Lorsqu'il s'agit de prendre une décision, il n'est pas rare qu'on soit contré par son conjoint.
Prendre le bon chemin, prendre une décision: tout dépend des circonstances et de ceux qui vous entourent, mais le plus important, c'est d'être convaincu soi-même.
Mais ce n'est pas facile quand on a l'angoisse de PERDRE DU TEMPS ou de faire PERDRE DE L'ARGENT à sa famille, les deux principales objections des maris (et fréquentes aussi chez les épouses).
Une maman qui a fourni suffisamment d'information à son mari nous signale que celui-ci, cependant, conserve des doutes et en quelque sorte exige du résultat avant d'avancer.
Ce n'est pas tellement mon problème. Mon conjoint à moi est carrément dans l'opposition et je ne sais pas où je vais.
Nous lui disons: "S'il attend des résultats avant d'approuver, c'est qu'il est dans l'inquiétude et le manque de confiance. A vous d'évaluer si cette manière d'être est un obstacle depuis longtemps à son développement, à votre développement ensemble. Il arrive fréquemment que ce soit l'attitude qu'on a, qui fasse l'essentiel du problème.
En même temps, il est peut-être un peu falot face aux événements. Montrez-lui alors
Si c'est du sens critique, comment savoir si c'est un sens critique constructif ou un problème plus profond, un problème de couple en fait ?
On ne peut pas réussir si on attend que ça marche. On ne peut réussir que si on a la résolution que ça marche.
Parce que si on attend que ça marche, le moindre signe d'échec va donner lieu à du découragement.
Pis: on va surveiller tout ce qui ne marchera pas, on sera irritable, prêt à accepter l'échec.
Il est normal de se comporter ainsi parfois mais pas en permanence.[s2If current_user_cannot(access_s2member_level1)] Ce n'est rien d'autre que ce que fait l'enfant immature: "ça DOIT marcher", dit-il. Il y a beaucoup d'adultes qui sont ainsi: ils n'ont pas été élevés pour vaincre, mais pour subir. On trouve beaucoup de ces cas chez des gens qui se disent "rebelles". Ils sont en réalité rebelles à toute introspection, tout regard franc sur eux-mêmes. Ils se disent anticonformistes mais sont en réalité totalement soumis à leur propre conservatisme, à leur incapacité à se vaincre. Ils sont des millions à se dire anticonformistes, comme un grand troupeau d'anticonformistes qui font tous la même chose... Rébellion en peau de lapin. Ces cas de faux-rebelles, tout en paroles, sont majorité dans les sociétés occidentales actuelles. Les épouses pensent pouvoir compter sur un homme, mais celui-ci, en réalité, n'existe pas: il n'y a qu'un vague gestionnaire du quotidien qui ne donnera pas d'impulsion. C'est donc à elles de le faire.
De tels cas sont causes de terribles freins dans la vie du couple et il faut s'en préoccuper.
Le projet sincère n'exige pas la victoire. Mais la victoire exige de l'agir
Il s'agit de faire les choses sans exiger que ça marche. Nous l'avons souvent dit.
Mais avant tout, la victoire n'a jamais été qu'une question de chance et encore moins de moindre effort.
On ne l'a jamais obtenue en ne faisant qu'en parler ou y réfléchir.
Quelque chose que vous gagnez sans larmes, sans pleurs, sans colères, sans acharnement, sans pugnacité et sans résolution ferme s'appelle à la rigueur le Loto.
Ceux qui ont peur d'y laisser des plumes, ceux qui ont peur de pleurer, sont les véritables froussards.
Nous avons très souvent des mamans qui prennent les choses en main alors que, visiblement, les maris se défilent .
Etymologiquement, la "chance", c'est la chéance, autrement dit ce qui tombe.
La chance peut arriver quand on joue aux dés, quand on les jette.
Mais si vous ne jetez pas les dés, il n'y a aucune chance pour qu'elle arrive.
Les gens qui critiquent sans cesse sans rien essayer sans donc vains, pour vous, du moins en ce qui concerne les choix à faire. Ils pourront être utiles pour étudier les failles de votre projet, mais seulement là.
Provoquer la victoire
Une victoire, ça se provoque. C'est autre chose qu'un truc qui va se conformer à ce qu'on attend.
La victoire a été célébrée comme une déesse, dans l'Antiquité, parce qu'elle offrait bien davantage que ce qu'on attendait: elle charriait du mystère et des cadeaux inattendus comme en sorte de récompense.
Mais pour l'instant, insistons sur ceci: il n'y a pas de réussite sans prise de risque, sans tentative, sans avancer un pied vers l'inconnu.
Naturellement, il est idiot de se risquer à perdre l'équilibre ; il faut donc que le pas qui n'avance pas soit bien assuré.
Exemple: vous risquez 100€ parce que vous en avez 2.000 en réserve. Vous ne risquez pas 100€ si c'est tout ce que vous avez. A moins d'être dans une situation désespérée: ça s'appelle agir sous la contrainte. Autre exemple: quand on grimpe en montagne, on a toujours 3 points d'appui solides, au moins. Avec trois points assurés (une main et deux pieds), on peut avancer du membre libre (la main restante).
Prendre le bon chemin commence par faire un pas
Le bon chemin n'est pas une idée toute faite. Le bon chemin n'est pas enfermé dans un plan bien saucissonné. Le bon chemin a besoin d'un plan bien saucissonné, mais vous ne devez pas admettre qu'un événement inattendu remette en cause l'ensemble du plan.
Prendre le bon chemin consiste d'abord à faire un premier pas. La résolution naît de ce premier pas.
Au contraire du caprice infantile, si on a la résolution d'y arriver quels que soient les échecs, on est capable de faire face aux échecs graves et ignorer royalement les petits obstacles.
La réussite, par exemple en blogging (gagner de l'argent depuis chez soi) ou en école à la maison, ou lorsqu'on veut changer de pays, vient d'une démarche ferme qui ne dit pas: "Et s'il y avait un problème, et si j'échouais ?" mais qui affirme au fond de soi: "Je réussirai, j'affronterai les problèmes !"
Prendre une décision n'interdit pas de prendre des précautions
Un tel esprit décidé doit bien sûr prendre toutes les dispositions utiles: s'informer, faire des économies, anticiper. La réussite n'en sera que plus proche. Si l'autre conjoint est un esprit pratique dénué d'espérance, qu'il serve donc uniquement à planifier.
Nous avons vu par ailleurs que l'esprit humain se partageait assez bien entre trois catégories: visionnaires, planificateurs et critiques.
