Voyons quelques trucs pour ne plus se sentir seul.
1/ Vous n’êtes pas seul(e)
Des milliers de gens ressentent ce que vous ressentez. La chance que vous avez et que vos parents n’avaient pas, c’est que vous pouvez entrer en contact avec ces personnes, instantanément. Car il y a le net, il y a ce site, il y a des forums, des pages facebook, des réseaux qui peuvent vous rapprocher physiquement de voisins.
Quand vous dites « je me sens seul », réalisez-vous qu’au même moment exactement des personnes prononcent les mêmes mots ? Il y a toujours quelqu’un qui peut vous parler et être, avec vous, exactement comme vous avez besoin qu’on soit.
2/ Parfois, vous avez besoin d’être seul(e). Vous avez même parfois besoin de solitude, quand ça va mal
Vous avez besoin d’être seul pour vivre le changement qui s’opère. Le sens de votre vie vous appartient à vous seul et il est plus que probable que le plus sage des sages soit incapable de vous dire quoi faire: il n’y a pas de spécialiste, ils ne peuvent appliquer en l’espèce que des pansements sur une jambe de bois.
Les meilleurs avis viendront de personnes qui vous poseront des questions, car en effet il ne faudra pas rester isolé trop longtemps. Allez chercher la personne qui saura vous poser des questions.
Mais prenez le temps de vivre cet instant d’isolement, de retrait. Faites une retraite, même si elle est surtout intérieure. Ne compensez pas par des conversations téléphoniques avec des personnes qui vont vous expliquer qu’elles aussi, « elles ont vécu ça et savent quoi faire », vous savez, la belle-sœur qui lit des tas de magazines et a fait des tas d’expériences: ça ne vous est d’aucune aide. Au contraire, ça va vous fermer les yeux et le problème va revenir un jour ou l’autre (suite plus bas).
[thrive_leads id=’46461′]
La grande mutation qui vient d’être causée par une perte immense dans votre vie, a besoin d’espace, de silence, de tranquillité.
Ça fait du bien aussi de ne pas avoir à faire bon visage, d’avoir trop d’obligations, vous avez besoin de ne pas être alourdi et vous avez besoin d’être vous-même, de vous laisser un peu aller. C’est un temps nécessaire.
3/ Il faut se sentir perdu pour trouver un nouveau chemin
On ne change rien quand on ne ressent rien. Peut-être que ce qui se passe est merveilleux, finalement, si ça vous libère. Et si ça vous donnait la bonne voie ? C’est en se sentant paumé qu’on se met à guetter, qu’on se met en éveil et qu’on remarque des tas de choses qu’on ne daignait même pas considérer, par manque de temps.
4/ Tout consiste à accepter les réalités… pour mieux combattre
C’est une parole tranchante comme le fil d’un sabre, mais le bonheur viendra de la réalité, car vous avez réellement besoin de bonheur. Ce n’est pas en niant les faits que vous vous en tirerez. Chaque expérience fait grandir, et cette énorme expérience vous fait grandir énormément. Si vous refusez la réalité, elle se chargera de se rappeler à vous. La question n’est pas de se demander de savoir si l’obstacle est là: il est là. La question, c’est « comment le contourner ? »
5/ Dans chaque situation, c’est vous qui choisirez, désormais
Soyez décidé à être positif et entreprenant. Ne plus subir, voici votre mot d’ordre. Quant à la mission, elle consiste à être l’acteur de votre vie, et le réalisateur. Et le chef monteur. Et l’auteur de la bande originale, en plus !
Souriez à ceux qui vous attaquent, riez. Ils verront ainsi qu’ils ne font pas mouche et qu’au contraire, leur rancœur ou leurs doutes ne leur apportent rien.
6/ Etre seul ne signifie pas que vous êtes solitaire et être solitaire ne signifie pas que vous êtes seul
Acceptez votre nature. Si vous aimez la solitude, ça ne vous interdit pas de voir les autres, ça vous dit simplement: « Ne te construis pas une vie tout le temps au milieu des autres, dépendant des autres. »
Acceptez aussi que vous changerez. La solitude vous déplaira peut-être de plus en plus, ou au contraire le monde.
