Nous vous livrons tel quel un échange fort intéressant qui témoigne bien des craintes de certains enseignants, et nos réponses. C’était un échange fort instructif. Nous avons bien sûr enlevé tous les éléments personnels.
D’abord, l’inévitable… désocialisation
Le 06/01/2014 19:08, Marie-Claude P. a écrit :
Première remarque :
1) Danger…il est indispensable que l’enfant soit confronté aux autres et extirpé de son milieu qui lui inculque toujours les mêmes valeurs, c’est ce qui s’appelle la socialisation.
2) « L’apprentissage par la joie et le plaisir » peut aussi se faire à l’école. C’est d’ailleurs ce que je me suis attachée à faire. Les enfants disaient : « déjà 4h. 30 » ?
3) La pédagogie ne peut s’improviser, c’est un métier.
Bonne soirée et bonne année. Mme P.
De : nous
Envoyé : lundi 6 janvier 2014 19:29
À : Marie-Claude P.
Objet : Re: Votre enfant et l’école
Bonjour madame,
La « socialisation »… c’est l’argument le plus courant, qui revient telle une tarte à la crème et qui est né à l’école. On oublie que 100% des personnes désocialisées sortent de l’école. Que les enfants qui font l’école à la maison sont mieux socialisées que les autres. On a inventé cet argument récemment. Ce n’est pas un argument incontournable: des tas de grands personnages ont été élevés complètement à l’écart, les sœurs Brontë par exemple, sans compter des générations de religieux ayant été envoyés au couvent jeunes.
En fait, c’est l’école qui désociabilise le plus l’enfant. L’article qui en parle est ici, il vous intéressera : https://l-ecole-a-la-maison.com/la-desocialisation-et-l-ecole-a
Plaisir et joie ont tout de même bien disparu des écoles, c’est indéniable et bien sûr si une école est bonne, on peut y laisser l’enfant, car l’enseigner à demeure n’est pas une sinécure.
Quant à la pédagogie qui ne peut « s’improviser », eh bien si ! les mamans depuis toujours, et bien des papas, sont pédagogues. Marie enseignait Jésus. C’est inscrit dans les gênes. En outre, l’école n’est pas bonne pédagogue, les enseignants sont ignares en ce domaine puisqu’on les a privés d’un enseignement de ce type. On peut dire que l’enseignement actuel et la pédagogie sont aussi étrangers que peuvent l’être le sens des responsabilités et le monde politique: beaucoup d’affirmation, peu de consistance. C’est d’ailleurs pour ça que les parents retirent les enfants de l’école.
Dans l’attente de vous lire, et en vous souhaitant une excellente année,
Le 06/01/2014 20:15, Marie-Claude P. a écrit :
Bonsoir madame,
si vous êtes convaincue à ce point des bienfaits de l’éducation familiale, il serait superflu que j’insiste. Pourtant il me faut vous dire que j’ai souvent été confrontée au manque de pédagogie des parents de mes élèves.
Ils ne comprenaient pas que je parte de l’élément et de ce qui est sensible à l’enfant (ex:plan de la classe et du quartier ) pour en arriver à l’ensemble (…la carte). Ils me faisaient le reproche de demander aux enfants d’imaginer pourquoi les feuilles tombent en automne alors que je ne leur en avais pas donné la raison. Ils n’avaient pas compris que je faisais appel à l’imagination, une fonction de l’intelligence comme vous le savez, avant d’aborder l’explication scientifique. Une mère menace son fils de le mettre en pension parce qu’il est très agité alors qu’il souffre du remariage de celle-ci et qu’il se sent rejeté par la nouvelle famille.
Je pourrais vous citer beaucoup d’autres anecdotes toutes aussi significatives, à tel titre que j’ai pensé que les parents devraient avoir des leçons de pédagogie avant d’avoir un enfant. On apprend à conduire une voiture mais pas un enfant.
Je m’arrêterai là puisque vous êtes persuadée du bien fondé de cette éducation en vase clos.
