Ce soir, vous avez remarqué que votre enfant n’était pas très bien, qu’il vous semblait mal à l’aise. Vous lui posez la question, mais il ne répond pas clairement, il est évasif et ne vous dit pas grand chose… Vous y repensez cette nuit et décidément, quelque chose ne va pas. Vous avez un enfant triste, maussade, c’est évident. Déjà, la semaine dernière, votre enfant n’était pas bien. Un enfant triste, c’est un souci lancinant.
Vous vous dites tout à coup que c’est peut-être à l’école. Qu’il a entendu quelque chose qui le perturbe.
Vous l’interrogez encore et il se met à pleurer. Ou pas. Mais il y a un problème. A l’école, certainement. Il n’a pas envie d’y retourner. Peut-être la maîtresse, peut-être d’autres enfants, peut-être qu’il s’ennuie à mourir et que la maîtresse ne lui donne pas assez de choses à faire et qu’il désespère de ne pas apprendre, et c’est une souffrance très fréquente à l’école. L’école n’est plus ce qu’elle était.
En tous cas, vous savez qu’il s’y passe des choses qui ne sont pas bonnes pour votre enfant.
Que devez-vous faire ?
Enfant triste, enfant qui pleure, enfant en peine, vous ne devez pas l’accepter. On retrouve très souvent ce cas avec l’ enfant précoce : il aimerait avancer à l’école mais l’institutrice n’aime pas ça, elle n’apprécie pas qu’un enfant se distingue. Il est mis à l’écart. Il est parfois et même souvent seul sur la cour de récréation. Incompréhension totale…
Vous êtes bouleversé(e) et c’est normal.
STOP !
Ceci doit cesser. Ce n’est pas normal, même si c’est fréquent. Ne vous laissez pas dire que « c’est le vie ». Non, ce n’est pas une vie pour un enfant. Refusez radicalement cette situation. Vous avez plusieurs solutions et vous devez les appliquer tout de suite. Sans attendre !
Dans le pire des cas, retirez votre enfant de l’école et faites-lui cours à la maison, au moins provisoirement, en attendant de trouver une solution. La loi vous y autorise.
Nous avons un grand nombre de parents pour qui ceci n’est plus qu’un souvenir. Leur enfant a cessé du jour au lendemain d’être triste ou de pleurer ou de faire la tête pour aller à l’école.
Si vous aimez votre enfant, dites STOP !
Normalement sur ce blog nous sommes toujours prudents et conseillons des voies les moins radicales possibles. Mais là nous sommes formels: n’acceptez jamais que votre enfant aille mal. Ce n’est jamais justifié. Votre enfant vit quelque chose qui n’est pas naturel et qui le détruit.
Vous n’avez pas de compte à rendre à l’administration, c’est elle qui vous en doit. Votre enfant passe avant tout.
Plusieurs solutions s’offrent à vous. Nous avons mis au point un outil qui vous les indique toutes, ces fameuses solutions. Il vous oriente, grâce à vos questions, vers une réponse. Il envisage toutes les situations possibles et vous guide vers la solution. Conflit, enfant triste, niveau passable, addiction à l’ordinateur… tout y passe et tout a une solution.
Une maman que nous connaissons s’est aperçue du jour au lendemain qu’elle ne pouvait pas faire confiance automatiquement à la maîtresse. Que celle-ci utilisait un discours des plus critiques vis-à-vis de son enfant et que, non, ce n’est pas exactement ce qu’elle voulait pour lui. Comme elle, vous pensiez sincèrement que jamais une institutrice ou un instituteur ne parlerait ainsi aux enfants et vous vous aperceviez que vous aviez des illusions.
Un enfant mal à l’aise en rentrant de l’école, cela arrive tous les jours. Ces choses arrivent. Il faut dire que les instits sont parfois sous pression, avec un système « Education Nationale » absurde, corporatiste, des réformes et contre-réformes, des ministres ne connaissant pas grand chose au métier.
