Aujourd’hui est un jour précieux
car une nouvelle Vie commence pour ma fille de 13ans qui n ira plus à l école!!! Cette pression,ce stress, cette fatigue, ce manque de temps, ce gâchis des feuilles/cahiers tout cela disparaît désormais. Maintenant nous faisons place à la vie, simplement vivre et être là dans le présent. Oui c est possible car nos avons le choix de faire autrement pour l instruction.
Je remercie mon guide(ma fille) qui me permet de vivre une nouvelle Aventure. Ainsi que vous Rémy (au tel) et cecile d avoir ouvert le chemin Du partage. Merci infiniment, à bientôt
Chez moi, nous pratiquons l’ief depuis un mois maintenant. Avec le peu de recul que j’ai, si je dois faire un constat, c’est le suivant :
- ma plus jeune fille souffrait de migraines (officiellement reconnues), d’arythmie intestinale,( sans cause physique…) d’eczéma, d’allergies alimentaires (blanc d’œuf, moutarde, arachide et intolérance au lactose) d’allergies respiratoires (traitement de fond tout à fait inefficace depuis 4 ans…) En dehors de l’intolérance au lactose (mais qui est présente depuis sa naissance), TOUS les autres symptômes ont …disparu.
Mon ainée était devenue mutique…
A l’heure actuelle, elle chante du matin au soir et il faut presque se fâcher pour qu’elle s’arrête 10 secondes !!! Un bonheur. J’étais morte d’angoisse à l’idée de faire l’école à la maison…Pourtant,Je revis et mes filles aussi ! Aucun regret sinon celui d’avoir tant tardé à prendre cette décision ! c’est une renaissance pour mes enfants comme pour moi. Alors je ne me pose plus de question tant en terme d’heure de travail… Nous profitons ! Et c’est déjà une richesse de pouvoir se le permettre ! (SG)
Chacun defend son point de vue mais il ny a pas photo…en 1mois et demi on a boucle le programme de maths et anglais et sans forcer…mon fils qui avait stopper sa croissance a prit 6cm….et plus de stress surtout…un rythme adapte a son etat de sante… j ai trouve ce site et cela m a pousse a franchir le pas….et je ne le regrette pas
Un petit bonjour pour vous dire que mon fils est très apaisé depuis qu’il fait l’école à la maison
Je travaille avec lui le matin et nous progressons chaque jour: il est très fier de lui (et moi aussi)
Pour les activités. Lundi soir : tennis. Mercredi après midi: outils en main (travail manuel pendant deux heures 30). Les petits copains le week end. Il a l’air plutôt satisfait
Bonne soirée
lucette
Bonjour, j’ai 14 ans, je fais l’école à la maison depuis mes 7 ans. Ne craignez rien à l’idée de déscolariser vos enfants ! Votre mari pense peut-être que quand on est « dans le moule », on ne risque rien… Mais pensez à vos enfants qui seront beaucoup mieux à travailler sans stress, sans jugements etc.
Quand à ce qui concerne les écrans, il suffit d’être discipliné par soi-même ! c’est ce qu’on apprend quand on travaille seul(e) ou presque. Comme ils sont encore assez jeunes, ils seront peut-être tentés au début de faire plus de pause que la normale, mais pas de panique !
Le conseil que j’aimerais vous donner est vraiment de leur faire confiance au sujet des apprentissages. Car le travail devient un plaisir et non quelque chose d’obligatoire quand on fait l’ief.
enfin bref, en tout cas j’espère que votre mari sera vite séduit par l’école à la maison 😉 bon courage et ne perdez pas espoir !
Mine
Cet article est — comme tous les autres — fort intéressant.
Il me parle beaucoup car nos deux enfants L. et I. ont été scolarisés depuis la petite section dans une école privée semblant avoir une bonne réputation. L’expérience a été désastreuse au fil des années, non pas quant au niveau (il n’était pas difficile du reste de l’atteindre…) mais concernant leur bien-être à l’école. L. était sans cesse harcelé par le même petit groupe , notre fille également. Notre petite fille pleurait tous les matins lorsqu’on la laissait à l’école (ce qui m’était insupportable en tant que maman) et en rentrant , elle n’arrivait pas au départ à nous dire ce qui se passait. Son visage était triste . L. , lui , a su crever l’abcès en osant dire les choses . J’ai alors contacté l’enseignante de L. qui semblait ne pas me prendre au sérieux. I. a par la suite expliqué également qui l’embêtait , qui déchirait ses cahiers, qui la poussait en permanence .
Mon mari et moi même avons donc demandé un RDV d’urgence auprès des enseignants respectifs et la Directrice de l’école de L. et I.. Nous avons exposé les faits relatés par nos enfants . On nous a répondu que c’était comme cela dans toutes les cours d’école de France , que cela les endurcissait , que cela leur apprenait la vie en quelque sorte. Je leur ai alors dit la chose suivante: » je ne comprends pas, aucune forme de violence n’est autorisée entre adultes , nous sommes bien d’accord » et j’ai par ailleurs précisé que j’éduquais mes enfants dans le principe de non violence , et que par conséquent je ne pouvais tolérer que mes enfants subissent une quelconque violence de la part d’autres élèves.
