La santé par le cru semble, scientifiquement, la solution à de nombreux problèmes médicaux.
Il faut autant que possible aller vers une alimentation saine. Mais allez-y progressivement et pas d'excès.
Quel panier de course ?
On peut se résumer en disant qu'une bonne alimentation, désormais, ça commence par refuser tout aliment emballé. C'est simple et radical, mais c'est un bon postulat.
Vous le rappellerez-vous ? Certes, ce n'est pas toujours possible mais si vous faites l'effort de ne plus prendre que du frais ou du "pas emballé", vous allez énormément améliorer les choses.
Mangez des choses bien choisies.
Manger lentement
Mangez lentement est très important, mastiquer longtemps. Car les aliments mal dissous font des dégâts dans l'intestin, du moins ils passent dans le sang.
Dé-jeûner intelligemment
Rompre le jeûne de la nuit nécessité de faire attention. Pas d'acides (pas de citron ou d'orangeade), pas de sucre non plus. Le matin: riche, frais et cru. Le petit-déj français est désormais à proscrire, on sait pertinemment qu'il arrive au mauvais moment, contient trop de sucre, de gluten, de laitages. Tout faux donc.
Commencez la journée par nettoyer la bouche à l'eau (+ huile essentielle éventuellement), 5mn, puis un grand verre d'eau, puis attendez 10mn. Puis la suite. La bouche débarrassée des microbes et de la faune de la nuit (surtout si vous avez des couronnes) et le verre d'eau sont indispensables pour une bonne santé (nombreuses études en ce sens; les couronnes mal nettoyées par en-dessous sont très dangereuses; l'huile essentielle d'origan est fantastique, mais très diluée car très forte ! Préparez un litre à l'avance).
Nettoyez-vous et mangez cru: vous êtes ce que vous ingérez
Mangez vivant. Les viandes mortes sont des viviers de maladies et troubles. Elles vous vieillissent. Ce n'est pas toujours drôle, mais c'est la source de votre santé. Un bon steak de temps à autre nous fait plaisir et cela compte aussi, de se faire plaisir, puisque le cerveau commande tout. Mais attention au cerveau qui se trompe aussi ! Savoir faire la part des choses.
Température
Pratiquez la cuisson douce, à moins de 100 degrés celsius. Un œuf ne devrait pas être cuit à plus de 80 degrés.
Un régime de 80% de végétaux frais, céréales, graines, noix, amandes et seulement un peu de fruits mettent le corps dans un milieu ambiant alcalin (le corps est trop acide). On doit consommer seulement 20% de nourriture cuite, incluant les haricots.
Les jus de légumes frais (donc pas en bouteilles ou pack, ils ne valent rien puisque la majorité des vertus ont disparu en environ 15mn) provisionnent le corps en co-enzymes qui sont faciles à absorber et arrivent aux cellules 15 minutes après avoir été consommés pour nourrir et aider à former des cellules saines.
Pour obtenir des enzymes vivantes qui aident à construire des cellules saines, on doit essayer de boire des jus de légumes (pratiquement tous incluant l’alfafa) et manger des légumes frais 2 ou 3 fois par jour.
Des jus de fruits, certes, mais moins, et pas du magasin
Nous l'avons dit, ne pas faire d'excès de jus de fruits. Les jus de fruits du magasin n'ont aucun intérêt puisqu'on estime que l'apport vitaminé ne survit pas à 10mn après extraction. Vous devez donc en passer par la centrifugeuse ou mieux, le presse-agrumes. Celui-ci est un fantastique cadeau de Noël à vous faire, il profitera à toute la famille. Il économise énormément de jus par conserve les fibre; mais pas seulement.
Un jus de fruits complet fait un repas à part entière. Si un midi vous avez la flemme, voilà 30mn de gagnées facilement.
De bons appareils ? Cette centrifugeuse a l'intérêt d'être assez solide, nous l'approuvons (changer des pièces n'est pas avantageux, nous cherchons donc des matériels sérieux).
Mais nous préférons très largement les extracteurs de jus. En voici deux qui ont notre préférence, le premier étant de meilleure qualité, le second plus économique.
