Mentionnés sur France-Inter ? C’est une référence qui vaut ce qu’elle vaut 😉 mais la radio d’Etat nous a mentionnés dans l’émission du 6 septembre 2012.
Nous ne sommes pas pressés d’en faire étalage, vous le comprendrez, France-Inter n’étant pas vraiment le type du média que nous apprécions, relayant la pensée officielle depuis 50 ans, sur ce sujet comme sur d’autres. Les fonctionnaires apparatchiks tiennent un discours univoque depuis des décennies, fondé sur des postulats faux (que nous avons aussi analysés à fond dans la vidéo « J’ai peur de me lancer » sur la page des « mille et une questions en vidéos »).
Nous n’en tirons donc aucune gloire. Mais le fait est que même les médias officiels de la pensée unique sont obligés de parler des phénomènes intellectuels et sociaux résistant à la pensée unique.
Cette fois-ci, c’était sur un ton neutre. Une fois de l’an, c’est pas mal. 😉
France-Inter et l’école: des chasses gardées
Il est un fait constant que France-Inter cherche à protéger l’école républicaine, laïque et obligatoire (les familles ont souvent un peu de mal avec ces trois mots). Le modèle républicain, faillitaire, est le modèle officiel au sein duquel les enfants sont pris en charge. Ce mot est très important, il est au centre d’une idéologie. Prendre en charge, c’est à la fois suppléer aux ressorts de l’individu (le priver de sa réactivité), l’embrigader, le lier à un système et le rendre dépendant. Là encore, voyez la vidéo « J’ai peur de me lancer ».
Cette dépendance que nous avons aussi analysée dans la vidéo « J’ai peur de me lancer », est le fruit de la prise en charge de l’individu, et ce à quoi on reconnaît le mécanisme totalitaire. Sous des dehors démocratiques et bon enfant, l’école peut parfois, ainsi, être terriblement privative de liberté. On le sent mieux encore dans les discours de certains ministres.
Mentionnés sur France-Inter ? cela ne nous fait pas plus d’effet que ça. Et pour cause
Cette prise en charge est au centre des ambitions du gouvernement qui constamment, depuis Mitterrand, réforme dans le sens de plus d’intervention et de présence de l’Etat. Il y a continuité dans la destruction de la famille. Car on redoute que des valeurs puissent passer des parents aux enfants. Là est le nœud du problème.
« L’école, dit M. Peillon, membre d’une loge maçonnique, doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches » et « Les enfants doivent être arrachés (sic) au déterminisme familial », c’est-à-dire aux familles, pour trouver à l’école une nouvelle famille. Cette tentation très jacobine a existé autrefois dans les régimes totalitaires (les sectes y étaient présentes), bizarrement, elle survit en France, pays dont on n’ose plus dire qu’il est celui des Droits de l’Homme. C’est l’éducation des lobbies contre l’avis des populations.
Cette vision de l’Etat prenant en charge les enfants fait fi des réalités: déficits abyssaux, blocages répétés des personnels, insécurité, vacuité des programmes: l’Etat ne prend rien du tout vraiment en charge en fait. Il « joue à ».
La volonté cachée des loges est bien d’arracher l’enfant des bras de sa mère et de le modeler selon la république. C’est un très vieux truc anticlérical, une obsession fondée sur des erreurs de jugements assez enfantines. Les loges ne réfléchissent pas, ou sont composées de gens assez peu intelligents, en fait. S’ils avaient réfléchi à ce qu’est le cerveau humain, le développement de l’enfant, ils ne professeraient pas de telles bêtises préhistoriques. Toute la science les contredit.
Bref, on voudrait que l’enfant soit conformé aux déterminismes socialistes et surtout… francs-maçons. Le fait est là. Ce sont les sectes qui gouvernent. Plus personne ne l’ignore.
On est dans le pur registre sectaire et la déclaration politique. Des pitres qu’on collait au fond de la classe, près du radiateur, là où il fait chaud. Ils n’ont pas changé de place dans le fond.
« La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation (sic, mot emprunté à la liturgie catholique…) qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi.» (Vincent Peillon)
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