Image: Présentation au temple, l’autorité du sage
Dans cet article et celui qui suit, nous allons nous demander pourquoi nous n’arrivons pas à obtenir l’autorité selon l’ancien mode. En revanche, nous verrons quelle autorité – cette autorité qui est service -, plus fiable et plus facile à obtenir, vous conduira vers la situation dont vous avez besoin pour aider votre enfant, mais aussi pourquoi pas vis-à-vis de vos collègues au travail. Car il y a un secret de l’autorité, et même plusieurs.
Autorité ? Un grand mot
Un mot qui vous paraît peut-être lointain. Vous vous dites:
Mon enfant me désobéit et pourtant j’ai tout essayé, j’ai tenté tous les registres.
Voilà typiquement le propos de quelqu’un qui parle trop vite. Parler trop vite, c’est d’emblée perdre de son autorité. Un expert vous dira:
Non, vous n’avez pas tout essayé, sans quoi votre enfant vous obéirait. Sa désobéissance est la preuve que vous n’avez pas essayé.
Et certes, si nous venons vous voir, vous serez dans un autre registre. Si vous voyez votre banquier, encore un autre. Si c’est une vieille amie qui vient vous voir, un autre et si vous faites un stage au Tibet dans une lamaserie parmi de vieux bonzes, vous serez encore toute autre, vous pouvez nous en croire, surtout s’ils sont à ce moment de l’année où personne ne plaisante ni ne sourit. En trois jours, vous aurez trouvé un truc infaillible.
Vous êtes loin d’avoir exploré vos facultés: la preuve en est la désobéissance de votre enfant.
Commençons par un témoignage qui donne un premier truc :
« Pour avoir travaillé dans l’éducation nationale, je peux témoigner de ceci :
Alors que j’étais en poste dans un collège d’une banlieue huppée de l’Ouest parisien, rassemblant des enfants de « Français de souche » et de familles plutôt aisées, je me suis rendue compte que la violence y était latente pour la seule raison que, victimes de la méthode globale et du relâchement des études littéraires, lorsqu’ils n’arrivaient pas à exprimer leurs griefs ou mécontentements, ils basculaient dans la brutalité et l’insulte.
C’est là que j’ai compris que lorsque l’on est démuni de vocabulaire, le cerveau s’en trouve déstructuré et l’expression ne passe plus que par le biais du coup de poing à cause du sentiment d’impuissance à s’exprimer.
J’ai fait DECOUVRIR à des ados de 3ème, la beauté et la profondeur de La Fontaine, les merveilles de Michel-Ange, la sensibilité de Rimbaud… ils en ont été changés immédiatement !
De détestée à mon arrivée, parce que ferme sur la discipline, je suis passée au stade du piédestal à mon départ avec ce spectacle ahurissant de dizaines d’élèves qui pleuraient et dont certains me suppliaient de revenir à la rentrée…
Ce n’est pas compliqué. Si vous donnez une structure à un enfant, si vous lui montrez qu’il a une valeur pour vous et pour les autres, qu’il est capable de connaître et de réaliser de grandes choses, si vous ne lui cédez pas sur ses comportements, si vous êtes sévère en étant juste, si vous lui inculquez le respect par l’exemple (je n’ai jamais tutoyé aucun de mes élèves, même les petits), vous obtiendrez son respect pour vous, ce que vous représentez, et vous lui ferez le cadeau du respect pour LUI-MÊME.
J’accuse l’éducation nationale d’avoir mis en place depuis longtemps et de perpétrer un système permettant de « fabriquer » un peuple d’esclaves. Si les enfants de France en sont rendus là, que pensez-vous qu’il advienne des enfants d’ailleurs ? »
Vous pourriez déjà vous arrêter un moment à ce témoignage s’il correspond à ce que vous cherchez. Comment pourriez-vous mettre en place ce que dit cette enseignante ? Commencez aujourd’hui, tranquillement, notez dans un cahier que vous allez y travailler chaque jour.