Être décidé fermement ne veut pas dire nécessairement qu'on soit fait de marbre ni qu'on soit forcé de se lever à 6 heures du matin. Réussir dépend beaucoup plus d'une espérance que d'une discipline: c'est l'espérance au cœur qui conduit la meilleure discipline.
Prendre un chemin
Mais que faire si l'autre est complètement éloigné du projet ?
En cas de difficulté du côté du conjoint, il faut essayer de trouver une voie. C'est parfois difficile, s'il est de nature à ne pas se battre ou renoncer facilement. Ou avoir tendance à croire spontanément l'échec et se méfier de la réussite. Faites le test à quelques jours d'intervalle: annoncez que vous êtes sûr de ne pas y arriver. Puis dire que vous êtes sûr d'y arriver. Et voyez la réaction. Si le conjoint croit d'emblée que vous n'y arriverez pas et doute quand vous dites que vous y arriverez, c'est qu'il n'est pas fait pour réussir.
Il faudra en prendre la mesure et bâtir l'avenir en fonction de ce fait.
Ce sera vous, le leader, et non lui. Et cela, vous le saurez une fois pour toutes.
N'attendez donc pas de l'autre qu'il prenne des décisions dont il est incapable.
Il y a des gens qui ont une inhibition et qui ne seront jamais des leaders. C'est comme ça. A vous de jouer. Le leader, c'est vous.
Votre sorte d'esprit et sa sorte à lui (ou elle)
Du fait que la Victoire n'apporte pas seulement le résultat escompté, elle n'est agréable qu'à des esprits curieux.
Les gens qui redoutent sans cesse l'échec et harcèlent leur conjoint ou la société, les accablent de critiques, sont dans une frustration. Ils manquent souvent d'imagination et c'est pourquoi l'avenir les effraie : ils n'envisagent pas les divers aspects qu'une victoire peut embrasser. Un tel esprit sera toujours sur la défensive et peu entreprenant. Il sera comme un roi auquel il sera facile d'arracher un royaume, un général facile à vaincre, un politique battu d'avance parce que perpétuellement sur la défensive. Ou une maman à qui on mentira sans grande difficulté ou à laquelle on fera régler des factures anormales.
La stratégie vicieuse pour y parvenir consiste à permettre à celui qui est dépossédé de sauver les apparences.
Par exemple, on rassure l'électeur sur sa dignité tout en lui enlevant tout, jusqu'à ses enfants ou sa santé.
Il vous appartient de ne pas vous laisser enfermer ainsi.
Chose remarquable: les gens qui ont une incapacité à se jeter dans l'avenir avec résolution, étant de peu de ressources intérieures, ont beaucoup de mal à s'arrêter de bouger et de se plaindre; ils disent vouloir une autre vie, de l'action, des tas de choses, parce qu'elles redoutent d'être en face d'elles-mêmes, c'est-à-dire d'un vide.
Il est évident que les êtres peu spirituels sont plus enclins à redouter ce vide intérieur.
C'est pourquoi en de tels cas vous ne devez pas croire que leur désir d'action ou de changement est sincère: ce n'est qu'un rêve vain, un désir de distraction, une distraction qui leur évitera d'être en face de leur propre réalité. Lorsqu'on est incapable de prendre des responsabilités, accepter des grands défis, de changer de vie réellement et qu'on se paye de mots, on fait souffrir son entourage. Il faut alors quitter le poste de commandement et faire ce pour quoi on est fait: de l'intendance.
C'est très fréquent en France ou en Russie, plus qu'en Belgique ou au Canada. L'échec est une culture en soi. Les mamans qui ont un mari né pour l'échec ou la fatalité doivent être conseillées. Les maris aussi en sens contraire, bien sûr. Il est presque impossible de sauver la famille si on n'a pas les conseils utiles en ce cas, car d'un côté l'espérance existe mais elle est laminée, plaquée au sol par l'autre, et rien ne peut en sortir. L'espérance sans cesse attaquée est une souffrance énorme.
Et si c'est lui qui avait raison en étant rationnel ?
Maintenant, le cas contraire existe aussi: il arrive que celui qui a un esprit méthodique ait raison face à un esprit plein d'espérance mais quelque peu folâtre et dispersé, sans véritable plan ni organisation.
Si vous vous complétez bien, alors pas de problème. Vous donnez une perspective, une idée, et il critique, ajuste, planifie. Ou c'est l'inverse. Mais peu importe, vous vous complétez bien: le rêve.
S'il a un esprit méthodique pendant que vous avez l'esprit d'espérance, ou l'inverse, de toute façon il y a entre vous des projets, précis ou flous, et c'est ce qui vous maintient vers l'avant.
Ces projets permettent de savoir si vous et votre conjoint êtes fiables, portés vers une vraie vie, avec une organisation pour y arriver.
En revanche, si vous vous accrochez souvent, il faut s'arrêter et discerner.
Parfois, peut-être exagérez-vous, peut-être avez-vous le sentiment d'étouffer avec un matérialiste et le lui faites sentir.
Mais s'il avait quand même un peu raison ?
Peut-être qu'il se voit sans cesse humilié par vous qui avez un esprit d'espérance: il lui semble que ses raisonnements justes sont accusés d'être bassement matériels et bas alors qu'ils sont solides. En effet, celui ou celle qui est dans l'espérance a tendance à regarder les projets précis comme des choses qui manquent de souffle.
Il est certain qu'un esprit méthodique souffrira d'un esprit trop folâtre, qui en fait d'espérance a des convictions mais aucune méthode.
Comment savoir ?
Si votre conjoint a un esprit rationnel fiable, avec un plan pour réussir, il est capable de vous l'exposer clairement. A vous d'adapter votre mental pour comprendre la mécanique des choses.
Si son plan est flou, peu précis, sa raison est inféconde. Et il y a de très belles choses infécondes ! Il a le sens des choses matérielles mais ne voit pas les perspectives, et il ne les verra jamais. Vous ne changerez pas l'autre.
Beaucoup de gens parlent et jugent mais sont totalement incapables d'élaborer un plan. Avec de telles personnes, vous ne vous appuyez sur rien de solide: à vous de faire ce qu'il faut, une fois encore ! Et on peut dire que beaucoup de nos mamans portent tout: la maison, les enfants, mais aussi la direction à prendre. Attention à la surcharge. Confiez-vous, parlez-nous, nous vous aiderons de manière totalement confidentielle. Suivez bien la formation, elle vous forme.
Mais en première conclusion, notez que si vous êtes seule à avoir des projets lointains et grands, alors c'est vous qui portez tout jusqu'ici et pour l'avenir, il ne fera que suivre.
