Article de SEO Nous disons oui, trois fois oui. Enseigner latin et grec ancien semble tout aussi accessoire qu’ils sont une merveille qui fournit un autre très grand diplôme à l’enfant.
A l’entrée en sixième ou équivalent, ces deux langues anciennes seront des alliées considérables pour l’acquisition de l’orthographe, du langage, de la culture, de la distinction morale, pour l’élégance des raisonnements, pour la beauté de la personnalité. Et cela comptera beaucoup au moment de chercher du travail. Latin-grec sur un CV, ça impressionne beaucoup les bons employeurs !
Je n’ai pas la place dans l’emploi du temps !
Objection tout à fait naturelle et normale: on fait passer les matières qui semblent prioritaires. Mais vous savez, dans le programme officiel, il y a au moins la moitié de l’Histoire-géo ou même l’intégralité de l’instruction civique que vous pouvez valablement remplacer par ces deux langues anciennes, ce sera bien plus profitable !
C’est eux qui feront la différence, en bout de course, entre jeunes candidats à un emploi, avec les éléments que nous vous avons déjà suggérés, à savoir l’éducation (ce qui comprend l’honnêteté), la culture générale, la connaissance de bons livres.
Un jeune qui a tout ça, c’est la carrière a-ssu-rée ! On lui trouve un très beau poste très vite et même, il choisira.
Pas besoin de sortir d’HEC ou de l’Ena, croyez-nous ! (ce sont d’ailleurs des voies à issues réduites)
Latin et grec ancien ?
Oui, car l’apprentissage de ces langues anciennes est un outil puissant pour mieux comprendre le sens des mots et même le fonctionnement de notre langue, greco-latines.
Oui, car l’étude des textes anciens, historiques ou littéraires, ouvre la voie idéale pour s’initier à des cultures qui fondent notre société actuelle, à des postulats de base qu’il s’agit de comprendre et de réviser.
Oui, car leur connaissance est l’une des bases essentielles pour construire son identité propre dans une culture de masse de plus en plus limitante et pauvre.
Latin et grec ancien – Curriculum vitæ1
L’apprentissage des langues anciennes, latin et grec ancien en particulier, est sans aucun doute un outil indispensable pour mieux comprendre le fonctionnement de notre langue maternelle, le français en l’occurrence. Comme c’est également le cas les langues de certains de nos voisins européens (Italie, Espagne, Portugal, Roumanie) et pour toute l’Amérique latine, dont les langues trouvent également leur origine dans le latin de façon directe ou indirecte dans l’ancien grec. L’anglais lui-même est submergé de mots latins et grecs venus du français, comme vous le savez maintenant, c’est environ 80% du vocabulaire qui est concerné. Et nous ne vous parlons pas seulement de l’Habeas corpus de vos séries américaines préférées, mais de quantité de mots !
C’est donc, de fait, un bon moyen de faciliter la maîtrise de notre langue natale mais aussi de faciliter l’apprentissage d’une langue étrangère. Par ailleurs, dans un monde où les mouvements de populations (immigration et expatriation) sont de plus en plus fréquents, c’est une opportunité non négligeable de faciliter l’intégration des enfants. Et d’autant plus si cet apprentissage démarre dans le plus jeune âge, quand le cœur et l’esprit de l’enfant sont encore plein d’appétit et de désir pour appréhender le vaste monde qui s’ouvre à lui. Ne pas le reconnaître, c’est accepter de croire ce vieux cliché que latin et grec ancien serait réservés à une élite ou aux « bons » élèves.
Ce n’est pas parce qu’on est bon qu’on accède aux langues anciennes, c’est parce qu’on accède aux langues anciennes qu’on est bon.
Latin et grec ancien : oui ! – « Macte animo, generose puer ! Sic itur ad astra »2
L’usage de l’étymologie (définition du Robert : 1. Science de l’origine des mots, reconstitution de leur évolution en remontant à l’état le plus anciennement accessible. 2. Origine ou filiation (d’un mot). […]), essentiellement basée sur les langues anciennes, aide à la compréhension du sens des mots et permet d’enrichir son vocabulaire, d’améliorer son orthographe.
Ces mécaniques du cerveau, par l’habitude de leur pratique, outre l’apprentissage des langues étrangères, favorisent aussi la maîtrise du vocabulaire scientifique et juridique, encore largement utilisé de nos jours, comme dans les domaine de la botanique, des mathématiques ou bien du droit.
