ATTENTION: sur ce site, tout reste vrai pour ce qui concerne l'école à la maison , mais pas pour l'Instruction en famille. Sur ce sujet, les dispositions légales ont changé. L'Etat tente d'abolir l'école à la maison et l'instruction en famille en imposant une demande d'autorisation (d'ailleurs illégale). En fait, il n'y est parvenu que partiellement.
Il y a un régime d'autorisation pour l'IEF, pas pour l'école à la maison, et nous vous expliquons pourquoi.
Cette nuance étant cruciale, nous n'avons pas modifié tout le site. Ainsi, quand vous lisez sur notre site "vous n'avez pas besoin de demander l'autorisation", ce n'est vrai que pour l'école à la maison. Pour l'Instruction en Famille, il faut une autorisation. Si c'est cette question seulement qui vous intéresse, allez ici:
Ayant vécu bon nombre d'accouchements, nous vous recommandons ce protocole complet pour un accouchement naturel qui évitera le désastre des naissances classiques à l'hôpital, avec la maltraitance usuelle qu'on fait supporter à l'enfant et à la mère (sans compter le mépris assez fréquent des personnels hospitaliers vis-à-vis du père). Merci à Léonie qui est aussi doula, pour son aide et ses précieuses informations.
Il va sans dire que vous choisirez de préférence un accouchement à la maison. En effet, l'hôpital réussit l'exploit de réaliser 68 bataclans par an en tuant des gens simplement venus malades ! 9000 personnes sont tuées par ce qu'on appelle pudiquement les "maladies nosocomiales", qu'on devrait appeler plus honnêtement "maladies de la crasse et de l'incompétence en milieu hospitalier".
Mais enfin, parfois, on ne peut éviter l'accouchement à l'hôpital. Parce que la médecine fait pression. Menace et vitupère, vous regarde comme "moyennâgeux" (c'est-à-dire voulant être naturel comme à l'âge d'or de l'Europe). Les jeunes parents ne réalisent pas vraiment, ils font confiance. Or, l'enfant subit un traitement assez éprouvant, et même plutôt épouvantable, parfois des traumatismes, du fait de personnels aussi incompétent que d'autres peuvent l'être à l'école. Séparé de la mère, soumis à une lumière violente et au vacarme, nettoyé aussitôt, secoué, trituré en tous sens, piqué, mal nourri... les raisons de prendre des précautions sont assez nombreuses.
Ce protocole a été créé par nous-mêmes et un médecin obstétricien asiatique très impliqué dans les accouchements naturels. Celui-ci pratique sans difficulté tout ce qui est proposé ici. La plupart de ces demandes sont compatibles avec une éventuelle césarienne, et certaines sont même encore plus nécessaires en ce cas, étant donné que l'enfant en aura plus besoin qu'en cas de naissance par voie basse, du fait que son immunité sera plus fragilisée.
Voici ce que vous pouvez représenter à votre gynécologue-obstétricien et/ou votre sage-femme, dès le 4ème mois. Il est bon en effet de préparer un peu les choses à l'avance. Il s'agit de savoir si ce protocole de l'accouchement naturel sera respecté.
Attention aux fausses promesses. Il nous est arrivé de recevoir des tas de promesses dont pas une seule n'a été respectée.
Un protocole complet pour un accouchement naturel
J'accoucherai dans la position que je souhaiterai, éventuellement accroupie ou à quatre pattes, ce qui est souvent le moyen le plus naturel et le moins douloureux, c'est mon corps qui me le dictera
Dès la délivrance et durant les deux premières heures, le bébé sera placé sur moi ou contre moi, selon mon souhait, et non séparé. En aucun cas je n'admettrai que le personnel emmène mon enfant loin de moi sans une justification urgentissime
Le cordon ombilical ne sera coupé que lorsqu'il (le cordon) ne palpitera plus
Le poids et les mensurations de bébé seront relevés plus tard. Cela n'a pas de caractère d'urgence pour moi (mon enfant n'est pas un gigot)
Mon enfant ne sera pas soumis à une lumière violente, mais une lumière douce voire l'obscurité complète ou partielle, à ma convenance. On aura plongé la salle d'accouchement et tout endroit où sera mon enfant dans une lumière très douce
La salle d'accouchement sera silencieuse de même que tout endroit où sera l'enfant. Les cris et glapissements des personnels seront prohibés.
