C’est plutôt pour rire, vous l’aurez compris. Quoique nous l’ayons réellement envoyée.
Le 06/02/2014 11:07, AUCONIE Sophie nous a écrit:
« Tout d’abord, sachez que je condamne fermement tout comportement homophobe et toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle. L’article 10 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne le rappelle, l’Union européenne doit s’employer à combattre toute forme de discrimination dans ses politiques.
La délégation française du Groupe PPE considère qu’il est indispensable de combattre tout comportement homophobe et toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle.
Il est en effet inadmissible de constater que parmi les personnes LGBT, 26% sont victimes de violences et 20 % de discriminations professionnelles en raison de leur orientation sexuelle. Il faut donc une feuille de route, mais sans toucher au droit de la famille qui relève de la souveraineté des États membres.
Ainsi, nous ne pouvions pas nous associer à ce que l’on demande à un État membre de reconnaître les actes civils tels que le mariage homosexuel contractés dans un autre État membre, alors même qu’il ne le reconnait pas au sein de sa propre législation.
La question du mariage homosexuel est un sujet sensible qui doit être laissé à l’appréciation de chaque État membre et de son peuple conformément au principe de subsidiarité.
De même, la délégation française du Groupe PPE ne pouvait soutenir la promotion de l’éducation sexuelle, quelle qu’elle soit, dans les programmes de la Commission européenne à destination de la jeunesse. Nous devons aborder le sujet de la question de l’éducation sexuelle avec beaucoup de vigilance, et reconnaitre avant tout le rôle central de la famille en la matière.
Je pense donc que le sujet de l’identité de genre doit faire l’objet de débats politiques approfondis.
Pour toutes ces raisons, j’ai voté contre le rapport Lunacek.
En tant que Présidente de l’association Femmes au Centre et étant moi-même maman, j’ai à cœur de protéger les droits des femmes et de la famille dans toutes les politiques européennes. Je puis donc vous assurer que je resterai très attentive aux débats sur ces sujets et je me tiens à votre disposition pour toute question.
Bien cordialement,
Sophie Auconie »
Madame le Député,
Je vous remercie pour votre réponse.
Nous pensons que vous vous fondez sur des chiffres de pure fantaisie en disant: « Il est en effet inadmissible de constater que parmi les personnes LGBT, 26% sont victimes de violences et 20 % de discriminations professionnelles en raison de leur orientation sexuelle. » C’est ce qu’on appelle en bon français de la foutaise, inventée à dessein. La réalité des chiffres ? Divisez par 100 et vous approcherez. C’est ce qui a été largement démontré. Au contraire, l’actualité pullule de cas de gens chassés de leur travail pour « homophobie » supposée. On remplace en masse des gens par des homosexuels, l’ignorez-vous ? Dans des universités, des professeurs sont harcelés, bousculés, in sultés, parce qu’ils ne marchent pas à fond dans l militantisme extrémiste LGBTP.
Croyez bien que nous aussi, nous condamnons plein de propos, mais pas tout à fait les mêmes.
Les propos des Femen qui attaquent les catholiques, les propos qui nient leurs manifestations ou les minorent, comme le fait le gouvernement. Qui assimile les chrétiens à des nazis alors qu’ils en furent les premiers opposants et résistants, rejoints très tardivement par d’autres « grands ancêtres » républicains, moins vieux que les nôtres. Les chrétiens furent, de tous temps, les plus persécutés. On les défend pourtant moins que les homosexuels. N’est-ce pas curieux ?
Eh ! bien, tenez, les catholiques ne « condamnent » même pas les propos qui les visent. Qu’est-ce à dire, « nous condamnons » ? On ne condamne qu’en cour, en réalité.
C’est comme « se féliciter », « le gouvernement se félicite de », c’est de l’infatuation, ni plus ni moins. C’est de la nov-langue tout juste bonne à impressionner l’attaché parlementaire. C’est bon pour les politiques.
Le luxe, pour une minorité, c’est justement d’atteindre au droit d’être chahutée. Avant, c’est la préhistoire; c’est le bon sauvage. Et c’est peut-être ça, aujourd’hui, l’homosexuel, quelqu’un dont on se sert à fins politiques, avec mépris. Il faut le surprotéger car il n’est sans doute pas capable de se défendre lui-même.
Nous tenons à la liberté de pensée, que nous ne tarderons pas à réhabiliter dans notre pays, puisqu’il y a délit d’opinion aujourd’hui du fait des lois Gayssot, Pleven, Fabius et Rocard.
Non, madame, il ne nous semble pas que votre rôle soit de condamner, c’est le rôle de la justice.
Et non, votre rôle n’est pas non plus de poursuivre des comportements, cela c’est le rôle de la police et de la préfecture.
