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Elles font l'École chez elles et parlent. Nous avons trouvé une sérénité.

Elles font l’École chez elles et parlent


École à la maison, IEF (instruction en famille), homeschooling, peu importe son nom, la plupart n'y pensait pas. Maintenant elles ou ils savent pourquoi. Elles font l'école chez elles. Certaines s'éclatent, d'autres s'épuisent (elles ne se sont pas formées), mais aucune ne regrette. Elles parlent des cours et de leur aventure.

Voir aussi

1/ Témoignages sur l'École à la maison en général

2/ Les avis sur les cours par correspondance

________________

1/ Témoignages. Elle font l'école chez elles, ce qu'elles en pensent en général

Vous trouvez ici quelques articles de parents qui permettent de réfléchir ensemble.

Ce que je peux affirmer c'est que nous avons trouvé une sérénité, une paix qui nous permet de vivre la famille !Mes enfants sont vraiment apaisés. Le stress est derrière nous, nous prenons plaisir à être ensemble. Je m'aperçois que l'organisation de la maison s'imbrique très bien avec l'EM. Dans la mesure où je considère l'école comme l'école de la vie et non comme l'étude des matières scolaires seulement !

L'EM encourage la créativité, la liberté pour s'épanouir.

Quel bonheur d'entendre mon époux dire il y a quelques jours : " Même si je n'ai pas l'habitude de sortir des sentiers battus, je sais que l'EM est la bonne solution pour nous !"

Voilà pour nos quelques nouvelles,

à bientôt, C.

Elles font l'École chez elles et parlent

Bonjour Rémy,

C'est très gentil de votre part de prendre des nouvelles. 

Avec C., nous prenons nos marques. Certes, il faut reprendre les bases en français, mathématiques et anglais, mais je remarque déjà des progrès. Il a réussi ce matin ce qui le faisait pleurer mardi. La seule différence est que j'ai présenté les soustractions différemment. Il prend plaisir à apprendre et il s'intéresse même à la cuisine ! 

Ce matin, alors que j'allais porter sa soeur à l'école, il a débarrassé la table du petit déjeuner et m'a préparer un thé ! Quoi de mieux pour commencer une journée de travail dans de bonnes conditions ? 

Et comme je l'ai indiqué en commentaire de votre article sur la santé des parents pour aider les enfants, je pratique la pensée positive, et crois en la loi de l'attraction. Donc, les choses ne peuvent que s'améliorer. 

J'ai confiance en lui, en moi,

en ce choix de faire l'école à la maison, je pense que c'est une réelle chance de développer sa capacité d'analyse, chose qu'il faisait avant, mais il se trouvait confronté à des adultes qui lui imposaient leur autorité genre "les enfants n'ont rien à dire, juste à obéir", comme ça a été le cas au collège. 

Clément est beaucoup plus calme, plus avenant, il continue le sport et voit ses copains. Il ne sait pas encore travailler en autonomie (et sans doute, je me mets quand même la pression) mais ça va venir. D'ailleurs, après lecture de votre article sur les contrôles de l'académie et de la mairie, je me dis que ce que je fais est bon pour lui et que je n'ai pas à me mettre de pression parce que nous n'avons pas encore commencé les cahiers des CPC.

J'ai justement choisi des CPC qui mettent en avant le respect du rythme de l'enfant ! 

Nous allons donc, j'allais écrire rattraper son retard, mais il n'agit pas vraiment de mon état d'esprit. Je dirais plutôt, nous allons lui donner de bonnes bases, solides, pour retrouver confiance en lui, pour un meilleur avenir en tant qu'homme, avant de travailler sur le programme proprement dit. 

J'ai pris les matières obligatoires par correspondance et les autres avec le site "kartable". Mais Clément et moi les trouvons rébarbatifs. Du coup, j'ai recherché des vidéos qui expliquent le cours d'histoire-géographie, de sciences physiques et de la vie de la terre (il y a quand même de bons profs qui font ce genre de vidéos, qui rendent les cours beaucoup plus ludiques). Et j'utilise aussi les vidéos de l'émission "c'est pas sorcier" qui aborde les thèmes de façon plus générale. 

Il ne me reste plus qu'à organiser mon temps afin de pouvoir exercer mon métier (je travaille à la maison), mais globalement, je peux affirmer que nous allons bien ! Cela fait longtemps que nous n'avions pas eu une telle sérénité familiale. 

Merci de votre soutien ! A bientôt, 

V.

Elles font l'École chez elles et parlent

Caroline dit:

 J'ai fait l'école à la maison pour mon fils aîné Arthur depuis qu'il a 4 ans. Il est autiste et dès son plus jeune âge les professionnels l'avait déjà condamné à ce qu'il devienne un adulte ne sachant ni parler, ni compter, ni lire, et surtout ni réfléchir...

Cela a été très périlleux car je l'ai fait seule mais quelle joie de le voir aujourd'hui à 17 ans, épanoui, heureux, très mur pour son âge et ressemblant à tous les jeunes de son âge ou presque.

Ce qu'il a de plus par rapport à mes 4 autres enfants qui sont à l'école, c'est la curiosité, le goût de l'effort, le questionnement, la recherche individuelle, l'ouverture sur le monde et les autres, la tolérance, la volonté....

Afin qu'Arthur puisse devenir un homme épanoui, j'y ai consacré tout mon temps, et ai alors du prendre la décision de mettre mes 4 autres enfants à l'école

Et effectivement le constat est qu'ils sont devenus des machines à apprendre, n'ont pas le goût de l'effort, n'ont plus aucune curiosité... et surtout épuisés !!!

Aujourd'hui, que mon fils aîné est autonome, et qu'il n'a plus autant besoin de moi qu'auparavant, je souhaiterai offrir cette même éducation à mes 4 autres enfants. Ils ont 3, 8, 12, 14 ans.

Bonjour Cécile et Rémy,

j’ai deux enfants qui passent en CE1 et GS à la rentrée prochaine. Je pense à l’école à la maison depuis longtemps, mais ce projet s’est activé dans mon esprit cette année.

Je ne suis pas heureuse d’emmener ma fille à l’école tous les matins (mon fils en maternelle, c’est limite…) car je sais profondément que cela la déprime.

Elle m’a exprimé sa grande déception dès la rentrée au CP alors qu’elle se trouvait dans des dispositions des plus joyeuses. Et j’ai alors vu à quel point aller à l’école déprimait gravement mes enfants. À tel point qu’ils ne veulent plus se lever le matin, alors que dès que le week-end est là ils se lèvent entre 7 et 8h avec un large sourire. Ils retrouvent leur joie de vivre. Ils sont de nature vifs, curieux, extrêmement actifs. J’ai vu comme un miracle de les avoir et je communique au maximum avec eux.

Je leur apprends tout ce que je sais.

Ils aiment les jeux, les livres, le vélo, les rollers, rigoler, « faire des spectacles »… Et à l’école pas le droit de faire ceci, faire cela, puni pour ceci, puni pour cela, obligé de finir son assiette et atelier informatique pour mongolito etc etc… Je ne veux plus qu’ils soient déprimés le matin parce qu’ils partent à l’école, et qu’ils me tirent une tronche d’1m de long quand je les récupère le soir. J’en ai marre de cette médiocrité. Alors je m’informe ici. C’est le déclic.

Elles font l'École chez elles et parlent

Oui, j’ai envie de me lancer, j’ai envie de contourner ce système pourri. Même si ma fille a des A partout sur son livret. Elle me demande chaque jour de la retirer de l’école et mon fils me dit chaque matin l’ai un peu agacé « Oh non encore l’école!!? ». Je pense que ça veut tout dire. Et j’estime que je n’y suis pour rien dans ces sentiments qu’ils ont. Je suis mère célibataire mais vais me préparer pour « le grand saut », pour qu’ils retrouvent le sourire.

J’ai envie qu’ils explosent de joie de vivre chaque jour et non pas seulement 35% env. de leur temps de vie, de septembre à juillet, chaque année et pour encore longtemps…
Je pense que ce site est fait pour moi. (ES)˜

Le 29/11/2016 à 03:58, Christine R. a écrit :

Bonjour Rémy, merci de votre intérêt

 Et bien les choses avances plutôt vite. La lecture qui faisait peur à M. (crises de larmes) il y a un an 1/2, que nous avions réussi à déclencher à force de patience mais qui restait une corvée est devenue un plaisir en 3 semaines; il a commencé par lire des "chair de poule" et il est revenu de la bibliothèque avec le dernier volume de Harry Potter (un pavé). pour l'instant, je ne force pas à lire des écrits obligatoire.
Elles font l'École chez elles et parlent
Je le laisse fluidifier sa lecture et je suis sure qu'en restant dans le plaisir il repasse les leçons de grammaire dans sa tête en lisant. Quan dnous arriverons au niveau sixième, il fera les lectures obligatoire en lieu et place de l'heure de lecture du matin et les autres passeront au temps loisir ou le soir au couché (ce qui se profile avec Harry qu'il vient de prendre dans son lit).