Il est souhaitable que l'on supprime les bruits de machines, la petite enfance de mon bébé n'est pas censé être inondée de bruits électroniques ou mécaniques
La toilette du bébé sera faite quand je le voudrais, éventuellement dans plusieurs jours, par moi-même ou avec une aide, il est vital qu'il conserve son vernix d'ici là. Je refuse qu'il soit lavé ou essuyé dès la délivrance
Je lui donnerai le sein aussitôt, on ne lui donnera rien d'ici là, aucune injection ni vaccination, ni apport quelconque, sans que j'en sois d'accord
Il n'y aura pas de personnel inutile, en principe deux personnes suffiront à l'affaire
Le papa sera là s'il le désire instamment / je préfère qu'il ne soit pas là, il le respectera
Je veux que le personnel soit silencieux et discret, et je refuse la familiarité, le tutoiement et les encouragements comme si j'avais 4 ans et demi
Je prie, chante, parle ou fais ce qui me semble bon, je recoure à des instruments qui me paraissent utiles: ballon, tabouret, corde de suspension etc.
J'exige que le personnel ne se saisisse pas de mon enfant d'une manière trop vive
Je refuse que l'on dépose mon enfant dans une bassine en métal en contact direct
Il n'est pas souhaitable que mon enfant soit monitoré en permanence
Je ne veux pas être examinée vaginalement que si c'est absolument nécessaire
On attendra que le sac amniotique se fissure par soi-même
Je veux bénéficier de la salle naturelle
Je souhaite accoucher dans la piscine réservée à cet effet
Evitons la péridurale autant que possible, et qu'on ne profite pas de mes moments de faiblesse pour m'y inciter
Je préfère ne pas subir d'amniotomie (rupture artificielle des membranes) ni d'injection d'ocytocine (ni même celle de la délivrance dirigée) (éventuellement selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé, HAS), et là encore je n'admets pas qu'on profite de ma faiblesse pour ce faire
Je ne veux pas que l'on me fasse une délivrance dirigée (avec tirage sur le cordon etc.) pour accélérer l'expulsion du placenta
Nous souhaitons que ma sage-femme / doula soit présente
Je refuse l'épisiotomie, quelle que soit sa préconisation, puisqu'on a montré qu'elle n'apporte rien de conséquemment bénéfique
Il n'y aura pas de déclenchement, ni à une semaine avant le terme ou après le terme, puisque nul ne peut prétendre connaître exactement la date de fécondation et que, de toute façon, cela n'apporte rien et que c'est le plus souvent dangereux et néfaste
Il n'y aura pas d'installation d'une voie veineuse et si cela s'impose absolument, avec cathéter bouché plutôt qu'une perfusion permanente
Il n'y aura surtout pas de péridurale en effet, ni non plus d'autres antalgiques (opiacées, protoxyde d'azote...)
Il n'y aurapas de perçage anticipé de la poche des eaux, ni de décollement des membranes
Une petite déchirure est préférable à une épisiotomie
Il n'y aura pas d'intervention mécanique pour la délivrance, du type expression abdominale, forceps, ventouse, spatule
Ne me faire expulser ("pousser") que lorsque je le sens; quand je sens le bébé pousser lui-même et pas avant (donc quand le bébé enclenchera le réflexe expulsif, ce qui facilitera les efforts expulsifs et diminuera le temps de l'expulsion)
Je pousse quand je le veux en fait, et je le fais plutôt sur expiration freinée que sur inspiration bloquée
Il n'y aura pas de désobstruction ou aspiration pulmonaire/gastrique systématiques
J'insiste formellement sur l'importance du peau contre peau à la naissance aussi longtemps que JE le décide
Un éventuel test d'apgar peut être fait pendant le peau contre peau
Il n'y aura pas de biberon ni de complément d'eau sucrée, ni de tétine
On me laissera manger et m'hydrater quand je le désirerai et quand j'en ressentirai le besoin. C'est moi qui décide et le personnel n'a rien à m'imposer
Plutôt que du collyre, je préfère une goutte de lait maternel dans chaque œil
Je choisis l'allaitement à la demande (et non à horaires imposés), éventuellement aidé d'un D.A.L. si nécessaire
Je veux qu'on laisse le bébé dormir ! Car le sommeil est la période la plus importante pour bébé, quoique le personnel médical semble l'ignorer. Combien de personnes de la maternité déboulent en beuglant dans la chambre au dessus de son berceau, sans égard pour son sommeil ?? (et en allumant la lumière sans autorisation parce qu'elles jugent qu'elles doivent y voir pour leur travail, mais ne jugent pas que l'enfant doive conserver sa vue...)
