Des constats alarmants en pagaille tombent sur l’école
Nous n’évoquerons que quelques-uns de ces constats. Nous ne voulons pas y consacrer trop de temps et d’énergie pour ne pas être sur une note critique. C’est juste à titre d’information vis-à-vis de lecteurs cherchant à s’informer que nous publions cette page qui établit des constats alarmants.
1. La cour des comptes fait la leçon à l’école !
Dans ce document émané notamment de la Cour des Comptes, on découvre des constats qui font froid dans le dos.
Et ça commence ainsi: « […] Alors que, selon les objectifs fixés par la loi, l’enseignement scolaire vise à donner à tous les élèves un « socle commun de connaissances et de compétences » à l’issue de la scolarité obligatoire, à leur assurer « une qualification reconnue », et à « contribuer à l’égalité des chances», aucun de ces objectifs n’est atteint aujourd’hui.[…] »
2. PISA ne fait pas dans le consensus
D’autres cris d’alarme sont lancés. Des constats alarmants et consternants sont émis par PISA.
Pisa fournit de nombreuses données intéressantes: https://www.oecd.org. Autrement dit, on a là des constats qui se rejoignent. Et pourtant, la majorité des Français font encore une confiance pleine et entière à l’école.
Qu’est-ce que PISA ? « PISA est une enquête internationale menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les pays membres de l’OCDE et dans de nombreux pays partenaires. Elle évalue l’acquisition de savoirs et savoir-faire essentiels à la vie quotidienne au terme de la scolarité obligatoire. Les tests portent sur la lecture, la culture mathématique et la culture scientifique et se présentent sous la forme d’un questionnaire de fond. Lors de chaque évaluation, un sujet est privilégié par rapport aux autres. Les premières collectes de données ont eu lieu en 2000, les suivantes en 2003, en 2006 et en 2009 (celles de 2012 sont disponibles fin 2013) et ainsi de suite.
Plutôt que la maîtrise d’un programme scolaire précis, PISA teste l’aptitude des élèves à appliquer les connaissances acquises à l’école aux situations de la vie réelle. Les facteurs conditionnant leurs performances ainsi que leur potentiel pour l’apprentissage tout au long de la vie font également l’objet d’une analyse au moyen de questions portant sur l’approche de l’apprentissage et le milieu social des élèves. Grâce à un questionnaire complété par les proviseurs, PISA prend également en compte les particularités d’organisation des écoles.
Dans chacun des pays participants, entre 4 500 et 10 000 élèves remplissent le questionnaire de fond pour chaque évaluation. Les étudiants sont sélectionnés à partir d’un échantillon aléatoire d’établissements scolaires (publics ou privés) ainsi que sur un critère d’âge (à partir de 15 ans et 3 mois à 16 ans et 2 mois au début de l’évaluation), et non en fonction de leur classe.
Par ailleurs, les élèves sélectionnés dans chaque pays doivent passer des tests écrits avec des questions ouvertes ou à choix multiple. À chaque évaluation, un temps d’épreuve plus long est prévu pour le sujet principal par rapport aux autres sujets. L’élaboration et la mise en oeuvre du test sont réalisées par un Consortium international qui travaille en étroite collaboration avec les directeurs nationaux de projet. Le Consortium communique ses résultats au Secrétariat de l’OCDE, qui gère le projet, ainsi qu’au Comité directeur du PISA, qui élabore ses orientations politiques. »
A parcourir !
constats alarmants
3. L’enquête PIRLS
Selon une étude comparative de 50 pays publiée mardi, la capacité de lecture des enfants âgés de 9 à 10 ans a diminué aux États-Unis, au Canada, en France et dans plusieurs autres pays développés.
Dix pays ont enregistré des résultats inférieurs à ceux d’il y a cinq ans dans l’évaluation PIRLS (Programme de recherche en lecture scolaire) des élèves en quatrième année de scolarité, à savoir la Belgique, le Canada, le Danemark, la France, l’Iran, Israël, Malte, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis.
Dix-huit pays, y compris l’Angleterre, la Russie et le Qatar ont apporté des améliorations.
Les notes moyennes en lecture sont présentées sur l’échelle du PIRLS qui s’étend de 0 à 1000. La moyenne internationale est établie à 500, avec un écart-type de 100. Cette moyenne a été établie en 2001. Ce repère demeure le même d’une année à l’autre.
La Russie et Singapour sont respectivement en tête avec 581 et 576 points dans l’étude portant sur la capacité de compréhension de l’écrit par 319 000 enfants…
La suite à lire ici.
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