Une question, pourquoi solliciter alors mon avis ?
Salutations et bonne année également
M-Cl P.
De : nous
Envoyé : lundi 6 janvier 2014 21:05
À : Marie-Claude P.
Objet : Re: Votre enfant et l’école
Vous avez raison dans l’ensemble mais vous devez convenir que vous étiez trop entière dans votre jugement. Supposez que j’aie été ignorante en ces choses, vous m’auriez trompée. Or, je connais un peu ces questions, et de telles affirmations ne pouvaient rester sans réponse de ma part.
Qu’il y ait des parents peu pédagogues, c’est un fait certain, et justement l’école à la maison bien accompagnée favorisera chez eux une maturation. D’ailleurs, c’est ce que vous appelez de vos vœux. Oui, les parents on besoin d’apprendre. Mais on peut estimer qu’ils ont davantage le droit de ne pas savoir, que des enseignants censés savoir et qui, pourtant, ne sont pas plus pédagogues qu’eux. Il y a eu de très grands enseignants, il semble qu’ils aient disparu.
Charlier était enseignant et se réjouissait de voir un enfant aller aux champs plutôt que venir dans sa classe. Lui, ce grand esprit, ce lettré aux pensées magnifiques, disait que l’enfant avait plus à apprendre dans la pratique des métiers que dans une théorie ou un savoir que l’enfant est en réalité presque incapable d’appréhender. Il avait raison sur ce point : durant des millénaires, les civilisations se sont tenues solidement parce qu’elles reposaient entièrement sur des métiers, c-a-d des principes manifestés, plutôt que sur des idées; on fera le rapprochement entre sable et roc de l’évangile. Nous sommes dans une civilisation de l’idée, une civilisation universitaire et scolaire, il est logique qu’elle s’effondre. Rien n’est solide lorsque rien n’est ancré.
Des fautes de français dans la vidéo, ah ! madame, je relève le défi car je n’en ai entendu aucune.
Le monsieur est allé à l’école, il est aussi très estimé pour la qualité de ses écrits, différemment couronnés.
Je sollicitais vos impressions sur l’école à la maison, ce qui ne m’interdisait pas d’avoir un sentiment à ce sujet, et ce qui ne vous obligeait pas non plus à la perfection, d’ailleurs. Poser une question n’est pas se dépouiller de tout savoir, n’est-ce pas ?
Oui, l’imagination fait partie des grandes qualités négligées, qui élève l’enfant vers un monde différent, échappant aux contingences médiocres. En cela, vous avez tout à fait raison.
Bien à vous
Le 07/01/2014 16:16, Marie-Claude P. a écrit :
Mais bien sûr, madame, les enfants du peuple au travail dans les champs… ou dans les mines comme au XIXéme siècle et pour les enfants des bourgeois un enseignement personnalisé qui leur évitera toute promiscuité avec d’autres enfants qu’ils ne devront jamais fréquenter. Qui osera critiquer après cela le travail des enfants chinois ?
Voilà chacun dans sa case et la réussite scolaire pour les uns qui deviendront médecins ou avocats… et le travail manuel (de préférence dégradant) pour les autres car ils sont bien « incapables d’appréhender » ces connaissances abstraites. L’idéal quoi !!
Et avec cela quelle économie pour l’Etat, n’est-ce pas ? Plus d’école donc moins d’impôts à payer pour des enfants qui ne comprendront jamais rien !!
Je suis attérrée par votre tournure d’esprit.
Enfin pourquoi proposer une éducation à la maison alors que ces petits seraient si bien dans les champs à respirer le bon air ??
C’est tout.
Je ne sais si vous accepterez mes salutations, hasardons-nous à les faire .
Mme P.
De : nous
Envoyé : mardi 7 janvier 2014 17:12
À : Marie-Claude P.
Objet : Re: Votre enfant et l’école
Je vois que vous me faites dire ce que je ne dis pas, ce qui n’est pas très loyal.
Déception au terme d’un long parcours ?
