Certains nous demandent pourquoi les « associations » ne nous contactent pas. Ou pourquoi, même, elles nous attaquent.
C’est d’abord éminemment politique, c’est la politique qui les empêche de liguer des efforts pour l’enfant.
Par ailleurs, c’est aussi parce que nous faisons le travail qu’elles ne font pas. Et cela met certaines de leurs responsables hors d’elles.
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Vous voyez que les mêmes clivages, le même cirque, les mêmes peurs qu’on constate à l’école recommencent en-dehors de l’école, d’ailleurs avec les mêmes « valeurs ».
La plupart des associations (nous ne disons pas toutes) militent politiquement, et sont idéologiquement proches de l’Etat et ne peuvent contester cet Etat qu’en disant timidement « vous touchez à un droit. » Rien de plus. Elles ne veulent pas aller plus loin, elles ne veulent pas analyser les causes originelles, où se trouve pourtant le feu qui couve et qui les ensevelira toutes. Et comme elles ont fait ce choix politique, stratégique, pour survivre dans ce système, elles n’ont pas intérêt à s’approcher des gens qui contestent sur le fond cet Etat.
Alexis Cossette et Qanon sont censurés: c’est la même loqique: pas de liberté accordée à ceux qui contestent.
Aujourd’hui, elles disent s’opposer à l’interdiction de l’école à la maison, mais où sont les arguments de fond ? Où est leur plaidoirie solide ? Elles disent toutes la même chose, des choses sans aucun danger pour le pouvoir. Année après année, elles reculent alors que la moisson est plus grande.
Ce n’est pas pour rien que nous ne nous contentons pas de bloquer l’Etat, nous donnons des moyens de s’en détacher parce qu’il ne peut rien faire d’autre que de détruire les libertés. C’est son logiciel. C’est faute de le comprendre qu’elles n’arrivent pas à anticiper.
Il ne s’agit pas que de se défendre, il s’agit de contre-attaquer ou au moins de se mettre à distance. Et là, on touche, au-delà du politique, à une question plus profonde, qui relève de la soumission au monde.
Elles refuseront de changer quoi que ce soit et préféreront se liguer toutes sans nous, voire contre nous, parce que nous exprimons en fait un point de vue métaphysique.
Pour nous, l’école à la maison ou l’Etat ne sont pas que des données passagères, politiques ou sociales, justement, plus ou moins conciliables au gré du vent. L’école à la maison n’est pas qu’une liberté, c’est un choix qui engage la famille vers des horizons différents, qui change la donne, qui rétablit des perspectives que la société interdit. Il y a une antithèse.
Bien sûr, nous ne cherchons pas à lui donner un relief. Mais nous disons que l’Etat est sur l’offensive philosophique et politique permanente, il est donc vain de croire en un arrangement. L’Etat profond regrette depuis longtemps que le très maçon Jules Ferry ait laissé cette place à l’école à la maison en formulant son obligation scélérate d’aller à l’école (il ne pouvait pas interdire une liberté millénaire d’un coup).
L’école à la maison s’aborde chez nous comme on aborde la médecine, d’une manière holistique et spirituelle. Ce n’est pas que scolaire ou social, comme le croient beaucoup de gens dans les associations avec ce qui se veut une neutralité et qui est en fait une indifférence. C’est métaphysique, cela dépasse le politique, le social, le culturel.
Et c’est exactement pour ça que les loges veulent l’interdire, pour rien d’autre. C’est bien moins une liberté à combattre qu’un combat contre la vocation de l’Homme qui enveloppe non seulement la liberté mais tout le reste.
Si vous raisonnez justement et allez à l’essentiel, en recherchant le plus petit dénominateur commun, comme en maths, vous voyez qu’en fait, c’est extrêmement simple : à qui a-t-on donné son âme ? On est du monde ou on est attaqué à cause du monde.
La plupart, ne comprenant pas, croiront que ce que nous disons là est un propos religieux au sens où ils l’entendent. Même pas : c’est parier soit sur l’Homme, soit sur une sorte de sous-humanité domestiquée dont la liberté ne peut s’exercer qu’au sein de normes et de lois mondaines, politiques, policières maintenant.
« On ne peut servir deux maîtres à la fois ». On ne peut servir la vérité d’une école à la maison sur une base anthropologique complète rétablissant l’Humanité dans ses droits, ses devoirs et sa vocation, et à la fois la sécularisation de l’instruction, le copinage avec les gouvernements anti-familles, anti-enfants, qui envoient des écrivains en prison.
Dès lors qu’ils ont pris le parti de fermer les yeux sur la grandeur authentique de l’Humanité, ils ne peuvent être que sur la gestion défensive du quotidien. Ces associations réfléchissent à sauver des meubles alors qu’on leur annonce qu’on va brûler la maison. Ce n’est pas le même degré.