Comme vous ne pouvez rester à tout porter, il faut lui faire comprendre que vous allez diriger le mouvement et qu'il gérera l'intendance. Et au surplus, vous devrez alors lui déléguer des tâches. Puisqu'il ne sait pas voir loin, qu'il sache voir de près.
(entre parenthèses, notez ce que nous sommes en train de vous dire, si cela vous paraît valable)
S'il refuse, pour autant que vous ayez dit les choses avec tact, alors votre couple est compromis. Il faudra faire un point précis et vous faire aider, seul, car il est probable que l'autre soit dans le refus.
En tout état de cause, prenez l'habitude de prendre de l'aide. Etre seul n'aide jamais car si vous aviez la solution, vous l'auriez mise en œuvre depuis longtemps.
Laissez-nous en commentaire votre question, appréciation, situation.
Vous n’êtes pas connecté en tant que membre de l’accompagnement. Pour vous faire accompagner, cliquez ici. Membres, connectez-vous. [/s2If] [s2If current_user_can(access_s2member_level1)] Ce n'est rien d'autre que ce que fait l'enfant immature: "ça DOIT marcher", dit-il. Il y a beaucoup d'adultes qui sont ainsi: ils n'ont pas été élevés pour vaincre, mais pour subir. On trouve beaucoup de ces cas chez des gens qui se disent "rebelles". Ils sont en réalité rebelles à toute introspection, tout regard franc sur eux-mêmes. Ils se disent anticonformistes mais sont en réalité totalement soumis à leur propre conservatisme, à leur incapacité à se vaincre. Ils sont des millions à se dire anticonformistes, comme un grand troupeau d'anticonformistes qui font tous la même chose... Rébellion en peau de lapin. Ces cas de faux-rebelles, tout en paroles, sont majorité dans les sociétés occidentales actuelles. Les épouses pensent pouvoir compter sur un homme, mais celui-ci, en réalité, n'existe pas: il n'y a qu'un vague gestionnaire du quotidien qui ne donnera pas d'impulsion. C'est donc à elles de le faire.
De tels cas sont causes de terribles freins dans la vie du couple et il faut s'en préoccuper.
Le projet sincère n'exige pas la victoire. Mais la victoire exige de l'agir
Il s'agit de faire les choses sans exiger que ça marche. Nous l'avons souvent dit.
Mais avant tout, la victoire n'a jamais été qu'une question de chance et encore moins de moindre effort.
On ne l'a jamais obtenue en ne faisant qu'en parler ou y réfléchir.
Quelque chose que vous gagnez sans larmes, sans pleurs, sans colères, sans acharnement, sans pugnacité et sans résolution ferme s'appelle à la rigueur le Loto.
Ceux qui ont peur d'y laisser des plumes, ceux qui ont peur de pleurer, sont les véritables froussards.
Nous avons très souvent des mamans qui prennent les choses en main alors que, visiblement, les maris se défilent .
Etymologiquement, la "chance", c'est la chéance, autrement dit ce qui tombe. La chance peut arriver quand on joue aux dés, quand on les jette. Mais si vous ne jetez pas les dés, il n'y a aucune chance pour qu'elle arrive.
Les gens qui critiquent sans cesse sans rien essayer sans donc vains, pour vous, du moins en ce qui concerne les choix à faire. Ils pourront être utiles pour étudier les failles de votre projet, mais seulement là.
Provoquer la victoire
Une victoire, ça se provoque. C'est autre chose qu'un truc qui va se conformer à ce qu'on attend.
La victoire a été célébrée comme une déesse, dans l'Antiquité, parce qu'elle offrait bien davantage que ce qu'on attendait: elle charriait du mystère et des cadeaux inattendus comme en sorte de récompense.
Mais pour l'instant, insistons sur ceci: il n'y a pas de réussite sans prise de risque, sans tentative, sans avancer un pied vers l'inconnu.
Naturellement, il est idiot de se risquer à perdre l'équilibre ; il faut donc que le pas qui n'avance pas soit bien assuré.
Exemple: vous risquez 100€ parce que vous en avez 2.000 en réserve. Vous ne risquez pas 100€ si c'est tout ce que vous avez. A moins d'être dans une situation désespérée: ça s'appelle agir sous la contrainte. Autre exemple: quand on grimpe en montagne, on a toujours 3 points d'appui solides, au moins. Avec trois points assurés (une main et deux pieds), on peut avancer du membre libre (la main restante).
Prendre le bon chemin commence par faire un pas
Le bon chemin n'est pas une idée toute faite. Le bon chemin n'est pas enfermé dans un plan bien saucissonné. Le bon chemin a besoin d'un plan bien saucissonné, mais vous ne devez pas admettre qu'un événement inattendu remette en cause l'ensemble du plan.
Prendre le bon chemin consiste d'abord à faire un premier pas. La résolution naît de ce premier pas.
Au contraire du caprice infantile, si on a la résolution d'y arriver quels que soient les échecs, on est capable de faire face aux échecs graves et ignorer royalement les petits obstacles.
La réussite, par exemple en blogging (gagner de l'argent depuis chez soi) ou en école à la maison, ou lorsqu'on veut changer de pays, vient d'une démarche ferme qui ne dit pas: "Et s'il y avait un problème, et si j'échouais ?" mais qui affirme au fond de soi: "Je réussirai, j'affronterai les problèmes !"
Prendre une décision n'interdit pas de prendre des précautions
Un tel esprit décidé doit bien sûr prendre toutes les dispositions utiles: s'informer, faire des économies, anticiper. La réussite n'en sera que plus proche. Si l'autre conjoint est un esprit pratique dénué d'espérance, qu'il serve donc uniquement à planifier.
Nous avons vu par ailleurs que l'esprit humain se partageait assez bien entre trois catégories: visionnaires, planificateurs et critiques.
Être décidé fermement ne veut pas dire nécessairement qu'on soit fait de marbre ni qu'on soit forcé de se lever à 6 heures du matin. Réussir dépend beaucoup plus d'une espérance que d'une discipline: c'est l'espérance au cœur qui conduit la meilleure discipline.
Prendre un chemin
Mais que faire si l'autre est complètement éloigné du projet ?
En cas de difficulté du côté du conjoint, il faut essayer de trouver une voie. C'est parfois difficile, s'il est de nature à ne pas se battre ou renoncer facilement. Ou avoir tendance à croire spontanément l'échec et se méfier de la réussite. Faites le test à quelques jours d'intervalle: annoncez que vous êtes sûr de ne pas y arriver. Puis dire que vous êtes sûr d'y arriver. Et voyez la réaction. Si le conjoint croit d'emblée que vous n'y arriverez pas et doute quand vous dites que vous y arriverez, c'est qu'il n'est pas fait pour réussir.