Mais oui, absolument, ils seront mieux au grand air plutôt que d’avaler des monceaux d’idées détachées de toute vérité transcendante. Un peuple de paysans, comme celui du XVIIIème siècle, ne brûlait pas des voitures et ne comptait pas les points de retraite, ou ne se livrait pas à l’hédonisme ou au consumérisme d’aujourd’hui. Sots qu’ils étaient, n’étant pas allés à l’école, diriez-vous, et selon vous toujours, très inférieurs à ces bourgeois qui vont à l’école (car c’est un retournement formidable que de dire l’école à la maison bourgeoise alors que l’école est justement le lieu de l’endoctrinement bourgeois et républicain, contre la tradition, la foi et les métiers !)
Paysans et terriens, sans doute, mais autrement plus solides et intellectuellement mieux charpentés que vos nuées d’élèves sans foi ni loi, ces 48% d’analphabètes à l’entrée en sixième. Car c’est bien le système et non des erreurs à la marge, qui font cet échec: les postulats sont faux, prétendant que l’enfant doit ingérer des savoirs qui ne sont pas ingérables.
Tout bon professeur sait que l’abstraction n’est atteignable que par l’exercice, autrement dit la pratique. Aussi, je vous saurai gré de comprendre ce que je dis en ce sens, sans le déformer.
C’est ainsi que des générations ont grandi et fait la France… et bien d’autres pays. Le savoir est second, vous devriez le savoir, après avoir fréquenté les classiques.
Un enseignement ne sera là, comme je vous l’ai dit, que pour couronner des savoirs acquis plus sûrement.
Le résultat ? Les enfants qui ont fait l’école à la maison ONT DE MEILLEURS RÉSULTATS SCOLAIRES, sont mieux intégrés dans la société, ont plus de vie participative, ont de meilleurs revenus que les autres et de plus haut niveau de diplômes. Ils sont moins coupables de délinquance également et beaucoup moins en rupture de ban de la société.
Mais oui, justement, la bourgeoisie était révolutionnaire à l’époque monarchique. C’est la bourgeoisie qui fit la révolution, pas le peuple, qui aimait le roi. La bourgeoisie, anticatholique et largement maçonnisée (particularité qui est aussi celle de bien d’autres, au Tiers-état ou dans une part de la noblesse dégénérée), attaque le peuple et le fait massacrer. Il y a deux seuls innocents en l’affaire: le roi et le peuple. Les choses n’ont guère changé: cette pseudo élite décadente est toujours là, traîtresse. Il ne manque que le roi.
Mais Madame, à supposer qu’il y ait en France des gens qui soient, comme vous le dites, des néolibéraux, d’où sortent-ils ? De l’école et de la république.
D’où vient que de petits enfants chinois soient exploités ? Parce qu’il y a eu un communisme, enfant de la république française si chère à nos instituteurs ! Parce qu’il y a un système global antinational, qui nous vient de la révolution et des instituteurs. Parce que le consommateur, enseigné à bonne école, appauvri par une succession de gouvernements socialistes, ne sait plus, achète n’importe quoi, se fiche de tout et se contente de peu.
Sur quoi se rabat-on quand on n’a plus de véritable bonheur, que le bonheur authentique est inaccessible, que plus rien n’est proprement divin ? Sur les passions et la matière, les choses si vous préférez. C’est ce que voulait la république : supprimer tout ce qui n’était pas purement explicable et quantifiable. Elle était athée, elle niait tout principe divin. Vous ne le nierez pas. De là, que fait l’homme ? Il supplée comme il le peut au manque fondamental, il pêche par le déséquilibre qui le tenaille. Il cherche, sans trouver. Il jouit de ce qu’il peut. Il ne tient encore que par quelques bribes de morale, héritée de jadis, c-a-d de ceux qu’ils croient comme vous ses ennemis du temps des rois. Mais son respect qui s’effiloche n’est plus une adhésion, c’est une contrainte, une limite qu’il faut faire reculer. D’où la décadence inéluctable que nous vivons depuis 200 ans. Il n’y a rien qui soit grand dans notre société, qui ne soit hérité. Tout le reste est mort. Voilà ce qu’est l’abysse du désastre. La république a tué plus qu’une guerre, elle tue davantage qu’en temps de guerre, d’ailleurs.
