Voyons maintenant ce que peut être l'apprentissage de l'enfant
Apprendre ! Nous savons maintenant beaucoup mieux comment motiver l'enfant, comment être soi-même plus confiant, nous savons mieux enseigner. Nous nous énervons moins, l'enfant va mieux et les choses avancent bien.
Mais il a encore du mal à apprendre et nous-mêmes, nous ne savons pas très bien comment faire.
Certes, nous avons su éveiller son attention, soit en l'émerveillant, soit en l'intéressant autrement, et il retiendra bien mieux que s'il avait entendu tout ça en classe. La proximité et les méthodes que nous avons utilisées ont beaucoup mieux ancré les savoirs en lui.
Mais il est temps maintenant de préciser le tir.
Comment ça se passe en général ? Au début, il accepte de travailler avec vous. Puis, la plupart du temps, l'enfant préfèrera éviter cette épreuve imposée et vous dira qu'il veut apprendre seul. Plus tard, dans la suite logique des choses, il vous dira qu'il n'arrive pas à apprendre avec mille raisons, et même dira qu'il est nul et n'y arrive pas.
Ses arguments
Et puis "pourquoi faire ?", "ça sert à rien", "je ne retrouve pas mes leçons", et pourquoi pas "j'ai pas envie". L'idée n'est pas de répondre à ça. Si l'enfant a des arguments de ce genre, on est sur la mauvaise piste.
- On peut, il est vrai, supprimer des apprentissages inutiles
Lorsque notre grand garçon nous disait "je suis nul", j'avais tendance à lui répondre "oui, je sais, tu es nul, c'est épouvantable, mais qu'est-ce que tu veux, tu dois apprendre tes leçons. Autre chose ?" Il comprenait aussitôt que ce genre de boniments ne servait à rien, et ne m'émouvait pas plus que la pluie en Normandie, que ce n'était que de la comédie que je prenais comme telle.
Un enfant qui se dit "nul" ou "qui n'y arrive pas" tout simplement n'aime pas ça ! Et pourquoi n'aime-t-il pas ça ? Parce qu'il n'a pas la bonne méthode.
Alors, parfois, vous lui montrez une méthode qui a marché avec vous (du moins c'est ce que vous vous rappelez), et il s'entête à mal faire, à ne pas suivre vos recommandations. Vous êtes donc contraint de lui dire "ce soir à 19.00, il faut que ce soit su !" Livré à lui-même, il apprend quand même plus ou moins.
Mais si un jour vous avez envie que ça change, vous utiliserez quelques trucs plus efficaces. C'est ce que nous allons voir dans cet article et le suivant.
En fait, l'enfant développe des parades défensives et renâcle parce qu'il n'a jamais été mis en situation d'aimer apprendre naturellement. Or, sitôt que la situation est favorable, que les conditions sont créées, l'enfant apprend volontiers et sans s'en rendre compte.
- Voir aussi Les jeux pour aider à apprendre
Quantité: modérer
Mais avant de demander à l'enfant d'apprendre, sachons ce que nous allons lui demander d'apprendre !
Oh ! ce n'est pas si évident que ça.
Tenez ! N’assommez pas vos enfants avec des quantités de choses à apprendre. Nous sommes effarés par la masse de devoirs que doivent (...) la suite est réservée aux membres accompagnés, pour activer votre accès membre, passez par ici. Déjà membre accompagné ? Connectez-vous dans le menu du site (en cas de souci, voir la FAQ)