autres trimestres, les données sont moins claires mais vont dans le même sens.
Quand on met les trois trimestres ensemble, l’augmentation du risque persiste et quand on ajuste dans des modèles mathématiques pour tenir compte d’autres facteurs, le risque persiste.
Pour ceux qui aiment les graphiques, je reproduis ci-dessous les courbes montrant l’évolution des diagnostics d’autisme avec le temps. On voit nettement que 5 ans après l’accouchement, les courbes sont très proches, c’est après que ça se dégrade. Attention, ce qui est montré ce n’est pas la maladie réelle telle que vécue par les familles, c’est le diagnostic médical enregistré par l’administration.
Pour ceux qui préfèrent les chiffres, je reproduis la table 3 de l’article qui résume assez bien les résultats des analyses (ci-dessous).
Ceux qui comprennent les statistiques médicales constatent (c’est la dernière ligne du tableau) qu’après des ajustements multiples (dont la légitimité peut être discutée), les intervalles de confiance restent supérieurs à l’unité : l’augmentation du risque d’autisme chez les enfants de mamans vaccinées au 1er trimestre atteint 20%.
Je résume : il vaut mieux avoir la grippe que le vaccin.
Sur un échantillon aussi grand et aussi peu sélectionné, ces faits sont hautement significatifs sur le plan clinique et encore plus sur le plan sociétal.
Comment se fait-il que personne ne réagisse ?
Les experts vaccinalistes ne veulent pas voir. Explication alternative, ils ne comprennent rien à ces données et « achètent » naïvement les conclusions des auteurs et notamment celles du boss.
Que dit notre universitaire en chef (le Pr Klein) ?
Il conclut que ces données sont probablement dues au hasard et qu’il ne faut surtout rien changer au programme de vaccination actuel ; mais tout de même (pour ne pas trop se ridiculiser), que de nouvelles études semblent nécessaires (ci-dessous copie de la conclusion de l’article).
Pourquoi le Pr Klein refuse d’entendre ce signal fort que le vaccin contre la grippe semble augmenter le risque d’autisme ?
Parce que ses liens d’intérêt le rendent sourd et aveugle : ci-dessous ces liens d’intérêt.
Le Pr Klein a donc de bonnes raisons d’essayer d’enterrer ses propres découvertes. Mais les autres ? Les experts vaccinalistes ? Les lanceurs d’alerte antivaccinalistes ?
Pourquoi ce silence tonitruant ?
Je conclus : nous avons ici évidence forte, mais non définitive (comme toujours dans les sciences de la vie), qu’un vaccin paraît augmenter le risque d’autisme.
Ces données doivent être prises avec prudence, bien sûr, mais doivent alerter la communauté médicale.
Ce n’est pas une bonne idée – il est très imprudent – de vacciner une femme enceinte sauf cas très particuliers que je ne vais pas discuter ici.
Plus personne ne pourra clamer l’innocuité des vaccins de façon générale ; plus personne ne pourra prétendre que les vaccins ne pourraient pas augmenter le risque d’autisme ; plus personne ne pourra clamer que le cerveau des bébés n’est pas fragile et ne doit pas être protégé ; plus personne ne pourra décréter que vacciner une femme enceinte est sans danger !
La parole est désormais aux tribunaux : il faut écouter les familles qui s’estiment victimes !
Dr Michel de Lorgeril
Retrouvez ici son blog : https://michel.delorgeril.info