En cas de naissance par césarienne:
J'exige que mon enfant soit soigneusement recouvert de ma flore vaginale par le médecin, en insistant sur bouche et yeux
Le bébé sera dès que possible en situation de contact peau à peau avec le père si ce n'est avec moi
Il ne passera pas la nuit éloigné de moi, sans quoi l’établissement sera poursuivi et assumera des dommages et intérêts se montant à 1500€ par heure de séparation
PS: Notons que le taux de césarienne en 2009 s’élevait à 33 % aux États-Unis et à 26 % au Canada (dans la moyenne des pays de l'OCDE en 2012). Des taux aussi élevés pour une chirurgie majeure se sont traduits notamment par un accroissement de 54 % de la mortalité maternelle aux États-Unis de 2000 à 2005, statistique explicable par le seul facteur de « la surutilisation [de cette] intervention utile » (Ford, Pascali-Bonaro et Declercq 2008). Sans compter les « accidents évités de justesse », c’est-à-dire les cas de complications maternelles si graves que la femme a frôlé la mort, ceux-là ayant augmenté de 27 % aux États-Unis de 1998 à 2005 (Coeytaux, Bingham et Strauss 2011), situation que les auteures de ce rapport sur la mortalité maternelle assimilent à une crise humanitaire (rapporté de cet article)
Sur le rôle du père
Non, il n'est pas indispensable que le père soit là. C'est selon la volonté des deux parents. La réserve fréquente chez le père vient d'ailleurs d'une inhibition tout à fait naturelle. Il peut vouloir se tenir à l'écart. Et la maman peut très bien souhaiter aussi ne pas être à son contact ou sous ses regards. On n'a pas à rougir ni à mal juger de telles attitudes. D'ailleurs, il y a 35 ans, on n'avait jamais entendu parlé d'un homme présent pour l'accouchement.
Au contraire, l'un comme l'autre peuvent souhaiter la présence paternelle. C'est eux qui décident.
Et puis, cela peut être intermittent : je suis là mais je m'éclipse. Je n'ai pas à m'en justifier. Tu es là mais je préfère que tu sortes maintenant.
Le père peut aussi changer d'avis, avoir peur, comme la maman. Laissons-les libre. La nature est, en général, très bien faite.
Autres préconisations
Naturellement, comme le rappelle Aurélie, l'accouchement naturel implique quelque autres précautions et préparations:
visiter la maternité avant d'arrêter son choix, les mentalités et ambiances diffèrent beaucoup d'un établissement à un autre...
s'offrir une chambre individuelle
pour l'essentiel du temps, je n'ai pas vraiment besoin du personnel, et si cela arrive, je le ferai savoir.
Je montrerai le bébé à un - bon - ostéopathe
Rappels des doulas:
🌟 Être enceinte pendant 42 semaines, c'est normal.
🌟 Un travail qui dure plus de 16 heures... c'est normal.
🌟 Naître avec le cordon ombilical autour du cou, c’est super normal !
🌟 Que les bébés naissent violets, c'est normal.
🌟 Sentir de la pression, parfois des serrements intenses pendant les vagues utérines est la chose la plus normale au monde.
Cependant....
❌ L’épisiotomie (coupure périnéale) n’est pas normale.
❌ La manœuvre de Kristeller (pousser le ventre vers le bas) n’est pas normale.
❌ Décoller les membranes de la poche amniotique, par un "toucher" (manœuvre d'Hamilton) sans en signaler les conséquences n’est pas normal.
❌ L'ocytocine synthétique de routine n’est pas normal.
❌ Accoucher en position couchée n’est pas normal.
❌ Être menacée, humiliée, infantilisée pendant la grossesse, le travail et le postnatal, ce n’est pas normal.
❌ Être privée d’un compagnon important n’est pas normal.
❌ Être privée d’eau et de nourriture n’est pas normal.
❌ Ne pas être profondément respectée n’est absolument pas normal.
Il y a une énorme différence entre la grossesse, l’accouchement naturel et la violence obstétricale.
Informez-vous et connaissez vos droits.
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