Mon mari et moi même leur avons demandé
une plus grande vigilance dans la surveillance car à chaque fait relaté par nos enfants, j’en faisait part à l’enseignante qui répondait à chaque fois qu’elle n’avait rien vu. Il y a eu de nombreux incidents et accidents . Notre fils L. est revenu de l’école le visage tout abîmé en sang car a été poussé par un élève de sa classe sur la structure du toboggan . Les enseignants n’ont même pas appelé le 15. Lorsque nous avons récupéré notre fils, nous avons demandé à la Directrice un rapport circonstancié écrit des faits. Cette dernière ne nous l’a jamais remis malgré nos demandes réitérées . Lorsqu’en septembre 2015 , L. en classe de ce1 reçoit un coup de poing en plein poitrine par un des garçons qui le harcelaient , nous avons dit STOP, nous avons immédiatement retiré nos deux enfants de l’école.
Nous nous sommes plaints a l’inspection académique du département , ce qu’évidemment la Directrice et enseignants n’ont guère apprécié . En plus de ces graves problèmes ,nous avions constaté des problèmes d’ordre pédagogique comme un fichier de maths que nous devions signer, nous ne signons bien sûr jamais avant de regarder, nous y avons découvert du travail non corrigé ou barré en rouge , avec une autocorrection de notre fils qui n’était pas juste donc manifestement pas comprise.
J’ai vu l’enseignante de L. pour avoir des explications , apparemment elle corrigeait comme cela en passant par ci par là dans la classe mais aucune correction rigoureuse. Mon fils est tombé malade et a été absent durant 3 semaines, j’allais donc récupérer les cours chaque jour et je lui enseignais les fondamentaux du CP.
Nous avons vécu une expérience fabuleuse.
Lana m’a dit : « maman je comprends tout avec toi car tu expliques beaucoup mieux que la maîtresse , en plus dans la classe on n’entend rien, tout le monde parle et la maîtresse n’a pas le temps de nous ré expliquer » . Et c’est de cette petite expérience que je me suis dit : » pourquoi n’enseignerais je pas moi même à mes enfants ? J’ai un bac +5 , je m’en sens capable et mes enfants seront beaucoup plus heureux. J’en fais part à mon mari qui me dit que oui c’est une très bonne idée.
Aujourd’hui les résultats parlent d’eux même.
I. a quitté la Grande section au même moment que L. qui etait en début de CE1. J’entame depuis aujourd’hui le programme du ce2 pour L. . I. a appris à lire en 3 mois, fait des maths de niveau CP , de la grammaire de CE1 , je retrouve mes enfants heureux de vivre et notre petite famille se sent bien mieux. Je lisais votre article sur le temps consacré par un enseignant de l’EN à un élève, c’est totalement vrai. Le temps d’enseignant consacré à mes enfants est bien plus important, il n’est donc pas surprenant grâce à cette individualisation de leur enseignement de voir une telle progression.
Suite à notre plainte a l’IA, on nous a dit qu’il fallait changer d’école et que si nos enfants avaient encore des problèmes dans une autre école , c’est que nos enfants ont un problème. Cette phrase nous a choquée , nous nous sommes dit mais c’est incroyable , ils ne se remettent jamais en question , quel manque d’intelligence et d’ouverture d’esprit . Nous étions en face de gens » formatés » avec lesquels il était impossible de dialoguer , encore bien moins de se remettre en question. Dès lors, il était clair que c’était à nous de nous débrouiller pour donner à nos enfants ce dont ils avaient besoin, un enseignement individualisé , beaucoup d’amour, beaucoup d’attention. Aujourd’hui ils sont heureux. Ca a été un grand stress au départ mais maintenant j’ai confiance , c’est devenu mon projet de vie. Amicalement, C.
˜
D’une maman à qui nous demandons des nouvelles:
« Bonsoir,
Cela va bien, c’est notre dernière semaine avant les vacances et je trouve Alexandre plus studieux, il rechigne toujours à écrire mais on en fait un peu tous les jours.
On est entré dans l’ Antiquité en Histoire, on a presque fini le chat perché (rouge) et il réclame les contes bleus ! [de Marcel Aymé, supers livres pour les enfants ! ndr]
On a tout repris pour les conjugaisons, sur vos conseils.