Nous avons définitivement abandonné le programme 6ème car l'analyse au regard des résultats fut :

- les bases en français ne sont pas là :

M. sait orthographier des mots complexes mais ne sait pas écrire une phrase. Donc nous faisons des dictées de base pour faire revenir la confiance et nous revoyons la grammaire depuis le début. Nature des mots, les déterminants. Nous introduisons la différence entre nature et fonction. Et ça rentre. Les exercices ratés la semaine dernière sont parfaits cette semaine. Chaque début de leçon est plutôt périlleux car il se bloque puis avec l'aide de l'ordinateur et d'exercices que je sélectionne progressifs, en gardant la leçon sous les yeux et ça rentre.Ensuite, on enlève la leçon et il fait les exo seul. Puis nous passons au papier (car il a encore peur d'écrire, donc tout doux).

- en math :

il arrivait à faire de mémoire des exercices complexes mais butait sur des chose simple et pour cause : il ne savait pas lire les grands nombres et mélangeait les décimaux : alors la base est reprise. Et en math beaucoup de travail en face à face à l'oral (reconstituer les nombres, donner les dixaines etc .... merci pour le conseil du livre 1000 calcul mentaux, une aide précieuse. Dans ces disciplines, quand nous voyons que les exercices sont fluides, nous faisons une évaluation avec des cahiers d'exercice de math et les livrets d'Expedit. Et si M. reste un peu lent car l'écriture est lente et la confiance encore fragile, nous avançons plutôt bien. Côté caractère : il est plus calme. plus une once d'agressivité, acceptant d'aller à la piscine et y va avec joie. IL fait aussi du judo en club, de l'argile avec mon voisin et du qigong avec moi dans mon club où il apprécie beaucoup l'état d'esprit des adultes qui ne se moquent pas quand on rate quelque chose.

Il voit les copains souvent.

 Le collège m'a bien réclamé des tas de courriers mais je leur ai dit que j'avais adressé les deux courriers obligatoires et que les accusés de réception étant là, il fallait qu'ils se mettent en relation avec le DAZEN. L'ambiance a changé à la maison : j'ai plus de temps pour le petit frère qui, après avoir fait sa petite crise de jalousie, apprécie quand même cette nouvelle qualité de relation et du coup travaille beaucoup mieux à l'école.Le soir nous avons beaucoup plus de temps pour faire des jeux et le week-end on sort plus.
Nous sommes dans une spirale positive à tous les égards.
Pour nous, c'est une bonne période car j'ai des chambres d'hôtes qui tournent au ralenti durant les 4 mois qui viennent. J'espère que nous parviendrons à autonomiser M. d'ici la reprise de l'activité complète car alors, j'aurai moins de temps pour lui. Je vous laisse libre choix pour publier cette expérience si vous le souhaitez. Bonne fin de journée

Christine

Une maman dont les journées étaient chargées et bien souvent mal occupées avec ces stupides devoirs conflictuels du soirs et dont les journées sont maintenant source de sérénité et de confiance dans l'avenir. 
elles en parlent ecole-maison ief l-ecole-a-la-maison.com

elles en parlent ecole-maison

Bonjour Rémy,

Merci de prendre de nos nouvelles c'est très gentille à vous.

Ben je peut vous dire qu'on a commencé les cours et cela se passe plutot bien.

(...) Je peux vous dire que pour mon mari et moi même c'est un vrai bonheur, les enfants sont heureux.

Le matin après leur petit déjeuner et un brin de toilette ils préparent tout seul leurs affaires de cours.

Si je pouvais être tout le temps à la maison se serai le bonheur.

Vu que je suis en arret pour le moment, cela ne cause pas de problèmes, on verra plus tard.

Mais que je suis bien à la maison a m'occuper de ma petite famille...

Merci pour toute votre aide en attendant, c'est grace à vous deux que nous avons pris cette décision et nous ne le regrettons pas le moindre.

Du coup je me suis attardé sur les liens que vous avez mis pour travailler à la maison vu que je fais beaucoup de choses moi même de mes mains se serait génial si je pouvais développer ma petite clientèle.

(...) Encore merci pour tout et j'éspère que de votre côté tout se pase pour le mieux.

A bientôt.

C.

Elles font l'École chez elles et parlent

Bonjour R et C,

J'ouvrais mon mail justement pour vous envoyer un petit mot. Mais vous m'avez devancé. Eh bien, au jour d'aujourd'hui (pléonasme?! hé), tout va pour le mieux avec H mon fils qui a 5 ans 5 mois. Mais, cela n'a pas été le cas quelques temps auparavant.

Lorsqu'au mois de mars dernier, nous devions avoir un 2ème rdv avec IEN (que j'ai refusé et dont je vous parlais dans un précédent mail), j'étais trèèèès stressée, j'avais en tête de devoir en quelque sorte présenter mon enfant "bien instruit", démontrant ainsi que l'école à la maison est bien mieux que l'école classique etc. Alors, juste avant ce rdv (qui ne s'est plus tenu) je faisais mal les choses, vous vous en doutez. Je m'énervais, je lui disais parfois des choses comme "si tu ne m'écoute pas (il avait l'habitude de me dire JE SAIS MAMAN JE SAIS... et ne semblait pas vouloir accepter les explications d'une leçon par ex), je serai obligée de te mettre à l'école là-bas", et c'est les cris, les pleurs et les grands "non, je ne VEUX PAS aller à cette école, c'est NUL!

je lui parlais inconsidérément,

j'étais franchement stupide parce que je SAVAIS PERTINEMMENT ce qui ne doit JAMAIS être dit, mais je l'ai fait. On travaillait parfois 4 à 5 heures (c'était grosse journée). Je m'en voulais énormément de faire souffrir mon fils. Durant cette période, nous n'étions pas bien. J'avais l'impression de faire pire que l'EN.

J'en ai discuté avec mon mari.

J'ai tout lâché: le programme CNED que je trouvais de plus en plus mauvais, et je me disais à la fois que j'étais bien mal placée pour faire un tel jugement, mon attitude très franchement EDUCATION NATIONALE que j'ai en horreur parce que ne tient pas compte de l'enfant mais du programme, d'être bien notée... Je me comportais comme une instit de l'éducation nationale je penses.

L'horreur! Je m'en voulais. Je me suis alors remise en question, car je me rendais bien compte que le problème ne venait pas du tout de mon fils mais de MOI. C'est d'ailleurs pour cette raison que je ne vous ai pas renvoyé mon plan de développement personnel d'avril. Je n'arrivais pas avoir les idées claires. J'étais un peu dans le flou, le brouillard.

J'ai alors relu vos beaux articles plus attentivement que les premières fois afin de cerner l'esprit dans lequel devrait se passer une vie "d'écolier maison". Et j'ai retenu quelques idées comme (...).

Avec ces idées en tête,

j'ai amené quelques changements dans le rythme de travail, mes méthodes etc. Lorsque mon fils me dit 'j'ai rien compris' je lui répond tout simplement 'je vais donc voir une autre façon de te présenter la chose? je ferais quelques recherches puis on en reparlera'.

Aujourd'hui, je n'ai pas bouclé le programme tel que proposé par le CNED, je n'ai pas fais toutes les évaluations prévues. H a fait une vingtaine d'évaluations écrites. j'ai dû faire des cours personnalisés en lecture (avec Julie et Sami), calcul, écriture, dictée, un peu d'anglais, des leçons de choses, de la peinture, des activités artistiques, des jeux divers de calcul autres que "greli grelo combien de sous j'ai dans mon sabot" proposé par le CNED et qu'il a rejeté en bloc tant ça l'ennuyait (on voit le même jeu tout au long de l'année, rébarbatif). J'ai fait ce que je pouvais pour lui donner, ou plutôt préserver sa curiosité pour le monde. Et ça a marché. Il prend aussi plaisir à lire des mots, des phrases, des paragraphes entiers.

