Nos enfants nous accuseront-ils de tristesse ?


Nos enfants nous accuseront-ils d’avoir plombé leur enfance, d’avoir été négatifs, ou simplement pessimistes, accablés ? Et cela va-t-il leur coûter ?

Il y a, dans de nombreuses familles et de nombreux couples, une habitude de vivre, de ressentir la société et l’actualité constante qui abîme.

Les familles les plus cultivées et les plus préoccupées d’idéal sont aussi les plus enclines à vivre sous le poids du souci et des difficultés.

Nos enfants nous accuseront Ensemble 1960

C’est ce que Cécile et moi avons réalisé dix ans trop tard. Nous sommes exactement ce que le monde rejette et de ce fait nous le subissons, et tous en supportent les conséquences, à commencer par nos enfants. Ecoutez la radio publique et sa morale permanente  et ses obligations répétées: c’est tout ce que nous rejetons.

à éviter
Embrigadement de l’enfant: une mauvaise idée. Ou limiter au strict minimum. Et avec de bons slogans

Et à côté de nos familles évoluent des gens sans la moindre Foi, sans spiritualité, sans idées politiques, sans souci pour la communauté, qui vivent légèrement, radieux, et qui ont de meilleures santés, entretiennent de chaleureuses relations, éduquant même souvent leurs enfants avec d’excellents résultats – évidemment sans le grain de sénevé spirituel – mais parfois très bien équilibrés.

Nous voyons des enfants heureux ailleurs…

Voilà quel terrible résultat peut être le nôtre : nous pouvons abîmer l’essentiel que nous portons en nous-mêmes par les attaques périphériques que nous subissons et conduisons en nous-mêmes, tels des canaux inondés dont nous ne fermerions pas les vannes, tandis que des non-croyants protègent le peu qu’ils portent par un détachement total, une absence de ressentiment.

Quand c’est le cas, et j’en connais de précis, on se trouve avec la situation affreuse où les familles catholiques, ayant perdu joie et espérance, cultivent un mal qui les condamne, tandis que les athées se trouvent respecter davantage ces deux vertus cardinales en n’en sachant rien !

Nos enfants nous accuseront en exagérant nos travers et nos penchants

Soyez certains que les enfants caricatureront. De même que nous résumons notre point de vue sur autrui, sur nos parents, en quelques mots réducteurs. C’est ainsi.

Qu’y a-t-il dans l’essentiel de vos conversations ?

Comment pouvons-nous prétendre vivre l’évangile (ou votre religion), sans la joie et l’espérance qui en sont une dimension essentielle ? Autrement dit, nous sommes d’autant moins bons croyants que nous avons répudié la joie et l’espérance. Pourquoi ? Parce que nous subissons, nous intégrons en nous le mal du monde. Nous portons la croix du monde.

C’est encore plus vrai, sans doute, chez les protestants et chez les musulmans. Beaucoup d’athées aussi vivent cela.

Or, ce n’est pas notre lot. Il nous est demandé d’aimer un prochain, pas un lointain. Nous n’avons pas à porter ce qui ne relève pas de notre responsabilité. Que chacun soit à sa place et ferme les oreilles à ce qui ne doit pas avoir prise directe sur lui ou les siens. S’informer, certes, mais laisser l’information à la porte.

Enfin, c’est une chose entendue, le marteau d’airain de la loi commune s’abat plus volontiers sur la pudeur, l’intelligence, la beauté, la sensibilité, l’honnêteté, le courage, l’abnégation de soi, le mérite, le patriotisme ou n’importe quelle autre sorte de vertu, tandis qu’il cède la place aux trompettes de la louange pour tout ce qui concerne le vice, la laideur, le mensonge, l’arrivisme, le matérialisme et même le crime.

C’est dit, n’en parlons plus.

Les idiots et les ignorants gouvernent ? Quoi de changé ? Nous le savons, ne nous en faisons pas.

Du reste, que faites-vous ça-contre ?

Ceci s’adressera sans doute plutôt aux papas. Combien se plaignent et se disent désespérés, tout en disant: « Cela fait des années que je me bats contre telle ou telle chose…! » Ne diminuons pas le sens des mots. Ils ne se battent pas, en réalité, ils discutent. Quand on se bat, on tire des coups de feu, on s’oppose réellement et physiquement. La Légion s’est battue à Camerone, vos grands-pères se sont battus en 14. C’est justement parce que vous ne vous battez pas que vous vous sentez mal.