Vous ne serez plus impressionné par le médecin qui vous sortira un mot grec pour désigner un mal…
La suite de cette vidéo admirable ici.
Concrètement, il n’y a pas un jour, où vous ne soyez pas témoins des emprunts au latin et grec ancien. Ces langues dites « mortes » (car elles ne sont plus parlées) sont plus que jamais vivaces et participent chaque jour de notre quotidien : du vocabulaire ou expressions, des marques ou des concepts juridiques (comme la célèbre sentence dura lex, sed lex).
Amusez-vous à chercher l’étymologie de mots comme « pissenlit », « coquelicot » ou bien encore « théorème » et « argent » et mieux encore, tous ces mots qu’il vous plairait de redécouvrir, au sens de reprendre conscience de quelque chose jadis connu. Ces mots, que chacun de nous lit, comprend et peut utiliser dans son quotidien, offrent des saveurs oubliées une fois décortiquées et révèlent leur conscience historique et culturelle.
De même, pour vous qui envisagez l’instruction en famille et souhaitez sortir du carcan d’un enseignement classique et formel, rien de tel qu’une longue et instructive balade en pleine nature, où vous pourrez, avec vos enfants, et à l’aide du latin et du grec ancien, créer de merveilleux herbiers à l’image des anciens ouvrages d’herboristeries et autres ouvrages de pharmacopées illustrés. Vous connaîtrez, en famille, la satisfaction d’un savoir ancestral que vous pensiez peut-être jusque là réservé aux professionnels de la botanique et vous aurez beaucoup de fierté à partager ces connaissances avec vos proches.
Latin et grec ancien : oui ! – « Labor omnia vincit improbus »3
L’étude du latin et du grec ancien a l’avantage de dépasser les simples compétences qui permettent de lire, écrire et comprendre, dans le sens où elles permettent d’acquérir un rapport personnel avec la langue, c’est-à-dire pouvoir se situer en tant qu’être humain par rapport à ce langage. Notre langue permet de réfléchir, d’inventer des mondes nouveaux, de se découvrir soi-même, de travailler sur son histoire.
L’intérêt des langues anciennes est qu’elles sont riches de textes, historiques ou littéraires, qui ont fait notre culture, notre histoire, pas seulement européenne, mais aussi celles d’autres traditions (arabes et juives par exemple) de notre monde. Par la connaissance de l’Antiquité et sa mise en perspective des réalités et des questionnements du monde actuel, l’individu prend conscience des écarts, des différences et des emprunts entre cultures. Par cette pratique, et cela vaut pour des matières comme le sport, la musique, l’histoire ou les arts plastiques, il se forme à penser par soi-même, à aiguiser son sens critique, par contradiction à d’autres modes de pensées.
Le dimension mentale salutaire
Apprendre n’est pas seulement destiné à des fins concrètes et utilitaires (vérifier son compte en banque, aller faire ses courses) ou simplement nécessaire à son futur métier (manœuvrer une décapeuse, pétrir du pain, gérer des dossiers de défense en appel…). Apprendre, c’est préserver et bonifier sa santé mentale. il est connu que l’apparition de maladies neurodégénératives (ex : maladie d’Alzheimer) est retardée chez les personnes qui ont gardé l’habitude d’apprendre tout au long de leur vie. Apprendre, de façon régulière, facilite d’ailleurs de mieux en mieux notre capacité à apprendre.
Réfléchir également. Et la réflexion est favorisée par un bagage plus important.
Si l’appétit vient en mangeant, le goût de l’apprentissage vient en apprenant. Apprendre assure de ne jamais tarir la curiosité, caractère inné de l’être humain et signe de bon développement du jeune enfant. Curiosité qui, lorsqu’elle est saine et sans mauvaises intentions, nous permet de nous questionner, de faire des expériences et de forger notre pensée en la confrontant aux savoirs et connaissances d’une mémoire humaine vieille de plus de 2000 ans, nous permettant ainsi de devenir un citoyen responsable, tolérant et libre.
Et où trouverai-je un cours pas cher ?
Sur la page des cours gratuits, naturellement.
- Cours de la vie
- « Courage noble enfant ! C’est ainsi qu’on s’élève vers les étoiles. » Virgile, l’Énéide, 9, 641.
- « Le travail opiniâtre vient à bout de tout. » Virgile, Géorgiques 1, 145