Souvenirs d’enfance
Après la lecture des articles de ce site, je ne peux m’empêcher de penser qu’on peut y voir là, et à la fois, une évolution vers le bas des mœurs et l’effort incontestable des parents à contourner celle-ci. Pour ainsi, défendre nos enfants et ce dont ils sont, et seront, porteurs pour leur plus grand bonheur !
N’ayant pas, moi-même, connu l’époque où les enfants devaient accomplir cette aventure qu’était le chemin de l’école. Je ne peux que m’imaginer à quel point cela devait être enrichissant, en plus d’avoir une école où les bonnes valeurs étaient présentes et inculquées.
Cependant, de mon enfance, je me rappelle l’avoir vécu, plutôt, comme dans l’article très critique de cette maman.
Mes sœurs et moi allions à l’école, mais pas seulement, nous avions également beaucoup de compléments. Et malgré cette déchéance qui œuvrait déjà, je m’aperçois, un peu auparavant et encore plus aujourd’hui, que notre mère surtout nous a beaucoup préservées.
Pour exemple, ce n’est que quelques années après le fait que je ne pouvais plus faire de vélo seule (« chouette à deux c’est encore mieux ! »), qu’elle m’apprit avoir eu une grande inquiétude. Celle de ne plus me voir revenir, alors que je passais régulièrement, tout simplement parce que j’avais rencontré une camarade et roulais au pas pour discuter avec. Puis l’affaire Dutroux, nous habitions un village près de la frontière belge… Enfin vous comprenez.
Désormais, avec tout ce qui se passe dans les écoles de la République, heureusement qu’il n’y a pas vraiment « obligation scolaire », maintenant nous le savons. Mais il y a en revanche, en toute âme et conscience, pour nous, une quasi obligation de faire l’école à la maison, qui s’impose pour notre plus grande joie !
Que de bons moments, de souvenirs, nous sommes entrain de créer, de vivre, pour nous et tous ceux qui nous entourent.
Souvenirs, souvenirs
Mon fils révisant, de lui-même pour un de nos jeux, les capitales d’Europe vint me voir globe en main. D’un air malicieux, il le tourne franchement et me demande de lui nommer la capitale de la Mongolie. N’en sachant rien (ne connaissant pas encore Reinhardt Tarkand, 😉 de Max Montgomery), il me l’apprend non sans fierté. Oulan-Bator, ça c’est un nom, qui veut dire « Prince rouge », cela aussi c’est à vous que je le dois.
Et voulant savoir s’il n’y avait pas un personnage célèbre, je leur ai donné le nom de Gengis Khan, ils veulent en savoir davantage. Finalement, ils vont en ressortir avec encore plus de connaissances !
De fait, de la géographie, nous partons avec une émulation vers l’Histoire.
Avec ma fille, cette fois-ci, voulant savoir ce qu’il y a après les milliards, les billions, les billiards… Étant bien lancée sur le sujet, et ayant déjà abordé le système décimal, nous en venons aux micro et nanoparticules. Je lui dessine le symbole de l’infini, une flèche vers le bas pour infiniment petit et une vers le haut pour infiniment grand, elle s’écrit « C’est Dieu ! » et me serre dans ses bras.
Auraient-ils pu faire les mêmes ponts conceptuels à l’école classique, j’en doute fortement !
Mais ce n’est pas tout, car là n’entre en jeu que mes enfants et moi. Si à cela, on ajoute les langues étrangères qu’ils apprennent avec leur père, le jardinage avec leurs grands-parents, les jeux et retrouvailles en famille, les sorties et les activités avec ou sans les parents… Plus la possibilité de pouvoir pratiquer notre religion et de s’accorder du temps pour prier, jeûner, méditer, contempler…
Liberté, joie… Pour les petits comme pour les grands !
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