Vous pensez être dans le bon camp. Mais le matérialisme provient d’une rencontre entre l’argent, qui est neutre en soi, et la révolution. Le socialisme est le meilleur garant de la puissance de l’argent, ce n’est pas pour rien qu’il est là : il a été créé par les banques (de même que le communisme). Pourquoi ? Parce qu’il est dépourvu de transcendance, qu’il interdit toute recherche véritable sur le sens du vivant. Il n’y a plus de sacré, l’homme lui-même n’est qu’un animal, on poura donc en user comme on le voudra. C’est encore et toujours la révolution.
Et ce sont ces principes qui affirment qu’il faut un enseignement de masse, une école publique, une « éducation nationale », terme qui avoue tout, alors qu’on parlait autrefois plus justement d’instruction civique. On endoctrine à l’école, on modèle l’esprit de l’enfant. L’ancien Peillon, maçon lui aussi, l’a parfaitement exprimé.
Le commerce, dont vous avez si peur et qui paye l’impôt nécessaire à vos écoles, n’est pas un problème pour quelqu’un qui dans sa vie a autre chose, ce n’est pas un problème pour la société dans laquelle il n’est pas la valeur absolue ; c’est un problème pour des gens et des sociétés qui n’ont pas d’autre horizon. Que ces hussards soient livrés à la finance, voilà qui est plaisant. Ils ont coupé des têtes en croyant se débarrasser de maîtres, ils ont tué et volé les grands seigneurs de jadis pour lécher, aujourd’hui, les pattes de vils chiens.
Voilà de cette lie qui pense par exemple que l’Etat doit tout contrôler et que l’entreprise est l’ennemie, alors que l’Etat est entièrement entre les mains des banques et des multinationales.
Voilà de cette lie qui confond entreprise et multinationale, que tout oppose. Les grands patrons, madame, sont des… salariés.
D’où vient l’horreur ? Tout cela est le fruit de la révolution, où toute transcendance est abolie. Le système traditionnel, avant tout transcendant, où l’homme existe pleinement, est remplacé par un système matérialiste où l’homme n’est rien. Les excès du libéralisme ou du capitalisme en héritent, tout comme les socialismes. Et n’oublions jamais que les socialismes ont été les idéologies les plus criminelles de toute l’histoire de l’Humanité.
Que la république s’érige en véritable divinité en accaparant tout y compris l’enseignement, que le « progrès » affirme tout expliquer (ce en quoi il a magistralement échoué, comme nous le prédisions par avance et sans avoir à être gorgés de savoirs, vous le noterez), que toute cette civilisation nie le mystère originel explique que l’homme du commun, ballotté depuis 1789 par ces promesses de lendemains radieux, désespère de n’avoir pour bonheur qu’une réponse purement matérielle.
C’est à tout cela, ce crime, ce mensonge constant, cette fausseté, cette hypocrisie immense que les parents échappent, en faisant l’école à la maison. Ils recomposent une société nouvelle, comme le firent leurs ancêtres jadis, ceux qui ont fait la France et l’Europe, et tous les pays du monde à la vérité. Car c’est eux qui ont fait la civilisation et c’est eux qui la font encore. Dans trois cents ans, ce qu’il subsistera aura passé par eux, par ces enfants libres et cultivés, indépendants et éduqués.
Comment ! voilà une institutrice qui reproche aux parents de n pas être présents et qui s’insurge contre l’école à la maison. Voilà qui est une démonstration admirable de la contradiction dans laquelle un système mortifère s’englue. On est parent avant d’être parent d’élève. On est garçon ou fille (et non pas « et », comme le veut maintenant l’école) avant d’être élève.
Mais il suffit. Tout nous sépare. Vous croyez en l’école : elle échoue. Nous croyons en l’école à la maison : elle réussit. Tout est dit.