Vous battez-vous même contre un mal spécifique et d’une manière efficiente ? Aller sur les réseaux sociaux, taper sur son clavier, ce n’est pas se battre. Avez-vous sauvé 100 personnes cette année ? Vous savez, l’accablement de la tristesse est surtout le fait de personnes qui n’ont pas de quoi se réjouir en contemplant leurs propres œuvres. Mettez-vous donc au boulot, faites votre part du combat, au moins d’un combat moral ou politique (et tout est politique), il est peut-être chez vous seulement, il est peut-être à l’association ou aux élections, mais vous saurez qu’il vaut seulement au moment où vous éprouverez la joie d’avoir vraiment vaincu un mal et qu’il s’en présentera un autre plus vaste qui sera à votre portée.

En fait, mais nous ne nous étalerons pas ici sur ce sujet, nos contemporains sont trop peu amoureux de la Vie et pas assez féroces vis-à-vis du Mal. Ils sont trop entre les deux. C’est cette voie moyenne qui les ronge (tout les incite à être médiocres, on leur dit même sottement « rien de ce qui est extrême n’est intéressant », alors que c’est le contraire: « rien de ce qui n’est pas extrême, spirituellement, ne vaut »). Mieux vaudrait aller d’une effort magnifiquement furieux (contre le mal bien sûr) d’un côté à une douceur extrême pour autrui. Ce balancement est bien plus profitable à l’âme et au corps lui-même (puisqu’on sait que pour une bonne santé, il faut à la fois très bien dormir et faire de très grands efforts physiques, épuisants).

En tous cas, ne dites pas « je me bats contre telle ou telle chose », dites plutôt « je n’ai encore rien fait et je vais m’y mettre.

Nous nous battons quand il le faut, Dieu fera le reste, et si le faux régime est maintenu, c’est pour une raison qui nous échappe, Dieu ne donne pas la victoire pour rien, il a un dessein. Peut-être ne veut-il pas la prospérité et le bonheur immédiat de ce peuple sans que celui-ci ait fait un chemin. Peu importe, répétons-le. Le combat politique s’arrête au chapitre privé, au seuil de l’âme, et il faut absolument éviter que le mal du monde ne nous détruise.

Il y a une culture de la joie, du rire et du plaisir à découvrir, comme paravents aux assauts de la folie du monde

Les familles spirituelles sont très fréquemment touchées par ce mal, cette angoisse qui ronge. Elles sont là dans l’erreur. Elles ont raison politiquement, économiquement, socialement, mais elles ont tort théologalement.

Elle ont chassé de leur cœur la louange pour les merveilles de Dieu (spécialement la Nature mais plus encore les grâces données chaque jour car vous bénéficiez avant tout d’une totale gratuité de la nature), elles ont viré l’espérance, vertu sans laquelle il n’y a pas de Foi. Quiconque ne se réjouit pas en Dieu n’a pas de Foi, c’est simple. La tristesse permanente est d’ailleurs un symptôme de manque de Foi, de même que l’excès de confiance. Retrouvons la louange et l’espérance, deux clés.

Cessons donc radicalement de nous en faire, quand nous sommes en famille, pour la politique nationale, les lois pourries, les comptes de la Sécu, la majorité parlementaire ou les impôts, la GPA ou la PMA, la pollution, les manipulations génétiques et la mafia apatride mondialiste. Vivons dans la certitude que Dieu donne à ceux qui demandent et que ce don est fait spécialement à ceux qui ont le cœur reconnaissant. Mais comment pouvons-nous avoir ce cœur s’il est entaché de soucis, d’inquiétudes ?

Les non-croyants insouciants ont sur nous un avantage : ils vivent comme des petits oiseaux, ces petits oiseaux que Dieu habille et nourrit.

Néanmoins, ils ne sont pas reconnaissants à leur créateur, ils ne remercient pas Dieu des bienfaits de leur vie et c’est pour nous croyants et pour Lui une tristesse car la reconnaissance de l’amour prodigué est juste et rend Dieu et les hommes heureux. En revanche, sans foi, ayant la mort en seule perspective au bout du chemin ou presque, ils profitent souvent plus pleinement, on pourrait dire d’une manière plus désinhibée des bons moments dans la vie qu’ils collectionnent du coup avec empressement.