26% des LGBT seraient victimes de violences ? Les membres LGBT sont environ 32, quelque chose comme ça. Si leur local se trouve au deuxième, et qu’ils persistent à porter des mini-jupes, on peut comprendre qu’ils se vautrent dans l’escalier, ce qui en fait sûrement d’eux des victimes (qui n’a pas le droit d’être victime aujourd’hui ?), mais en l’occurrence, ils sont peut-être surtout victimes d’eux-mêmes. D’ailleurs, on dit un ou une LGBT ? Quel choix sexiste ont-ils adopté ?
Cela dit, je les remercie d’avance, avec leurs c… ies, nous allons pouvoir refaire de bonnes vieilles listes électorales 100% mecs dont la moitié pourra se dire femmes, ce qui permettra la parité. On ne pourra pas mieux respecter le principe : il n’y aura que des paires ! (si vous voyez ce que je veux dire). Facile: il suffira de se déclarer femmes et nul n’aura rien à y redire.
Je vais vous en raconter une qui ne devrait pas vous laisser insensible. Un jour qu’en mon château provençal, je recevais un couple dans l’une de mes chambres d’hôtes, j’eus la surprise de voir arriver au petit-déjeuner deux hommes au lieu du couple, mais deux hommes grossièrement déguisées en femmes, façon José Garcia sur Canal+.
Ces pauvres messieurs s’étaient disputés. Je devrais écrire dispu(t)(é)(e)(s)(e)(s) comme c’est la mode.
Bref. Ils revendiquaient le droit d’être tous deux femmes le même jour. Ils s’étaient chamaillés, les bonshommes, et ça plombait encore plus leur dégaine de fin de nuit, porte-jarretelles et mini-sac à main, bleu aux yeux, far biaiseux.
Victimes de l’incompréhension de l’autre.
L’autre avec un e, je précise.
C’était triste.
Je me suis senti en peine.
Qu’allais-je faire ?
Rire. Et me payer leur fiole. C’est ce que j’ai fait.
Je crois que pendant 10mn, ils sont redevenus des mecs, heureux, simples, francs, et non plus emmiellés dans toutes leurs conneries dégénérées.
Je ne sais pas, mais il est fort probable que les deux compères aient changé d’habit depuis. Je pense qu’ils ont retrouvé le droit chemin. Parce que je te les ai tartignolés dans les grandes largeurs, ils n’auraient pas été mieux logés au Martinez, ni mieux rhabillés chez Givenchy. Ils se sont bien désopilés et ont dû réaliser que tout ça, d’une manière ou d’une autre, c’est bien… une grosse galéjade.
Mais pour d’autres, c’est une bien triste histoire, quand on y croit; une histoire qui finit mal. Qu’importe s’ils finissent en taule au Maroc où Mme Belkacem n’ose pas en parler alors qu’elle est bien audacieuse en terre franque. Qu’importe qu’ils aient à subir 10 fois plus depuis que ces tartuffes épris de bons sauvages depuis 5 siècles, en fassent une publicité qui partout font d’eux des cibles.
Moi aussi, j’ai bien ri, mais pas de la même manière, même si le rouge à lèvres de tata premier bagoulinait sur son chemisier blanc, si les bas de tata second étaient plus filés que Mesrine en 75. J’ai ri en me disant intérieurement: « Si on leur avait donné du sens, des vrais parents, une bonne école, ils n’en seraient pas là. Pauvres gars, tout de même. » Ils sont repartis mieux qu’ils ne sont arrivés.
Je crois qu’ils avaient l’intention de me faire un mauvais tour, à l’origine, parce qu’ils avaient dû apprendre que chez moi, on se tient correctement et que les déguisements, c’est à Rio ou à mi-Carême, et on peut être déménageur, syndicaliste, turfiste ou premier ministre, chez moi tout le monde se tient à carreau et que je ne me suis jamais gêné pour mettre mon pied au derrière des sagouins. Il y a un ou deux conseillers régionaux qui se sont fait mettre à la porte avec une marque de semelle sur le gras du dos.
Je retiens cependant, en tant qu’animateur du très gros et magnifique site français sur l’école à la maison, que vous vous opposez à « la promotion de l’éducation sexuelle, quelle qu’elle soit, dans les programmes de la Commission européenne à destination de la jeunesse ». C’est fort louable et vous en remercie. Mais jusques à quand dois-je avancer le loyer de mon remerciement ? Combien de mensualités ? Car il me semble qu’un coup de téléphone matignonesque pourrait bien vous faire changer d’avis à l’automne. Je vous remercie pour 7 mois, ça vous va ?
Merci, madame la députée, de votre réponse, qui nous a donné à tous l’opportunité de vous offrir la nôtre.
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