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Même si vous ne faites pas l’école à la maison mais seulement des cours de rattrapage pour votre enfant, ce que nous allons dire sur le cours d’Histoire vous concerne aussi. Si vous suivez ces conseils, 1/ le niveau de votre enfant s’améliorera 2/ il s’en trouvera mieux.[/s2If]

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Histoire le cours

Si vous ne faites pas l’école à la maison, ce que nous allons dire sur le cours d’Histoire vous concerne aussi, car vous pouvez faire des cours de rattrapage pour votre enfant. Si vous suivez ces conseils, le niveau de votre enfant s’améliorera et il s’en trouvera mieux.

L’enseignement de l’Histoire : d’une part vous avez une grande liberté en suivant la leçon du jour, donc peu de contraintes, d’autre part vous avez un travail assez conséquent de documentation, vous gagnez beaucoup et bien sûr votre enfant aussi, à documenter la leçon.

Mais rassurez-vous, ça se fera naturellement.

Des livres pour commencer

Nous pensons qu’en préalable au commencement de l’année scolaire ou de l’année d’accompagnement, il faut acquérir au moins quelques ouvrages.

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Histoire le cours raconté

Si vous ne faites pas l’école à la maison, ce que nous allons dire sur le cours d’Histoire vous concerne aussi, car vous pouvez faire des cours de rattrapage pour votre enfant. Si vous suivez ces conseils, le niveau de votre enfant s’améliorera et il s’en trouvera mieux.

L’enseignement de l’Histoire : d’une part vous avez une grande liberté en suivant la leçon du jour, donc peu de contraintes, d’autre part vous avez un travail assez conséquent de documentation, vous gagnez beaucoup et bien sûr votre enfant aussi, à documenter la leçon (suite pus bas).

Exemple d’une Histoire à renverser complètement pour retrouver la vérité:

(suite) Mais rassurez-vous, ça se fera naturellement.

Des livres pour commencer

Nous pensons qu’en préalable au commencement de l’année scolaire ou de l’année d’accompagnement, il faut acquérir au moins quelques ouvrages.

Il y a le livre de cours qui vous est imposé. A côté de ça, nous vous recommandons un livre d’images parce qu’il est fondamental que l’enfant ait des représentations visuelles. Pourquoi un autre livre ? Parce que les livres de cours en général ont de beaux textes mais pas souvent de belles illustrations, et de toute façon les illustrations d’un livre ne suffisent pas. Ces outils vont vous éviter un trop grand travail de préparation du cours.

Je vous recommande le livre de Christophe-Marie Beyeler que vous trouvez sur notre page des livres que nous recommandons mais il y en a un autre aussi que nous conseillons. La librairie de Chiré-en-Montreuil a des ouvrages remarquables que vous ne trouvez nulle part ailleurs.

Les illustrations

Histoire le cours raconté aussi grâce aux images. Mais ne les multipliez pas non plus en bas âge, il ne faut pas présenter des images contradictoires (par exemple Vercingétorix peint par deux peintres différents avec des costumes et un visage différent), ça va troubler la mémoire de l’enfant. Il ajoutera des images lui-même plus tard dans sa vie, d’abord il lui en faut une. Mais une belle image, de qualité. Donc, essayez de trouver quelques belles images par leçon.

Parmi les illustrations, les frises sont indispensables à partir du CM1.

La frise historique est un bon outil et peut être un bon jeu. Vous tracez la ligne avec dates de début et de fin et l’enfant doit situer le personnage ou la période.

La frise remontant à la préhistoire permet de comprendre que la période moderne, de la création de Rome à aujourd’hui, est très courte. L’enfant la voit tassée sur la droite de la feuille (image 2).

L’empire celte a duré bien plus longtemps que Rome, par exemple (27 av. J.-C. et 476 ap. J.-C). Et Rome a duré moins longtemps que la France royale.

L’abbaye de Cluny (909) est plus ancienne qu’Oxford (912), et toutes deux sont bien plus anciennes que l’empire inca (15ème siècle).

Ces différentes dates, vous les proposez à l’enfant qui les place sur la feuille.

