La déscolarisation à bonne école. Les avantages de l’école qui nous intéressent (vidéo)


La déscolarisation à bonne école

Il peut être très profitable pour les parents qui ont fait le choix de la déscolarisation ou de l’école à la maison de savoir ce que sont les avantages de l’école classique, de l’école idéale, disons.

Les forces de l’école, nous allons les transmettre aux parents.

L’école crée du lien

Dans un premier temps, on peut dire que l’école crée du lien entre enfants et entre familles. Réunions, kermesses, sorties, les prétextes sont nombreux pour des rencontres, peut-être davantage dans les pays de culture anglo-saxonne. Il est clair que la déscolarisation va supprimer certains liens sociaux qu’il faudra substituer. Ce ne sera pas un problème. Les liens que nous allons créer depuis la maison seront de bien meilleure qualité que ceux de l’école.

En plus, les parents se rencontrent dans les écoles de musique, les clubs divers, la bibliothèque… Ces rencontres sont essentielles car elles créent du lien entre parents et entre enfants. A 20 ou 30 ans, les parents ont beaucoup d’expériences à acquérir encore ! Des parents totalement isolés seraient en manque d’échanges. En fait, ce sont bien plus les parents qui ont besoin de voir du monde que l’enfant, qui, avec un seul ami, sera satisfait.

L’avantage le plus important

Voyons maintenant l’avantage essentiel d’une bonne école : le bon enseignant et ce qu’il apporte.

Nous ne parlons pas ici de ce que l’enseignant apporte par son travail ou ses méthodes : vous l’apporterez vous-même ou l’apportez déjà. Les justes principes qui valent pour le parent qui enseigne à la maison valent pour l’enseignant et donc tout ce que nous disons pour les parents sur ce blog vaut aussi pour les enseignants.

Là où l’enseignant aura un avantage indéniable sur le parent qui n’en a pas conscience, c’est la juste distance. Nous avons parlé déjà de juste distance et nous y revenons ici.

L’enseignant n’est pas dans un rapport affectif avec l’enfant et c’est ce qui lui donne une force morale. Il ne changera pas son enseignement si l’enfant le refuse. L’école peut être excessive dans son refus d’écouter l’enfant mais elle ne l’est pas totalement non plus lorsqu’elle considère qu’elle ne peut avoir autant de modes de travail que d’enfants ! L’enseignant doit donc faire avancer tout le monde avec une seule méthode et non une méthode par enfant. Comme il y aura des enfants réfractaires, sa méthode devra composer avec eux.

Il sera à une juste distance parce qu’il ne peut pas entrer dans la complexité de relations affectives avec chaque enfant qui

  1. le perdrait dans une confusion,
  2. l’amènerait à prendre du retard,
  3. personnaliserait à l’excès ce qui doit tout de même être un socle commun
  4. créerait des situations de privilèges et d’iniquité.

On comprend bien ce qui pourrait être 1. la confusion 2. le retard 4. l’iniquité, on peut supposer que tous les parents qui font l’école à la maison peuvent le comprendre.

Mais nous voudrions parler de la notion de « socle commun ».

Socle commun

Le socle commun de l’Education nationale est devenu une foutaise indigeste, d’un ridicule achevé, subversif, simili-pornocrate, absolument socialiste, c’est une de ces sortes d’usine à gaz référente dont absolument aucun responsable de la fonction publique n’arrive à tirer une définition claire du savoir que l’enfant est censé connaître !

Pourtant, à l’origine, c’était fait pour ça.

Mais n’allons pas trop vite pour récuser toute idée de « connaissances communes  » à tous les individus.

Certes, nous serions les plus réticents du monde à vouloir que nos enfants soient élevés « dans un moule ». Mais nous avons aussi un immense amour de notre civilisation et nous ne voudrions pas que nos enfants soient coupés des autres par une culture familiale exclusive. C’est ce qui menace certaines familles qui pratiquent la déscolarisation (ou l’école à la maison). Car ce n’est pas tant la désocialisation, qui est plutôt un fantasme (d’ailleurs politique) comme nous l’expliquions dans cet article, que le rejet du monde qui est un risque.

Encore une fois, nous ne voudrions pas reproduire les excès bien connus de la Miviludes, qui traque certaines pseudos sectes (et pas d’autres) et affirme que la déscolarisation « peut s’avérer être un terreau propice à la manifestation de ces risques [de sectarisation] », alors qu’on n’arrive pas à prouver que l’école classique fasse mieux en ce domaine, mais en revanche nous pouvons dire qu’il n’y a pas lieu de rejeter le monde en bloc.