Obtenir l’ascendant sur le long terme
Obtenir l’ascendant sur les autres durant un long temps est autre chose. C’est l’une des plus grandes difficultés que l’être humain rencontre. S’il lui est difficile de se faire entendre, il lui est extrêmement difficile d’obtenir que l’on fasse ce qu’il demande sur une large période de temps. On peut arriver à « se faire obéir » ponctuellement; la plupart du temps; ça ne marche pas longtemps. Les parents ne sont pas les seuls à vivre ce défi, il existe aussi dans le monde du travail, en politique – il suffit de voir comment certains préfets se succèdent sans résultats, ou les politiques être chahutés.
La première des choses, c’est de ne pas perdre son autorité en se grillant, et on se grille en parlant trop. On se « grille » en disant des choses qu’on devrait taire. Apprenons à la fermer. Un vieux médecin japonais du XVIème siècle conseillait aux pères de ne jamais dire de bêtises, de ne pas raconter d’histoires fausses, et même d’éviter de dire : « Aïe ! » quand ils se faisaient mal. Cela les dépréciait dans l’esprit de leur famille et leur faisait perdre de l’autorité.
Il faut se contrôler.
Pourquoi ne pourrait-on pas user de l’ancienne autorité, celle qui avait la force physique, la contrainte ? Parce nous ne sommes plus dans un temps de hiérarchie. Déjà, l’enfant a souvent ouï dire qu’il a des droits et certains en arrivent à dire à leurs parents qu’ils n’ont pas le droit de les contraindre.
Mais surtout, on peut faire autrement. Le management a fait des progrès énormes et obtient des résultats basés sur les sciences comportementales. On peut obtenir mieux, plus vite qu’en employant les vieux ressorts de l’autorité.[s2If current_user_cannot(access_s2member_level3)]
L’autorité n’est plus à la mode. En fait, l’autorité assimilée à l’autoritarisme, ne peut plus fonctionner. On est dans une ère de développement personnel, par adhésion de la personne, et non dans la contrainte.
Alors deux questions viennent à l’esprit : comment se fait-il que l’on persiste à vouloir obtenir l’obéissance de son enfant à l’ancienne mode alors qu’on sait ne plus pouvoir l’obtenir d’un adulte ? et comment obtenir un résultat sans manipuler non plus ? Ce sont là les deux thèmes de réflexion que nous vous proposons pour cet article et le suivant.
Il est très difficile d’obtenir l’autorité, au sens ancien et noble du mot. L’autorité, c’est beaucoup plus que de se faire obéir, c’est obtenir l’adhésion et la confiance spontanées. Nous retiendrons cette définition.
Difficultés d’une autorité ancienne
Le pari de l’autorité telle qu’on la concevait traditionnellement est rendu beaucoup plus difficile pour une raison essentielle qui est la suivante:
L’autorité est considérée comme un apanage et un pouvoir.
Ensuite, il y a 3 principales raisons qui font que cette autorité n’est plus (…) la suite dans votre accompagnement (cliquez ici) déjà accompagné ? connectez-vous (dans le menu) (en cas de souci, voir la FAQ). [/s2If] [s2If current_user_can(access_s2member_level3)] L’autorité n’est plus à la mode. En fait, l’autorité assimilée à l’autoritarisme, ne peut plus fonctionner. On est dans une ère de développement personnel, par adhésion de la personne, et non dans la contrainte.
Alors deux questions viennent à l’esprit : comment se fait-il que l’on persiste à vouloir obtenir l’obéissance de son enfant à l’ancienne mode alors qu’on sait ne plus pouvoir l’obtenir d’un adulte ? et comment obtenir un résultat sans manipuler non plus ? Ce sont là les deux thèmes de réflexion que nous vous proposons pour cet article et le suivant.
Il est très difficile d’obtenir l’autorité, au sens ancien et noble du mot. L’autorité, c’est beaucoup plus que de se faire obéir, c’est obtenir l’adhésion et la confiance spontanées. Nous retiendrons cette définition.