Et il ne se gêne pas

de me corriger gentiment dans ma lecture personnelle. Hier soir par exemple, il m'avait corrigé en disant "maman on lit brillONS et non brillANT, regarde bien c'est écrit O N et non A N, tu as lu brillANT au lieu de brillONS (et un petit sourire)", ça m'a énormément touché, je voyais que mon travail n'a pas été vain, et me rendais compte qu'il apprenait réellement. J'étais tellement fière de lui. Maintenant, on prépare petit à petit pour la rentrée prochaine.

Mercredi soir (chez nous), j'ai eu Anne Lise A du Cours Sainte Anne, puisque que mon mari et moi avons décidé de suivre ce cpc pour la CP. J'ai été ravie de ce contact. (...)

Mes relations avec mon fils sont donc meilleures je trouve, en tout cas je l'espère surtout aussi pour lui. Mais je suis consciente qu'il va encore évoluer et il me faudra m'y adapter, l'accompagner tel un tuteur aide un plant dans sa croissance.

Je profite de cette occasion pour vous remercier de l'amour que vous portez à tous nos enfants et nous, parents. Un très grand merci pour votre précieuse aide Rémy et Cécile. Je vous souhaite beaucoup de bonheur dans votre famille.

Amicalement, R

 

Bonjour Cécile et Rémi,

 J'apprécie vraiment le contenu de vos messages ainsi que leurs rythme.

Cela fait cinq mois que mon fils ne va plus à l'école. Il fait de plus en plus de progrès et aussi de plus en plus facilement.

Le premier bénéfice très important pour lui et aussi pour moi, il est tout simplement détendu, joyeux et s'autorise à l'être. Ça n'a l'air pas grand chose comme ça, mais ça lui change vraiment la vie.

Et maintenant, il va facilement vers les autres. Avant, il n'osait pas.

Je vais à son rythme, et plus on avance et moins il me dit qu'il déteste les mots.

Il mettra le temps qu'il lui faut, mais je sais que nous sommes sur la bonne voie.

Merci.

Bien cordialement.

PC

JE LUI DONNE LES COURS A LA MAISON, J AI LES LIVRES NECESSAIRE, LE TABLEAU, TOUT VA BIEN ....IL EST RAVI ET NE VEUT PLUS ENTENDRE PARLER D ECOLE ! IL EST HEUREUX MAINTENANT ET SEREIN, NOUS LE SOMMES AUSSI POUR PARCE QU IL NE FAIT PLUS DE CAUCHEMARS, PLUS DE LARMES, PLUS D ANGOISSES, LE BONHEUR (LAMIA)

Merci pour les vidéos , j’ai commencé l’IEF en septembre. En quelques mois le changement est impressionnant: il reprend goût à la vie (niveau cm1) (Lily).

J'adore cette aventure de l'école à la maison.
C'est un choix qui nous correspond bien et qui vient enrichir ma vie comme je ne l'avais pas soupçonné.
Je progresse en tant que personne en même temps que mon enfant (Héloïse)

Parents, n’ayez JAMAIS peur de cette idée reçue. Votre ou vos enfants ne deviendront pas des sauvages peureux et anti-sociaux. Voyez-vous ? Ma fille qui n’a JAMAIS été scolarisée est enfant unique. Elle a aujourd’hui 10 ans et se montre indépendante en dehors des temps scolaires. Elle participe volontiers aux jeux avec d’autres enfants. Aime « aider » les plus petits et discuter avec les enfants plus grands qu’elle. Elle est aussi très à l’aise avec les adultes. Bien qu’agitée de nature, elle sait se montrer douce, par exemple avec les gens âgés ou les très petits enfants . Elle est tout à fait capable de « m’oublier » un jour ou deux ou trois en stage d’équitation par exemple. Elle n’a aucun problème de socialisation, bien au contraire ! C’est une enfant bien dans sa peau qui n’a pas besoin de « prouver » quoi que ce soit aux autres. Ou de les défier ou de les ennuyer pour se sentir exister. L’école à la maison a certainement des défauts, toute chose étant imparfaite mais pas celui-là en aucun cas !

A.O.

Parent de 6 enfants

 

Aujourd’hui est un jour précieux

car une nouvelle Vie commence pour ma fille de 13ans qui n ira plus à l école!!! Cette pression,ce stress, cette fatigue, ce manque de temps, ce gâchis des feuilles/cahiers tout cela disparaît désormais. Maintenant nous faisons place à la vie, simplement vivre et être là dans le présent. Oui c est possible car nos avons le choix de faire autrement pour l instruction.

Je remercie mon guide(ma fille) qui me permet de vivre une nouvelle Aventure. Ainsi que vous Rémy (au tel) et cecile d avoir ouvert le chemin Du partage. Merci infiniment, à bientôt

Chez moi, nous pratiquons l’ief depuis un mois maintenant. Avec le peu de recul que j’ai, si je dois faire un constat, c’est le suivant :

  • ma plus jeune fille souffrait de migraines (officiellement reconnues), d’arythmie intestinale,( sans cause physique…) d’eczéma, d’allergies alimentaires (blanc d’œuf, moutarde, arachide et intolérance au lactose) d’allergies respiratoires (traitement de fond tout à fait inefficace depuis 4 ans…) En dehors de l’intolérance au lactose (mais qui est présente depuis sa naissance), TOUS les autres symptômes ont …disparu.

Mon ainée était devenue mutique…

A l’heure actuelle, elle chante du matin au soir et il faut presque se fâcher pour qu’elle s’arrête 10 secondes !!! Un bonheur. J’étais morte d’angoisse à l’idée de faire l’école à la maison…Pourtant,Je revis et mes filles aussi ! Aucun regret sinon celui d’avoir tant tardé à prendre cette décision ! c’est une renaissance pour mes enfants comme pour moi. Alors je ne me pose plus de question tant en terme d’heure de travail… Nous profitons ! Et c’est déjà une richesse de pouvoir se le permettre ! (SG)

Chacun defend son point de vue mais il ny a pas photo…en 1mois et demi on a boucle le programme de maths et anglais et sans forcer…mon fils qui avait stopper sa croissance a prit 6cm….et plus de stress surtout…un rythme adapte a son etat de sante… j ai trouve ce site et cela m a pousse a franchir le pas….et je ne le regrette pas

Un petit bonjour pour vous dire que mon fils est très apaisé depuis qu’il fait l’école à la maison

Je travaille avec lui le matin et nous progressons chaque jour: il est très fier de lui (et moi aussi)
Pour les activités. Lundi soir : tennis. Mercredi après midi: outils en main (travail manuel pendant deux heures 30). Les petits copains le week end. Il a l’air plutôt satisfait
Bonne soirée
lucette
Bonjour, j’ai 14 ans, je fais l’école à la maison depuis mes 7 ans. Ne craignez rien à l’idée de déscolariser vos enfants ! Votre mari pense peut-être que quand on est « dans le moule », on ne risque rien… Mais pensez à vos enfants qui seront beaucoup mieux à travailler sans stress, sans jugements etc.
Quand à ce qui concerne les écrans, il suffit d’être discipliné par soi-même ! c’est ce qu’on apprend quand on travaille seul(e) ou presque. Comme ils sont encore assez jeunes, ils seront peut-être tentés au début de faire plus de pause que la normale, mais pas de panique !
Le conseil que j’aimerais vous donner est vraiment de leur faire confiance au sujet des apprentissages. Car le travail devient un plaisir et non quelque chose d’obligatoire quand on fait l’ief.
enfin bref, en tout cas j’espère que votre mari sera vite séduit par l’école à la maison 😉 bon courage et ne perdez pas espoir !
Mine

Cet article est — comme tous les autres — fort intéressant.

Il me parle beaucoup car nos deux enfants L. et I. ont été scolarisés depuis la petite section dans une école privée semblant avoir une bonne réputation. L’expérience a été désastreuse au fil des années, non pas quant au niveau (il n’était pas difficile du reste de l’atteindre…) mais concernant leur bien-être à l’école. L. était sans cesse harcelé par le même petit groupe , notre fille également. Notre petite fille pleurait tous les matins lorsqu’on la laissait à l’école (ce qui m’était insupportable en tant que maman) et en rentrant , elle n’arrivait pas au départ à nous dire ce qui se passait. Son visage était triste . L. , lui , a su crever l’abcès en osant dire les choses . J’ai alors contacté l’enseignante de L. qui semblait ne pas me prendre au sérieux. I. a par la suite expliqué également qui l’embêtait , qui déchirait ses cahiers, qui la poussait en permanence .