Le fond, les textes

Ensuite il y a le fond, le texte. Essayez, avant chaque cours d’HISTOIRE de trouver des éléments complémentaires. Vous avez internet évidemment mais nous avons énormément travaillé avec des livres, des encyclopédies, des dictionnaires. L’enfant voit que vous consultez des livres.

Vous devriez avoir le Robert des noms propres, on le trouve d’occasion chez Priceminister, ebay ou ailleurs, prenez une vieille édition puisque vous faites de l’Histoire, c’est moins cher. Sinon vous avez des exemplaires chez Gibert Jeunes, chez les libraires (demandez au libraire de votre quartier).

Les livres d’histoire sont légion. Il est bon d’avoir un Atlas historique (en petit format, c’est bien). L’Histoire de France de Jacques Bainville est très bien.

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Nous avons beaucoup utilisé un livre extraordinaire, je dirais presque le livre des livres : le Grand Larousse du XIXème siècle, c’est vraiment à avoir, ça se transmet de père en fils, c’est un vrai patrimoine en 20 volumes de 5 kilos chaque. Mais, je vous signale que ça existe en version CD-rom, n’hésitez vraiment pas à l’acquérir car on y trouve des tas de choses qu’on n’a plus jamais retrouvées dans aucun livre. De nombreux historiens ne vivent qu’en recopiant ce qu’ils trouvent dedans, je pourrais en citer un célèbre et considéré comme très sérieux, eh bien ! nous nous sommes aperçus qu’il avait écrit des passages entiers qui reproduisaient simplement des rubriques du Grand Larousse du XIXème, cela dit, il était si énorme qu’à l’époque on aurait mis des mois à retrouver des passages plagiés. Alors, je signale quand même que le Grand Larousse est assez républicain mais peu importe, il recèle une masse de savoirs immense et jamais atteinte depuis dans une publication. Là-dedans, vous avez des notices biographiques d’une richesse inégalable. Si vous avez à côté de ça quelques recherches plus récentes sur internet, vous êtes en mesure de créer votre propre cours et à un très haut niveau.

Mais vous n’avez pas forcément envie d’acquérir ces volumes ; vous avez le Grand Larousse du XX^ème, c’est bien quand même. Vous en avez d’autres. Il y a des milliers de beaux livres d’Histoire que vous trouvez chez Emmaüs et qui n’ont pas été réédités, il faut essayer de les récupérer avant qu’ils ne disparaissent.

Internet s’est énormément enrichi, mais ne vous contentez pas de Wikipédia, c’est très politiquement correct et vous n’y trouvez pas les textes d’époque. Ce que vous pouvez faire si vous manquez de livres, c’est de vous abonner au fil de lecture de bons sites historiques.

Donc ce que nous vous recommandons, c’est de choisir à l’avance les leçons que vous allez plus particulièrement préparer, peut-être pas toutes mais quelques-unes, cela suffira à imprimer en votre enfant un goût pour l’Histoire. Vous relevez le sujet, allez chercher quelques éléments, une ou deux anecdotes, des images, et vous voilà prêt ou prête.

Vous pouvez ne pas systématiser, s’il y a ressemblance d’un cours à l’autre il n’y aura plus une histoire enchanteresse mais un cours rébarbatif. Vous pouvez très bien avoir un cours plus nourri qu’un autre.

Histoire le cours raconté

Maintenant le cours commence.

Vous allez raconter une histoire. Vous allez faire attention au ton, vous allez recréer un suspens, vous pourrez même mimer des scènes. Les enfants se souviennent encore d’un cours d’Histoire où j’ai raconté la bataille de Hastings en 1066. Le débarquement des soldats franco-normands et leur montée vers les archers anglais au petit matin, dans un champ humide, les combats. Vous voyez, l’histoire ça peut être palpitant, je vous assure que votre enfant sera totalement attentif, les problèmes de déconcentration vont disparaître quelques instants parce que vous allez l’intéresser. Alors si vous ne savez pas du tout raconter, demandez à votre mari ou à votre femme, il y a beaucoup d’hommes très capables. Vous pouvez aussi demander à un ami, pourvu bien sûr que vous lui ayez remis les documents 30 minutes au moins avant le cours.