J’ai bien écouté les conseils que vous donniez aussi en Français, donc je fréquente assidûment une ressourcerie située près de chez moi, j’ai notamment déniché un livre sur le feu qui est très instructif, on le lit ensemble l’après-midi, cela permet d’aborder beaucoup de choses : l’importance du feu dans la Préhistoire, les volcans, la foudre, le soleil, etc…
Cet après-midi on a fait un problème en maths,
une sorte de rébus mathématiques, c’était sympa, le genre d’exercice qui fait travailler les méninges et à la fin on est tellement content d’avoir trouvé, ce genre d’exercice qu’ils ne font jamais dans le système.
Sinon, mon angoisse c’est d’assurer financièrement, je n’aurai plus de droits au pôle Emploi début septembre, et je recherche un travail à temps partiel, je suis pilier de famille.
J’ai davantage confiance en moi, je me dis que j’ai sûrement eu un regard erroné sur moi, sans vouloir être prétentieuse, mon éducation a été faite de beaucoup d’humiliations et m’a appris qu’il fallait vivre dans la crainte et se contenter de peu, et en faisant l’école à la maison j’ai l’impression de sortir de ce schéma débilitant. moi aussi je me sens comme un enfant qui tente quelque chose et qui active son cerveau !
Je pense tenter d’être correctrice, il me faut encore me perfectionner en français.
Enfin ça barde pour moi dans la famille, mes soeurs (3) trouvant lamentable que je continue ainsi pour le CM2, ma mère trouvant cela très excentrique, bon j’avoue que cela me laisse assez froide, mais les prochaines réunions de famille vont être dures pour moi !
J’ai été très touchée par plusieurs de vos remarques « on ne laisse jamais un enfant perdu », « on part du niveau de l’enfant », « Y a t-il un peu de cœur dans ce monde? », mon Dieu, ce monde manque tellement de cœur, y compris au sein de la famille.
Je vois qu’Alexandre va mieux, c’était tellement horrible quand il était maltraité par sa maîtresse l’an dernier, l’humiliation je connais et cela me révulse.
Peut-être pourrons-nous parler via skype la semaine prochaine si vous êtes disponibles bien sûr.
Bien à vous,
C. »
Nous lui répondons:
« Mon Dieu, Christine, quel message émouvant. Vous nous ballotez entre des sentiments de joie, en voyant quels progrès vous faites avec Alexandre. Pouvons-nous d’ailleurs vous citer, afin d’encourager des mamans avec vos trucs si perspicaces ?
Et ensuite, c’est la glissade, vous vous dites habituée à vivre dans la crainte et vous contenter de peu, tandis que la Vie ne contente jamais de rien et appelle à exiger tout.
Vous souvenez-vous qu’on aura que ce qu’on aura réellement désiré ?
Bien sûr oui, pour le skype.
(…) N’ayez pas plus peur des réunions de famille que du reste: ce qu’on ignore produit plus d’énergie, mais moins d’efficacité que ce qu’on connaît. Vous savez; ils ignorent. Soyez reine. Le verbiage ne sied pas à une femme véritable. Un mot suffit, s’il est d’autorité. Et le silence vous justifiera mieux que les explications. Qui s’excuse s’accuse.
Et si, au sein de votre famille, on manque de cœur, vous n’avez qu’à secouer la poussière de vos chaussures et vous éloigner. Avez-vous vu la vidéo « réaction », sur le site ? Elle vous intéressera. https://l-ecole-a-la-maison.com/le-principe-d-action-soutien-opposition »
Elle conclue cet échange en disant: « Merci pour vos paroles qui font chaud au cœur ! »
« Je fais l’école à la maison depuis un an 1/2 avec mes deux plus jeunes enfants en CE2 et CM1. Celui qui est en CM1 avait doublé son CE1 à « l’école à l’école » et nous voulions qu’il réussisse mieux qu’à l’école où il se trouvait en échec. Du coup, nous avons franchi le pas après pas mal d’interrogations, notamment par rapport à notre responsabilité face à cette décision.
Depuis, c’est un bonheur de les avoir avec nous tous les deux.
On partage plus de choses, on prend plus notre temps, on est plus détendus par rapport au rythmes, aux devoirs… Le seul problème qui peut se poser, c’est quand ils ne veulent pas travailler… et ça nous arrive pas mal avec le petit dernier.
Comme il est très en avance (contrairement à son frère), ce n’est pas très grave et pour le moment, il réussi bien malgré tout. Nous pensons qu’il ira au collège avec un an d’avance, alors ça va!