Il n’y a pas lieu de rejeter le commerce en bloc, l’industrie en bloc, la politique en bloc, la science en bloc, l’instruction publique en bloc ou la santé publique en bloc: il faut en rejeter les mauvaises manifestations, les mauvais acteurs, les mauvaises règles et les mauvaises lois.

Et quand bien même si le monde vous apparaissait comme entièrement mauvais, il aurait besoin de vous pour s’améliorer. C’est ce que vos ancêtres ont fait pendant des siècles. Serez-vous les premiers à tout arrêter ?

L’enseignant a raison de proposer des notions communes à tous les enfants. Dans une situation idéale, la famille donne à l’enfant le socle « particulier » que ne donne pas l’école, et l’école donne le socle commun que ne donne pas la famille. Nous sommes en société, nous parlons un même langage, nous avons des codes et des rituels communs.

Ni indifférenciation dans le moule ni excès de particularisme

Il y a un juste partage entre l’indifférenciation (…) la suite dans votre accompagnement (cliquez ici) déjà accompagné ? connectez-vous (dans le menu) (en cas de souci, voir la FAQ). 

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  • Bel article,
    petit détail, les deux premiers paragraphes se répètent….
    Merci pour votre bon soutien dans cet grande aventure. Cela nous aide à forger notre esprit.
    Anna

    • Rémy et Cécile dit :

      Merci de nous l’avoir signalé Anna !

  • Merci. Je vais particulièrement méditer sur « Donnons-lui et laissons-le jauger, discuter, refuser, évaluer tout ce que nous lui donnons. »

  • Clotilde de Larouzière dit :

    Merci pour cet article. Il nous permet de nous remettre en question surtout en ce qui concerne l’attitude que l’on peut avoir avec notre enfant ; garder cette juste distance non seulement dans le travail d’enseignant que nous sommes mais aussi dans notre rôle de parent.

  • virginie minois dit :

    bonjour rémy et cécile je viens d’apprendre que l’école dans laquelle j’ai scolarisé mes enfants a fait un signalement aux services sociaux ils ne comprennent pas la psychologie de mon fils henri sa maîtresse actuelle connaît ses difficultés, car je lui est dit qu’à l’écrit ,il est à l’aise en script, il est très doué à l’oral et retient facilement .cependant en classe, il a un comportement contradictoire, il n’écoute pas, il casse le matériel, griffe les autres, s’isole. l’école l’a quand même fait passer en CE2 car il a des connaissances que je lui ai apprises, au grand étonnement des enseignants. il ne veut pas faire les choses basiques : se laver, s’habiller simplement; même préparés devant lui, il va se chercher d’autres vêtements. il est dans un état d’attente, la directrice a demandé en accord avec moi une avs pour venir l’aider (la demande date de février) et comme la personne n’est toujours pas là elle m’a dit avoir écrit aux services sociaux pour faire avancer la demande . ma surprise étant qu’elle a surtout signaler une inquiétude sur l’épanouissement , l’hygiène et le comportement de henri et de son frère nicolas qui est en cm2; Tous les deux deviennent l’objet de moqueries des enfants ( henri, il dort) et de familiarités des enseignants ( tu te fous de moi) le cahier de liaison est pourtant absent de mots. les enseignants ont également signalés que je ne répondais aux mots!!!!! qu’ils ne me voyaient jamais!!!! alors qu’ils me jaugeaient tous les matins au portail. les éducateurs du sémo qui suivent notre famille ont pris cette demande et ont été mutés. une nouvelle éducatrice est venue questionner les enfants « est ce que maman s’énerve, est ce qu’elle tape, … » à mon insu prétextant de passer un moment en individuel avec chaque enfant. aujourd’hui mon avocate m’adresse un courrier avec une demande de placement pour détérioration générale de la situation.

    • Rémy et Cécile dit :

      Bonjour Virginie, et… vous les sortez quand de cet enfer ? Vous n’en avez pas assez de ce système fou ?