Mon mari et moi même avons donc demandé un RDV d’urgence auprès des enseignants respectifs et la Directrice de l’école de L. et I.. Nous avons exposé les faits relatés par nos enfants . On nous a répondu que c’était comme cela dans toutes les cours d’école de France , que cela les endurcissait , que cela leur apprenait la vie en quelque sorte. Je leur ai alors dit la chose suivante:  » je ne comprends pas, aucune forme de violence n’est autorisée entre adultes , nous sommes bien d’accord » et j’ai par ailleurs précisé que j’éduquais mes enfants dans le principe de non violence , et que par conséquent je ne pouvais tolérer que mes enfants subissent une quelconque violence de la part d’autres élèves.

Mon mari et moi même leur avons demandé

une plus grande vigilance dans la surveillance car à chaque fait relaté par nos enfants, j’en faisait part à l’enseignante qui répondait à chaque fois qu’elle n’avait rien vu. Il y a eu de nombreux incidents et accidents . Notre fils L. est revenu de l’école le visage tout abîmé en sang car a été poussé par un élève de sa classe sur la structure du toboggan . Les enseignants n’ont même pas appelé le 15. Lorsque nous avons récupéré notre fils, nous avons demandé à la Directrice un rapport circonstancié écrit des faits. Cette dernière ne nous l’a jamais remis malgré nos demandes réitérées . Lorsqu’en septembre 2015 , L. en classe de ce1 reçoit un coup de poing en plein poitrine par un des garçons qui le harcelaient , nous avons dit STOP, nous avons immédiatement retiré nos deux enfants de l’école.

Nous nous sommes plaints a l’inspection académique du département , ce qu’évidemment la Directrice et enseignants n’ont guère apprécié . En plus de ces graves problèmes ,nous avions constaté des problèmes d’ordre pédagogique comme un fichier de maths que nous devions signer, nous ne signons bien sûr jamais avant de regarder, nous y avons découvert du travail non corrigé ou barré en rouge , avec une autocorrection de notre fils qui n’était pas juste donc manifestement pas comprise.

J’ai vu l’enseignante de L. pour avoir des explications , apparemment elle corrigeait comme cela en passant par ci par là dans la classe mais aucune correction rigoureuse. Mon fils est tombé malade et a été absent durant 3 semaines, j’allais donc récupérer les cours chaque jour et je lui enseignais les fondamentaux du CP.

Nous avons vécu une expérience fabuleuse.

Lana m’a dit : « maman je comprends tout avec toi car tu expliques beaucoup mieux que la maîtresse , en plus dans la classe on n’entend rien, tout le monde parle et la maîtresse n’a pas le temps de nous ré expliquer » . Et c’est de cette petite expérience que je me suis dit :  » pourquoi n’enseignerais je pas moi même à mes enfants ? J’ai un bac +5 , je m’en sens capable et mes enfants seront beaucoup plus heureux. J’en fais part à mon mari qui me dit que oui c’est une très bonne idée.

Aujourd’hui les résultats parlent d’eux même.

I. a quitté la Grande section au même moment que L. qui etait en début de CE1. J’entame depuis aujourd’hui le programme du ce2 pour L. . I. a appris à lire en 3 mois, fait des maths de niveau CP , de la grammaire de CE1 , je retrouve mes enfants heureux de vivre et notre petite famille se sent bien mieux. Je lisais votre article sur le temps consacré par un enseignant de l’EN à un élève, c’est totalement vrai. Le temps d’enseignant consacré à mes enfants est bien plus important, il n’est donc pas surprenant grâce à cette individualisation de leur enseignement de voir une telle progression.

Suite à notre plainte a l’IA, on nous a dit qu’il fallait changer d’école et que si nos enfants avaient encore des problèmes dans une autre école , c’est que nos enfants ont un problème. Cette phrase nous a choquée , nous nous sommes dit mais c’est incroyable , ils ne se remettent jamais en question , quel manque d’intelligence et d’ouverture d’esprit . Nous étions en face de gens  » formatés  » avec lesquels il était impossible de dialoguer , encore bien moins de se remettre en question. Dès lors, il était clair que c’était à nous de nous débrouiller pour donner à nos enfants ce dont ils avaient besoin, un enseignement individualisé , beaucoup d’amour, beaucoup d’attention. Aujourd’hui ils sont heureux. Ca a été un grand stress au départ mais maintenant j’ai confiance , c’est devenu mon projet de vie. Amicalement, C.

˜

D’une maman à qui nous demandons des nouvelles:

« Bonsoir,
Cela va bien, c’est notre dernière semaine avant les vacances et je trouve Alexandre plus studieux, il rechigne toujours à écrire mais on en fait un peu tous les jours.
On est entré dans l’ Antiquité en Histoire, on a presque fini le chat perché (rouge) et il réclame les contes bleus ! [de Marcel Aymé, supers livres pour les enfants ! ndr]
On a tout repris pour les conjugaisons, sur vos conseils.

J’ai bien écouté les conseils que vous donniez aussi en Français, donc je fréquente assidûment une ressourcerie située près de chez moi, j’ai notamment déniché un livre sur le feu qui est très instructif, on le lit ensemble l’après-midi, cela permet d’aborder beaucoup de choses : l’importance du feu dans la Préhistoire, les volcans, la foudre, le soleil, etc…

Cet après-midi on a fait un problème en maths,

une sorte de rébus mathématiques, c’était sympa, le genre d’exercice qui fait travailler les méninges et à la fin on est tellement content d’avoir trouvé, ce genre d’exercice qu’ils ne font jamais dans le système.

Sinon, mon angoisse c’est d’assurer financièrement, je n’aurai plus de droits au pôle Emploi début septembre, et je recherche un travail à temps partiel, je suis pilier de famille.

J’ai davantage confiance en moi, je me dis que j’ai sûrement eu un regard erroné sur moi, sans vouloir être prétentieuse, mon éducation a été faite de beaucoup d’humiliations et m’a appris qu’il fallait vivre dans la crainte et se contenter de peu, et en faisant l’école à la maison j’ai l’impression de sortir de ce schéma débilitant. moi aussi je me sens comme un enfant qui tente quelque chose et qui active son cerveau !

Je pense tenter d’être correctrice, il me faut encore me perfectionner en français.

Enfin ça barde pour moi dans la famille, mes soeurs (3) trouvant lamentable que je continue ainsi pour le CM2, ma mère trouvant cela très excentrique, bon j’avoue que cela me laisse assez froide, mais les prochaines réunions de famille vont être dures pour moi !

J’ai été très touchée par plusieurs de vos remarques « on ne laisse jamais un enfant perdu », « on part du niveau de l’enfant », « Y a t-il un peu de cœur dans ce monde? », mon Dieu, ce monde manque tellement de cœur, y compris au sein de la famille.

Je vois qu’Alexandre va mieux, c’était tellement horrible quand il était maltraité par sa maîtresse l’an dernier, l’humiliation je connais et cela me révulse.
Peut-être pourrons-nous parler via skype la semaine prochaine si vous êtes disponibles bien sûr.
Bien à vous,

C. »

Nous lui répondons:

« Mon Dieu, Christine, quel message émouvant. Vous nous ballotez entre des sentiments de joie, en voyant quels progrès vous faites avec Alexandre. Pouvons-nous d’ailleurs vous citer, afin d’encourager des mamans avec vos trucs si perspicaces ?
Et ensuite, c’est la glissade, vous vous dites habituée à vivre dans la crainte et vous contenter de peu, tandis que la Vie ne contente jamais de rien et appelle à exiger tout.
Vous souvenez-vous qu’on aura que ce qu’on aura réellement désiré ?

Bien sûr oui, pour le skype.

(…) N’ayez pas plus peur des réunions de famille que du reste: ce qu’on ignore produit plus d’énergie, mais moins d’efficacité que ce qu’on connaît. Vous savez; ils ignorent. Soyez reine. Le verbiage ne sied pas à une femme véritable. Un mot suffit, s’il est d’autorité. Et le silence vous justifiera mieux que les explications. Qui s’excuse s’accuse.
Et si, au sein de votre famille, on manque de cœur, vous n’avez qu’à secouer la poussière de vos chaussures et vous éloigner. Avez-vous vu la vidéo « réaction », sur le site ? Elle vous intéressera. https://l-ecole-a-la-maison.com/le-principe-d-action-soutien-opposition »

Elle conclue cet échange en disant: « Merci pour vos paroles qui font chaud au cœur ! »

« Je fais l’école à la maison depuis un an 1/2 avec mes deux plus jeunes enfants en CE2 et CM1. Celui qui est en CM1 avait doublé son CE1 à « l’école à l’école » et nous voulions qu’il réussisse mieux qu’à l’école où il se trouvait en échec. Du coup, nous avons franchi le pas après pas mal d’interrogations, notamment par rapport à notre responsabilité face à cette décision.