Quand à son frère, il a rattrapé à la maison TOUT son retard et pourra entrer en 6ème l’an prochain, en même temps que les autres enfants de son âge. Il est très fier! Et l’ École à la maison lui a vraiment redonner confiance en lui. Il est passé d’un sentiment d’être nul à celui d’être un bon élève: ce n’est pas rien! »
« Et moi, j’aurai vraiment connu mes enfants, j’aurai vu l’étincelle dans leurs yeux lorsqu’ils comprennent enfin, j’aurai vu leur fierté lorsqu’ils montrent leurs réalisations à papa, j’aurai mis beaucoup d’énergie à leur rendre la vie scolaire le plus agréable possible, j’aurai fait ce que j’ai toujours voulu: enseigner (à mes enfants et à d’autres), j’aurai pu répondre à leurs besoins médicaux par des rendez-vous multiples, j’aurai pu suivre leur rythme académique différent selon les matières, j’aurai pu m’assurer qu’ils mangent un repas équilibré au dîner, j’aurai pu les laisser admirer la première neige de l’année, etc. »
« je suis tout à fait d’accord !
nous avons vécu la même chose avec notre fils aîné : le médecin voulait le mettre sous risperdal ! comme ça, je cite « il pourra aller à l’école, rester assis et être content » j’ai refusé, en expliquant de l’environnement qui ne lui convenait pas et que malheureusement, le fait d’avoir donné des antidépresseurs ou des antipsychotiques aux employés dépressifs d’EDF, ne les avait pas tous empêchés de se suicider.
Nous avons donc déscolarisés notre fils pour la deuxième fois, achat demande, et au bout de quelques semaines, il avait retrouvé le sourire, sa joie de vivre, s’etait remis à grandir et à prendre du poids ! ils étaient contre la déscolarisation mais sont revenus sur leur jugement quand ils ont vu les bienfaits sur mon fils… »
Moi mes années d’école, on été destructrice,
ne m’on absolument rien apporter niveau sociale. J’était rejeté moqué, au jour d’aujourd’hui cela me hante encore toutes ces années de souffrances que j’ai du enduré, parce-que je me sentais obliger de m’y rendre. Si j’avais eu connaissance, des solutions qui existe des autres manière d’instructions, j’en aurais discuté avec mes parents, Je félicite tous ces parents qui pense au bien-être de leur enfants, j’aurais aimé avoir des parents comme vous, vos enfants vous diront merci plus tard. Amicalement, daniela
Rémy et Cécile, vous lisez dans mes pensées?
On aurait dit en tous les cas! Vous mettez à nu tout ce qui me traverse l’esprit…et me culpabilise. Eh oui, en lisant certains commentaires, j’ai envie de me cacher et de ne rien dire de ce que je fais tellement je me sens… »nulle »:
-sortie au musée? Y en n’a pas sur mon motu. -inscription à la piscine? dans un club sportif? pas mieux.
-passage à la bibliothèque? y en n’a pas ici.
-visite d’une ferme quelconque? eh ben, ça aussi, non.
-sortie avec des copains? impossible, ils sont tous à l’école classique.
-les après-midis alors ou le week-end? non, quand ils rentrent c’est play station ou devoirs pour eux. Et même quand il fait super soleil, ils ne viennent plus nager, comme avant, car ça les fatigue pour la journée d’école du lendemain. D’ailleurs, on remarque qu’ils sont beaucoup moins gais aujourd’hui -les pauvres! Ils font moins de vélo aussi… On aurait dit qu’ils préfèrent rester cloîtrés chez eux. Etouffant non? Nous c’est quoi qu’on fait s’il n’y a « rien » chez nous? Hey, vous l’avez dit: « Le manque de moyen va vous pousser à faire des choses sans moyen. » Sans moyen vous dites? Hm, je dirais plutôt « on fait avec ce que nous avons à bord et on s’amuse »:
-il fait beau?
alors on fait un saut dans le lagon ou un tour en bateau vers d’autres motus, on va « visiter » les fonds marins, les petits poissons de toutes les couleurs qui sortent et rentrent dans le corail (C’est bien mieux que dans des livres ou en vidéo!), les oursins qui agitent lentement leurs épines comme pour dire « laisse-moi tranquille tu veux? » ou « oh mais c’est rare que l’on me tienne si délicatement! bonjour moi c’est mademoiselle Oursine et vous? » Nous nous inventons des histoires rigolotes ou dramatiques, lâchons-nous! Pas besoin de scène de théâtre pour jouer les acteurs.
– La pêche au gros, qui en a fait?
Des thazars de plus de 18 kgs attrapés à la ligne, quelle expérience! Mais faut bien écouter les consignes et partir du bon pied « marin »!
-les petites chèvres de Monsieur Seguin euh pardon de Papi, elles sont si mignonnes, et rigolotes avec leur « boubouche » quand on leur tend des branches feuillues, et elles en redemandent. L’une tirait tellement fort que mon fils (5 ans) a failli tomber la tête en avant, hoho! Une petite main contre la bouche de la biquette? qui est le plus fort?
-les petites crevettes au bord de l’eau, « mais elles sont transparentes, regarde! maman, ce qu’on voit à travers, qu’est-ce que c’est? le cerveau? » Ben je suppose mon fils mais on a un moyen de le vérifier? « Euh, petite crevette, c’est ton cerveau ça?…Maman elle répond pas » Ben, allons voir notre amie l’araignée alors, elle elle connaît plein d’choses! hello miss ‘www’… et encore:
-C’est quoi un moulin?
