Les enfants qui font l’école à la maison bénéficient d’un meilleur sommeil que les autres*.
Encore faut-il que les parents soient conscients de l’importance vitale du sommeil.
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Les heures de sommeil
Question cruciale ! car si vous ne suivez pas les bons horaires, l’enfant ne tiendra pas. Vous ne pourrez rien attendre de lui. Il serait injuste d’exiger de lui des efforts alors qu’il est fatigué et, il faut bien le dire, cela arrive souvent. Un enfant est rabroué pour ses mauvais résultats alors [s2If !is_user_logged_in()]qu’il est tout simplement incapable de se concentrer. C’est vrai aussi s’il ne peut rester éveillé. Ou s’il est énervé. L’énervement est fréquent chez les enfants épuisés. Leur comportement est parfois stupide, on le leur fait remarquer, parce que nous trouvons que ces comportements sont absurdes… alors que les enfants sont tout simplement vidés. Un enfant qui manque d’heures de sommeil ne peut pas être normal et faire ce qu’on attend de lui. Epuisé, il n’arrivera pas à mémoriser et il cafouillera, du coup on le dira dyslexique alors qu’il n’est – encore une fois – que fatigué, au bout du rouleau. C’est donc un sujet que vous devez prendre très au sérieux.
Vous le mettrez au lit plus tôt, désormais. Au début, il y a fort à parier qu’il ne soit pas d’accord et refuse d’aller se coucher. Vous allez donc être futé(e) et employer une tactique qui sera la vôtre. Nous en reparlerons si ça peut vous aider. Pour l’instant, comprenons d’abord les enjeux.
Heures de sommeil, horaires de l’enfant, ce sont des thèmes sur lesquels vous pouvez consacrer une demie-journée de réflexion en la passant à y réfléchir et… à observer. Nous allons être comme des coachs sportifs qui surveillent leur champion en herbe (si nous pouvons convertir ne serait-ce que mille personnes à un bon sommeil, nous considérerons avoir fait quelque chose de grand cette année !).
Nous allons travailler sur ce point avec vous, en fait, et c’est vous qui allez fixer les horaires.
Comprendre ce qu’est le besoin de sommeil
Notre santé, c’est avant tout notre sommeil. Notre réussite, c’est avant tout notre sommeil. Notre faculté à faire les choses, à penser, à anticiper, à faire tout ce que nous aimons faire, c’est avant tout notre sommeil.
Quand on ne dort pas assez, on est diminué. Le travail est moins bien fait, on met plus de temps à faire les choses, elles sont moins brillantes, on oublie, on néglige. Et on n’est pas de très bon poil. On cultive du mouron et quelques milliers de cancers (nous avons des cancers en permanence, le corps les élimine au fur et à mesure en fonction de notre santé).
On sait que le sommeil est indispensable. On sait que c’est durant le sommeil que le corps se « reconstitue ». Mais quand on sait ça, on ne sait encore rien !
Activité
Vous savez ce qui se passe quand vous commencez à fermer les yeux ? Des milliards de cellules se tiennent sur le qui-vive. « Tout le monde est prêt là-dedans ? ça va être à vous dans quelques secondes ! » Et quand vous vous (…) la suite est réservée aux membres accompagnés, pour activer votre accès membre, passez par ici. Déjà membre accompagné ? Connectez-vous dans le menu du site (en cas de souci, voir la FAQ).
[/s2If] [s2If is_user_logged_in()] qu’il est tout simplement incapable de se concentrer. C’est vrai aussi s’il ne peut rester éveillé. Ou s’il est énervé. L’énervement est fréquent chez les enfants épuisés. Leur comportement est parfois stupide, on le leur fait remarquer, parce que nous trouvons que ces comportements sont absurdes… alors que les enfants sont tout simplement vidés. Un enfant qui manque d’heures de sommeil ne peut pas être normal et faire ce qu’on attend de lui. Epuisé, il n’arrivera pas à mémoriser et il cafouillera, du coup on le dira dyslexique alors qu’il n’est – encore une fois – que fatigué, au bout du rouleau. C’est donc un sujet que vous devez prendre très au sérieux.