Voici les fruits et légumes que nous recommandons dans le même mélange : carotte, orange, pamplemousse, poire, pomme, raisin, pastèque (oui, elle a des vertus !), tomate, un morceau de gingembre (broyé à part dans un mixer). Prévoir de grands bols (bien sûr, vous faites des jus avec un seul ou une partie de ces fruits aussi). On peut y ajouter une banane, écrasée à part. Parfois, nous mettons du potiron (pénible à découper mais: couper en tranche puis en morceau pour détacher facilement la peau) ou d'autres fruits et légumes. Ne jamais tenter le poireau ! (expérience épouvantable, malgré les vertus de ce légume, que vous préfèrerez cuit, avec une sauce vinaigrette). Si vous ajoutez quelques feuilles de notre plante miracle préférée, vous avez le secret de la potion magique...
Nous y ajoutons parfois du lait de coco et même (allez, disons-le) de temps en temps du Cointreau... un régal.
La santé par le cru : les graines germées !
Les graines sont les éléments nutritifs idéaux.
Les graines germées sont de véritables petites bombes nutritives qui abondent de vitamines ( C, A, E, D, K, complexe des vitamines B) et de minéraux (phosphore, calcium, magnésium, potassium, fer…) !
C’est aussi une très bonne source d’antioxydants, d’acides aminés bio-disponibles et de fibres alimentaires.
De plus vous devez savoir que les graines germées possèdent beaucoup plus de micro-nutriments (vitamines, minéraux, enzymes…) que leurs versions non germées.
La raison est simple : l’eau et la chaleur va permettre à la graine de se réveiller (c’est la germination) ! Dès lors, l’activité enzymatique de la graine s’amorce, en effet, d’après plusieurs études, la germination permet d’éliminer les anti-nutriments toxiques présents dans les graines et d’accroître leur niveau enzymatique de six à vingt fois (1).
Le Dr. Edmond Bordeaux Szekely, père de l’alimentation vivante a établi une classification de l’ensemble de nos aliments en fonction de leur niveau de vitalité et de leurs bienfaits sur la santé.
Sachez que les graines germées occupent la première place de ce classement.Elles font partie des aliments dit « biogéniques » , ce sont les aliments qui regorgent le plus d’énergie et de vitalité !
Les graines germées c’est la Rolls des aliments vivants, ne cherchez pas ailleurs rien ne les surpasse !
Trouvez ci-dessous des graines à germer bio et un livre de recettes de graines germées de l'apéritif au dessert.
Vous pouvez aussi vous faire accompagner pour des repas plus sains.
Formation Bien nourrir son enfant en 6 semaines
Livre numérique Simplifiez-vous la cuisine
Nous vous enverrons bientôt la prochaine lettre santé, que vous pouvez aussi trouver ici.
Voir aussi : la lecture et votre santé
Bonjour,
N’oubliez pas de consommer des graines germées qui possèdent tout ce que le corps a besoin : acides aminés, carbohydrates, vitamines, mineraux….assimilables de suite par l’organisme.
Privilégiez toujours les jus de légumes qui remineralisent le corps ( et la peau de pastèque passe très bien à l’extracteur et est bourrée de mineraux).
Bonne dégustation !
Vous avez absolument raison !
Entièrement d accord .
Seulement quand on vit dans une région froide et/ou humide, le cru en fin d automne et l hiver est compliqué à tenir voir déséquilibrant. Il fit trouver un moyen de compenser et la soupe chaude cuite à basse température et dynamisée devient essentielle.
Complètement d’accord, pour ceux qui veulent comprendre plus sur les lois (divines) qui régissent l’humain, allez sur le site regenere.org. Une mine d’infos!
Nathalie.
Très bonne adresse en effet.
Bonjour,
Oui, je suis d’accord, les graines germées apportent un plus dans les plats. J’ai découvert cela cette année mais impossible de les faire manger à la maison… Quant aux jus, c’est bon, certes, mais je préfère manger le fruit directement. Et pareil, à la maison, pas facile de remplacer le yaourt du dessert par des fruits frais… et pourtant, c’est tellement bon, en plus d’être sain !