      • virginie minois dit :

        j’ai commencer a leur faire revoir les thèmes qui les mettaient en difficultés sous formes de jeux ,pendant les vacances nous avons retrouver une véritable communication et les fous rires d’avant. les éducateurs leur ont proposer des camps d’éclaireurs et de l’accueil paysan. l’ambiance était au beau fixe. dans l’optique de changer les choses j’ai demander a ce qu’ils intègrent une école proposant la méthode frênet, ma demande a été rejetée par l’éducation nationale cela ne leur permettraient pas de s’intégrer, ils doivent continuer le travail mis en place dans l’école actuelle . les éducateurs disent qu’ils doivent aller a l’école pour se sociabiliser donc j’ai du, faute de place disponible a la rentrée, me rendre très remontée à l’école, m’asseoir dans le bureau de la directrice et l’écouter me raconter ses sornettes de gentillesse de sa part d’avoir garder une place. pour moi la solution est d’accompagner henri , de lui faire reprendre confiance en lui et dans ses capacités , lui permettre d’écrire et de continuer a s’éveiller. les éducateurs s’y opposent en évoquant un doux rêve utopique. leur chef de service a envoyer un rapport au juge d’enfant en évoquant qu’une mère seule avec 5 enfants doit être vite débordée, s’énervée et ne pas être assez disponible pour subvenir aux besoins affectifs de chacun . l’avocate m’a renseignée également que selon eux j’avais un air fatigué, j’étais agitée et pensive qu’il était temps de » prendre des vacances » d’ou leur conclusion du placement. je suis au bord du fou rire, j’ai de l’énergie a revendre encore plus que mes enfants. mes proches me disent que j’en fais toujours trop jusqu’à m’oublier. je suis loin d’être fatiguée au contraire, ce que je viens d’apprendre me motive davantage pour leur tordre le nez. j’ai une nouvelle trouvaille dans mon sac à malices, je démarre une formation pour passer le CAP petite enfance j’ai été qualifiée avec 17/20 il n’y avait que 20 places. l’année prochaine je les inscrirai dés le mois de mars en école privée . je ne me ferai pas ravoir. pour l’instant, je dois composer avec le juge pour enfant le 20 novembre avec l’aide de l’avocate afin d’éclaircir certains aspects de la liberté de vivre pour les enfants et moi. bien sur j’apprécie vos bons conseils bien sur ils me sont précieux. ne m’oublier pas, a bientôt.

  • Bonjour rémy. Cet article est interessant, mais je dois avouer qu’une phrase m’a laissé pour le peu perplexe…: « l’isolationnisme de certaines familles où il y a un refus massif de la société, sous couvert d’arguments tres divers »… et vous citez « beaucoup de personnes qui sont dans l’islam…. »
    Vous parlez des musulmans ? Je trouve dommage de stigmatiser les personnes de confession musulmane en considerant que le choix de faire l’ecole a la maison pour « beaucoup de personnes qui sont dans cette religion » est motivé par leur rejet massif de la société occidentale…
    Pensez vous que tout ces gens soient dans une optique de « choc des civilisations »…ça doit en tous cas frôler la schizophrénie pour des français musulmans…enfin si ça existe…?
    Il est important d’être précautionneux dans ce type de questions eu égard au climat délicat qui règne le monde…
    Il est a mon sens judicieux de ne

    • Rémy et Cécile dit :

      Hm ! C’est très souvent que les musulmans utilisent le mot « stigmatiser » sans vraiment savoir ce qu’il veut dire. Dès lors que nous parlons d’eux, on les « stigmatise ». Non, Raya. Stigmatiser, c’est porter les stigmates… du Christ. D’une part.
      Ensuite, nous ne parlons pas une seule fois de l’islam dans cet article. Où avez-vous vu que nous parlions des musulmans ?
      Comme vous le dites,  » le choix de faire l’ecole a la maison pour « beaucoup de personnes qui sont dans cette religion » est motivé par leur rejet massif de la société occidentale… ». C’est statistiquement exact, c’est la majorité. La majorité des parents musulmans qui font l’école à la maison n’aiment pas la société occidentale actuelle. Oui, beaucoup de musulmans sont dans le refus de la société occidentale, vous le dites vous-même. Mais, en quoi est-ce un crime ? En quoi est-ce les juger ? Ils en ont le droit. Là n’est pas la question. La question est de ne pas couper l’enfant.
      En revanche, il y aurait cet autre problème qui est cette réaction systématique de « stigmatisation » qui est assez préoccupante.