Le problème est souvent de se sentir seul au milieu des autres. Cela vous oblige à faire une chose: choisissez mieux vos amis, vos relations. En fait, quand on est dans ce cas, c’est pour deux principales raisons: soit vous n’avez pas assez développé votre vie intérieure, soit vos relations ne sont pas complètement ce dont vous avez besoin. Ayez faim d’autre chose !
7/ Tous ceux à qui vous tenez n’ont pas besoin de subir les conséquences de vos décisions
Vos proches ne soutiendront pas toutes vos initiatives, mais vous devez les soutenir quand même. Suivez vos intuitions et ce que vous aimez vraiment car vous ne faites le plus de bien autour de vous que quand vous êtes à ce que vous aimez faire.
Oubliez le passé aussi, s’il vous heurte, et retenez de lui ce qui vous a rendu le plus heureux.
Vos proches ne sont pas forcément partie prenante de vos choix futurs, trouvez votre propre voie. Sans mépriser les autres, mais d’abord en déterminant ce dont vous avez essentiellement besoin.
8/ Vous n’êtes plus ce que vous étiez, et c’est tant mieux
Vous avez été blessé. Connu des hauts et des bas. Vous avez appris. Nul ne reste le même. Pourtant, les gens vous regardent de la même manière. D’autres vous diront cette évidence: « Tu as changé ». Vous saurez quoi leur répondre: « Oui, et je suis meilleur qu’avant, d’une manière ou d’une autre. »
9/ Le mieux que vous puissiez faire changera de jour en jour
Faites de votre mieux. Cela est la seule voie qui vous permette votre renouvellement.
Faire de votre mieux vous évitera l’auto-critique injustifiée et les regrets. Personne au monde, Dieu lui-même, ne peut vous en vouloir d’avoir fait de votre mieux.
Rappelez-vous aussi que l’essentiel est beaucoup plus de participer que de gagner. Les hommes se battent, Dieu donne la victoire, disait Sainte Jeanne d’Arc. Ne prenez pas trop position sur l’avenir et la victoire, ou les échecs. Ce qui se passe dans la réalité est très rarement probable ! Ce qui vous marquera le plus n’était pas prévu. L’essentiel, c’est d’avoir cette disponibilité, cet éveil, ce qui-vive. « Quand le plateau est présenté, sers-toi ! Après, il sera trop tard » dit un adage japonais.
Le « jour après jour » compte énormément. Le Jour J aussi. Pour réussir le Jour J, il faut réussir jour après jour. Les grands succès éclatants viennent après un travail. C’est symbolique de la vie: on n’a rien sans rien. Il faut une mise en route, déjà.
Cette mise en route, ça peut être aujourd’hui. Même si vous avez 70 ans. Et quoi qu’il arrive, vous ne referez jamais les pires de vos erreurs. Vous ferez donc forcément mieux.
10/ Ce qui compte, c’est la fin
La fin comptera, ce sera le moment où vous pourrez présenter ce que vous avez fait, en vous-même: « voilà mes pauvres œuvres. » C’est avec cela que vous allez vous juger vous-même, même si vous pensez y échapper. On finit toujours par avoir un regard sur soi, en vérité. C’est là que vous saurez quel temps vous avez perdu au téléphone. Sur le net, à écrire des commentaires inutiles. A poster des photos qui n’intéressaient personne. Ou à préparer un repas que personne n’a apprécié comme il l’aurait dû – car si vous avez loupé des choses, les autres aussi… A lire des livres pas terribles alors qu’il en restera 10 sur votre table de chevet qui attendaient d’être lus et qui vous auraient fait plaisir (comme par exemple l’étonnant roman de Max Montgomery, le « Siècle des Hommes sans Dieu »). A regarder la télé ou pis: à écouter un discours d’un homme politique.
Est-ce que ce dernier moment sera un moment sublime et parfait ? Serez-vous fin prêt ? Combien de gens pourront dire « je l’ai beaucoup aimé », « je lui dois beaucoup ? »
Chaque sourire et chaque regret compteront alors. Chaque seconde perdue et chaque seconde gagnée. Vraiment gagnée.
De vous, que donnez-vous ?
- Voir aussi Comment je peux me faire accompagner