Merci pour cette article
Je crois qu’il faut être très prudent quand on décide de changer d’alimentation, il n’y a pas d’alimentation idéale qui convienne à tout le monde, l’important est d’être à l’écoute d eson corps et si l’on veut faire des changements importants dans son alimentation, trouver un professionnel tres compétent. IL y a beaucoup d’écoles, beaucoup de vérités et de contre-vértés. Ayant pratiqué des régimes soit diant sains du style que vou sdécrivez ci-dessus, qui ont totalement déséquilibré mon appareil digestif, je ne peux que partager mon expérience et conseiller de prêter attention ) ce qui nous fait vraiment du bien individuellement. Le cru, ça n’est vraiment pas pour tout le monde, le changement doit se faire progressivement. Le cru n’apporte pas de calories, cela nettoie, cela apporte certains vitamines, mais pour certains organismes, cela doit être modulé. Je pense qu’à peu près tous les spécialistes sont d’accord sur la nocivité des céréales raffinées, du gluten (actuel puisque le blé a été complètement modifié, mais de toute façon le blé est apparu récemment dans l’histoire humaine), le sucre bien sûr, les graisses modifiées, mais les graisse sont tellement importantes, huile de coco, ghee, beurre, creme fraiche, oeufs… A part ça, je pense qu’il n ‘y a pas de bons et de mauvais aliments, hors mis la qualité même de la production (bio, sans antibiotiques etc). Personnellement je me suis vue contrainte à consommer à nouveau de la viande alors que je l’avais abandonnée, mais c’était une question vitale, et j’ai pu constater que mon organisme en avait tout simplement besoin. Considérons ce que mangeaient nos grands-parents et arrières grands-parents, bouillons d’os, os à moelle et tous ces plats traditionnels et simples debordants de bonnes choses, soyons attentifs à la qualité et l’origine des aliments, cuisinons et cessons d’acheter des plats préparés, écoutons notre corps et surtout prenons plaisir à manger…
Oui, Christine, vous avez tout a fait raison, mais il nous semble que vous avez lu un peu vite. Nous apporterons les modifications utiles dans l’article. Le principe est, pour les gens qui ont une alimentation généraliste usuelle, sans faire attention, de se rabattre sur le cru dans un premier temps.
Il nous semble que s’il y a beaucoup d’opinions émises, une ou deux sources fiables suffisent. En effet, les copier-coller et les imitations pullulent, il s’agit là d’aller à la source.
Et bien sûr, nous ne disons pas qu’il faut exclure les bonnes graisses ou les oeufs, au contraire. Ni même les viandes. Dans l’article, nous parlons de 20% de cuit. L’huile de coco fait partie des éléments crus, du reste. Nous ne pratiquons pas d’exclusive.
Nous poursuivrons ce dossier avec des compléments, vous le verrez.
Bonjour
Je suis hygiéniste conseillère en nutrition et en formation de naturopathie actuellement, je trouve que votre article est très bien, il permet aux personnes qui mangent trop d’aliments raffinés industrialisés, ou de calories vides de prendre conscience qu’avec juste un extracteur on a deja quelque chose de concret des vitamines des minéraux , de l’alimentation vivante ..
Évidemment Comme vous disiez dans un commentaire cela n’est pas THE régime mais deja l’inclure est une lumière pour nos cellules asphyxiées ..
L’alimentation est un très long sujet qui ne peux etre résumé mais avoir deja quelques clés est deja une super avancé lorsqu’on prends conscience ..
À votre bonne santé et celle de nos enfants
Bien le bonjour Cécile bien le bonjour Rémy,
Trés bon débat… et trés nutritif aussi (tout comme presque tout ce que vous faîtes dans ce blog). On ne dira jamais assez M E R CI
Jésus a dit: ce n’est pas ce qui rentre dans la bouche qui est impure mais plutôt ce qui en sort!
et il n’a pas tort!
J’ai vu et connu des gens qui faisaient toutes sortes de diètes (en englais ‘dye it’) particulière voir même extrémisme… mais leurs langues défilaient dans la négativité plus que dans l’optimisme…. Résultat: ils sont tous tombés malades ou même de mort!!!!