Difficultés d’une autorité ancienne
Le pari de l’autorité telle qu’on la concevait traditionnellement est rendu beaucoup plus difficile pour une raison essentielle qui est la suivante: L’autorité est considérée comme un apanage et un pouvoir. Ensuite, il y a 3 principales raisons qui font que cette autorité n’est plus reçue, et donc plus aucune autorité du tout, par confusion (le « ni Dieu ni maître », le libéralisme, l’individualisme découlent de cette confusion). Les deux premières ont une dimension qui dépasse largement le domaine éducatif et touchent la sociologie et la politique, mais nous devons en être conscients:
1/ L’éducation qui s’est effondrée, en grande partie à cause de l’éclatement de la cellule familiale, la disparition des métiers et des expériences de vie fortes, ont fait des hommes et des femmes plus fragiles.
2/ L’évolution de la société en a fait des êtres moins sûrs d’eux, contraints d’être sans cesse à niveau, obligés de mériter leur responsabilité, plus surveillés, sujets à critiques pas toujours fondées, doutant d’eux-mêmes dans une société qui a intégré plus ou moins la psychanalyse. L’homme ni la femme ne sont plus auréolés durablement des atouts de l’autorité parce qu’ils sont instituteurs, parents de 10 enfants ou maires de village: l’égalité a aussi laminé le rang social.
Pourquoi disons-nous que les expériences de vie fortes ont disparu, alors qu’il y a toujours des drames, des défis, des parcours marquants ? Parce que le plus grand nombre d’entre nous a été changé substantiellement par le confort moderne, on n’a plus à faire 5 km à pied pour aller à l’école, on a des réfrigérateurs qui nous épargnent de descendre à la cave, des robinets qui nous évitent d’aller puiser de l’eau, des voitures qui nous transportent, de l’eau chaude sous la douche etc. C’est extraordinaire mais ça nous affaiblit aussi. La vie quotidienne est tout simplement moins rude. On n’a plus de champs à labourer à la pioche, de filets de pêche à ramener à la main, de vignes à décavaillonner, les sols de nos maisons ne sont plus en terre battue. Les nouvellistes du XIXème racontaient l’histoire de ces capitaines de la Guerre de Sept ans, couverts de blessures à quinze ans et généraux à vingt, on comprend que de tels personnages aient su se faire respecter précocement. Les découvreurs du Nouveau Monde, les bushis se faisant concurrence à mort dans les dôjô, les maîtres d’armes ou les aventuriers partant se cacher en Afrique profonde, les colons fertilisant des terres arides environnées de menaces diverses, les guerriers de tous horizons devant faire leurs preuves avant l’âge de 7 ans, les soldats des tranchées de 14 ou, dans une moindre mesure, les instituteurs se battant contre l’analphabétisme de bourgades reculées, ont par leur exemple fait des générations fortes, volontaires, ambitieuses, martiales, qui nous sont, disons-le, totalement étrangères.
3/ L’alimentation délicate et les vaccins ont changé la donne, évacuant la sélection naturelle qui conservait les seuls plus forts et les plus durs. Ils ont aussi affaibli la constitution physique, la résistance morale. Les produits toxiques, la multiplication des ondes, assaillent l’individu. On aura l’occasion de reparler, dans les années à venir, des dangers que présentent de nombreux vaccins.
Le modèle humain qui en ressort a changé
Le cinéma l’illustre bien, lorsque à peu d’années de distance, le capitaine William Bligh campé par Trevor Howard est remplacé par Le Lauréat, joué par Dustin Hoffmann. L’esprit de l’Amirauté britannique, modèle d’une autorité garante de la cohésion du groupe, ne survit pas face à la montée du sentimentalisme individualiste de la nouvelle vague. Si nous prenons ces exemples, ce n’est pas au hasard. Trevor Howard explique ce qu’est pour lui le secret de l’autorité: la peur. « Les Révoltés du Bounty » dénonce cette autorité-là, et la morgue insupportable de la hiérarchie, pour défendre le principe d’un monde libre incarné par un Marlon Brando qui échouera, d’ailleurs au sens propre comme au sens figuré, dans une fin qui ne fait que mettre en exergue une agonie longue et idéaliste (un film que vos jeunes devraient avoir vu, avec un texte magnifique).
