Votre position va maintenant évoluer au fur et à mesure des attitudes de l’enfant.
Nous y revenons car nombre de parents sont dans l’impasse et quelques trucs que nous ne pensions même pas devoir vous livrer vont ressortir du tiroir pour vous faciliter la tâche.
[s2If current_user_cannot(access_s2member_level2)]C’est votre position qu’il faut faire varier, lorsque votre attitude ne « prend » plus. Revoyez si nécessaire cet article qui parlait de l’attitude.
Votre position est avant tout… dans votre tête
En fait, si vous essayez de changer votre attitude alors que votre position reste la même – par exemple vous restez dans le rôle de la « maman commandant » – l’enfant ne changera pas de registre.
C’est votre position intérieure, votre disposition, votre inclination qu’on va modifier.
En coaching, on distingue 4 attitudes différentes du coach qui se manifestent dans 4 tonalités de voix différentes (…) la suite est réservée aux membres accompagnés, pour activer votre accès membre, passez par ici. Déjà membre accompagné ? Connectez-vous dans le menu du site (en cas de souci, voir la FAQ). [/s2If] [s2If current_user_can(access_s2member_level2)] C’est votre position qu’il faut faire varier, lorsque votre attitude ne « prend » plus. Revoyez si nécessaire cet article qui parlait de l’attitude.
En fait, si vous essayez de changer votre attitude alors que votre position reste la même – par exemple vous restez dans le rôle de la « maman commandant » – l’enfant ne changera pas de registre. C’est votre position intérieure, votre disposition, votre inclination qu’on va modifier.
En coaching, on distingue 4 attitudes différentes du coach qui se manifestent dans 4 tonalités de voix différentes :
Vous avez le ton « vieux sage », vous savez, le maître aveugle de kung-fu qui professe de sages préceptes, parle peu, avec une voix calme mais ferme, qui ne se trompe pas, qui ne crie pas, qui est plein de bonté et qui pourtant ne sourit jamais.
Ensuite, vous avez le ton « magicien », plein de modulations: « Et si maintenant, tu imaginais que tu connaissais par cœur toutes les tables de multiplication sans la moindre faute, quand est-ce qu’elles pourraient te servir ? » « Tu crois que tu ne sais pas faire ça ? Eh bien, laisse-moi entrevoir pour toi l’avenir: tu vas y arriver, et non seulement ça mais tu seras capable d’expliquer tout à ton copain Nathan, qui a du mal avec ça. Voilà ce qui va se passer. Tu vas être un expert de la table de multiplication, tu seras capable de réciter les yeux bandés à dix opérations de dix personnes différentes… »
Puis, il y a le ton du « guerrier », qui est aussi le ton de l’entraîneur. « Toi et moi, nous savons que c’est difficile, mais j’ai confiance car je t’ai déjà vu réussir ça et je suis convaincu que tu y arriveras; mais, bon, voilà le plan que je te propose pour aujourd’hui: on laisse de côté pour l’instant, on reprend demain. Dis-moi que tu es d’accord et tope-là ! »
ou « Crois-moi, il n’est pas né celui qui réussira à me faire croire que tu es nul, j’ai assez d’expérience pour te le dire: c’est à ta hauteur, c’est totalement à ta hauteur. Seulement… il va falloir connaître quelques trucs et t’accrocher, fais-moi confiance, ça va pas être de la tarte à la chantilly… » Ou encore: « D’accord, baisse les bras, laisse tomber. Je savais que tu n’y arriverais pas. Tu veux que je te dise: tu n’es pas capable de faire ça, à mon avis. Les garçons de ton âge y arrivent. Mais toi, franchement, ça m’épaterait… »
Enfin, il y a le ton de « l’ami véritable » qui est le vôtre quand vous êtes au chevet de quelqu’un que vous aimez beaucoup. Vous voyez ce que nous voulons dire. Doux, compréhensif, patient, déclaratif (« tu sais ce qui est le plus important pour moi ? »).
Ces différents tons correspondent aussi fréquemment à une évolution de la conversation: inspiration, implantation, valeurs, réussite. Peut-être comprenez-vous ce dont il est question mais vous pouvez laisser cela de côté pour l’instant.
Utilisez tour à tour les 4 tons, travaillez-les, essayez d’être ces personnages successifs intérieurement. Ils sont tous les 4 utiles à un moment donné et un papa ou une maman peut très bien investir ces différentes facettes, ces différents visages. Demandez-vous: de quel personnage mon enfant a besoin ? S’il est désespéré, le magicien ou l’ami seront les bienvenus, pas le guerrier ni même le sage. S’il est flou, le sage peut être bien, ainsi que le magicien. S’il est fermé, le magicien et le sage sont bien. S’il manque de confiance, le guerrier est parfait. S’il est jaloux de son frère, le sage intervient. S’il est impatient: le sage. Et ainsi de suite. Vous le sentez très bien vous-même, il suffit juste de penser aux quatre personnages.
Juste pour vérifier: de tête, quels sont ces personnages, déjà ?
Étapes intermédiaires de l’écoute
Ensuite, vous aurez les étapes intermédiaires de l’écoute:
1/ Écouter les paroles, le contenu
2/ Écouter les paroles et l’attitude, écoute structurelle.
3/ Écouter la personne dans son devenir, écouter ses valeurs. N’entendre que ce qui est important. C’est l’écoute globale.
Nous en avons parlé mais essayez peu à peu de vous dégager de l’écoute superficielle et d’acquérir l’écoute globale: quel est l’enjeu véritable pour l’enfant ? Cela est encore plus vrai chez l’adulte car quand l’enfant pleure pour avoir un jouet, c’est très souvent ce jouet seul qui lui importe, alors que chez l’adulte, il y aura autre chose de caché derrière l’intention déclarée, un problème d’affection ou un désir.
Cependant, l’écoute globale va quand même vous permettre de faire plus attention à ce que l’enfant veut.
Et c’est cette écoute qui va vous permettre de choisir le juste « ton »: vieux sage, magicien, guerrier ou ami véritable.
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