Et j’ai vu des fumeur et alcoholique qui prient et bénissent le peu qu’ils ont et ils courrent encore le coeur battant a deux kilomètres a l’heure…
Juste pour dire: Soyez dans la gratitude quoique ce soit que vous avez dans l’assiette, bénissez votre eau et votre repas! avec un carnivore soyez un carnivore; avec un végétarien, soyez végétarien, ( on ne fait pas toujours ce que l’on veut et bien des fois vous n’aurez pas le choix) pourvu que votre coeur soit rempli de bienveillance et de gratitude. Plutôt que ci et ça (c’est pas bon où bien), priez pour ceux qui meurrent de faim et de soif; votre corps et votre subconscient se chargera du reste…
Histoire pour rire: nous étions sur le point de manger avec tout un groupe de végétarien. Je me suis mis à pleurer à haute voix et de sortes que tous se demandaient ce qui se passer en moi! le grand maître me demanda se qui me chagriner autant.
» snifff, snifff… maestro , j’ai passé des mois entiers à chérir ces légumes et voilà que beaucoup d’entre vous les dévore sans même prendre en accompte de la vie qui réside en eux. Si tous les être vivants sont des bouddhas, qu’en est il de mes légume »
Il m’a mit une claque (amical bien que sec) et on a tous rigolé!!!
Bénissez vos aliment et tout ce qui rentre dans la bouche et que vos mots soient aussi nutritive que vos aliments soit-disnat saint. Amèn
Mâcher vos mots et mâcher vos aliments
Très juste. L’alimentation est cruciale et elle n’est pourtant que subalterne pour ce qui concerne la santé.
Donner à chacun ce qu’il veut: à Rome, fais comme les Romains, dit le dicton !
Et très drôle d’avoir été provoquer des végétariens sur le plan moral, car en effet, le problème déontologique devrait se reporter sur les plantes, en toute logique, si l’on suit un raisonnement surprotecteur vis-à-vis de la nature, qui de ce fait est bien mal comprise. Il y a de ces modes nées dans les villes, venant de gens qui ne connaissent pas la nature. On a évacué le côté féroce et entier de la nature pour en faire une sorte de déesse douloureuse ayant besoin d’être prise en charge. Il n’est pas mal de rappeler aussi qu’à chaque seconde, des planètes vivables avec des écosystèmes complets, disparaissent dans l’univers. Où sont les protestations ? L’Homme est à la fois peu de choses et en même temps l’enjeu central. Voilà ce qu’ils devraient comprendre. La dimension morale est une dimension à laquelle l’humanité se raccroche désespérément et le végétarianisme ou le végétalisme en sont. Besoin d’avoir le sentiment de faire des choses bien. Démarche louable au départ, mais qui ne peut satisfaire qu’à un degré de développement car comme vous le montrez bien, ce n’est pas le code moral qui résout la grande question existentielle. On n’est pas soi-même en ne faisant que suivre des commandements. L’appel consiste à donner, donner un sens d’abord et accomplir. Or, cela est impossible à quiconque refuse de prendre le risque et s’enferme dans des codes de ce genre.
Je crois qu’il faut ajouter que la bénédiction du repas est en effet nécessaire. La science elle-même reconnaît qu’un aliment bénit prospère mieux. Le chasseur amérindien bénissait toujours l’animal qu’il avait vaincu, avant de le dévorer, de se l’approprier. Cet état d’esprit manque complètement aux végés… il ne voient la nature que comme une petite chose mignonne et à protéger. Ils sont ainsi, bien souvent, paternalistes sans le savoir. Bien plus que leurs grands-parents des années 30 qui préconisaient le retour à la nature.
Pour ceux qui ne suivent que des codes, cette dimension mystérieuse de la reconnaissance aux choses données est inacceptable: ils en riront parce qu’ils n’osent pas se jeter dans la grande aventure intérieure de l’humilité aventurière et créatrice. Qu’ils rient et restent sur leurs rivages rassurants. La traversée exige des esprits plus intrépides !