Voici un extrait d’article qui doit vous rassurer. Quand on fait du soutien scolaire par exemple, le soir, on prend le risque de lasser l’enfant, après sa journée d’école. C’est pourquoi il faut savoir purger, retirer, nettoyer dans ce qu’on donne à apprendre à l’enfant.
Dans l’article Apprentissage: faut-il limiter la quantité ?
« N’assommez pas vos enfants avec des quantités de choses à apprendre. Nous sommes effarés par la masse de devoirs que doivent faire les enfants de l’école classique, c’est vraiment affolant. S’ils suivaient à la lettre les consignes, ils ne seraient pas couchés avant 1 heure du matin.
Nous savons que le sommeil est le médicament n°1, donc nous ne laissons pas nos enfants travailler tard, même si les profs rouspètent. Nous le leur expliquons en réunion parents-profs ou sur le cahier de liaison. A nous de faire en sorte, éventuellement, que l’enfant commence plus tôt ses devoirs en rentrant et surtout soit plus efficace (et nous en reparlons).
Qui plus est, la plupart, c’est du savoir brut, il n’y a aucun fond, c’est sans intérêt pour le mûrissement. On est dans la quantité, pas la qualité.
Et ça, vous voyez, c’est ce qu’il ne faut pas faire. Nous allons alléger la quantité.
Chaque prof veut utiliser au maximum l’enfant pour montrer aux autres profs que « sa » matière est importante. Un prof disait « si je ne donne rien comme devoirs, l’enfant n’en parle pas à la maison et les parents ne savent même pas que j’existe ! » Bigre ! Le prof veut exister. Là n’est pas son rôle, mais voilà […]
Avez-vous entendu discuter des pédagogues qui fabriquent les manuels scolaires ? Vous pensez qu’ils mentionnent l’enfant ? Non. Ils mentionnent les directives du ministère et les injonctions de l’Europe, avec une couche de recommandations de l’Unesco et une dose de propositions de l’ONU. On cherche à faire plaisir aux adultes, par exemple aux politiques. C’est l’enseignement de la mondanité. Regardez bien les manuels de géo : on dorlote le Conseil général, la Région etc. Chaque corporation s’assure d’être « visible » aux yeux de l’élève ! Sans parler des associations: antiracisme, écologie, sauvetage de la planète, chacun veut sa mention. Mais croyez-vous vraiment que votre enfant doit apprendre par-cœur que le conseil général est renouvelé tous les 4 ou 5 ans ?
Rechercher l’essentiel: la qualité
Nous, ce que nous allons enseigner, c’est l’essentiel. Nous allons faire un premier nettoyage.
L’essentiel, ce sont les savoirs de qualité.
Nous n’allons pas faire plaisir à ces messieurs et à ces dames. Nous allons donner à l’enfant ce qui est important. Mieux vaut avoir une tête un peu vide et disponible que saturée d’informations inutiles ou néfastes ! Nous n’avons pas envie que notre enfant soit plein comme son cartable à l’école et qu’au lieu de rêver, parfois solitaire, sans objectif fixe, sans chiffres ou statistiques, ce qui est excellent, il soit sans cesse sur une pensée rationnelle et calculatrice.
Nous voulons qu’il sache penser, raisonner par lui-même, écouter, imaginer, méditer, qu’il soit libre et instruit, et noblement instruit. Il vaut bien mieux qu’un enfant soit dans les nuages à regarder la pluie, la tête appuyée sur le carreau de la cuisine, qu’à apprendre par-cœur et dans la douleur le budget (excessif) de la Communauté de communes.
Plus tard, lorsqu’il sera adulte, il sera capable de « métacognition« , c’est-à-dire de penser sur ses pensées. Au lieu d’être uniquement dans l’information toute plate, il saura tisser des liens entre les faits et dégager des principes. Et ça, c’est ce qui fait la différence entre l’homme libre et les autres.
C’est parce que votre enfant n’aura pas été constamment dans l’apprentissage des faits bruts qu’il sera capable de penser. La pensée, ce n’est pas seulement la mémoire.
2 types d’apprentissages
Nous aurons deux grands types d’apprentissage. On aura l’apprentissage provisoire et l’apprentissage durable. Nous verrons plus tard en quoi consiste ces deux types d’apprentissage (à suivre)… »