Nous n’avons pas de moulin chez nous, alors on organise une petite visite dans un moulin? Pas de problème: miss www -Que mange une girafe? miss www, il y a de très belles vidéos sur ça et bien d’autres
-C’est quoi Chine? miss www Mais il est vrai que je culpabilise encore par moment, parce que je voudrais faire tant de choses, mais j’ai appris une leçon: toutes les familles ne se ressemblent pas. Et il y a mille et une choses à donner à nos chers bambins, pourvu que nous le fassions avec la bonne méthode, de l’humour et de l’amour, que nous n’éteignons pas ou que nous ne laissions pas s’éteindre chez eux cette curiosité qui disparaît malheureusement plus tard pour la plupart. Merci Rémy et Cécile de partager avec nous votre expérience. Grâce à cet article, vous m’avez aidée à reconsidérer ma situation et à voir que ce n’est pas si dramatique de ne pas ressembler aux autres. Merci infiniment. (R)
Elles font l’École chez elles et parlent
« Notre fille ainée Eva a fréquenté avec 31 petits camarades les trois années d’école maternelle, certes principalement le matin. En maternelle, nous nous étions rendus compte que l’approche pédagogique de l’éducation nationale, accompagnée d’une vision assez fataliste des enseignants par rapport à cette approche, ne nous correspondait pas, que la créativité était très limitée et qu’un grand nombre d’activités étaient logiques, cartésiennes et d’une certaine pauvreté.
En 2003 Eva est allée au CP toujours à l’école du village, à 250 mètres de chez nous.
L’année s’est déroulée cahin-caha, la découverte de la lecture a été une grande richesse pour elle, mais nous trouvions que l’enseignement était triste et rigide . Elle a eu deux semaines de contrôles et d’évaluations par trimestre, soit six semaines en tout et vivait très mal ces contrôles à l’âge de sept ans, il lui arrivait de se lever en pleurs à l’idée de ces contrôles qu’elle réussissait pourtant bien.
Un jour elle nous a expliqué qu’elle en avait « vraiment marre de faire du coloriage magique ».
Eva terminait ses exercices rapidement et était en avance sur ses camarades. Elle avait pour instruction de faire du coloriage magique : vous savez, ce genre de coloriage prémâché avec des indications pour chaque couleur : 1=rouge, 2=Bleu, 3=Vert, 4=Jaune..etc | |
C’est anecdotique mais je le relate ici parce que cette anecdote porte en elle toute la dimension de l’orientation de la pédagogie.
Elle aurait pu par exemple profiter de son temps d’avance sur ses camarades pour aller aider ceux qui avaient des difficultés et apprendre ainsi la coopération et l’entraide plutôt que la compétition et le chacun pour soi. Elle aurait alors pu éprouver la joie d’aider un autre plutôt que de ressentir l’inutilité de ce coloriage, parce que cela s’est répété tout le long de l’année. Mais il n’y a pas de place pour cela dans une classe de 32 enfants.
Un autre jour Eva m’a expliqué qu’au delà de 2 ou 3 élèves, les enfants n’avaient plus le droit d’aller aux toilettes, ni de boire de l’eau en classe s’ils avaient soif. Quel adulte accepterait ainsi un emploi où ses besoins physiologiques les plus élémentaires n’ont pas de place ?
Elles font l’École chez elles et parlent
A Noël l’arrivée du premier bulletin trimestriel m’a consterné : Eva avait de bons résultats, et une moyenne de 9,43.
Alors j’ai compris devant ce ,43 que la course et la compétition était engagée à cet âge de sept ans et pour de nombreuses années. Cela s’est confirmé en fin d’année avec la nomination des « meilleurs élèves ».
Tout n’est pas noir bien sûr.
Mais pour moi la majorité du projet éducatif prend racine sur des bases qui ne me correspondent pas du tout.
Cet ensemble qui se construit à partir de cela me semble erroné.
L’été 2004 a été riche en questionnements, en lectures et en interrogations par rapport à l’éducation nationale et à la fonction réelle de l’école pour mes enfants.
Dans le pays du monde où l’on consomme le plus d’anxiolytiques, antidépresseurs et autres psychotropes, il y a des questions à se poser sur la capacité de cette société à rendre les gens heureux. Au final, c’est quand même ça qui est le plus important.
J’ai aussi compris que mes enfants n’auraient pas de place
dans ce système en temps qu’individus avec un rythme et des besoins spécifiques. Ils seraient seulement la partie d’un groupe auquel il faudrait se conformer.