Vous le mettrez au lit plus tôt, désormais. Au début, il y a fort à parier qu’il ne soit pas d’accord et refuse d’aller se coucher. Vous allez donc être futé(e) et employer une tactique qui sera la vôtre. Nous en reparlerons si ça peut vous aider. Pour l’instant, comprenons d’abord les enjeux.
Heures de sommeil, horaires de l’enfant, ce sont des thèmes sur lesquels vous pouvez consacrer une journée de réflexion en la passant à y réfléchir et… à observer. Nous allons être comme des coachs sportifs qui surveillent leur champion en herbe (si nous pouvons convertir ne serait-ce que mille personnes à un bon sommeil, nous considérerons avoir fait quelque chose de grand cette année !).
Nous allons travailler sur ce point avec vous, en fait, et c’est vous qui allez fixer les horaires.
Comprendre ce qu’est le besoin de sommeil
Notre santé, c’est avant tout notre sommeil. Notre réussite, c’est avant tout notre sommeil. Notre faculté à faire les choses, à penser, à anticiper, à faire tout ce que nous aimons faire, c’est avant tout notre sommeil.
Quand on ne dort pas assez, on est diminué. Le travail est moins bien fait, on met plus de temps à faire les choses, elles sont moins brillantes, on oublie, on néglige. Et on n’est pas de très bon poil. On cultive du mouron et quelques milliers de cancers (nous avons des cancers en permanence, le corps les élimine au fur et à mesure en fonction de notre santé).
On sait que le sommeil est indispensable. On sait que c’est durant le sommeil que le corps se « reconstitue ». Mais quand on sait ça, on ne sait encore rien !
Activité
Vous savez ce qui se passe quand vous commencez à fermer les yeux ? Des milliards de cellules se tiennent sur le qui-vive. « Tout le monde est prêt là-dedans ? ça va être à vous dans quelques secondes ! » Et quand vous vous endormez, madre de Dios ! toute une série de processus biochimiques et physiologiques se mettent en branle, une véritable fourmilière ! Avec une organisation impeccable. L’équipe de jour croise celle de nuit et va se coucher. L’équipe de nuit n’est pas vraiment léthargique !
Car les heures de sommeil sont une période d’activité intense du cerveau. Savez-vous qu’il est plus actif durant le sommeil que devant la télé ? Déjà, premier point, il crée davantage de synapses, de connexions entre neurones. Vous savez maintenant que l’intelligence dépend étroitement du nombre de synapses. Mais elle dépend aussi de leur qualité.
De plus, le cerveau s’isole, il se met en « stand-by », en attente. Il est aux abonnés absents quand vous êtes en sommeil profond, et à ce moment-là, il ne faut pas le déranger. Nous n’allons pas entrer dans les détails mais les neurones de l’éveil se mettent au repos et les neurones du sommeil s’éveillent et s’activent. Et ils ne font pas semblant ! C’est une activité frénétique, qui a d’autant plus d’énergie que vous êtes en forme, et donc que vous avez assez de sommeil.
La Mélatonine (MLT) qui désoxyde les neurones fatigués par une journée de travail, le 6 Metoxy-Harmalan (6-MH) hormone de l’éveil et la Valentonine (VLT) hormone du sommeil sont toutes fabriquées pendant le sommeil réparateur de la nuit.
Protégez votre cerveau durant votre sommeil
Vous veillez donc à couper les sonneries possibles (à moins que votre métier vous y oblige, en ce cas prenez l’habitude de faire des périodes de sommeil sporadiques dans la journée), et faire taire aussi les enfants (qui en principe dorment, n’est-ce pas ?). Les boules Quiès sont parfois nécessaires, même si au début elles sont gênantes, on s’y habitue dès le deuxième jour.
