La maîtresse et le médecin scolaire se trompent


L'institutrice, le médecin scolaire: des spécialistes à vos yeux

Respectables. Mais pas infaillibles. Aussi bien l'institutrice que le le médecin scolaire peuvent se tromper.

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Tous les jours, nous recevons au moins un message d'un type particulier. Un message spécial.

Que dit-il ce message ?

Voici ce que nous écrit Laetitia :

« Les dires de la maîtresse au sujet de ma fille, ce sont des grosses difficultés générales. »

Hier, c'était Adeline:

« Le médecin scolaire dit que mon fils a une dyslexie »

Avant-hier, Mikael :

« La psychologue a diagnostiqué une dyspraxie »

Chaque jour du mois pratiquement:

« On m'a dit que mon enfant a de sérieuses difficultés. »

A chaque fois nous répondons d'un petit mot.

Mais face à une telle conviction, nous devions rétablir la vérité.

L'idée que l'enfant a un problème est un erreur dramatique pour lui et... c'est une croyance.

Alors tout d'abord, merci pour vos messages.

Tout cela, ce sont des choses qu’on vous dit. Mais sans en être sûrs. Un peu au hasard. Sans expertise. Ces affirmations font partie de ce qu’on entend tous les jours à l’école. Nous nous souvenons qu’autrefois, on ne se permettait jamais de dire à des parents ce genre de choses.

Vous savez, ce n'est pas parce que la maîtresse le dit qu'elle a raison.

Elle n'a pas été formée pour ça.

Nous pouvons vous le dire: les enseignants ne sont pas formés pour émettre des jugements pareils. Ni les médecins scolaires, ni les psychiatres, ni les orthophonistes, ni les psychologues (allez d'ailleurs voir les dangers que vous courez à fréquenter ces spécialistes).

La seule personne qui pourrait diagnostiquer une déficience éventuelle serait un neurologue après un scanner cérébral et une étude de 3 mois. Avez-vous eu ça ?

Le médecin vous dira peut-être, comme à nous : "Vous savez, il faut se méfier de ce que vous trouvez sur internet." Nous répondons ceci: "Vous savez, il faut se méfier de ce qu'on trouve dans les cabinets médicaux où Big Pharma est roi." Ils répondent: "Qu'en savez-vous, quelle est votre expertise ?" et nous disons: "Nous avons plus de "patients" que les médecins, nous rencontrons plus de vrais spécialistes. Avec plus de 16.000 membres, nous avons un panel qui nous permet de nous exprimer en connaissance de cause."

La pirouette: l'enfant est mal instruit par l'école et le médecin scolaire en tire un... diagnostic

Car tout cela relève du cerveau. Cela sous-entend que le cerveau de l'enfant ne dispose pas de certaines facultés. Et qu'il faut être un expert, s'appuyant sur un examen complet, pour affirmer que le cerveau de l'enfant a une lésion quelconque.

Un médecin scolaire compétent ne s'aventurera jamais à vous dire une chose pareille. Une institutrice compétente ne s'aventurera pas à faire un tel diagnostic. Elle le dira du bout des lèvres, parce qu'elle sait bien qu'elle ne peut en aucun cas être formelle. Personne ne peut formellement dire que votre enfant a un problème.

A moins que votre enfant ait une lésion au cerveau ou une malformation congénitale, mais ça vous le sauriez déjà, l'enfant n'a pas de problème.

L'enfant n'a pas de problème. L'enfant n'est pas un problème


L'enfant n'a pas de problème, il n'est pas un problème. Tout enfant peut y arriver. Nous y reviendrons quand nous parlerons de dyslexie et d'autisme.

Mais alors il est où, le problème ? Car "mon enfant n'y arrive pas", il faut bien qu'il y ait un problème ?

On va y venir. Mais nous voulions d'abord vous dire que, si vous êtes une bonne maman ou un bon papa, que vous ne battez pas votre enfant au point de provoquer des lésions cérébrales, que vous ne lui faites pas vivre un stress qui provoquerait une baisse sensible de l'activité cérébrale (et il faut quand même le vouloir), que vous ne le secouez pas de la tête aux pieds, que vous ne laissez pas devant la télé toute la journée, que vous ne le nourrissez pas que de chips et de soda, que vous ne l'emmenez pas à des concerts de metal, eh ! bien, votre enfant n'a pas de problème.

Votre enfant a-t-il subi un trauma ? Y a-t-il eu accident ?

Ou avez-vous fait entendre du métal au bébé qu'il était ? L'avez-vous alimenté avec de mauvaises choses et mis devant la télé toute son enfance ?

Si non, il n'y a aucune raison qu'il y ait un problème.

Il était important que nous vous disions cela dès le début. C'est là que se situent la plupart de vos premières questions.

Tout enfant peut y arriver, pourvu qu'on ait la bonne méthode

Tous les enfants (qui n'ont pas de lésion au cerveau ou un cerveau en berne) peuvent réussir très bien. S'ils n'y arrivent pas, c'est que les adultes n'utilisent pas avec eux la bonne méthode.

Nous ne parlons pas d’une méthode particulière. Nous parlons de la méthode qu’ils utilisent avec tous les enfants de la classe dont la réaction de votre enfant prouve qu’elle n’est pas bonne.

Ce n’est pas parce que les autres enfants ne manifestent pas de signes de retard que la méthode est bonne. En fait, leurs parents les aident peut-être en faisant du rattrapage, ils ont à la maison des moyens de compenser ; ou peut-être que la maîtresse dit la même chose aux autres parents, ou elle n’a pas spécialement observé les autres enfants.

Ce que dit l'école et le médecin scolaire

L'école et le médecin scolaire, quand ils sont imprudents, ce qui est malheureusement devenu fréquent (nous disons "rare" il y a encore deux ans), ont pris l'habitude de dire que les enfants ont des problèmes, sans se demander si, par hasard, ce ne serait pas autre chose qui clocherait et qui provoquerait ces "problèmes".

D'où viennent ces "problèmes" ?

Or, ils ont été identifiés, ces fameux problèmes. Ils sont liés au mode d'apprentissage.

L'école apprend aujourd'hui que ce sont ses manières à elle qui devraient être changées.

En fait, on sait que les méthodes utilisées dans la majorité des écoles sont mauvaises.

Un livre célèbre s’appelle « Et vos enfants ne sauront pas lire... ni compter ! »* Il explique comment ces méthodes nuisent à l’enfant.

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Ce n’est donc pas votre enfant qui a un problème !

Si votre enfant n'a pas le niveau, c'est simplement que la maîtresse n'a pas su l'enseigner. Ce n'est pas votre fille ou votre fils le responsable, c'est l'enseignante ou l’enseignant, ou les enseignants précédents.

Et sachez-le, un bon enseignant peut rattraper les retards constatés. Si vous utilisez une bonne méthode, votre enfant sera bon. Et même excellent.

Ceci est vrai dans la mesure bien sûr où l’enfant est bien portant et que vous, à la maison, ne l'empêchez pas d'apprendre. Si vous ne l'empêchez pas, toute la responsabilité relève de la méthode et donc, si votre enfant est à l’école, la responsabilité est celle de l’école.
Maintenant ne vous inquiétez pas, même si votre enfant a du retard, pour autant vous avez votre temps. Mais il est apparent que l'école ne sait pas y faire et que vous avez intérêt soit à changer d'école soit à trouver une autre solution.

Nous voulions graver ces phrases dans le marbre. C'est fait !

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