  • Très drôle Rémy l’inversion des rôles !
    Merci pour l’origine éthymologique du mot « stigmatiser », voici la définition du Larousse : « dénoncer, critiquer publiquement quelqu’un ou un acte que l’on juge moralement condamnable ou répréhensible ».
    « C’est très souvent que les musulmans utilisent le mot stigmatiser sans savoir ce qu’il veut dire », auriez vous egalement des statistiques, je trouve ça un peu marrant.
    « Nous ne parlons pas une seule fois de l’islam dans cet article », il est mignon votre jeu de mots ; vous en parlez dans la vidéo.
    « C’est statistiquement exact, c’est la majorité », je voudrais bien avoir vos statistiques a titre informatif c’est tres interessant, si vous pouviez me les envoyer.
    « Oui beaucoup de musulmans sont dans le refus de la société occidentale, vous le dites vous même », non je ne le dis pas je vous ai seulement cité.
    Pour vous repondre sur le fond Rémy, seule une infime minorité extremiste pense cela, et les extremistes, il y en a partout. L’extremisme n’a ni de couleur, ni de religion, ni d’origine ethnique. Et oui vous avez tout a fait raison, ce n’est pas un crime de ne pas aimer des valeurs qu’on ne partage pas, mais le crime serait d’encourager les pompiers pyromanes.
    Enfin la « réaction systematique » que vous denoncez suppose egalelement une etude sociologique ou peut etre des statistiques, ou plus simplement quelques préjugés…
    Quoiqu’il en soit, nous ne sommes pas tout a fait d’accord sur ce point. Rien ne sert de polemiquer. Je tiens tout de même Rémy a saluer la qualité de votre travail. Merci a vous!

  • Blandine dit :

    Merci Remy pour cet article qui me semble très juste.
    Ne pas faire passer ses opinions mais apporter nos richesses, c’est une ligne de crête. Cet article m’ouvre l’esprit a une attitude à laquelle je n’avais pas suffisamment réfléchi et je comprends mieux ce que signifie la juste distance. Je pense qu’elle est tout particulièrement précieuse pour nos ados.

  • Patricia Costantino dit :

    Bonjour Rémy et Cécile,
    Merci pour tous vos conseils avec toutes ces nuances qui font toute la différence.
    Patricia

  • Bonjour je trouve cet article plutôt juste bien que j’y apporterai quelques nuances;lorsque vous parlez de l’école vous préconisez une approche qui ne prenne pas en compte les sentiments de l’enfant et si j’ai bien compris qui ne laisse pas de place à l’affect et bien mon expérience personnelle et professionnelle m’a appris au contraire qu’une certaine intimite installe l’enfant dans un climat de confiance et que laisser sa place à la particularité c’est valoriser et donc motiver, de plus prendre en compte sa sensibilité ç’est s’assurer de pouvoir le satisfaire au plus près des besoins scolaires ou remédier justement à ses difficultés. Enfin je terminerai avec la neutralité qui certes est essentielle pour susciter une réflexion autonome chez l’enfant, mais qui est en quelque sorte « limitative » dans la mesure ou l’enfant se construit aussi par l’autre et se jauge ainsi.Je pense donc que s’Il demande notre opinion ç’est qu’Il est capable de l’entendre dans la majorité des cas

    • Rémy et Cécile dit :

      Bonjour David, nous nous gardons bien de dire qu’il ne faut pas prendre en compte les sentiments de l’enfant. Savoir aimer, c’est savoir partager ce qui peut l’être et retenir ce qui doit l’être.

  • Bonsoir excusez moi si j’ai mal interprété vos »paroles » pour le teste nous semblons d’accord il faut savoir placer le curseur ou il doit l’être car bien sûr c’est la sécurité affective de l’enfant qui prime

  • Nadège Charlette dit :

    merci pour cet article qui me permet de mieux me rendre compte de l’importance de ne pas imposer nos opinions et d’avoir la juste distance pour mener nos enfants à l’autonomie.

  • Cécile , Rémi !

    MERCI !
     » évitez vraiment de meurtrir un jeune cœur avec des sentiments personnels blessés sur le monde qui nous entoure  »
    c’ est tout a fait cela !
    le silence est une grande preuve d Amour dans certains cas , et oui….. à méditer … il est vrai que j avais trop tendance à tout raconter à ma fille …..
    merci
    célina

  • Excellent article, beau et essentiel, d’une sensibilité aussi juste que peu commune et de plus, sacrément éclairée.
    Vous ne cessez donc pas de nous étonner par votre immense travail qui témoigne manifestement d’une rare combinaison d’intelligence, de labeur acharné et de générosité.
    Si vous passez un jour dans notre petit coin de Normandie, nous serions ravis de vous rencontrer.