Il faudra en prendre la mesure et bâtir l'avenir en fonction de ce fait.
Ce sera vous, le leader, et non lui. Et cela, vous le saurez une fois pour toutes.
N'attendez donc pas de l'autre qu'il prenne des décisions dont il est incapable.
Il y a des gens qui ont une inhibition et qui ne seront jamais des leaders. C'est comme ça. A vous de jouer. Le leader, c'est vous.
Votre sorte d'esprit et sa sorte à lui (ou elle)
Du fait que la Victoire n'apporte pas seulement le résultat escompté, elle n'est agréable qu'à des esprits curieux.
Les gens qui redoutent sans cesse l'échec et harcèlent leur conjoint ou la société, les accablent de critiques, sont dans une frustration. Ils manquent souvent d'imagination et c'est pourquoi l'avenir les effraie : ils n'envisagent pas les divers aspects qu'une victoire peut embrasser. Un tel esprit sera toujours sur la défensive et peu entreprenant. Il sera comme un roi auquel il sera facile d'arracher un royaume, un général facile à vaincre, un politique battu d'avance parce que perpétuellement sur la défensive. Ou une maman à qui on mentira sans grande difficulté ou à laquelle on fera régler des factures anormales.
La stratégie vicieuse pour y parvenir consiste à permettre à celui qui est dépossédé de sauver les apparences.
Par exemple, on rassure l'électeur sur sa dignité tout en lui enlevant tout, jusqu'à ses enfants ou sa santé.
Il vous appartient de ne pas vous laisser enfermer ainsi.
Chose remarquable: les gens qui ont une incapacité à se jeter dans l'avenir avec résolution, étant de peu de ressources intérieures, ont beaucoup de mal à s'arrêter de bouger et de se plaindre; ils disent vouloir une autre vie, de l'action, des tas de choses, parce qu'elles redoutent d'être en face d'elles-mêmes, c'est-à-dire d'un vide.
Il est évident que les êtres peu spirituels sont plus enclins à redouter ce vide intérieur.
C'est pourquoi en de tels cas vous ne devez pas croire que leur désir d'action ou de changement est sincère: ce n'est qu'un rêve vain, un désir de distraction, une distraction qui leur évitera d'être en face de leur propre réalité. Lorsqu'on est incapable de prendre des responsabilités, accepter des grands défis, de changer de vie réellement et qu'on se paye de mots, on fait souffrir son entourage. Il faut alors quitter le poste de commandement et faire ce pour quoi on est fait: de l'intendance.
C'est très fréquent en France ou en Russie, plus qu'en Belgique ou au Canada. L'échec est une culture en soi. Les mamans qui ont un mari né pour l'échec ou la fatalité doivent être conseillées. Les maris aussi en sens contraire, bien sûr. Il est presque impossible de sauver la famille si on n'a pas les conseils utiles en ce cas, car d'un côté l'espérance existe mais elle est laminée, plaquée au sol par l'autre, et rien ne peut en sortir. L'espérance sans cesse attaquée est une souffrance énorme.
Et si c'est lui qui avait raison en étant rationnel ?
Maintenant, le cas contraire existe aussi: il arrive que celui qui a un esprit méthodique ait raison face à un esprit plein d'espérance mais quelque peu folâtre et dispersé, sans véritable plan ni organisation.
Si vous vous complétez bien, alors pas de problème. Vous donnez une perspective, une idée, et il critique, ajuste, planifie. Ou c'est l'inverse. Mais peu importe, vous vous complétez bien: le rêve.
S'il a un esprit méthodique pendant que vous avez l'esprit d'espérance, ou l'inverse, de toute façon il y a entre vous des projets, précis ou flous, et c'est ce qui vous maintient vers l'avant.
Ces projets permettent de savoir si vous et votre conjoint êtes fiables, portés vers une vraie vie, avec une organisation pour y arriver.
En revanche, si vous vous accrochez souvent, il faut s'arrêter et discerner.
Parfois, peut-être exagérez-vous, peut-être avez-vous le sentiment d'étouffer avec un matérialiste et le lui faites sentir.
Mais s'il avait quand même un peu raison ?
Peut-être qu'il se voit sans cesse humilié par vous qui avez un esprit d'espérance: il lui semble que ses raisonnements justes sont accusés d'être bassement matériels et bas alors qu'ils sont solides. En effet, celui ou celle qui est dans l'espérance a tendance à regarder les projets précis comme des choses qui manquent de souffle.
Il est certain qu'un esprit méthodique souffrira d'un esprit trop folâtre, qui en fait d'espérance a des convictions mais aucune méthode.
Comment savoir ?
Si votre conjoint a un esprit rationnel fiable, avec un plan pour réussir, il est capable de vous l'exposer clairement. A vous d'adapter votre mental pour comprendre la mécanique des choses.
Si son plan est flou, peu précis, sa raison est inféconde. Et il y a de très belles choses infécondes ! Il a le sens des choses matérielles mais ne voit pas les perspectives, et il ne les verra jamais. Vous ne changerez pas l'autre.
Beaucoup de gens parlent et jugent mais sont totalement incapables d'élaborer un plan. Avec de telles personnes, vous ne vous appuyez sur rien de solide: à vous de faire ce qu'il faut, une fois encore ! Et on peut dire que beaucoup de nos mamans portent tout: la maison, les enfants, mais aussi la direction à prendre. Attention à la surcharge. Confiez-vous, parlez-nous, nous vous aiderons de manière totalement confidentielle. Suivez bien la formation, elle vous forme.
Mais en première conclusion, notez que si vous êtes seule à avoir des projets lointains et grands, alors c'est vous qui portez tout jusqu'ici et pour l'avenir, il ne fera que suivre.
Comme vous ne pouvez rester à tout porter, il faut lui faire comprendre que vous allez diriger le mouvement et qu'il gérera l'intendance. Et au surplus, vous devrez alors lui déléguer des tâches. Puisqu'il ne sait pas voir loin, qu'il sache voir de près.
(entre parenthèses, notez ce que nous sommes en train de vous dire, si cela vous paraît valable)
S'il refuse, pour autant que vous ayez dit les choses avec tact, alors votre couple est compromis. Il faudra faire un point précis et vous faire aider, seul, car il est probable que l'autre soit dans le refus.
En tout état de cause, prenez l'habitude de prendre de l'aide. Etre seul n'aide jamais car si vous aviez la solution, vous l'auriez mise en œuvre depuis longtemps.
Laissez-nous en commentaire votre question, appréciation, situation.