Le cerveau en état d’alerte
Donnez-lui de l’air, il panique si le taux de CO2 s’élève. Le manque d’air explique un très grand nombre d’insomnies ; le cerveau vous maintient éveillé, en alerte ! Ouvrez donc au moins la porte de la chambre.
Votre enfant aussi a besoin d’air, même s’il en consomme moins que vous. Si vous êtes à la campagne ou au bord de la mer, ouvrez la fenêtre et profitez-en, même en hiver ! (la mer tempère le climat)
Le sommeil soigne et répare
La qualité des connexions neuronales dépend de la qualité du sommeil car le temps de sommeil est un temps de repos et d’entretien. Si vous manquez de sommeil, vous avez le cerveau en vrac, les connexions sont « abîmées » ou détruites, vous faites des choses anormales ou vous oubliez de les faire; vous oubliez, vous êtes moins vous-même.
Durant la période de sommeil, le cerveau répare les cellules du corps. Des milliards de cellules sont remplacées, détruites, contrôlées, référencées. La réparation épidermique par exemple, la peau, se régénère au maximum vers 1 heure du matin. Des cellules sont charriées partout, avec un ordre incompréhensible, mystérieux.
Et c’est aussi durant les heures de sommeil que le corps va évacuer les toxines, toujours sous les ordres du cerveau. Les équipes de nettoyage font un sacré boulot, la toxine est traquée dans les moindres recoins. Vous aurez beau serrer les genoux, le travail sera fait !
Mais c’est à l’état-major que le plus beau travail est fait : le cerveau va évacuer votre stress, vos idées noires, il réforme, refonde mieux que tous les gouvernements réunis, il remet à plat, remet en avant vos valeurs-phares. Il adapte les expériences émotionnelles, restaure les relations entre cellules nerveuses, fait des inventaires… Parfois, vous vous réveillez pendant ce tohu-bohu et vous voyez noir : vous êtes au beau milieu de ce chantier qui porte sur les fondements de l’existence, et c’est effrayant.
Le sommeil est le médicament n°1 au monde. Marquons-le noir sur blanc sur le tableau de la cuisine et que tout le monde le voie.
Contrôle technique + garagiste intégré
En outre, le cerveau — pendant que vous dormez — va opérer un véritable contrôle technique, il va faire un tri entre les informations à oublier et celles à conserver. Instantanément, il fait aussi du nettoyage. En général, ce que vous n’aurez vu ou pensé qu’une fois sera oublié, et ce que vous avez pensé au moins deux fois sera conservé.
Notre « vérité interne »
En fait, nous pouvons vous révéler que c’est un peu plus complexe que ça: le cerveau va conserver des éléments sur lesquels vous aurez eu tout simplement une attention plus grande, ou qui lui rappellent quelque chose. Par exemple, il retient et fait surgir dans un rêve une chose que vous n’avez entendue que vaguement dans la journée parce que cela fait écho en vous, c’est-à-dire dans le cerveau, à quelque chose qui s’y trouve déjà. Dans le sommeil, il fait des connexions atypiques, aléatoires parfois (d’où le côté extravagant des rêves), mais aussi des connexions révélatrices. Il vous manifeste dans le sommeil des signes qui correspondent à votre « vérité interne », votre « vérité connectique interne », si je puis parler ainsi. On pourrait le dire autrement : vos connexions les plus fortes en vous, celles qui vous identifient, récupèrent des flux et les agencent à leur manière, vous avez ainsi des images, des paraboles. C’est ce qui explique que certains rêves revêtent le caractère de révélations pour vous : votre cerveau est plus honnête, plus direct et plus franc : il ose des connexions que vous ne vous permettez pas et vous dit tout.
Bref, votre cerveau, c’est votre trésor le plus important avec le cœur et il est incompréhensible que vous ne le traitiez pas comme il le mérite. C’est lui seul qui peut résoudre vos problèmes et vous permettre d’atteindre vos objectifs, qu’ils soient matériels, sentimentaux, intellectuels ou spirituels.
