Nous travaillons sur le parent plus que sur l’enfant. Car il sera tel que vous le solliciterez.
On devient ce qu’on veut et réalise vraiment, par nous-même.
On devient ce qu’on fait
De même qu’on devient ce qu’on mange ou ce qu’on pense. Si votre journée, c’est 80% du temps dans le calme, votre esprit sera calme. Si votre journée, c’est du bruit et de l’agitation, tel sera votre esprit et vous tomberez rapidement malade.
La criminalité des chanteurs lyriques est pour ainsi dire inexistante alors qu’elle est élevée chez les politiciens ou les gérants de boîte de nuit. C’est simplement que l’on est à l’image du monde et des idées dans lesquels on évolue. Outre les circonstances, il y a « le milieu ambiant » qui modèle les esprits. C’est inéluctable.
Que ferez-vous désormais pour vous éviter le feu ?
Mais encore.
Beaucoup de parents commencent à réfléchir à l’école à la maison et se demandent ce qu’il faut donner à l’enfant. Le fait est donc qu’ils ne le savent pas.
Or, l’enfant peut devenir bon ou mauvais, instruit ou ignorant, ouvert ou fermé, drôle ou triste, hypocondriaque ou équilibré. Comment le devient-il ?
En fonction de ce qu’on lui donne ou pas. Ce n’est pas un hasard ou des gênes qui vont déterminer ce qu’il sera, c’est vous, essentiellement. Les différences entre deux codes génétiques de deux enfants sans liens familiaux est aussi infime que l’est la fatalité ou la prédétermination.
Nous voyons beaucoup de gens qui ont une culture « publique » et vivent par le domaine public. L’Education nationale leur pose problème donc ils sont allés voir un médecin scolaire, mais celui-ci n’a rien arrangé, ce qui les a conduit à une orthophoniste. Mais ils désiraient être entendus de l’administration donc ils ont lancé des dossiers CMP, qui les a également recommandés à la DPJ. De là, les choses empiraient. On leur donnait des sous et en même temps l’enfant se portait plus mal. La solution ? Ils ont alerté l’assistante sociale… Qui a fait un signalement. Les voilà convoqués pour mauvais traitement et surprotection de l’enfant… Bref. Le cercle infernal. Plus le domaine public leur posait problème, plus ils s’y avançaient, en toute confiance, et ne voyant pas dans quel gouffre sans fin ils se perdaient.
Nous les invitons toujours à retourner la question dans l’autre sens. Et si on partait de l’enfant au lieu de partir du point de vue de technocrates qui ne se sentent pas responsables vis-à-vis de votre enfant ? Et si on abandonnait complètement cette culture publique, cet état d’esprit « citoyen » que vante la télé, pour redevenir des êtres humains, libres, s’assumant et réglant seuls leurs problèmes ?
Une culture qui vous retire vos responsabilités vous vassalise.
L’enfant adviendra en fonction de vous
Votre enfant sera tel que vous le solliciterez, vous, et son entourage, sa vie, ses expériences, ses goûts, ses bonheurs, ses défaites, ses tristesses, ses réussites etc.
Si vous ne vous appartenez pas, il ne s’appartiendra pas.
Quelle responsabilité ! Comme l’on peut se retrouver à culpabiliser ou s’angoisser !
Mais non. Car, soyons logique, si vous en êtes angoissé ou préoccupé, c’est que vous voulez déjà bien faire, et que cette intention préserve déjà l’enfant du désastre. Si vous vous en fichiez, là, il y aurait à craindre pour votre enfant. Rappelez-vous que tant que vous tenterez de faire au mieux, vous ferez 100 fois mieux que les autres.
Alors, certes, ce n’est pas tout à fait assez de vouloir faire au mieux. On peut essayer de conduire au mieux une formule 1, on n’est pas assuré d’arriver à faire un seul tour de piste vivant !
Il y a à apprendre
Plus une aventure est périlleuse et délicate, plus il faut apprendre.
Vous voyez donc que tout – du moins, l’essentiel – repose sur vous. Si vous êtes triste, incapable de faire un cours intéressant, blasé, occupé à autre chose, agacé, nerveux, mal dans votre peau et votre vie, vous avez notre promesse solennelle que votre enfant n’aimera pas vos cours, sera pénible, n’apprendra pas ou mal. Il regardera ailleurs, réclamera sans cesse, sera perturbé, « hyperactif » ou « dys ». Oui, oui, ne cherchez pas midi à 14.00h, un enfant devient dys à cause des sollicitations médiocres qu’il reçoit. Ce n’est pas à la naissance. Il n’y a pas de diagnostic « dys » à la naissance.
Donc, ce cours sera insupportable pour vous comme pour lui. Moins désastreux que l’école, sans doute, mais très pénible.
En revanche, si vous êtes équilibré, bien dans votre vie, organisé, capable de distinguer le cours du jour et le reste de votre vie, que vous êtes bien accompagné et avec un bon programme, nous vous promettons la réussite. Et si vous êtes joyeux d’apprendre, émerveillé, capable de découvrir avec l’enfant (et non tout le temps avant lui), si vous recourrez à quelques ficelles de magicien, le résultat sera brillantissime.
Tout dépend de vous.
Nous travaillons donc plus sur vous que sur l’enfant. L’enfant n’a qu’à apprendre, ce n’est rien. Vous, vous avez à vous transformer. Avec beaucoup d’amitié et d’affection, ça marche mieux. Mais nous sommes aussi impitoyables, comme des entraîneurs de compétition. Jour après jour, progressivement. Il y a une exigence. A la fin, vous avez un niveau très très au-dessus des profs. Parce que c’est votre enfant qui est en jeu, et non l’Education dite nationale.
Nous travaillons sur vous. On transforme la matière courante en matière précieuse.
L’enfant sera le reflet de vous-même. Vous le solliciterez mieux. Il deviendra ce qu’il fera.
Car, réellement, on devient ce qu’on fait, ce que l’on aime, ce que l’on contemple et ce qu’on laisse grandir en nous.