[/s2If]
Lorsqu’il s’agit de prendre une décision, il n’est pas rare qu’on soit contré par son conjoint.
Prendre le bon chemin, prendre une décision: tout dépend des circonstances et de ceux qui vous entourent, mais le plus important, c’est d’être convaincu soi-même.
Mais ce n’est pas facile quand on a l’angoisse de PERDRE DU TEMPS ou de faire PERDRE DE L’ARGENT à sa famille, les deux principales objections des maris (et fréquentes aussi chez les épouses).
Une maman qui a fourni suffisamment d’information à son mari nous signale que celui-ci, cependant, conserve des doutes et en quelque sorte exige du résultat avant d’avancer.
Ce n’est pas tellement mon problème. Mon conjoint à moi est carrément dans l’opposition et je ne sais pas où je vais.
Nous lui disons: « S’il attend des résultats avant d’approuver, c’est qu’il est dans l’inquiétude et le manque de confiance. A vous d’évaluer si cette manière d’être est un obstacle depuis longtemps à son développement, à votre développement ensemble. Il arrive fréquemment que ce soit l’attitude qu’on a, qui fasse l’essentiel du problème.
En même temps, il est peut-être un peu falot face aux événements. Montrez-lui alors
Si c’est du sens critique, comment savoir si c’est un sens critique constructif ou un problème plus profond, un problème de couple en fait ?
On ne peut pas réussir si on attend que ça marche. On ne peut réussir que si on a la résolution que ça marche.
Parce que si on attend que ça marche, le moindre signe d’échec va donner lieu à du découragement.
Pis: on va surveiller tout ce qui ne marchera pas, on sera irritable, prêt à accepter l’échec.
Il est normal de se comporter ainsi parfois mais pas en permanence.[s2If current_user_cannot(access_s2member_level1)] Ce n’est rien d’autre que ce que fait l’enfant immature: « ça DOIT marcher », dit-il. Il y a beaucoup d’adultes qui sont ainsi: ils n’ont pas été élevés pour vaincre, mais pour subir. On trouve beaucoup de ces cas chez des gens qui se disent « rebelles ». En réalité rebelles à toute introspection, à tout regard franc sur eux-mêmes, ils se disent anticonformistes mais sont en réalité soumis à leur propre conservatisme, à leur incapacité à se vaincre. Ils sont des millions à se dire anticonformistes, comme un grand troupeau d’anticonformistes qui font tous la même chose… Rébellion en peau de lapin. Ces cas de faux-rebelles, tout en paroles, sont majorité dans les sociétés occidentales actuelles. Les épouses pensent pouvoir compter sur un homme, mais celui-ci, en réalité, n’existe pas: il n’y a qu’un vague gestionnaire du quotidien qui ne donnera pas d’impulsion. C’est donc à elles de le faire.
De tels cas sont causes de terribles freins dans la vie du couple et il faut s’en préoccuper.
Le projet sincère n’exige pas la victoire. Mais la victoire exige de l’agir
Il s’agit de faire les choses sans exiger que ça marche. Nous l’avons souvent dit.
Mais avant tout, la victoire n’a jamais été qu’une question de chance et encore moins de moindre effort.
On ne l’a jamais obtenue en ne faisant qu’en parler ou y réfléchir.
Quelque chose que vous gagnez sans larmes, sans pleurs, sans colères, sans acharnement, sans pugnacité et sans résolution ferme s’appelle à la rigueur le Loto.
Ceux qui ont peur d’y laisser des plumes, ceux qui ont peur de pleurer, sont les véritables froussards.
Nous avons très souvent des mamans qui prennent les choses en main alors que, visiblement, les maris se défilent .
Etymologiquement, la « chance », c’est la chéance, autrement dit ce qui tombe.
La chance peut arriver quand on joue aux dés, quand on les jette.
Mais si vous ne jetez pas les dés, il n’y a aucune chance pour qu’elle arrive.
Les gens qui critiquent sans cesse sans rien essayer sans donc vains, pour vous, du moins en ce qui concerne les choix à faire. Ils pourront être utiles pour étudier les failles de votre projet, mais seulement là.
Provoquer la victoire
Une victoire, ça se provoque. C’est autre chose qu’un truc qui va se conformer à ce qu’on attend.
La victoire a été célébrée comme une déesse, dans l’Antiquité, parce qu’elle offrait bien davantage que ce qu’on attendait: elle charriait du mystère et des cadeaux inattendus comme en sorte de récompense.
Mais pour l’instant, insistons sur ceci: il n’y a pas de réussite sans prise de risque, sans tentative, sans avancer un pied vers l’inconnu.
Naturellement, il est idiot de se risquer à perdre l’équilibre ; il faut donc que le pas qui n’avance pas soit bien assuré.
Exemple: vous risquez 100€ parce que vous en avez 2.000 en réserve. Vous ne risquez pas 100€ si c’est tout ce que vous avez. A moins d’être dans une situation désespérée: ça s’appelle agir sous la contrainte. Autre exemple: quand on grimpe en montagne, on a toujours 3 points d’appui solides, au moins. Avec trois points assurés (une main et deux pieds), on peut avancer du membre libre (la main restante).
Prendre le bon chemin commence par faire un pas
Le bon chemin n’est pas une idée toute faite. Le bon chemin n’est pas enfermé dans un plan bien saucissonné. Le bon chemin a besoin d’un plan bien saucissonné, mais vous ne devez pas admettre qu’un événement inattendu remette en cause l’ensemble du plan.
Prendre le bon chemin consiste d’abord à faire un premier pas. La résolution naît de ce premier pas.
Au contraire du caprice infantile, si on a la résolution d’y arriver quels que soient les échecs, on est capable de faire face aux échecs graves et ignorer royalement les petits obstacles.
La réussite, par exemple en blogging (gagner de l’argent depuis chez soi) ou en école à la maison, ou lorsqu’on veut changer de pays, vient d’une démarche ferme qui ne dit pas: « Et s’il y avait un problème, et si j’échouais ? » mais qui affirme au fond de soi: « Je réussirai, j’affronterai les problèmes ! »
Prendre une décision n’interdit pas de prendre des précautions
Un tel esprit décidé doit bien sûr prendre toutes les dispositions utiles: s’informer, faire des économies, anticiper. La réussite n’en sera que plus proche. Si l’autre conjoint est un esprit pratique dénué d’espérance, qu’il serve donc uniquement à planifier.
Nous avons vu par ailleurs que l’esprit humain se partageait assez bien entre trois catégories: visionnaires, planificateurs et critiques.