La rencontre nationale de l’association se déroulait fortuitement à une heure de chez nous cette année. Nous avons décidé de nous y rendre. La rencontre avec d’autres parents non scolarisant, la rencontre avec des adolescents jamais scolarisés qui m’ont ému et surpris. Leur intégrité, leur spontanéité et leur respect, pouvoir verbaliser nos peurs et nos doutes ont finalement balayé notre indécision. Nous avons alors laissé le choix à nos enfants de faire la rentrée à l’école ou à la maison. Et leur choix s’est porté sur la maison, sans hésitation. »
_______________________
Bonsoir Rémy, Merci pour votre rapidité de réponse encore une fois ! […] Je m’excuse de vous avoir dérangé et merci encore pour tout ce que vous faites!…Je viens de commencer en septembre l’école à la maison pour 3 de mes enfants cm2, cm1et ce1 (j’ai 8 enfants, les 3 plus grands au collège et lycée, le pt dernier avec moi et un à l’école maternelle en moyenne section ) Je me régale malgré la fatigue et des journées bien remplies ! Mais quel bonheur de transmettre, et éveiller nos petites âmes !…
A très bientôt!
Elles font l’École chez elles et parlent
Un témoignage exceptionnel:
J’ai 24 années d’école à la maison à mon actif ; j’ aimerais donner aux parents intéressés les conseils suivants: Ne prenez pas obligatoirement un cours de haut niveau, si c’est le cas ne vous obligez pas à tout terminer ou encore essayez de panacher (un cours plus facile pour certaines matières et un cours plus exigeant pour d’autres ).
Ne prenez pas un cours complet : cela fait beaucoup de travail écrit à renvoyer ;mieux vaut choisir le cours par correspondance pour les matières comme les maths et le français en primaire et adopter un système plus souple pour le reste ; les enfants ne seront pas lésés : ils feront plus d’oral et s’intéresseront peut-être d’ avantage à ces matières sans devoirs à renvoyer.
Vous n’échapperez pas aux inspections mais elles sont souvent utiles.
Personnellement je n’ai jamais eu à m’en plaindre.
Après avoir essayé toutes sortes de cours, après avoir été rebutée par la quantité de travail à fournir, j’ai préféré adopter un cours assez progressif et même parfois trop facile ;dans ce dernier cas, j’allais plus vite et commençais à introduire des notions de l’année suivante; je n’ai que rarement inscrit mes sept enfants à une scolarité complète par correspondance : ils ont fait le primaire et une partie du secondaire à la maison.
Mieux vaut avancer lentement mais surement, plutôt que d’adopter le rythme d’enfer proposé par certains cours avec au final des enfants qui auront décroché en maths et en français, qui auront fait très peu d’oral, qui n’auront pas eu d’activités extérieures et qui garderont un mauvais souvenir de l’école à la maison.
Elles font l’École chez elles et parlent
Les papas, eux aussi, ils la font
Les hommes ne sont pas en reste et témoignent:
La première fois que ma femme m’a parlé d’instruction en famille, j’ai refusé. Je ne pensais pas être capable de le faire, je ne savais pas comment m’y prendre pour apprendre aux enfants.
Il n’y avait pas de familles qui le faisaient autour de chez nous, je ne savais pas comment ça se passait. Du coup cela m’aurait paru bizarre de le faire en me mettant à la place de l’instituteur. Je ne craignais pas qu’elles n’aient pas de copains ou de copines parce que je pense qu’on a pas besoin d’en avoir beaucoup et qu’on peut en trouver en dehors des écoles, par exemple au sport, dans les loisirs ou les sorties.
Si ma femme avait insisté davantage,
nous l’aurions peut-être fait plus tôt. Si nous avions entendu plus de témoignages, eu plus d’informations, nous nous serions peut-être lancés plus tôt. Il aurait fallu que nous puissions rencontrer des familles qui le faisaient. Mais à ce moment là nous n’en avons pas beaucoup parlé, ma femme a seulement émis l’idée et je n’ai pas pris le temps d’y penser plus longtemps, occupé par les travaux de notre maison.
Et puis elle envisageait une carrière professionnelle, je ne voyais pas comment elle aurait fait en instruisant les enfants. Quelques années plus tard, elle m’en a reparlé.
J’ai pensé que cela ferait beaucoup de travail pour ma femme alors j’hésitais encore. Elle avait un magasin, je me demandais comment elle pourrait arriver en plus à les instruire.
Pourtant, je n’étais pas vraiment contre, mais je ne savais pas comment nous allions nous organiser et puis nous n’en savions pas beaucoup plus sur l’instruction en famille. Finalement les enfants ont décidé de continuer à aller à l’école.
L’année suivante, l’aînée a eu des difficultés à l’école et ne parvenait pas à apprendre comme elle le voulait.
Perturbée par des voisins bruyants, elle ne pouvait pas travailler correctement. Elle commençait à avoir du mal pour étudier. La deuxième était très demandeuse pour apprendre, elle s’ennuyait à l’école et attendait les autres sans rien faire lorsqu’elle avait fini et cela la perturbait.
Elles n’allaient pas bien, surtout la plus petite. Les deux filles n’ont alors plus eu envie d’aller à l’école. Du coup, nous nous sommes dit qu’il fallait trouver une autre solution pour ne pas qu’elles perdent leur motivation d’apprendre et leur joie de vivre.