  • gueham chahrazed dit :

    Bonjour Rémy, Bonjour Cécile
    votre article nous touche particulièrement car nous avons fait l’erreur de dire à nos enfants, haut et fort , ce que nous pensions du système scolaire classique. Nous sommes de confession musulmane et avons décidé de leur faire l’école à la maison, pas pour nous éloigner du mode de vie occidentale! du tout! mais juste car l’école classique est entrain de perdre toutes ses valeurs universelles qui font de l’humain un être bon. Nous avions constaté que nos enfants commençaient à parler grossièrement, évitaient d’employer des mots corrects pour les remplacer par des phrases absurdes.tous ça pour faire comme les copains!!!! Et moult raison encore… Bref, votre article nous donne à réfléchir et à nous remettre en question. Votre travail est remarquable. Nous vous en remercions.

    • Rémy et Cécile dit :

      Oui, vous sentez bien que l’école et la vraie société occidentale profonde sont totalement différente, comme il y a des différences profondes entre la vie de la société réelle dans d’autres pays et la présentation qu’on en donne ou que certains gouvernements en donnent.
      Merci pour votre soutien.

  • nadegejs dit :

    Bonjour et merci pour cet article encore une fois très intéressant.

  • sandrine dit :

    Étant moi-même une française reconvertie à l’islam, je me garde bien de « mettre tout le monde dans le même sac ». Non seulement pour ne pas imiter nos détracteurs, mais aussi par égard aux personnes de ma famille, de ma belle-famille et tout ceux qui nous aiment ou simplement nous apprécient tels que nous sommes. Il est vrai que ce n’est pas en rejetant tout en bloc qu’on change les choses. Mais être également assez fort, c’est-à-dire connaître nos propres convictions et celles que peuvent avoir les personnes que l’on va rencontrer, pour à la fois être nous-mêmes dans la certitude sans empiéter sur la liberté (le libre-arbitre) de l’autre. Un peu comme quand on va dans un pays étranger, comme Rémy l’a expliqué dans la vidéo sur la pudeur et la douceur. C’est tout un art, une vertu, celle du vivre-ensemble au sens noble du terme. Et c’est cela dont nos enfants doivent hérités, si on veut que les choses changent ou au moins qu’ils aient conscience de la bienveillance (qu’ils doivent l’être) et qu’ils soient prémunits contre la malveillance. Bref le but ultime.

  • sandrine dit :

    Condamner un acte, non pas la personne tout entière. On est tous, ici-bas, en épreuve qu’on veuille bien le croire ou non.

  • danielperchey dit :

    Bonjour, encore une page pleine de bon sens et d’intelligence. Petit bémol cependant sur la distanciation nécessaire afin de respecter l’enfant, son libre arbitre, son jugement, sa liberté, son intimité, ses désirs….Elle me semble bien illusoire. L’enseignant-parent est forcément impliqué affectivement dans la transmission, dans la façon de transmettre, dans ses choix. Cela

    • cecileetremy dit :

      Pourquoi illusoire ? C’est une question de mise en oeuvre, de faire les choses. Quant à l’implication, elle existe mais précisément, elle se doit d’être mesurée. Comme nos grands-pères savaient le faire.

  • danielperchey dit :

    me fait penser au vieux débat sur l’objectivité en Histoire. Illusoire elle aussi, à mon sens. Tout juste pouvons-nous essayer d’être le plus honnête possible afin de coller à la réalité des évènements ; pour ce qui est d’atteindre l’objectivité, c’est une autre histoire 😉 Je pense qu’il en va de même de la distanciation vis-à-vis de l’enfant, à fortiori quant il s’agit des nôtres. On essaiera d’être le plus respectueux possible quant la distance idéale à leur épanouissement, pour ce qui est de l’atteindre…? Tout ceci étant dit, merci pour votre travail qui est souvent bien utile. Salutations à vous deux et à tout.es les résistant.es.

    • cecileetremy dit :

      En effet, c’est un grand débat, et l’objectivité est toute relative. Il faut y tendre, mais non point y croire absolument. De même qu’on veut atteindre à la charité sans être jamais parfaitement charitable. C’est un horizon vers lequel on tend. Voilà le sens de la vie; nous ne sommes pas des anges, nous ne sommes pas non plus démons. Nous devons maintenir dans l’ordre du vivant un sens manifesté, cad mettre en œuvre et corriger sans cesse dans l’action.

  • Jessica.schaefs@gmail.com dit :

    Nous comprenons cette nécessité d’une juste distance dans les apprentissages. Nous faisons du mieux que nous pouvons et nous nous disons aussi que nous ne sommes pas parfaits et nous continuons à nous remettre sans cesse en questions

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