On a déjà évoqué ce sujet, ce qui a donné naissance au scandale du gender.
En plein ouragan sur les « gender studies » qui, d’abord niés, se déroulent un peu partout dans le monde, et spécialement en France, un témoignage édifiant nous parvient. Il fait prendre conscience que le gouvernement français, qui n’agit là que sur instruction de lobbies puissants, est un gouvernement extrémiste sur ces questions. Car nul ne nie les effets ravageurs de tout cela. Le témoignage ci-dessous le démontre magistralement. Nous vous le livrons tel quel:
Gender studies: venu de loin
« Bonjour, Je ne sais pas si je fais bien de vous écrire directement.
J’espère ne pas vous dérangez inutilement, car j’imagine sans peine tout l’engagement que vous prenez pour aider les différentes familles qui ont fait ce choix important: celui d’instruire leurs enfants à la maison. (…) J’ai moi-même énormément souffert à l’école.
J’ai été mise à l’écart, humiliée, rabaissée par mes enseignants qui disaient à mes parents que j’avais un problème etc.
Malheureusement je n’ai pas eu la chance d’avoir des parents avec votre force et j’ai vécu une vie scolaire et personnel extrêmement pénible.
Je me souviens que les ennuis ont commencé vers l’âge de 7ans.
Je m’ennuyais terriblement à l’école et un jour, tandis que je devais attendre à ma place que les autres aient terminé leurs activités, l’enseignante est venue vers moi et m’a demandé « pourquoi ne souris-tu jamais quand tu es à l’école? », je lui ai alors répondu que je venais à l’école pour travailler et pas pour m’amuser (sur un ton très fier, car c’était ce que mon père me disait avant de partir à l’école).
Mes parents ont donc été convoqués (sic) et j’ai été placée vers une psychologue (resic).
Mes résultats ont chuté, j’ai été mise à l’écart vu que j’étais la folle qui allait chez la psychologue etc.
J’ai demandé plusieurs fois à mes parents d’étudier par correspondance, mais ils ne voulaient pas accentuer mon anormalité.
Comme beaucoup, je suis passée par l’anxiété sociale, la dépression, et dans mon cas ça a été jusqu’à une tentative de suicide en 2007.
Jusque là j’ai été ballotée d’école spécialisée, de psychologue, en spécialiste, en passant par un retrait du droit de garde de mes parents qui a conduit à un placement en foyer par la Société de Protection de la Jeunesse (je crois qu’en France l’équivalent c’est la D.D.A.S.S).
[Note : on voit le danger de conduire un enfant vers des psys: il en porte la culpabilité] Mais durant tout ce temps, j’avais une certitude, une volonté en moi, celle de pouvoir un jour étudier les Lettres et devenir moi-même une enseignante qui respecterait les besoins de mes élèves.
J’ai donc tenu bon et par ma propre force (et ma foi) j’ai réussi à me sortir de cette spirale infernal.
J’ai aussi fait la rencontre d’un pédopsychiatre qui m’a vraiment aidé (oui ça existe !).
J’ai finalement découvert que ma « folie » provenait du fait que j’étais un haut potentiel avec un QI de 138, <>, me direz-vous.
D’après les spécialistes que j’ai rencontré ce que j’ai subi n’est ni plus ni moins qu’une forme de mobbing qu’on retrouve souvent dans le parcours des hauts potentiel.
Aujourd’hui je vis en Italie où j’étudie les langues étrangères, en Lettres, à Milan.
J’ai toujours le même objectif: celui d’enseigner.
Puis est arrivé le débat provoqué par les JRE.
Je me suis penchée sur différents documents (notamment avec stupeur sur le rapport de l’OMS) et me suis moi-même remémoré ces pseudos cours d’éducation sexuelle qu’on nous faisait suivre (et auxquels je me suis toujours opposées -du moins dans la forme actuelle de la chose- car je les avais très mal vécus).
Je ne peux témoigner pour la France, mais en Suisse notre premier cours est à l’âge de 7-8ans puis vers 10-11ans, vers 14-15ans et en dernière année 16-17ans, il y a d’ailleurs un projet de loi pour éviter ce genre de cours avant 9 ans.
Je me souviens d’une vieille femme qui nous disait « Le sexe c’est cool », nous expliquait comment mettre un préservatif sur une sorte de pénis en bois [rumeur, disait-on ?].
Nos classes étaient calquée sur le même modèle que la Sexbox qu’on voudrait nous faire accepter sans sourciller.
On nous parlait de sodomie, de partouze, on nous expliquait comment se masturber (on nous demandais aussi de préciser nos méthodes sur des petits papiers anonyme qui était lu par la « prof ») et on nous faisait passer des sondages pour savoir qui avait déjà essayé ça ou ça.
A la sortie on nous distribuait des préservatifs et j’en passe.
Nous étions nombreuses à la fin des classes à être mal à l’aise et perturbée (on en parlait entre nous aux toilettes après les cours), mais dès que les parents voulaient protester ils étaient taxé de rétrograde, donc tout le monde se taisait et ça continue.
J’ai conscience du niveau extrêmement bas de l’école et des méthodes inappropriée utilisées (et je crois que la Suisse, la France et l’Italie sont plus où moins à égalité comme tous les pays européens) à mes yeux la valeur du test PISA est très relative.
Je suis également consciente du tournant idéologique qu’est entrain de prendre l’école (on sexualise et brise l’innocence des enfants de plus en plus tôt, on cherche a retirer tous les repères moraux, on décrédibilise volontairement la foi et les valeurs, on relaye de plus en plus le parent à un rôle de pension en augmentant les heures d’écoles).
Je me suis mise à douter, car si je deviens enseignante pourrai-je fermer les yeux? J’avoue penser à me diriger dans un autre métier, ou du moins dans des écoles privées, car je ne pourrai supporter que l’on impose ces pratiques aux enfants qui me seront un jour confiés.
De plus, j’avoue faire partie de la fameuse génération Y, ou génération Peter Pan qui a peur d’avoir des enfants, peur de fonder une famille.
(…) J’ai donc cherché sur le web pour voir s’il existait des solutions et je suis tombée sur votre blog.
J’ai lu et regardé vos vidéos avec beaucoup d’intérêt.
Je dois avouer avoir été très émue à certains moments (j’aurai aimé avoir des parents qui aient votre courage!) et je vous félicite pour votre démarche.
Vous avez apporté un premier élément de réponse, car aucun doute, si demain je fonde une famille, je ferai « l’école à la maison »! Cela m’a d’ailleurs conduite à découvrir qu’en Italie c’est également possible et certaines familles ont également fait ce choix ici.
J’espère ne pas avoir abusé de votre temps, mais je tenais vraiment à vous remercier pour votre merveilleux site et j’espère que vous pourrez continuer à aider les familles comme vous le faites.
(J’espère aussi que mon français et mon pavé est lisible et ne vous fera pas trop mal aux yeux!) Tout de bon pour la suite, Cordialement. »
Ce témoignage a eu énormément d’impact sur notre page Facebook.