Ma femme a commencé à se renseigner davantage sur l’instruction en famille et à me raconter ce qu’elle apprenait. Puis nous avons rencontré des familles de la région qui instruisaient leurs enfants.
Ils nous ont expliqué comment ils faisaient, comment ils s’organisaient et si c’était facile à faire. Cela a consolidé notre volonté d’instruire nos enfants à la maison.
Aujourd’hui, nous sommes contents
de voir qu’elles sont toujours motivées d’apprendre de nouvelles choses en dehors du scolaire. Maintenant les filles sont mieux dans leur peau, plus épanouies.
Elles sont moins fatiguées, et le soir, je peux les voir plus longtemps. Je fais plus de sorties avec elles, cela me permet aussi de découvrir des choses. Comme elles n’ont pas besoin de se lever tôt, nous pouvons partir plus loin et plus longtemps.
Nous avons pu visiter une partie de la Bretagne. Nous avons aussi visité des châteaux plus loin de chez nous. Elles apprennent aussi en même temps et passent ainsi du livre au réel. Je fais des bricolages avec elles, des Meccano©, des montages électriques. Si elles allaient à l’école, j’en ferais aussi, mais peut-être moins ou bien elles n’auraient pas toujours envie de le faire parce qu’elles seraient plus fatiguées ou auraient envie de profiter de leur temps libre pour s’amuser.
Elles sont aussi moins bousculées
le matin et nous pouvons respecter leurs rythmes de vie et de travail. Le seul manque qui s’est fait ressentir au départ, c’étaient les amis. Mais ce qui l’a emporté sur ce point négatif, c’est le fait d’apprendre plus de choses et d’avoir une vision plus large sur le monde extérieur. Après quelques mois, elles se sont faits des amis à l’extérieur de la vie familiale, ce qui a résolu ce point négatif.
Je n’envisage pas de les obliger à retourner à l’école. S’il le fallait, je me débrouillerais pour qu’elles puissent continuer. Mais comme ma femme est là, je n’ai pas besoin d’y penser. Tous les ans, nous leur demandons si elles veulent continuer d’apprendre à la maison. Elles pourront passer leurs diplômes en candidat libre. Je ne pense pas que dans l’avenir cela puisse jouer pour trouver du travail. Quelqu’un qui embauche ne regarde pas si la personne est allée à l’école, mais regarde surtout la motivation et l’expérience.
Elles font l’École chez elles et parlent
Éducation : L’école à la maison ou l’école de la vie au quotidien
Question / réponse
Depuis 2008, Madame St-Aubin fait l’école à la maison à ses trois enfants.
SAINT-JEAN-PORT-JOLI – Stéphanie St-Aubin et Rémy Boucher sont les parents de Justin-William, 14 ans, Sasha-James, 10 ans et Marie-Neige, 6 ans. Les trois enfants ne vont pas à l’école de Saint-Jean-Port-Joli, leur municipalité. C’est leur maman qui leur fait la classe à la maison. Lors d’une entrevue avec madame St-Aubin, qui a quitté les Laurentides il y a moins d’un an, celle-ci nous a expliqué comment elle est arrivée à faire l’école à la maison, des avantages et des défis.
Vos enfants ont-ils toujours fait l’école à la maison ?
Mon plus grand, Justin-William a été à l’école pendant 5 ans avant qu’on le retire du système scolaire. Il est atteint de dysphasie, un trouble neurologique qui touche le langage et qui rend difficile la concentration. Il a été en maternelle deux ans, puis en première année régulière, mais c’était difficile. Alors, il est allé en classe langage. Pendant deux, il y a eu des changements de professeur en cours d’année et ça devenait très difficile et stressant.
C’est ce qui vous a décidé à faire l’école à la maison ?
C’est surtout qu’en classe langage, on met beaucoup l’accent sur les faiblesses des enfants, comme le français et les maths. Leurs forces, les arts et les sports, ne sont pas suffisamment exploitées. Justin-William est très bon en sport, mais je me suis rendu compte qu’il n’aurait jamais accès à des programmes de sport-études au secondaire. Sasha-James était, à ce moment-là, en maternelle, et ça ne se passait pas très bien, il était un tout autre enfant, gêné et très peu motivé. Il a des problèmes de dyspraxie et l’école n’était pas faite pour lui. Après cinq années dans le système scolaire, nous avons décidé de faire l’école à la maison pour nos enfants.
Est-ce que c’est difficile de retirer son enfant du système scolaire ?
Pour nous cela s’est très bien passé. La loi sur l’instruction publique dit dans l’article 15 qu’on a le droit de faire l’école maison. Les commissions scolaires ne peuvent donc pas s’opposer au retrait de l’enfant. Notre commission scolaire, celles des Laurentides, nous avait demandé de faire un plan de ce qu’on allait voir comme programme et on se revoyait à la fin de l’année.