Être décidé fermement ne veut pas dire nécessairement qu’on soit fait de marbre ni qu’on soit forcé de se lever à 6 heures du matin. Réussir dépend beaucoup plus d’une espérance que d’une discipline: c’est l’espérance au cœur qui conduit la meilleure discipline.
Prendre un chemin
Mais que faire si l’autre est complètement éloigné du projet ?
En cas de difficulté du côté du conjoint, il faut essayer de trouver une voie. C’est parfois difficile, s’il est de nature à ne pas se battre ou renoncer facilement. Ou avoir tendance à croire spontanément l’échec et se méfier de la réussite. Faites le test à quelques jours d’intervalle: annoncez que vous êtes sûr de ne pas y arriver. Puis dire que vous êtes sûr d’y arriver. Et voyez la réaction. Si le conjoint croit d’emblée que vous n’y arriverez pas et doute quand vous dites que vous y arriverez, c’est qu’il n’est pas fait pour réussir.
Il faudra en prendre la mesure et bâtir l’avenir en fonction de ce fait.
Ce sera vous, le leader, et non lui. Et cela, vous le saurez une fois pour toutes.
N’attendez donc pas de l’autre qu’il prenne des décisions dont il est incapable.
Il y a des gens qui ont une inhibition et qui ne seront jamais des leaders. C’est comme ça. A vous de jouer. Le leader, c’est vous.
Votre sorte d’esprit et sa sorte à lui (ou elle)
Du fait que la Victoire n’apporte pas seulement le résultat escompté, elle n’est agréable qu’à des esprits curieux.
Les gens qui redoutent sans cesse l’échec et harcèlent leur conjoint ou la société, les accablent de critiques, sont dans une frustration. Ils manquent souvent d’imagination et c’est pourquoi l’avenir les effraie : ils n’envisagent pas les divers aspects qu’une victoire peut embrasser. Un tel esprit sera toujours sur la défensive et peu entreprenant. Il sera comme un roi auquel il sera facile d’arracher un royaume, un général facile à vaincre, un politique battu d’avance parce que perpétuellement sur la défensive. Ou une maman à qui on mentira sans grande difficulté ou à laquelle on fera régler des factures anormales.
La stratégie vicieuse pour y parvenir consiste à permettre à celui qui est dépossédé de sauver les apparences.
Par exemple, on rassure l’électeur sur sa dignité tout en lui enlevant tout, jusqu’à ses enfants ou sa santé.
Il vous appartient de ne pas vous laisser enfermer ainsi.
Chose remarquable: les gens qui ont une incapacité à se jeter dans l’avenir avec résolution, étant de peu de ressources intérieures, ont beaucoup de mal à s’arrêter de bouger et de se plaindre; ils disent vouloir une autre vie, de l’action, des tas de choses, parce qu’elles redoutent d’être en face d’elles-mêmes, c’est-à-dire d’un vide.
Il est évident que les êtres peu spirituels sont plus enclins à redouter ce vide intérieur.
C’est pourquoi en de tels cas vous ne devez pas croire que leur désir d’action ou de changement est sincère: ce n’est qu’un rêve vain, un désir de distraction, une distraction qui leur évitera d’être en face de leur propre réalité. Lorsqu’on est incapable de prendre des responsabilités, accepter des grands défis, de changer de vie réellement et qu’on se paye de mots, on fait souffrir son entourage. Il faut alors quitter le poste de commandement et faire ce pour quoi on est fait: de l’intendance.
C’est très fréquent en France ou en Russie, plus qu’en Belgique ou au Canada. L’échec est une culture en soi. Les mamans qui ont un mari né pour l’échec ou la fatalité doivent être conseillées. Les maris aussi en sens contraire, bien sûr. Il est presque impossible de sauver la famille si on n’a pas les conseils utiles en ce cas, car d’un côté l’espérance existe mais elle est laminée, plaquée au sol par l’autre, et rien ne peut en sortir. L’espérance sans cesse attaquée est une souffrance énorme.
Et si c’est lui qui avait raison en étant rationnel ?
Maintenant, le cas contraire existe aussi: il arrive que celui qui a un esprit méthodique ait raison face à un esprit plein d’espérance mais quelque peu folâtre et dispersé, sans véritable plan ni organisation.
Si vous vous complétez bien, alors pas de problème. Vous donnez une perspective, une idée, et il critique, ajuste, planifie. Ou c’est l’inverse. Mais peu importe, vous vous complétez bien: le rêve.
S’il a un esprit méthodique pendant que vous avez l’esprit d’espérance, ou l’inverse, de toute façon il y a entre vous des projets, précis ou flous, et c’est ce qui vous maintient vers l’avant.
Ces projets permettent de savoir si vous et votre conjoint êtes fiables, portés vers une vraie vie, avec une organisation pour y arriver.
En revanche, si vous vous accrochez souvent, il faut s’arrêter et discerner.
Parfois, peut-être exagérez-vous, peut-être avez-vous le sentiment d’étouffer avec un matérialiste et le lui faites sentir.
Mais s’il avait quand même un peu raison ?
Peut-être qu’il se voit sans cesse humilié par votre esprit d’espérance: il lui semble que ses raisonnements justes sont accusés d’être bassement matériels et bas alors qu’ils sont solides. En effet, celui ou celle qui est dans l’espérance a tendance à regarder les projets précis comme des choses qui manquent de souffle et d’élévation.
Il est certain qu’un esprit méthodique souffrira d’un esprit trop folâtre, qui en fait d’espérance a des convictions mais aucune méthode.
Comment savoir ?
Si votre conjoint a un esprit rationnel fiable, avec un plan pour réussir, il est capable de vous l’exposer clairement. A vous d’adapter votre mental pour comprendre la mécanique des choses.
Si son plan est flou, peu précis, sa raison est inféconde. Et il y a de très belles choses infécondes ! Il a le sens des choses matérielles mais ne voit pas les perspectives, et il ne les verra jamais. Vous ne changerez pas l’autre.
Beaucoup de gens parlent et jugent mais sont totalement incapables d’élaborer un plan. Avec de telles personnes, vous ne vous appuyez sur rien de solide: à vous de faire ce qu’il faut, une fois encore ! Et on peut dire que beaucoup de nos mamans portent tout: la maison, les enfants, mais aussi la direction à prendre. Attention à la surcharge. Confiez-vous, parlez-nous, nous vous aiderons de manière totalement confidentielle. Suivez bien la formation, elle vous forme.
Mais en première conclusion, notez que si vous êtes seule à avoir des projets lointains et grands, alors c’est vous qui portez tout jusqu’ici et pour l’avenir, il ne fera que suivre.