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4/ La normalisation et la sécurisation ont domestiqué les comportements, ils ont évacué toute notion de risque: l’être humain est en partie devenu un animal social domestiqué; il a perdu de son indépendance, il s’est progressivement soumis à l’autorité publique (les jeunes aujourd’hui disent entre eux « c’est un soumis »), il s’est aligné sur une bienséance normative, et pas forcément morale. Le moindre éclat de voix est déjà considéré comme preuve de psychopathie.
Cette fois, c’est La Poursuite impitoyable (The Chase), chef d’œuvre d’Arthur Penn, qui l’illustre le mieux, avec encore Marlon Brando, tenaillé entre une société à qui il doit rendre des comptes, populassière et mentalement paresseuse, et la défense d’un innocent courant en liberté (un film qui a encore toute sa valeur et qui doit figurer dans votre vidéothèque). C’est l’apogée de la société des commères et des censeurs du politiquement correct qui ont dévirilisé les comportements. On fait du légalisme, c’est-à-dire à peu de choses près une crainte institutionnalisée. La chrétienté médiévale, avant la domination de la bourgeoisie, refusait cette soumission et prônait une liberté de l’homme dans son dialogue avec Dieu (la quête du Graal), ce qui faisait des tempéraments variés. La « morale » d’aujourd’hui, plutôt anti-chrétienne, a le désavantage par rapport à la précédente, de niveler tout le monde dans une posture obligatoire et largement dé-moralisée.
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5/ Les mauvais exemples publics. On pense aux responsables politiques impliqués dans des affaires, leurs disputes infantiles, leur conduite légère, leur prévarication, et leur manque d’expérience dans la vie réelle, tout simplement. De là, l’ordre public n’est plus un exemple à suivre. La société tout entière, dès les années 60, est entrée dans une fronde « anti-système », fronde d’enfants de la bourgeoisie en période de prospérité qui cinquante ans plus tard est devenu un système lui-même que défend une génération gâtée contre ses suivantes, dans une posture plus figée que ses prédécesseurs. De Gaulle était plus cool que les psycho-rigides Mitterrand ou Macron, il faut le faire !
6/ La démocratie fait mine de donner des droits à tout le monde et n’importe qui peut se permettre de dire n’importe quoi, remettre tout en cause, mentir, dénaturer, diffamer, tourner en ridicule. A contrario, l’opinion d’un individu n’est qu’une opinion parmi d’autres. Il n’y a plus de hiérarchie des idées.
La démocratie conteste l’autorité, mais en a besoin tout de même pour ne pas s’effondrer d’un bloc dans le désordre. En rongeant l’autorité naturelle et en favorisant l’autorité institutionnelle, légale, celle de la police et des tribunaux, elle fige la société dans une obligation de légitimité légale, létale, extrêmement dangereuse (toute société qui s’éloigne des principes naturels va vers le totalitarisme, c’est une loi intangible).
Impact sur nos enfants
Cette ambiance influence directement nos enfants par deux voies. La nature délétère de l’ambiance sociale a une emprise sur eux, qui « ne se prennent pas la tête », préfèrent la facilité et le plaisir personnel, éventuellement se hérisseront violemment contre ce qui s’opposera à leur plaisir et leur sort personnel. Mais parmi eux, a contrario, ceux qui pourraient devenir des chefs véritables, parce qu’ils ont les capacités à se hisser au-dessus du lot, sont, dans un tel système, maintenus dans l’ombre, rejetés, attaqués s’ils se montrent. Ils renoncent très vite et laissent la situation pourrir, en se disant que les gens finalement méritent le désordre qu’ils créent.