Depuis, c’est un bonheur de les avoir avec nous tous les deux.

On partage plus de choses, on prend plus notre temps, on est plus détendus par rapport au rythmes, aux devoirs… Le seul problème qui peut se poser, c’est quand ils ne veulent pas travailler… et ça nous arrive pas mal avec le petit dernier.

Comme il est très en avance (contrairement à son frère), ce n’est pas très grave et pour le moment, il réussi bien malgré tout. Nous pensons qu’il ira au collège avec un an d’avance, alors ça va!

Quand à son frère, il a rattrapé à la maison TOUT son retard et pourra entrer en 6ème l’an prochain, en même temps que les autres enfants de son âge. Il est très fier! Et l’ École à la maison lui a vraiment redonner confiance en lui. Il est passé d’un sentiment d’être nul à celui d’être un bon élève: ce n’est pas rien! »

« Et moi, j’aurai vraiment connu mes enfants, j’aurai vu l’étincelle dans leurs yeux lorsqu’ils comprennent enfin, j’aurai vu leur fierté lorsqu’ils montrent leurs réalisations à papa, j’aurai mis beaucoup d’énergie à leur rendre la vie scolaire le plus agréable possible, j’aurai fait ce que j’ai toujours voulu: enseigner (à mes enfants et à d’autres), j’aurai pu répondre à leurs besoins médicaux par des rendez-vous multiples, j’aurai pu suivre leur rythme académique différent selon les matières, j’aurai pu m’assurer qu’ils mangent un repas équilibré au dîner, j’aurai pu les laisser admirer la première neige de l’année, etc. »

« je suis tout à fait d’accord !

nous avons vécu la même chose avec notre fils aîné : le médecin voulait le mettre sous risperdal ! comme ça, je cite « il pourra aller à l’école, rester assis et être content » j’ai refusé, en expliquant de l’environnement qui ne lui convenait pas et que malheureusement, le fait d’avoir donné des antidépresseurs ou des antipsychotiques aux employés dépressifs d’EDF, ne les avait pas tous empêchés de se suicider.

Nous avons donc déscolarisés notre fils pour la deuxième fois, achat demande, et au bout de quelques semaines, il avait retrouvé le sourire, sa joie de vivre, s’etait remis à grandir et à prendre du poids ! ils étaient contre la déscolarisation mais sont revenus sur leur jugement quand ils ont vu les bienfaits sur mon fils… »

Moi mes années d’école, on été destructrice,

ne m’on absolument rien apporter niveau sociale. J’était rejeté moqué, au jour d’aujourd’hui cela me hante encore toutes ces années de souffrances que j’ai du enduré, parce-que je me sentais obliger de m’y rendre. Si j’avais eu connaissance, des solutions qui existe des autres manière d’instructions, j’en aurais discuté avec mes parents, Je félicite tous ces parents qui pense au bien-être de leur enfants, j’aurais aimé avoir des parents comme vous, vos enfants vous diront merci plus tard. Amicalement, daniela

La première fois que je suis tombé sur votre site,

c’était à la rentrée des classes , je donnais un cours à mes enfants jumeaux de 4 ans j’ai eu un coup de blues, car mes enfants ne réussissaient pas les exercices de graphisme..
Alors je me suis mise à me poser des questions, « peut être que je ne suis pas une bonne maman institutrice, j’ai pas assez donné l’an dernier « .. Etc Je commencer à faire des recherches et je suis tombé sur votre blog, vous parler souvent de cette petite voie intérieur, lorsque j’écoutais vos vidéos vous étiez ma conscience qui ma poussée, qui m’a dictée jusqu’à aujourd’hui pour quels raisons j’ai fais le choix de faire la maternelle a la maison, en vous écoutant vous m’avez rappeler et appris que ce que je donne sera toujours meilleur que quiconque!

Je souhaite qu’un jour l’école a la maison soit portée très haut et reconnu et vue , que ce qui font ce choix, ne sont pas des gens vu « bizarrement  » mais plutôt des personnes généreuse, aimantes et qui veulent transmettre des valeurs , que les valeurs ont un drapeau qui flotte au dessus de tout,cette emblème a les couleurs de l’amour,du respect pour nos enfants..

Ce blog , ce rôle était fait pour vous,

car vous avez les mots qu’il faut, la manière etc, ce drapeau vous pouvez le porter car vous le méritez pour votre générosité et votre soutien aux parents et pour tout ce qui vous anime et vous pousse a donner, a transmette..

Merci a vous! Rahmoun, Maman de jumeaux, en formation de médecines douces

˜

bonjour je suis la maman d’A. qui est en classe de 5eme ….

Et je vous dis merci pour tous vos conseils…..

J’ai fais les couriers demandés et j ai commencé les cours avec ma fille et elle est a l ecoute et heureuse qu on travaille ensemble c plus facile que ce que je croyais et tres agréable les cours que j ai choisi sont clairs et bien faits ……

Ma fille est bien plus calme et redevenu l enfant agreable qu elle etais avant son entrée au college et cela n’a pas de prix .

Je regarde et lis chaque mail que vous m envoyez et je partage aussi les infos avec mes amis.

Certain pense que je suis folle d’avoir enlevé ma fille du college mais je sais que j ai pris la meilleur décision…..merci encore pour votre soutien

˜

Chers amis,

Ne sachant trop où poster sur le site, j’ai choisi cette rubrique, libre à Rémy et Cécile de changer ce texte de place.

QUEL QUE SOIT, le « problème » de votre enfant, approcher un centre type CHU est extrêmement risqué. Je parle en connaissance de cause. Ma fille est douée d’un cerveau qui apprend bien MAIS elle présente quelques raideurs au plan physique et est méga active avec un déficit de l’attention. Cela ne l’a pas empêchée d’avoir d’excellentes notes.

MAIS estimant être une maman « moderne » je savais que certains spécialistes pouvaient l’aider, psychomotricien et psychologue (je précise que j’ai un enfant unique et que les copines ne remplacent pas une fratrie).

J’ai fait appel

EN RAISON DES DELAIS très longs dans le privé aux services du CHU de la plus grande ville à portée de mon domicile (à la campagne, c’était un choix). Devant l’inertie parfaite de la structure, j’ai fait appel à une association d’une autre nature avec des médecins et des spécialistes à l’approche disons modérée.

Ma fille a suivi le parcours d’évaluation des deux structures (pour moi ma démarche était LIBRE donc, en aucun cas je ne me sentais liée à l’un ou l’autre des organismes. En Creuse, il n’y a PAS d’enfants qui font l’école à la maison et comme vous le savez la chose est mal vue. L’assistant social nous a immédiatement prises en grippe. Quel rapport me direz-vous. Le voici :

Alors que je m’étais orientée vers la petite structure qui l’aide avec BIENVEILLANCE, j’ai reçu un avis brutal de la région l’UTAS pour les experts, déclarant que j’étais dénoncée auprès du juge des enfants pour « refus de soin ». Précisons qu’elle est suivie de façon positive depuis la rentrée par un autre organisme (de mon choix).

Comme c’est commun (c’est sa psychologue traitante qui me l’a expliqué) quand un pédopsychiatre même « allumé’ fat un signalement les services sociaux chargent la voiture. Le majorité de mes déclarations ont été ignorées ou « adaptée’. j’ai une espace comme auto comme ma fille montait à l’arrière, je la fais monter « dans le coffre ». Toute chose était mise en cause, même les points les plus secondaires. J’ai lu au greffe, car les parents n’ont pas le droit d’avoir copie du document que mon « équilibre mental posait question » et entre autre que les rôles au sein de la famille étaient mal définis.

J’ai rendu hommage

à sa grand-mère en indiquant qu’elle avait fait office de seconde maman de cœur. Le papa de ma fille étant décédé, j’ai pris l’habitude de dire « papy » à mon propre père, afin de ne pas embrouiller les choses. JAMAIS je n’ai confondu le « papa » et le « papi », et ma fille fait très bien la différence. Je précise que mes parents vivent chez MOI et qu’ils sont âgés de 83 ans et que c’est l’habitude dans notre famille de « rendre » les bienfaits et d’accueillir les aînés devenus plus fragiles (de plus leur présence apporte beaucoup ) ma fille). La liste serait trop longue et fastidieuse à vous livrer ici, mais PLUSIEURS accusations TOUTES mensongères et écœurantes émaillent le dossier.