Le souci politique, social, financier, etc., doit être le fait d’un combat extérieur, éventuellement d’un dialogue de couple posé, à des moments précis, en vue de régler une difficulté de manière pratique. Et la solution existe parce que tout le reste du temps, ces questions ne se posent pas. C’est-à-dire que les solutions s’imposent à ceux qui ne cultivent pas le désastre, la désespérance, la crainte. Les solutions sont dans une positivité de l’être et non dans une démoralisation permanente.

Il y a une culture du silence à développer sur ces sujets. Et une culture de la joie, du rire et du plaisir à découvrir, comme paravents aux assauts de la folie du monde. Cessons de nous faire du mal, cessons de propager ce poison, puisque le mal qui se répand est la victoire du démon. Opposons-lui la joie pour les petites et les grandes choses. Non pas le rire auto-satisfait, la superficialité ou l’irresponsabilité, mais la sérénité solide et la reconnaissance débordante.

Mais je vais plus loin pour éviter votre fatigue. Ce que je viens de vous dire là, c’est ce que disent les neurosciences.

Le cerveau peut commander la guérison miraculeuse du corps si le patient est dans des dispositions heureuses, positives, favorables. C’est un fait statistiquement observé.

Le cerveau et le cœur rayonnent et influent sur ce qui nous entoure.

motivation alignement coeur cerveau
Vous connaissez cette image (elle nous a déjà servi): le corps rayonne

On sait maintenant que notre rayonnement personnel touche notre entourage, je parle là d’un rayonnement qui est mesuré, détectable par les instruments de la science moderne. Il est essentiel, pour ce sur quoi nous agissons, que notre rayonnement soit “positif”, pour le dire vulgairement. Il faut être positif, charrier de la positivité. Rappelez-vous que le Christ affirme que nous pourrions déplacer les monts si nous avions la Foi. Eh bien, aujourd’hui la science est en train de dire que les gens faisant preuve de “ferveur” obtiennent des résultats. Il est question de loi d’attractivité par exemple, on en est au tout début. Vous savez que l’on arrive à mesurer les vibrations des plantes en présence des êtres humains, et leur développement conséquent. Les plantes “s’affolent” en présence des personnes violentes, même sans contact.

On sait également que l’on peut changer la nature de la matière. L’eau est modifiée structurellement par la musique ou des paroles douces, voire par… la prière !

Cela contredit formellement 200 ans de certitudes « scientifiques » et d’affirmations péremptoires qui condamnaient  la Foi sans appel.

Voici une expérience: deux hommes entrent dans une pièce où se trouvent deux pots de fleurs. L’un des deux hommes se jette sur une plante et la déchire en menus morceaux. Quinze jours plus tard, il revient seul dans la pièce et on mesure une activité fébrile de la plante.

Il y a donc un rayonnement mesurable.

Cela vaut pour nos enfants et pour notre propre vie. Notre psychisme, notre rayonnement personnel influe de manière déterminante sur notre vie et ce qui nous entoure.

L’essentiel de ce qui nous arrive provient de ce que nous pensons. Nous créons notre monde par la pensée que nous cultivons. Si nous nous répétons que notre pays est malade, il s’enfonce. Si nous pensons au manque d’argent, on s’appauvrit financièrement.

En fait, toute pensée qui se situe sur la défensive et la crainte favorise ce qu’elle redoute.

Si l’on reprend l’offensive spirituelle – et cela peut passer par un “non”, il ne s’agit pas d’être dans une positivité artificielle mais dans un dynamisme – tout est possible.

En fait, le cerveau a une activité réduite lorsqu’il travaille sur une pensée défensive, telle qu’ “il ne faut pas faire”, “pourquoi est-ce que ça ne va pas”. En revanche, il déploie énormément d’activité quand il travaille sur une perspective heureuse, imaginaire, l’ensemble du cerveau est sollicité alors que les pensées négatives concernent une zone beaucoup plus réduite. Donc, le rayonnement négatif est beaucoup plus faible que le rayonnement positif. Cela se voit – phénomène en aval de l’activité cardiaque ­– au comportement, à l’expression. C’est ce qui explique qu’un imbécile enthousiaste a plus de succès qu’un ronchon intelligent.

Nous en arrivons donc à un temps où Science et Foi vont se rencontrer: l’esprit en nous peut opérer des changements sensibles, radicaux, dans nos existences et dans la société qui nous entoure.

Secondairement, vous vous intéresserez à la santé du corps: sommeil, alimentation, environnement immédiat etc. La Foi et la réussite dépendent d’un support.

 

Pour retrouver une joie en famille: https://www.sessions-paray.com/?Familles-et-groupes

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