Mais ça n’empêche rien. On ne peut pas parler ainsi à un enfant.
En attendant, réfléchissez sérieusement à la question. Vous pouvez parler à l’institutrice ou l’instituteur coupable de cette faute professionnelle. Soyez calme, attendez au moins 24 heures avant de faire cette démarche. Soyez à l’écoute d’abord, entendez ce que la personne a à vous dire.
Un enfant triste : quelle attitude, que dire à la maîtresse ?
Dès lors que l’enseignant(e) vous dira « votre enfant doit voir un spécialiste » ou « je pense qu’il a des troubles de l’attention » ou « il faudrait savoir s’il ne souffre pas d’une dyslexie » ou n’importe quel propos de ce genre, alors votre enfant est mis sur la sellette ce qui prouve que l’enseignant n’est pas à la hauteur. Il n’a pas la conséquence. Son réflexe: botter en touche, dire que l’enfant a un problème.
Or, n’importe qui a un problème d’apprentissage si le maître n’enseigne pas convenablement. Même vous, même nous.
C’est aussi simple que ça: un enseignant qui considère qu’un enfant qui ne réussit pas ou n’est pas heureux a un problème ne sait pas son métier. La seule chose qu’il pourrait envisager, c’est qu’il y a un souci chez vous, que chez lui, l’enfant n’est pas bien traité et en effet, c’est l’un des deux cas où l’enfant échoue.
Soit le problème est à l’école, soit il est à la maison, soit un peu des deux.
Par conséquent, si vous êtes sûr que tout va bien à la maison et qu’il ne veut pas aller à l’école, le problème est[s2If !is_user_logged_in()] (…) la suite est réservée aux membres accompagnés (membre accompagné, connectez-vous. En cas de souci, voir la FAQ). [/s2If] [s2If is_user_logged_in()] à l’école. Mais l’enseignant(e) ne l’avouera pas, les enseignants et éducateurs ne savent pas qu’ils ont la mauvaise méthode. Voilà le drame. Ne vous attendez pas à une remise en cause ou à un changement: l’école ne changera pas. Votre enfant passera plutôt devant 10 spécialistes plutôt que l’on tentera de changer quelque chose dans l’enseignement.
Vous le savez maintenant, il n’y a pas d’enfant à problème. Tous les enfants peuvent réussir si on emploie la bonne méthode. C’est clair, prouvé, et tout ce qui essaie de dire que l’enfant a un problème est nul et non avenu.
Donc dès ce moment-là, vous savez que vous devez changer de système et ne pas garder cet enseignant(e). Oui, c’est vous qui choisissez, pas l’enseignant.
La conversation est donc close. Vous n’aurez, en ce cas, plus qu’à exprimer vos meilleures salutations et rentrer chez vous pour envisager une autre solution.
Si l’enseignant reconnaît que toutes les conditions ne sont pas réunies pour le bonheur et la réussite de votre enfant, parlez-en doucement, sans énervement, mais avec une certaine exigence. De même, si l’enseignant est conscient du problème posé à l’école. Vous avez là un complice, il s’agit de savoir si les choses changeront grâce à lui ou non.
Exprimez clairement ce que vous voulez ou ne voulez plus, d’une manière concise, sans vous répéter à l’infini. Plus vous serez brève (ou bref si vous êtes un homme, en général ce sont les mamans qui font la première démarche), plus vous ferez impression et moins aussi vous serez considérée comme un ennemi car plus vous vous expliquerez, moins vous serez écouté.
La familiarité peut vous nuire
“Qui s’excuse s’accuse”, dicton fort juste. Dans le même esprit, on peut dire que plus vous vous expliquez, plus vous attirez le mépris.