Est-ce qu’il y a des examens à passer pour évaluer leur niveau ?
La loi dispose que les examens doivent être passés par ou pour la commission scolaire. La première année, nous avons fait l’évaluation par la commission scolaire. Mais les examens portaient uniquement sur le français et les maths; ce que nous ne trouvions pas pertinent. Nous avons décidé d’aller voir une neuropsychologue au privé qui évaluait nos enfants par rapport à eux-mêmes et en fonction de leur progression d’une année à l’autre. On la voit à chaque fin de l’année et on envoie une copie de son rapport à la commission scolaire.
Concrètement, comment ça se passe ? Est-ce que vous suivez un programme ?
Il y a beaucoup de liberté dans l’école à la maison et il y a autant d’écoles à la maison que de familles ! Depuis cinq ans, nous avons cheminé pour trouver notre propre style. On a d’abord essayé avec un horaire de type scolaire avec des cahiers, mais ça ne fonctionnait pas. Maintenant, c’est beaucoup plus libre, j’y vais avec l’intérêt des enfants. On est plus dans la branche du « unschooling » ou école de la vie. Ils se lèvent le matin quand ils sont prêts. Vers 9 h 30 on décide ce qu’on fait. Tout est prétexte à l’apprentissage : faire la cuisine, des semis, le jardinage. On peut faire de la lecture et des maths avec un livre de cuisine ! Je les emmène quand je fais du bénévolat. Mon mari et Sasha-William commencent un projet de construction d’un ordinateur.
Est-ce que vos enfants ne s’ennuient pas tout seuls à la maison ?
C’est là que les groupes de soutien ont toute leur importance ! Dans les Laurentides nous avions un groupe de soutien, mais ici, hélas, il n’y en a pas. Avec le groupe de soutien, on rencontre d’autres familles avec des enfants de tous âges, avec ou sans difficulté. On crée des amitiés, les enfants ont des amis pour jouer dehors ou faire des jeux de société. On organise des sorties. On a monté des pièces de théâtre et des représentations. Sans groupe de soutien, c’est un peu plus difficile. L’été, c’est plus facile, les enfants vont jouer au terrain de camping.
Vos enfants avaient des défis particuliers, qu’est ce que ça leur a apporté de faire l’école à la maison ?
L’école est faite pour les enfants qui sont dans la norme. Ce n’est pas le cas de mes enfants. L’école à la maison leur permet d’aller à leur rythme et de stimuler leurs forces. Quand Justin-William est entré à la maternelle, il était super motivé. Quand il est sorti de l’école cinq ans plus tard, il ne voulait plus rien savoir, son estime de soi était à zéro, sa motivation aussi. Nous avons travaillé fort pour qu’il retrouve sa motivation. Maintenant, il a à nouveau le goût d’apprendre par lui même et il le fait à son rythme. Je peux les suivre individuellement. Quand ils bâillent, on arrête. À l’école, ils continueraient.
Elles font l’École chez elles et parlent
Avez-vous fait des activités spéciales avec vos enfants ?
Nous avons voyagé pendant un an : six mois en Europe et six mois avec notre roulotte à travers le Canada. On a travaillé dans des fermes biologiques pour permettre aux enfants d’avoir une expérience de travail manuel dans la nature. Nos enfants aiment énormément les animaux, la nature, ils sont conscients des défis environnementaux. Durant notre voyage, ils ont rencontré plein de personnes, d’autres enfants. Ils ont découvert le Canada, marché et visité les capitales du pays. Le programme de géographie, on ne l’a pas mal couvert !
Au niveau financier, cela demande un certain ajustement. Comment faites-vous ?
Comme nous avons moins de revenus du fait que je reste à la maison, on a fait des choix d’une mode de vie plus simple. On a seulement une voiture, pas de câble, pas de cartes de crédit. On achète les vêtements dans les friperies. On garde notre argent pour des activités, comme l’équitation à La Remontée. On vit très bien, on ne manque de rien !
Comment décririez-vous vos enfants ?
Nos enfants sont très autonomes, ils font le lavage, la cuisine, du jardinage. Ils sont très ouverts d’esprits, très branchés sur la non-violence. Ils sont connectés à leurs émotions. On utilise beaucoup la communication non violente. Mes enfants ne sont pas parfaits, mais ils s’épanouissent avec leurs forces et leurs faiblesses.
Vous sentez-vous jugée ou exclue à cause du choix de vie que vous avez fait ?
Je ne me suis jamais sentie jugée. Je sais, par contre, que d’autres familles sont parfois victimes des jugements négatifs. De mon côté, chaque fois que je parle de notre expérience, j’entends beaucoup de commentaires positifs et des gens qui auraient aimé faire l’école à la maison, mais qui n’ont pas pu.
Elles font l’École chez elles et parlent
Elles font l’École chez elles et parlent