L’assistance d’une avocate spécialisée à Paris pour constituer un dossier de défense (prix 5000 euros) m’a permis d’éviter le placement provisoire de six mois dont nous étions menacées. J’ai pris un « avocat » local pour la forme, le dossier de fond étant constitué par l’avocate de paris qui a été formidable. Dites vous BIEN que si un pédopsychiatre pour une raison X choisit de « signaler votre enfant en danger immédiat » dans 99% des cas le juge des enfants suivra son avis. Si 1% de ce qu’il y avait dans le dossier avait été vrai, n’importe qui, y compris le juge des enfants aurait pris des mesures de protection, c’est compréhensible.

La psychologue qui la suit a parfaitement compris qu’une petite fille de 10 ans très candide affectivement et éveillée à l’extrême intellectuellement ne pouvait trouver place avec des ados dans un collège (car il m’est reproché de l’instruire dans la famille).

RESULTAT ?

eh bien six mois d’enquête et d’évaluations diverses (y compris une expertise psychiatrique de ma personne si si ), de ma fille et enquête « sociale » à la clef. Dans les faits la psy et le pédopsychiatre de la structure qui la suit m’ont rassurée sur toutes ces procédures mais SACHEZ que vous vous exposez quelque « normal » que vous soyez et MEME en faisant une démarche VOLONTAIRE est dangereux.

N’allez JAMAIS dans le public et s’il doit y avoir évaluation pour le « confort » de l’enfant, donnez un faux nom et une fausse adresse. Vous payerez le « bilan », mais ce sera moins chers que les frais d’avocat et la SOUFFRANCE et l’ANGOISSE que traversera votre enfant en redoutant de vous être enlevé. Il y a des « pros » intelligents et utiles, mais vous ne pouvez pas savoir à priori qui a l’esprit ouvert et qui déteste votre façon d’être, de vivre et à travers cela votre enfant.

A l’audience Mme la juge des enfants a demandé s’il s’agissait du même enfant que celui décrit dans le rapport puisqu’elle « avait des visions » à en croire le rapport de l’assistant social et nécessitait, excusez du peu une hospitalisation d’une journée par semaine et le placement sous neuroleptiques.

Votre « bon droit » et votre « bonne volonté » ne suffisent PAS à protéger l’enfant d’une pédopsychiatre étroit d’esprit et détestant CE QUE VOUS ETES.

Même si ma fille se trouve bien de rencontrer une psychologue une fois tous les quinze jours, cela ne valait PAS la peine de l’exposer à ce que nous avons traversé.

Ne soyez PAS confiants,

protégez vous et préservez vos enfants de la véritable inquisition (et du danger de séparation) auxquels vous vous exposez.

Le mieux est l’ennemi du bien et avec le recul je déplore d’avoir, par souci, par scrupule, cherché à avoir l’opinion de professionnels dont CERTAINS sont de véritables dangers (et encore j’avais un bilan de l’académie ULTRA favorable et toutes les notes des cours par correspondance par années avant même l’obligation scolaire. Songez que j’ai même été contrainte de « prouver » que ma fille possède bien un poney et qu’elle est titulaire d’une licence pour monter en reprise comme en promenade comme le prévoit la loi.

Conclusion ma fille a été MALADE de peur « cauchemars, vomissements » durant les deux semaines précédant l’audience et à vomi chez le juge ce qui a été considéré comme un « excès de sensibilité » ! Le danger de placement est écarté mais à quel prix !

Merci de m’avoir lue, je forme le souhait que notre mésaventure et nos souffrances puissent aider à les épargner à d’autres enfants.

Bien amicalement

Elles font l’École chez elles et parlent

Rémy et Cécile, vous lisez dans mes pensées?

On aurait dit en tous les cas! Vous mettez à nu tout ce qui me traverse l’esprit…et me culpabilise. Eh oui, en lisant certains commentaires, j’ai envie de me cacher et de ne rien dire de ce que je fais tellement je me sens… »nulle »:

-sortie au musée? Y en n’a pas sur mon motu. -inscription à la piscine? dans un club sportif? pas mieux.

-passage à la bibliothèque? y en n’a pas ici.

-visite d’une ferme quelconque? eh ben, ça aussi, non.

-sortie avec des copains? impossible, ils sont tous à l’école classique.

-les après-midis alors ou le week-end? non, quand ils rentrent c’est play station ou devoirs pour eux. Et même quand il fait super soleil, ils ne viennent plus nager, comme avant, car ça les fatigue pour la journée d’école du lendemain. D’ailleurs, on remarque qu’ils sont beaucoup moins gais aujourd’hui -les pauvres! Ils font moins de vélo aussi… On aurait dit qu’ils préfèrent rester cloîtrés chez eux. Etouffant non? Nous c’est quoi qu’on fait s’il n’y a « rien » chez nous? Hey, vous l’avez dit: « Le manque de moyen va vous pousser à faire des choses sans moyen. » Sans moyen vous dites? Hm, je dirais plutôt « on fait avec ce que nous avons à bord et on s’amuse »:

-il fait beau?

alors on fait un saut dans le lagon ou un tour en bateau vers d’autres motus, on va « visiter » les fonds marins, les petits poissons de toutes les couleurs qui sortent et rentrent dans le corail (C’est bien mieux que dans des livres ou en vidéo!), les oursins qui agitent lentement leurs épines comme pour dire « laisse-moi tranquille tu veux? » ou « oh mais c’est rare que l’on me tienne si délicatement! bonjour moi c’est mademoiselle Oursine et vous? » Nous nous inventons des histoires rigolotes ou dramatiques, lâchons-nous! Pas besoin de scène de théâtre pour jouer les acteurs.

– La pêche au gros, qui en a fait?

Des thazars de plus de 18 kgs attrapés à la ligne, quelle expérience! Mais faut bien écouter les consignes et partir du bon pied « marin »!

-les petites chèvres de Monsieur Seguin euh pardon de Papi, elles sont si mignonnes, et rigolotes avec leur « boubouche » quand on leur tend des branches feuillues, et elles en redemandent. L’une tirait tellement fort que mon fils (5 ans) a failli tomber la tête en avant, hoho! Une petite main contre la bouche de la biquette? qui est le plus fort?

-les petites crevettes au bord de l’eau, « mais elles sont transparentes, regarde! maman, ce qu’on voit à travers, qu’est-ce que c’est? le cerveau? » Ben je suppose mon fils mais on a un moyen de le vérifier? « Euh, petite crevette, c’est ton cerveau ça?…Maman elle répond pas » Ben, allons voir notre amie l’araignée alors, elle elle connaît plein d’choses! hello miss ‘www’… et encore:

-C’est quoi un moulin?

Nous n’avons pas de moulin chez nous, alors on organise une petite visite dans un moulin? Pas de problème: miss www -Que mange une girafe? miss www, il y a de très belles vidéos sur ça et bien d’autres

-C’est quoi Chine? miss www Mais il est vrai que je culpabilise encore par moment, parce que je voudrais faire tant de choses, mais j’ai appris une leçon: toutes les familles ne se ressemblent pas. Et il y a mille et une choses à donner à nos chers bambins, pourvu que nous le fassions avec la bonne méthode, de l’humour et de l’amour, que nous n’éteignons pas ou que nous ne laissions pas s’éteindre chez eux cette curiosité qui disparaît malheureusement plus tard pour la plupart. Merci Rémy et Cécile de partager avec nous votre expérience. Grâce à cet article, vous m’avez aidée à reconsidérer ma situation et à voir que ce n’est pas si dramatique de ne pas ressembler aux autres. Merci infiniment. (R)

Elles font l’École chez elles et parlent

« Notre fille ainée Eva a fréquenté avec 31 petits camarades les trois années d’école maternelle, certes principalement le matin. En maternelle, nous nous étions rendus compte que l’approche pédagogique de l’éducation nationale, accompagnée d’une vision assez fataliste des enseignants par rapport à cette approche, ne nous correspondait pas, que la créativité était très limitée et qu’un grand nombre d’activités étaient logiques, cartésiennes et d’une certaine pauvreté.

En 2003 Eva est allée au CP toujours à l’école du village, à 250 mètres de chez nous.

L’année s’est déroulée cahin-caha, la découverte de la lecture a été une grande richesse pour elle, mais nous trouvions que l’enseignement était triste et rigide . Elle a eu deux semaines de contrôles et d’évaluations par trimestre, soit six semaines en tout et vivait très mal ces contrôles à l’âge de sept ans, il lui arrivait de se lever en pleurs à l’idée de ces contrôles qu’elle réussissait pourtant bien.

Un jour elle nous a expliqué qu’elle en avait « vraiment marre de faire du coloriage magique ».