Comme vous ne pouvez rester à tout porter, il faut lui faire comprendre que vous allez diriger le mouvement et qu’il gérera l’intendance. Et au surplus, vous devrez alors lui déléguer des tâches. Puisqu’il ne sait pas voir loin, qu’il sache voir de près.
(entre parenthèses, notez ce que nous sommes en train de vous dire, si cela vous paraît valable)
S’il refuse, pour autant que vous ayez dit les choses avec tact, alors votre couple est compromis. Il faudra faire un point précis et vous faire aider, seul, car il est probable que l’autre soit dans le refus.
En tout état de cause, prenez l’habitude de prendre de l’aide. Etre seul n’aide jamais car si vous aviez la solution, vous l’auriez mise en œuvre depuis longtemps.
Laissez-nous en commentaire votre question, appréciation, situation.
Vous n’êtes pas connecté en tant que membre de l’accompagnement. Pour vous faire accompagner, cliquez ici. Membres, connectez-vous. [/s2If] [s2If current_user_can(access_s2member_level1)] Ce n’est rien d’autre que ce que fait l’enfant immature: « ça DOIT marcher », dit-il. Il y a beaucoup d’adultes qui sont ainsi: ils n’ont pas été élevés pour vaincre, mais pour subir. On trouve beaucoup de ces cas chez des gens qui se disent « rebelles ». En réalité rebelles à toute introspection, à tout regard franc sur eux-mêmes, ils se disent anticonformistes mais sont en réalité soumis à leur propre conservatisme, à leur incapacité à se vaincre. Ils sont des millions à se dire anticonformistes, comme un grand troupeau d’anticonformistes qui font tous la même chose… Rébellion en peau de lapin. Ces cas de faux-rebelles, tout en paroles, sont majorité dans les sociétés occidentales actuelles. Les épouses pensent pouvoir compter sur un homme, mais celui-ci, en réalité, n’existe pas: il n’y a qu’un vague gestionnaire du quotidien qui ne donnera pas d’impulsion. C’est donc à elles de le faire.
De tels cas sont causes de terribles freins dans la vie du couple et il faut s’en préoccuper.
Le projet sincère n’exige pas la victoire. Mais la victoire exige de l’agir
Il s’agit de faire les choses sans exiger que ça marche. Nous l’avons souvent dit.
Mais avant tout, la victoire n’a jamais été qu’une question de chance et encore moins de moindre effort.
On ne l’a jamais obtenue en ne faisant qu’en parler ou y réfléchir.
Quelque chose que vous gagnez sans larmes, sans pleurs, sans colères, sans acharnement, sans pugnacité et sans résolution ferme s’appelle à la rigueur le Loto.
Ceux qui ont peur d’y laisser des plumes, ceux qui ont peur de pleurer, sont les véritables froussards.
Nous avons très souvent des mamans qui prennent les choses en main alors que, visiblement, les maris se défilent .
Etymologiquement, la « chance », c’est la chéance, autrement dit ce qui tombe. La chance peut arriver quand on joue aux dés, quand on les jette. Mais si vous ne jetez pas les dés, il n’y a aucune chance pour qu’elle arrive.
Les gens qui critiquent sans cesse sans rien essayer sans donc vains, pour vous, du moins en ce qui concerne les choix à faire. Ils pourront être utiles pour étudier les failles de votre projet, mais seulement là.
Provoquer la victoire
Une victoire, ça se provoque. C’est autre chose qu’un truc qui va se conformer à ce qu’on attend.
On a célébré la victoire comme une déesse, dans l’Antiquité, parce qu’elle offrait bien davantage que ce qu’on attendait: elle charriait du mystère et des cadeaux inattendus comme en sorte de récompense.
Mais pour l’instant, insistons sur ceci: il n’y a pas de réussite sans prise de risque, sans tentative, sans avancer un pied vers l’inconnu.
Naturellement, il est idiot de se risquer à perdre l’équilibre ; il faut donc que le pas qui n’avance pas soit bien assuré.
Exemple: vous risquez 100€ parce que vous en avez 2.000 en réserve. Vous ne risquez pas 100€ si c’est tout ce que vous avez. A moins d’être dans une situation désespérée: ça s’appelle agir sous la contrainte. Autre exemple: quand on grimpe en montagne, on a toujours 3 points d’appui solides, au moins. Avec trois points assurés (une main et deux pieds), on peut avancer du membre libre (la main restante).
Prendre le bon chemin commence par faire un pas
Le bon chemin n’est pas une idée toute faite. Il n’est pas enfermé dans un plan bien saucissonné. Le bon chemin a besoin d’un plan, mais vous ne devez pas admettre qu’un événement inattendu le remette en cause.
Prendre le bon chemin consiste d’abord à faire un premier pas. La résolution naît de ce premier pas.
Au contraire du caprice infantile, si on a la résolution d’y arriver quels que soient les échecs, on est capable de faire face aux échecs graves et ignorer royalement les petits obstacles.
La réussite, par exemple en blogging (gagner de l’argent depuis chez soi) ou en école à la maison, ou lorsqu’on veut changer de pays, vient d’une démarche ferme qui ne dit pas: « Et s’il y avait un problème, et si j’échouais ? » mais qui affirme au fond de soi: « Je réussirai, j’affronterai les problèmes ! »
Prendre une décision n’interdit pas de prendre des précautions
Un tel esprit décidé doit bien sûr prendre toutes les dispositions utiles: s’informer, faire des économies, anticiper. La réussite n’en sera que plus proche. Si l’autre conjoint est un esprit pratique dénué d’espérance, qu’il serve donc uniquement à planifier.
Nous avons vu par ailleurs que l’esprit humain se partageait assez bien entre trois catégories: visionnaires, planificateurs et critiques.
Être décidé fermement ne veut pas dire nécessairement qu’on soit fait de marbre ni qu’on soit forcé de se lever à 6 heures du matin. Réussir dépend beaucoup plus d’une espérance que d’une discipline: c’est l’espérance au cœur qui conduit la meilleure discipline.
Prendre un chemin
Mais que faire si l’autre est complètement éloigné du projet ?
En cas de difficulté du côté du conjoint, il faut essayer de trouver une voie. C’est parfois difficile, s’il est de nature à ne pas se battre ou renoncer facilement. Ou avoir tendance à croire spontanément l’échec et se méfier de la réussite. Faites le test à quelques jours d’intervalle: annoncez que vous êtes sûr de ne pas y arriver. Puis dire que vous êtes sûr d’y arriver. Et voyez la réaction. Si le conjoint croit d’emblée que vous n’y arriverez pas et doute quand vous dites que vous y arriverez, c’est qu’il n’est pas fait pour réussir.