Vous dites : « comme ce fut toujours le cas chez le peuple exploité cf. les romans de Zola et de V. Hugo. »
Ces romans ne sont pas des documents d’histoire mais si vous tenez à en parler, ces deux auteurs dénoncent ce que le grand Louis XV dénonçait déjà : le règne de la bourgeoisie révolutionnaire à l’anglo-saxonne, c-a-d (abrév.) jacobine. L’idée d’un « peuple exploité » avant la révolution est une vieille lune qui subsiste chez quelques instituteurs n’ayant pas pris connaissance des derniers travaux. La vérité est contraire. Ce sont les parlements et les loges qui renversent le roi et le tuent, se démasquant dans l’abjection et dans l’infamie… que les Français continuent de payer.
Vous dites : » LA FOI et les métiers afin qu’ils soient soumis et dirigés vers un métier…le plus abrutissant possible, comme il se doit. »
Comme instituteur ? Car c’est là le métier qui a été longtemps le plus couru. L’école, ferment d’ignorance… Mieux valait ne rien savoir que de savoir tout de travers. A l’ignorance par absence de savoir s’est subvertie une ignorance par l’erreur. Les instituteurs croyaient savoir, et que savaient-ils ? Ils m’ont appris qu’autrefois, on ne savait rien, la preuve, on pratiquait l’assolement triennal, les imbéciles, alors que de nos jours, c’est la culture intensive. Sauf que… on en revient maintenant à l’assolement. Car on a tué la terre. On en revient au débardage avec les chevaux. On en revient à une nourriture plus saine. On en revient à des médicaments plus naturels. Voilà, madame, l’étendue du désastre: les instituteurs ont véhiculé des affirmations et des convictions, quand on a dit depuis toujours que l’opinion ne pouvait que tromper. Les « hussards de la république » ont envoyé mourir quelques millions de Français en 14, ils y sont allés eux-mêmes, pour se rendre compte de la vanité de leurs convictions républicaines. Il n’y avait plus de Dieu, il n’y avait que l’homme du progrès. Pagnol nous a bien décrit cette vanité ridicule, avec tant d’autres.
Et puis, vous avez l’air de négliger ce fait que les métiers vous payent, votre salaire jadis, votre retraite maintenant. Les métiers sont la société réelle, on n’a jamais pu s’en passer, alors qu’on a pu se passer des instituteurs et des fonctionnaires. Marie enseignait Jésus, Dieu merci ! L’histoire a pu se passer aussi des universitaires et des politiques, ne vous en déplaise, alors que ce petit peuple a tout pris dans ce pays et tout fait plier devant ses obsessions matérialistes, avec les conséquences que l’on sait. Votre mépris des métiers est assez typique, Dieu merci les métiers se sont vengés: vous payez cher votre plombier et votre garagiste, devenus plus rares, c’en est délectable.
Vous regrettez que la société soit ce qu’elle est ? Mais elle sort toute entière de l’école !
Vous dites : « oui c’est bien le systéme qui est en cause qui fait tout pour les détourner de l’école en leur offrant mille distractions. Dans quel but ?Un peuple ignorant est plus manipulable »
Certes, mais cet échec est CELUI DE L’ECOLE avant tout, l’école républicaine, institutrice, universitaire et politisée. L’école fut grande quand elle fut celles des pères et des religieuses, elle a fait une part de notre grandeur; l’école républicaine est une usine à analphabètes et aux violences.
Vous dites : « les parents ont les moyens de leur offrir les meilleurs professeurs particuliers »
Ce sont les parents qui enseignent. En outre, beaucoup de ces parents sont pauvres.
Je vous souhaite une agréable année 2014 et de longues méditations. Un instituteur peut se tromper toute sa vie, il obtiendra tout de même les palmes académiques. Un paysan se trompe, et sa récolte est ruinée. Voilà pourquoi l’homme de métier aura toujours une supériorité sur l’homme d’idée.
Veuillez, Madame, agréer nos sentiments les meilleurs.