L’effondrement du niveau de l’école, l’étude PISA


Le niveau à l'école est sans doute l'argument le plus fréquemment évoqué par les parents qui choisissent de faire l'école à la maison. Le désastre est complet (voyez si vous en doutez la vidéo en fin d'article: le niveau à l'école est nettement en-dessous du niveau de la mer...).

Voyons d'abord ce que dit PISA (2019):

La France est à peine au-dessus de la moyenne de l’OCDE (parmi les 79 pays et économies participants). En France, 6 308 élèves ont passé le test. Par rapport au classement précédent, les élèves français enregistrent des résultats en légère baisse en compréhension de l'écrit (-6 points, à 493 points) et en sciences (-2 points, à 495 points), et en légère augmentation en mathématiques (+2 points, à 493 points).

Pour le reste, c'est inchangé. Il y a toujours 50% d'illettrés à l'entrée en 6ème officiellement et 17-18% au Bac. Nous pensons que c'est très sous-évalué mais enfin, c'est déjà énorme, désastreux, comparable aux résultats de la révolution française qui avait en 10 ans fait tomber le niveau d'alphabétisation à un niveau en-dessous de celui du temps de Vercingétorix (Voltaire et les révolutionnaires ne voulaient pas que le peuple soit instruit, comme on le sait).

Cela pose un problème: les enseignants et l'école sont passibles de peines sévères prévus par la Loi. Eh ! oui, si l'on envoie une lettre aux familles disant que ne pas instruire est passible de peines, il faut bien comprendre que cela peut se retourner contre eux et à bien plus grande échelle !

L'effondrement du niveau de l'école

Au-delà des études souvent complexes à lire, on s'aperçoit aujourd'hui qu'à 6 ans, 7 ans, huit ans, les enfants ne savent ni écrire ni lire. Ils ne connaissent pas la division avant le cm1 ! et parfois ils ne la savent pas au Bac, se servant (mal) de calculatrices.

Regardez la vidéo:

Or, si nous nous rappelons ce qui se passait dans notre enfance, c'est-à-dire il y a très peu de temps, les enfants savaient lire et écrire à ces âges-là.

Les enfants de 5 ans qui font l'école à la maison depuis plus d'un an savent lire et écrire la plupart du temps. Ils ne sont pourtant pas sous pression et font moins d'heures de cours que les autres, qui sont à l'école.

Voyez cette page où l'on peut voir ce qu'étaient les bandes dessinées il y a quelques décennies.

Voir aussi:

Quand on fait les choses normalement, l'enfant décolle

Ce n'est pas surprenant: quand on fait les choses normalement, dans les temps, les enfants avancent très vite. Ils décollent.

Quand on fait l'école à la maison, on constate une grande différence avec les autres enfants, pour lesquels les gens s'habituent à l'idée qu'ils prennent du retard. Le niveau à l'école est nettement plus faible qu'à la maison.

Ce n'est pas l'école à la maison qui va vite. C'est l'école qui n'avance pas. Elle pédale dans la semoule de blé mou.

N'ayons pas peur et sachons donner à l'enfant, en l'édifiant intelligemment. Tout travail sera mieux que de ne rien faire, dit Rémy, c'est-à-dire de laisser l'enfant comme à l'abandon, ce qui est souvent le cas à l'école où les plus petits font des tas de choses jusqu'à 5 ans mais où tout d'un coup, à partir du CP-CE1, c'est la carence, la pauvreté de l'enseignement.

Alors que leur cerveau est en période de grande plasticité, où il peut ingérer de manière illimitée. On couve les petits en voulant leur épargner de trop grands efforts: on ne comprend pas ce qu'est un enfant. Un enfant souffre beaucoup plus de "sous-menage" que de surmenage !

C'est à partir de là, vers 5 ans, que ça se gâte à l'école. Les apprentissages du plus jeune âge sont cruciaux. Or, on donne très peu de consistance à l'enseignement scolaire. Rater la période 4-8 ans, c'est conduire l'enfant vers une spécialisation "brasse coulée" dans sa vie intellectuelle et psychique.

Et c'est aussi là que les parents qui font l'école à la maison tirent leur avantage car ils sont dans une proximité et dans une abondance, ils donnent du mieux qu'ils peuvent, et cela correspond parfaitement à l'attente de l'enfant. De plus, cette rencontre crée un lien, et ce lien est très propice à l'apprentissage. Alors qu'on apprend aux institutrices à "ne pas aimer les enfants" (sic).

Les enfants ont soif et faim de savoirs. Comme le dit le Christ dans une belle interpellation (Matthieu 25, 31-46): "J'avais faim, j'avais soif, j'étais nu !" et "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites !"

Sur cette lancée, on peut aussi essayer d'évaluer le niveau de l'école.

Que faut-il penser de cet article ? Laissez votre réponse ci-dessous.


Vidéos qui vont vous aider à saisir le problème... :

https://youtu.be/jBDChjz5swQ

  https://youtu.be/H8p-7N_DNVk

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