Il faudra en prendre la mesure et bâtir l’avenir en fonction de ce fait.
Ce sera vous, le leader, et non lui. Et cela, vous le saurez une fois pour toutes.
N’attendez donc pas de l’autre qu’il prenne des décisions dont il est incapable.
Il y a des gens qui ont une inhibition et qui ne seront jamais des leaders. C’est comme ça. A vous de jouer. Le leader, c’est vous.
Votre sorte d’esprit et sa sorte à lui (ou elle)
Du fait que la Victoire n’apporte pas seulement le résultat escompté, elle n’est agréable qu’à des esprits curieux.
Les gens qui redoutent sans cesse l’échec et harcèlent leur conjoint ou la société, les accablent de critiques, sont dans une frustration. Ils manquent souvent d’imagination et c’est pourquoi l’avenir les effraie : ils n’envisagent pas les divers aspects qu’une victoire peut embrasser. Un tel esprit sera toujours sur la défensive et peu entreprenant. Il sera comme un roi auquel il sera facile d’arracher un royaume, un général facile à vaincre, un politique battu d’avance parce que perpétuellement sur la défensive. Ou une maman à qui on mentira sans grande difficulté ou à laquelle on fera régler des factures anormales.
La stratégie vicieuse pour y parvenir consiste à permettre à celui qui est dépossédé de sauver les apparences.
Par exemple, on rassure l’électeur sur sa dignité tout en lui enlevant tout, jusqu’à ses enfants ou sa santé.
Ne pas vous laisser enfermer
Il vous appartient de ne pas vous laisser enfermer ainsi.
Chose remarquable: les gens qui ont une incapacité à se jeter dans l’avenir avec résolution, étant de peu de ressources intérieures, ont beaucoup de mal à s’arrêter de bouger et de se plaindre; ils disent vouloir une autre vie, de l’action, des tas de choses, parce qu’elles redoutent d’être en face d’elles-mêmes, c’est-à-dire d’un vide.
Il est évident que les êtres peu spirituels sont plus enclins à redouter ce vide intérieur.
C’est pourquoi en de tels cas vous ne devez pas croire que leur désir d’action ou de changement est sincère: ce n’est qu’un rêve vain, un désir de distraction, une distraction qui leur évitera d’être en face de leur propre réalité. Lorsqu’on est incapable de prendre des responsabilités, accepter des grands défis, de changer de vie réellement et qu’on se paye de mots, on fait souffrir son entourage. Il faut alors quitter le poste de commandement et faire ce pour quoi on est fait: de l’intendance.
C’est très fréquent en France ou en Russie, plus qu’en Belgique ou au Canada. L’échec est une culture en soi. Les mamans qui ont un mari entretenant l’échec ou la fatalité doivent être conseillées. Il est presque impossible de sauver la famille si on n’a pas les conseils utiles en ce cas, car d’un côté l’espérance existe mais elle est laminée, plaquée au sol par l’autre, et rien ne peut en sortir. L’espérance sans cesse attaquée est une souffrance énorme.
Et si c’est lui qui avait raison en étant rationnel ?
Maintenant, le cas contraire existe aussi: il arrive que celui qui a un esprit méthodique ait raison face à un esprit plein d’espérance mais quelque peu folâtre et dispersé, sans véritable plan ni organisation.
Si vous vous complétez bien, pas de problème. Vous donnez une perspective, une idée, et il critique, ajuste, planifie. Ou c’est l’inverse. Peu importe, vous vous complétez bien: le rêve. S’il a un esprit méthodique pendant que vous avez l’esprit d’espérance, ou l’inverse, de toute façon il y a entre vous des projets, précis ou flous, et c’est ce qui vous maintient vers l’avant.
Ces projets permettent de savoir si vous et votre conjoint êtes fiables, portés vers une vraie vie, avec une organisation pour y arriver.
En revanche, si vous vous accrochez souvent, il faut s’arrêter et discerner.
Parfois, peut-être exagérez-vous, peut-être avez-vous le sentiment d’étouffer avec un matérialiste et le lui faites sentir.
Mais s’il avait quand même un peu raison ?
Peut-être qu’il se voit sans cesse humilié par vous qui avez un esprit d’espérance: il lui semble que ses raisonnements justes sont accusés d’être bassement matériels et bas, alors qu’ils sont solides. En effet, celui ou celle qui est dans l’espérance a tendance à regarder les projets précis comme des choses qui manquent de souffle.
Il est certain qu’un esprit méthodique souffrira d’un esprit trop folâtre, qui en fait d’espérance a des convictions mais aucune méthode.
Comment savoir ?
Si votre conjoint a un esprit rationnel fiable, avec un plan pour réussir, il est capable de vous l’exposer clairement. A vous d’adapter votre mental pour comprendre la mécanique des choses.
Si son plan est flou, peu précis, sa raison est inféconde. Et il y a de très belles choses infécondes ! Il a le sens des choses matérielles mais ne voit pas les perspectives, et il ne les verra jamais. Vous ne changerez pas l’autre.
Beaucoup de gens parlent et jugent mais sont totalement incapables d’élaborer un plan. Avec de telles personnes, vous ne vous appuyez sur rien de solide: à vous de faire ce qu’il faut, une fois encore ! Et on peut dire que beaucoup de nos mamans portent tout: la maison, les enfants, mais aussi la direction à prendre. Attention à la surcharge. Confiez-vous, parlez-nous, nous vous aiderons de manière totalement confidentielle. Suivez bien la formation, elle vous forme.
Mais en première conclusion, notez que si vous êtes seule à avoir des projets lointains et grands, alors c’est vous qui portez tout jusqu’ici et pour l’avenir, il ne fera que suivre.
Diriger le mouvement
Comme vous ne pouvez rester à tout porter, il faut lui faire comprendre que vous allez diriger le mouvement et qu’il gérera l’intendance. Et au surplus, vous devrez alors lui déléguer des tâches. Puisqu’il ne sait pas voir loin, qu’il sache voir de près.
(entre parenthèses, notez ce que nous sommes en train de vous dire, si cela vous paraît valable)
S’il refuse, pour autant que vous ayez dit les choses avec tact, alors votre couple est compromis. Il faudra faire un point précis et vous faire aider, seul, car il est probable que l’autre soit dans le refus.
En tout état de cause, prenez l’habitude de prendre de l’aide. Etre seul n’aide jamais car si vous aviez la solution, vous l’auriez mise en œuvre depuis longtemps.
Laissez-nous en commentaire votre question, appréciation, situation.
[/s2If]