Eva terminait ses exercices rapidement et était en avance sur ses camarades. Elle avait pour instruction de faire du coloriage magique : vous savez, ce genre de coloriage prémâché avec des indications pour chaque couleur : 1=rouge, 2=Bleu, 3=Vert, 4=Jaune..etc 

C’est anecdotique mais je le relate ici parce que cette anecdote porte en elle toute la dimension de l’orientation de la pédagogie.

Elle aurait pu par exemple profiter de son temps d’avance sur ses camarades pour aller aider ceux qui avaient des difficultés et apprendre ainsi la coopération et l’entraide plutôt que la compétition et le chacun pour soi. Elle aurait alors pu éprouver la joie d’aider un autre plutôt que de ressentir l’inutilité de ce coloriage, parce que cela s’est répété tout le long de l’année. Mais il n’y a pas de place pour cela dans une classe de 32 enfants.

Un autre jour Eva m’a expliqué qu’au delà de 2 ou 3 élèves, les enfants n’avaient plus le droit d’aller aux toilettes, ni de boire de l’eau en classe s’ils avaient soif. Quel adulte accepterait ainsi un emploi où ses besoins physiologiques les plus élémentaires n’ont pas de place ?

Elles font l’École chez elles et parlent

A Noël l’arrivée du premier bulletin trimestriel m’a consterné : Eva avait de bons résultats, et une moyenne de 9,43.

Alors j’ai compris devant ce ,43 que la course et la compétition était engagée à cet âge de sept ans et pour de nombreuses années. Cela s’est confirmé en fin d’année avec la nomination des « meilleurs élèves ».

Tout n’est pas noir bien sûr.

Mais pour moi la majorité du projet éducatif prend racine sur des bases qui ne me correspondent pas du tout.

Cet ensemble qui se construit à partir de cela me semble erroné.

L’été 2004 a été riche en questionnements, en lectures et en interrogations par rapport à l’éducation nationale et à la fonction réelle de l’école pour mes enfants.

Dans le pays du monde où l’on consomme le plus d’anxiolytiques, antidépresseurs et autres psychotropes, il y a des questions à se poser sur la capacité de cette société à rendre les gens heureux. Au final, c’est quand même ça qui est le plus important.

J’ai aussi compris que mes enfants n’auraient pas de place

dans ce système en temps qu’individus avec un rythme et des besoins spécifiques. Ils seraient seulement la partie d’un groupe auquel il faudrait se conformer.

La rencontre nationale de l’association se déroulait fortuitement à une heure de chez nous cette année. Nous avons décidé de nous y rendre. La rencontre avec d’autres parents non scolarisant, la rencontre avec des adolescents jamais scolarisés qui m’ont ému et surpris. Leur intégrité, leur spontanéité et leur respect, pouvoir verbaliser nos peurs et nos doutes ont finalement balayé notre indécision. Nous avons alors laissé le choix à nos enfants de faire la rentrée à l’école ou à la maison. Et leur choix s’est porté sur la maison, sans hésitation. »
_______________________

Bonsoir Rémy, Merci pour votre rapidité de réponse encore une fois ! […] Je m’excuse de vous avoir dérangé et merci encore pour tout ce que vous faites!…Je viens de commencer en septembre l’école à la maison pour 3 de mes enfants cm2, cm1et ce1 (j’ai 8 enfants, les 3 plus grands au collège et lycée, le pt dernier avec moi et un à l’école maternelle en moyenne section ) Je me régale malgré la fatigue et des journées bien remplies ! Mais quel bonheur de transmettre, et éveiller nos petites âmes !…
A très bientôt!
Elles font l’École chez elles et parlent

Un témoignage exceptionnel:

J’ai 24 années d’école à la maison à mon actif ; j’ aimerais donner aux parents intéressés les conseils suivants: Ne prenez pas obligatoirement un cours de haut niveau, si c’est le cas ne vous obligez pas à tout terminer ou encore essayez de panacher (un cours plus facile pour certaines matières et un cours plus exigeant pour d’autres ).

Ne prenez pas un cours complet : cela fait beaucoup de travail écrit à renvoyer ;mieux vaut choisir le cours par correspondance pour les matières comme les maths et le français en primaire et adopter un système plus souple pour le reste ; les enfants ne seront pas lésés : ils feront plus d’oral et s’intéresseront peut-être d’ avantage à ces matières sans devoirs à renvoyer.

Vous n’échapperez pas aux inspections mais elles sont souvent utiles.

Personnellement je n’ai jamais eu à m’en plaindre.

Après avoir essayé toutes sortes de cours, après avoir été rebutée par la quantité de travail à fournir, j’ai préféré adopter un cours assez progressif et même parfois trop facile ;dans ce dernier cas, j’allais plus vite et commençais à introduire des notions de l’année suivante; je n’ai que rarement inscrit mes sept enfants à une scolarité complète par correspondance : ils ont fait le primaire et une partie du secondaire à la maison.

Mieux vaut avancer lentement mais surement, plutôt que d’adopter le rythme d’enfer proposé par certains cours avec au final des enfants qui auront décroché en maths et en français, qui auront fait très peu d’oral, qui n’auront pas eu d’activités extérieures et qui garderont un mauvais souvenir de l’école à la maison.

Elles font l’École chez elles et parlent

Les papas, eux aussi, ils la font

Les hommes ne sont pas en reste et témoignent:

La première fois que ma femme m’a parlé d’instruction en famille, j’ai refusé. Je ne pensais pas être capable de le faire, je ne savais pas comment m’y prendre pour apprendre aux enfants.

Il n’y avait pas de familles qui le faisaient autour de chez nous, je ne savais pas comment ça se passait. Du coup cela m’aurait paru bizarre de le faire en me mettant à la place de l’instituteur. Je ne craignais pas qu’elles n’aient pas de copains ou de copines parce que je pense qu’on a pas besoin d’en avoir beaucoup et qu’on peut en trouver en dehors des écoles, par exemple au sport, dans les loisirs ou les sorties.

Si ma femme avait insisté davantage,

nous l’aurions peut-être fait plus tôt. Si nous avions entendu plus de témoignages, eu plus d’informations, nous nous serions peut-être lancés plus tôt. Il aurait fallu que nous puissions rencontrer des familles qui le faisaient. Mais à ce moment là nous n’en avons pas beaucoup parlé, ma femme a seulement émis l’idée et je n’ai pas pris le temps d’y penser plus longtemps, occupé par les travaux de notre maison.

Et puis elle envisageait une carrière professionnelle, je ne voyais pas comment elle aurait fait en instruisant les enfants. Quelques années plus tard, elle m’en a reparlé.

J’ai pensé que cela ferait beaucoup de travail pour ma femme alors j’hésitais encore. Elle avait un magasin, je me demandais comment elle pourrait arriver en plus à les instruire.

Pourtant, je n’étais pas vraiment contre, mais je ne savais pas comment nous allions nous organiser et puis nous n’en savions pas beaucoup plus sur l’instruction en famille. Finalement les enfants ont décidé de continuer à aller à l’école.

L’année suivante, l’aînée a eu des difficultés à l’école et ne parvenait pas à apprendre comme elle le voulait.

Perturbée par des voisins bruyants, elle ne pouvait pas travailler correctement. Elle commençait à avoir du mal pour étudier. La deuxième était très demandeuse pour apprendre, elle s’ennuyait à l’école et attendait les autres sans rien faire lorsqu’elle avait fini et cela la perturbait.

Elles n’allaient pas bien, surtout la plus petite. Les deux filles n’ont alors plus eu envie d’aller à l’école. Du coup, nous nous sommes dit qu’il fallait trouver une autre solution pour ne pas qu’elles perdent leur motivation d’apprendre et leur joie de vivre.

Ma femme a commencé à se renseigner davantage sur l’instruction en famille et à me raconter ce qu’elle apprenait. Puis nous avons rencontré des familles de la région qui instruisaient leurs enfants.

Ils nous ont expliqué comment ils faisaient, comment ils s’organisaient et si c’était facile à faire. Cela a consolidé notre volonté d’instruire nos enfants à la maison.

Aujourd’hui, nous sommes contents

de voir qu’elles sont toujours motivées d’apprendre de nouvelles choses en dehors du scolaire. Maintenant les filles sont mieux dans leur peau, plus épanouies.

Elles sont moins fatiguées, et le soir, je peux les voir plus longtemps. Je fais plus de sorties avec elles, cela me permet aussi de découvrir des choses. Comme elles n’ont pas besoin de se lever tôt, nous pouvons partir plus loin et plus longtemps.