Une cause bien défendue est défendue en peu de mots, clairs, nets, bien dits et bien entendus. C’est un secret bien ignoré aujourd’hui, où l’on pense que d’allonger un discours est plus consensuel. C’est peut-être consensuel, mais peu efficace. Il faut dire tout ce qu’il y a à dire mais RIEN DE PLUS. Vous n’avez pas à répondre sur des questions qui concernent l’éducation ou l’instruction que vous donnez à votre enfant; l’enseignant à des comptes à rendre, pas vous. Vous n’avez pas à exposer ce qui se passe à la maison, sauf bien sûr si vous estimez que c’est une voie de compréhension du problème.
Evitez les rapports trop familiers avec les enseignants. Parce que si vous faites un reproche ou une demande à quelqu’un dont vous êtes trop proche, celle-ci constatera que vous ne lui parlez pas comme d’habitude et donc sera étonnée par le contraste. Cet étonnement sera suivi d’un rejet de ce que cette personne considèrera comme votre nouvelle facette.
Vous comprenez bien que naturellement les gens vous regardent sous votre meilleur jour et n’acceptent pas un visage moins conciliant. Viendra ensuite une réflexion: “qui est-ce pour me parler comme ça?” Cette réflexion vient du fait que jusque là vous vous mettiez à égalité avec elle et que maintenant vous lui faites une demande claire. Vous lui indiquez des choses comme si vous étiez sa supérieure, et elle ne l’accepte pas.
Elle le devrait car en réalité elle est l’institutrice de votre enfant, elle a des comptes à vous rendre. Mais d’abord, ce n’est pas dans la culture occidentale, ce n’est pas non plus dans celle de l’école en général (saluons au passage les enseignants qui se considèrent au service des familles), et ensuite du fait que vous avez eu des échanges amicaux jusqu’ici, vous vous êtes coupé la possibilité de vous mettre dans la peau d’une « citoyenne insatisfaite ». D’où notre conseil: évitez la familiarité avec les gens qui sont censés vous rendre service. Soyez toujours respectueux, mais jamais familier.
Pensez également à être pédagogue: vous faites une remarque claire, nette, précise, mais vous précisez également que vous êtes touchée par ce que vit votre enfant et qu’il est important que les enfants ressentent de la douceur de la part de l’institutrice. Ce mot constructif aura l’avantage de déplacer le débat vers une cause commune. Elle fera réfléchir. L’institutrice aura plus de facilité à l’accepter qu’une reproche personnel.
D’ailleurs, dernier point, ne soyez jamais personnel(le), sauf quand vous parlez de vous. Ne dites pas à la personne ce qu’elle est à vos yeux: “Vous êtes aveugle ou quoi ? Vous êtes irresponsable” etc.
Si vous êtes mal reçue, par exemple parce que l’institutrice estime que vous n’avez pas à lui dire ce qu’elle a à faire, vous pouvez parler aux autres parents, avec la discrétion que cela impose. Vous pourriez également faire une démarche auprès du directeur d’établissement. Si cela ne suffisait pas et que l’institutrice campait sur ses positions, que le directeur mépriserait votre demande, vous pourriez faire un courrier à l’Inspection d’Académie de votre département.
Cela dit, ne vous faites pas beaucoup d’illusion: l’Education nationale est très peu à l’écoute aux niveaux subalternes et encore moins au fur et à mesure que cela monte. Et s’il y a écoute, les répercussions sont si mal faites, sous forme d’admonestation, que les personnels concernés vous prennent en grippe, soit le contraire de ce que vous vouliez.
Si vous vous apercevez que votre enfant est la cible continuelle de l’institutrice, de l’enseignant, alors n’hésitez pas une seconde: retirez votre enfant de l’école. Dans un premier temps, vous le ferez porter pâle, malade. Cela vous donnera le temps de réfléchir à le mettre ailleurs ou lui faire suivre un cours par correspondance. Ou encore mieux l’école à la maison. C’est légal, rappelez-vous.
Votre but, c’est que votre enfant ne soit plus triste, n’est-ce pas ? Regardez ce que fait ce jeune homme:
I Wish de Stevie Wonder A Capella
Ce petit jeune n’est pas mal non plus niveau voix
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