Sur le plan spirituel, que dois-je enseigner à mon enfant ?


Parce qu’un dessin vaut parfois mieux qu’une explication…
Sur le plan spirituel, que dois-je enseigner

Il faut de la spiritualité. Et même de la religion. Tout d’abord, lisez cet encart:

Dès 1892, on sait que la criminalité surgit bien davantage chez ceux qui n’ont pas reçu de religion (retrouvez le document original offert dans l’accompagnement)

Cela s’explique. Si vous ne donnez pas à l’être humain les choses dont il a besoin, soit le sens de sa destinée, la perspective de la vie, une vérité absolue et une espérance, vous réduisez ses possibilités d’être heureux et vous augmentez drastiquement les possibilités qu’il détruise sa vie. La réussite de la vie est proportionnée au degré de perfection qu’elle recèle, et il n’y a nulle perfection hors de Dieu.

S’il n’y a que désespérance, aucune vie après la mort, que des vérités relatives ou médiocres, s’il n’y a que l’intérêt personnel, s’il n’y a pas de grandeur et d’émerveillement, vous obtenez à coup sûr un désastre, une vie gâchée.

Vous ramenez l’enfant dans le champ restreint de la vie d’en-bas.

On cherche à hisser l’enfant afin que son existence soit surtout orientée vers la Vie. C’est-à-dire accomplissement, don, sanctification en un mot.

Maintenant, il s’agit que cette édification de l’enfant soit effective.

Et cela ne se fait pas à coups d’interdits et d’obligations.

Expliquons un peu : interdits et d’obligations en éducation sont la part minimale, de base, qui ne suffit pas. Ce sont les pieds pour se tenir debout, mais sans les jambes pour marcher.

L’être humain n’avance pas selon des commandements (exception faite, il est vrai, du Premier commandement), il se garde de chuter grâce à eux, durant son voyage. Il faut donc voyager, avancer. Pour cela, il est indispensable de découvrir ce pour quoi on est véritablement fait. C’est ce qu’on appelle la vocation, qui ne se découvre pas selon une simple envie, une soirée sympa ou un stage.

C’est un appel profond, celui d’une vie, celui qui vous fera mettre en marche vos talents particuliers. Voilà au fait ce que dit le premier commandement qui suffit à tout: tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme: s’il en est ainsi, alors l’être accomplit tout ce qu’il peut.

Si l’on n’est pas croyant, on a le droit d’être philosophe et de considérer qu’être vivant est un [s2If !is_user_logged_in()] (…) la suite est réservée aux membres accompagnés, pour activer votre accès membre, passez par ici. Déjà membre accompagné ? Connectez-vous dans le menu du site (en cas de souci, voir la FAQ). [/s2If] [s2If is_user_logged_in()]pari, une épopée, un engagement: on se détermine des valeurs qui sont le fruit d’une expérience personnelle, de lectures, de méditations.

Plan spirituel ?

Quoiqu’il en soit, le parent fait donc gravement fausse route en se contentant de discipliner son enfant.

Hier, un parent d’élève se montrait satisfait que les enfants de la classe se tiennent sages: « C’est bien, il faut qu’ils apprennent à se tenir. »

Cette morale très basique, qui en effet donne une apparence de politesse et un comportement correct, flatte le parent qui satisfait là pour un tiers un agacement superficiel, pour un tiers son propre égo (l’image qu’il veut donner de sa famille), et pour un tiers l’envie égoïste d’être tranquille.

Eduquer, ce n’est pas ça. C’est autre chose. Il s’agit d’élever l’enfant, et non de le coller dans une case.

L’enfant doit aussi apprendre sa vocation, que personne ne peut comprendre réellement en-dehors de Dieu. Il faudra donc nécessairement qu’il brise des conventions, qu’il dépasse une morale basique pour aller vers une morale supérieure dont la première marche n’a pas besoin de Dieu ni de la Révélation: il s’agit de vouloir le Bien, le Beau et le Vrai, et cela peut déranger. Cela doit déranger, en fait. Pas tout le monde, mais quiconque pense que la vie consiste en une habitude, un usage, un ensemble de règles, un combat pour la survie, ou quoi que ce soit de ce genre.

L’enfant va donc devoir un jour savoir faire « exploser » les conventions.

Il faut savoir être correct, mais il faut plus encore ne pas se contenter d’être correct.

La vie authentique, et non encadrée poliment et domestiquée, offre des possibles beaucoup plus vastes que ce que les autres attendent de nous. Faire ce que les autres attendent de nous, c’est gaspiller sa vie, soyons-en conscients. Votre enfant doit aller bien au-delà de ce que vous pensez de lui.

Sa vocation échappera à vos « commandements » ou vos textes sacrés, et votre rôle est de l’accepter. Vous lui apprenez à faire du vélo, mais il ira où il voudra. Mieux vaudrait qu’il aille là où il est le mieux qu’il aille et pour cela, il importe de manière cruciale que vous lui ayez permis de découvrir ses talents, sa vocation, sa liberté intérieure.

Il doit croiser sa dimension horizontale et sa dimension verticale. On ne peut être que dans la matière et le cycle de la nature; on ne peut pourtant rien accomplir hors de sa nature. Là est l’équilibre qui seul tend vers la sanctification individuelle.

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