Nous avons pu visiter une partie de la Bretagne. Nous avons aussi visité des châteaux plus loin de chez nous. Elles apprennent aussi en même temps et passent ainsi du livre au réel. Je fais des bricolages avec elles, des Meccano©, des montages électriques. Si elles allaient à l’école, j’en ferais aussi, mais peut-être moins ou bien elles n’auraient pas toujours envie de le faire parce qu’elles seraient plus fatiguées ou auraient envie de profiter de leur temps libre pour s’amuser.

Elles sont aussi moins bousculées

le matin et nous pouvons respecter leurs rythmes de vie et de travail. Le seul manque qui s’est fait ressentir au départ, c’étaient les amis. Mais ce qui l’a emporté sur ce point négatif, c’est le fait d’apprendre plus de choses et d’avoir une vision plus large sur le monde extérieur. Après quelques mois, elles se sont faits des amis à l’extérieur de la vie familiale, ce qui a résolu ce point négatif.

Je n’envisage pas de les obliger à retourner à l’école. S’il le fallait, je me débrouillerais pour qu’elles puissent continuer. Mais comme ma femme est là, je n’ai pas besoin d’y penser. Tous les ans, nous leur demandons si elles veulent continuer d’apprendre à la maison. Elles pourront passer leurs diplômes en candidat libre. Je ne pense pas que dans l’avenir cela puisse jouer pour trouver du travail. Quelqu’un qui embauche ne regarde pas si la personne est allée à l’école, mais regarde surtout la motivation et l’expérience.

Elles font l’École chez elles et parlent

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Éducation : L’école à la maison ou l’école de la vie au quotidien

Question / réponse
 
Depuis 2008, Madame St-Aubin fait l’école à la maison à ses trois enfants.

SAINT-JEAN-PORT-JOLI – Stéphanie St-Aubin et Rémy Boucher sont les parents de Justin-William, 14 ans, Sasha-James, 10 ans et Marie-Neige, 6 ans. Les trois enfants ne vont pas à l’école de Saint-Jean-Port-Joli, leur municipalité. C’est leur maman qui leur fait la classe à la maison. Lors d’une entrevue avec madame St-Aubin, qui a quitté les Laurentides il y a moins d’un an, celle-ci nous a expliqué comment elle est arrivée à faire l’école à la maison, des avantages et des défis.

Vos enfants ont-ils toujours fait l’école à la maison ?

Mon plus grand, Justin-William a été à l’école pendant 5 ans avant qu’on le retire du système scolaire. Il est atteint de dysphasie, un trouble neurologique qui touche le langage et qui rend difficile la concentration. Il a été en maternelle deux ans, puis en première année régulière, mais c’était difficile. Alors, il est allé en classe langage. Pendant deux, il y a eu des changements de professeur en cours d’année et ça devenait très difficile et stressant.

C’est ce qui vous a décidé à faire l’école à la maison ?

C’est surtout qu’en classe langage, on met beaucoup l’accent sur les faiblesses des enfants, comme le français et les maths. Leurs forces, les arts et les sports, ne sont pas suffisamment exploitées. Justin-William est très bon en sport, mais je me suis rendu compte qu’il n’aurait jamais accès à des programmes de sport-études au secondaire. Sasha-James était, à ce moment-là, en maternelle, et ça ne se passait pas très bien, il était un tout autre enfant, gêné et très peu motivé. Il a des problèmes de dyspraxie et l’école n’était pas faite pour lui. Après cinq années dans le système scolaire, nous avons décidé de faire l’école à la maison pour nos enfants.

Est-ce que c’est difficile de retirer son enfant du système scolaire ?

Pour nous cela s’est très bien passé. La loi sur l’instruction publique dit dans l’article 15 qu’on a le droit de faire l’école maison. Les commissions scolaires ne peuvent donc pas s’opposer au retrait de l’enfant. Notre commission scolaire, celles des Laurentides, nous avait demandé de faire un plan de ce qu’on allait voir comme programme et on se revoyait à la fin de l’année.

Est-ce qu’il y a des examens à passer pour évaluer leur niveau ?

La loi dispose que les examens doivent être passés par ou pour la commission scolaire. La première année, nous avons fait l’évaluation par la commission scolaire. Mais les examens portaient uniquement sur le français et les maths; ce que nous ne trouvions pas pertinent. Nous avons décidé d’aller voir une neuropsychologue au privé qui évaluait nos enfants par rapport à eux-mêmes et en fonction de leur progression d’une année à l’autre. On la voit à chaque fin de l’année et on envoie une copie de son rapport à la commission scolaire.

Concrètement, comment ça se passe ? Est-ce que vous suivez un programme ?

Il y a beaucoup de liberté dans l’école à la maison et il y a autant d’écoles à la maison que de familles ! Depuis cinq ans, nous avons cheminé pour trouver notre propre style. On a d’abord essayé avec un horaire de type scolaire avec des cahiers, mais ça ne fonctionnait pas. Maintenant, c’est beaucoup plus libre, j’y vais avec l’intérêt des enfants. On est plus dans la branche du « unschooling » ou école de la vie. Ils se lèvent le matin quand ils sont prêts. Vers 9 h 30 on décide ce qu’on fait. Tout est prétexte à l’apprentissage : faire la cuisine, des semis, le jardinage. On peut faire de la lecture et des maths avec un livre de cuisine ! Je les emmène quand je fais du bénévolat. Mon mari et Sasha-William commencent un projet de construction d’un ordinateur.

Est-ce que vos enfants ne s’ennuient pas tout seuls à la maison ?

C’est là que les groupes de soutien ont toute leur importance ! Dans les Laurentides nous avions un groupe de soutien, mais ici, hélas, il n’y en a pas. Avec le groupe de soutien, on rencontre d’autres familles avec des enfants de tous âges, avec ou sans difficulté. On crée des amitiés, les enfants ont des amis pour jouer dehors ou faire des jeux de société. On organise des sorties. On a monté des pièces de théâtre et des représentations. Sans groupe de soutien, c’est un peu plus difficile. L’été, c’est plus facile, les enfants vont jouer au terrain de camping.

Vos enfants avaient des défis particuliers, qu’est ce que ça leur a apporté de faire l’école à la maison ?

L’école est faite pour les enfants qui sont dans la norme. Ce n’est pas le cas de mes enfants. L’école à la maison leur permet d’aller à leur rythme et de stimuler leurs forces. Quand Justin-William est entré à la maternelle, il était super motivé. Quand il est sorti de l’école cinq ans plus tard, il ne voulait plus rien savoir, son estime de soi était à zéro, sa motivation aussi. Nous avons travaillé fort pour qu’il retrouve sa motivation. Maintenant, il a à nouveau le goût d’apprendre par lui même et il le fait à son rythme. Je peux les suivre individuellement. Quand ils bâillent, on arrête. À l’école, ils continueraient.

Elles font l’École chez elles et parlent

Avez-vous fait des activités spéciales avec vos enfants ?

Nous avons voyagé pendant un an : six mois en Europe et six mois avec notre roulotte à travers le Canada. On a travaillé dans des fermes biologiques pour permettre aux enfants d’avoir une expérience de travail manuel dans la nature. Nos enfants aiment énormément les animaux, la nature, ils sont conscients des défis environnementaux. Durant notre voyage, ils ont rencontré plein de personnes, d’autres enfants. Ils ont découvert le Canada, marché et visité les capitales du pays. Le programme de géographie, on ne l’a pas mal couvert !

Au niveau financier, cela demande un certain ajustement. Comment faites-vous ?

Comme nous avons moins de revenus du fait que je reste à la maison, on a fait des choix d’une mode de vie plus simple. On a seulement une voiture, pas de câble, pas de cartes de crédit. On achète les vêtements dans les friperies. On garde notre argent pour des activités, comme l’équitation à La Remontée. On vit très bien, on ne manque de rien !

Comment décririez-vous vos enfants ?

Nos enfants sont très autonomes, ils font le lavage, la cuisine, du jardinage. Ils sont très ouverts d’esprits, très branchés sur la non-violence. Ils sont connectés à leurs émotions. On utilise beaucoup la communication non violente. Mes enfants ne sont pas parfaits, mais ils s’épanouissent avec leurs forces et leurs faiblesses.

Vous sentez-vous jugée ou exclue à cause du choix de vie que vous avez fait ?

Je ne me suis jamais sentie jugée. Je sais, par contre, que d’autres familles sont parfois victimes des jugements négatifs. De mon côté, chaque fois que je parle de notre expérience, j’entends beaucoup de commentaires positifs et des gens qui auraient aimé faire l’école à la maison, mais qui n’ont pas pu.

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