Ne lisez pas de manière monotone, racontez ! Un beau cours d’Histoire pour les enfants ressemble à un spectacle. Eveillez sa curiosité, son intérêt. C’est très bénéfique pour l’esprit.

Des professeurs d’histoire vont me dire que raconter, c’est traduire, c’est dénaturer. Mais non ! Toute histoire est de toute façon une interprétation de ce qui s’est passé, nous employons une langue différente, des points de vue différents, l’historien le plus objectif n’a pas du tout les mots et l’esprit de l’époque qu’il raconte. Le problème n’est pas là, c’est une argutie, l’essentiel c’est d’éveiller l’intérêt de l’enfant. A partir de là, il fera lui-même son chemin en Histoire et se l’appropriera. Donc la parfaite exactitude, qui est une illusion, ne doit pas être votre principal souci. Faites ce que vous pouvez mais surtout, intéressez, dites des choses étonnantes ou extraordinaires, racontez cette grande histoire qu’est l’Histoire.

Il y a un autre aspect qui doit vous encourager à bien raconter l’Histoire : c’est le fait que vos enfants vous entendent dire des choses d’adultes, dans un langage d’adultes, ils s’imprègnent ainsi d’une façon de s’exprimer en public, à haute et claire voie. Ce modèle leur sera très utile plus tard.

Lorsque le cours est fini, vous allez composer un résumé si le cours ne vous le propose pas et votre enfant devra l’apprendre par cœur. Il commencera à l’apprendre de préférence le jour même, continuera le lendemain, puis le jour d’après. A la leçon suivante, vous faites réciter ; ça entre mieux en mémoire, ces révisions successives.

Une frise

Vous allez faire avec l’enfant une frise où vous allez reporter les dates et les éléments. Il s’agira – nous insistons bien – d’une frise chronologique. Les méthodes modernes ont abrogé la chronologie et on connaît le résultat, une fois j’ai demandé à un groupe de jeunes de mettre 5 personnages historiques connus dans le bon ordre, aucun n’a su (c’était Charlemagne, Victor Hugo, Jeanne d’Arc, Clémenceau, Saint-Louis et De Gaulle). Vous voyez le désastre.

La chronologie, c’est le meilleur soutien à la mémorisation et c’est aussi le bon sens pour comprendre l’Histoire.

Vous faites donc cette frise et chaque année vous reviendrez dessus en l’augmentant, vous prévoyez donc une frise vaste, très grande, et solide. Vous pouvez l’accrocher dans la cuisine par exemple ou dans la chambre de l’enfant, de façon à ce que les noms et les dates entrent naturellement dans son esprit.

Le programme commence à la Préhistoire et chaque année on avance. Mais en début d’année, grâce à la frise, on revoit tout sommairement.

Richesse historique : des points de vue différents

L’un des plus grands intérêts de l’Histoire, c’est de faire découvrir des mondes totalement différents et pourtant réels.

Vous aurez à cœur de montrer à l’enfant des points de vue différents. Il suffit de raconter les faits, d’expliquer pourquoi les choses se passaient ainsi à l’époque, en invitant l’enfant à changer de point de vue : les modes de pensée étaient différents autrefois.

On évitera toujours de donner des points de vue personnels, et surtout pas des points de vue politiques. Déjà, c’est manipuler l’enfant. Ensuite, l’Histoire a besoin de dépolitisation, elle doit autant que possible être regardée avec quiétude. Enfin, même si vous avez raison, l’enfant va le transformer en quelque idée que vous ne reconnaîtrez plus et sera persuadé que c’est vous qui lui aurez communiquée. On s’efforcera au contraire d’expliquer les faits en les replaçant dans leur contexte.

Faire lire des livres d’Histoire

Enfin, vous allez offrir à votre enfant des livres dans lesquels il y aura un bout d’histoire, de préférence à des romans de fiction pure qui ne s’accrochent à rien. Les bonnes BD sont rares mais tout de même ce que fait par exemple Reynald Secher est de très grande qualité.

Des documents captivants, pour les jours de pluie:

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