Mais tout cela, c’est un constat sur les bases d’une ancienne vision de l’autorité, basée sur une hiérarchie. L’intelligence humaine étant sans limite, quelques penseurs ont développé de nouveaux moyens pour une autorité solide, sans rétorsion, sans pression. Parmi eux, nous pensons aux pédagogues et aux fondateurs du coaching, véritable science sociale, tel Milton Erickson.Autorité le secret : l’autorité nouvelle
Une période intermédiaire entre l’époque de l’autoritarisme et aujourd’hui s’est interposée de manière sporadique: l’époque de la négation de toute autorité, de toute hiérarchie. De courte durée dans l’Histoire, elle a encore des émules qu’on surprend dans la cacophonie d’organisations politiques qui se disent « démocratiques » et où les réunions se multiplient sans qu’elles débouchent sur grand chose de concret. Ce monde sans limites est celui de la parlotte stérile. Il n’est plus en vogue et on cherche désormais à retrouver une efficacité des organisations dans le respect des personnes.
On a donc laissé tomber l’autoritarisme d’un côté et le libéralisme social (le « Ni Dieu ni maître » et la permissivité « soixante-huitards ») de l’autre. Les nouvelles pédagogies, ayant dépassé d’un même mouvement ces deux excès antiproductifs, sont beaucoup plus intéressantes pour nous car elles commencent d’abord par nous sortir de comportements caractéristiques et donc faciles à attaquer : jusqu’ici votre enfant se fait un plaisir de dénoncer votre côté « dictateur », il ne le pourra et ne le voudra plus. Ensuite, elles sont beaucoup plus efficaces. Le hic, c’est que vous allez devoir vous impliquer et vous (re)mettre en cause… Pas de panique, ça va se faire naturellement !
S’impliquer et se (re)mettre en cause
Disons-le tout de suite, l’autorité, de tous temps, est d’abord celle de quelqu’un qui vous apporte quelque chose, qui vit quelque chose avec vous. Cela veut dire que vous allez vivre quelque chose avec votre enfant. Ce n’est pas votre statut de parent qui vous donnera l’autorité, mais ce que vous en ferez.
Les méthodes les plus efficaces et les plus modernes viennent essentiellement du monde anglo-saxon, spécialement du Canada et des USA, mais aussi du Japon où le management a atteint des réussites tout à fait étonnantes et enviées. Elle ne sont pas encore à la portée du public parce qu’elles demandent à être enseignées, et donc que tout le système éducatif change, et donc tout le système politique, ce qui bien sûr ne se fera pas du jour au lendemain.
Elles prennent leurs sources dans les neurosciences et ses applications professionnelles: management et maintenant – et surtout – coaching, celui-ci poussant au plus loin le développement personnel.
Comment l’autorité serait-elle compatible avec le coaching ?
Nombreux sont ceux qui aimeraient découvrir le secret de l’autorité. Il n’est pas forcément recevable de but en blanc. Nous vous donnerons notre éclairage, qui est sans doute partiel.
Mais revenons d’abord sur la dissociation entre « ce que je veux » et « ce que je dois faire » qui est caractéristique de la période adolescente.
L’ado est volontiers en prise avec la pression du groupe, le regard de l’autre, mais aussi les obligations qui sont les siennes (devoirs, rôle et attitude à la maison, en classe, dans la rue, sur le net), et d’un autre côté ce qu’il veut lui-même (bien souvent ce qu’il veut c’est une seule chose, une activité/relation/situation précise et négliger le reste, l’ado est souvent axé sur une seule chose dans la vie ou un très petit nombre de choses et sa vision est généralement à court terme).
Il est donc important pour les parents de lui permettre d’ingérer des notions « cerveau » (telles que les devoirs) d’une manière qui soit compatible avec les notions « cœur » qui sont ce à quoi il tient.
On obtiendra ainsi les premières expériences de l’alignement cœur-cerveau qui sont les plus bénéfiques de la vie d’adulte.
Pour ce faire, vous avez plusieurs méthodes pour l’autorité, que vous pouvez mettre en œuvre mais qui en fait devraient dépendre de lui. C’est son tempérament qui va vous guider.
C’est ce que nous verrons dans le prochain article.
Cet article évoque les problèmes posés conjointement par diverses fausses autorités: http://www.amourdelaverite.com/Le%20legalisme.pdf.
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