Régler les horaires du repos
Quantité de sommeil
La durée moyenne de sommeil chez l’être humain adulte est de 7 à 8 heures. Certains « gros dormeurs » qui représentent environ 10 % de la population, ont besoin de 9 ou même 10 heures de sommeil pour se sentir bien éveillés durant la journée. À l’inverse, 5 ou 6 heures peuvent suffire à 5 % de « petits dormeurs ». Il n’y a donc pas de durée idéale de sommeil en soi.
Le seul véritable critère pour savoir si l’on dort suffisamment est de se sentir en forme dans la journée.
Cependant, un tableau tel que celui-ci peut vous aider: (vous pouvez télécharger cette image et l’imprimer pour la mettre dans la cuisine)
Vous allez donc faire vos observations. Discrètement bien sûr.
Observation
Vous n’aurez pas besoin de 3 semaines pour savoir à partir de quelle heure en moyenne votre bout de chou commence à fatiguer. Chacun a des besoins en sommeil différents. Mais si les enfants dorment plus, c’est que proportionnellement ils travaillent beaucoup plus du chapeau (du cerveau) que nous !
Vous savez donc qu’il ira se coucher plus tôt que vous.
Vous ne vous fierez pas à vos observations tout de suite. En effet, il va s’endormir ce soir à peu près à l’heure d’hier soir, parce que son « horloge interne » lui dit « attends une minute, hier et les jours d’avant tu étais encore debout, on va tenir encore un peu. » En réalité, il est peut-être déjà en état de fatigue. Vous allez donc le faire se coucher un quart d’heure plus tôt ce soir et un quart d’heure plus tôt demain.
Après-demain soir, vous observerez s’il est bien en forme. S’il est encore fatigué, avancez encore cet horaire.
Il arrive très fréquemment que l’enfant vous dise « je suis plus fatigué quand je me couche plus tôt ! » (discours typique de notre cadet Gauvain). En fait, c’est qu’il y a du sommeil à rattraper ! Le cerveau reçoit le signal : « période de repos général », donc il assoupit le corps tout entier. Il donne l’impression qu’on est plus fatigué, alors qu’on est simplement plus… en repos.
Vous avez remarqué que vous étiez plus crevé(e) les premiers jours de vacances ou après des examens, durant lesquels vous teniez avec 5 heures de sommeil. Eh bien, la fatigue vous a tout à coup rattrapé(e). Le cerveau a eu la bonté de vous concéder ces folies mais maintenant que la tension n’est plus là, il vous met en veilleuse et veut que vous vous reposiez. Souvent, vous passez les trois premiers jours de vacances à rester tranquille et dormir (à moins que vous ayez bullé toute l’année… ;-).
Vous observerez chez votre enfant l’heure à partir de laquelle il commence à parler moins et avoir les yeux dans le vague, signes de fatigue. Vous aurez là, à peu de choses près, « son » heure, l’heure à laquelle vous lui direz doucement : « C’est l’heure d’aller te coucher. »
Vous pouvez faire beaucoup mieux. Une heure avant que ne vienne ce moment où l’enfant entre dans le repos alors qu’il est encore éveillé, dites-lui d’aller lire. La lecture va être extrêmement profitable, d’abord parce qu’elle va solliciter son cerveau vertueusement (nous en avons parlé), mais aussi parce que la lecture est le meilleur préparateur de sommeil du monde. Mieux qu’un massage (qui est aussi très utile de temps en temps), un bon livre prédispose le cerveau à un sommeil de qualité durant lequel les connexions seront riches et nombreuses.
Heures de sommeil, source d’imaginaire
Les médecins contesteront ce point parce que les choses ne sont pas claires à ce sujet pour eux. Mais il semble admis que le sommeil favorise l’imaginaire, spécialement les heures du matin. Donc, vous éviterez de lever le bambin chaque jour à 5 heures du matin pour le cross matinal parce que vous êtes militaire et que pour vous, le monde « appartient à ceux qui se lèvent tôt. » Entre nous, le monde appartient plutôt aux banques. Et votre enfant n’est pas vous. Tout enfant devrait en principe se lever quand il a eu sa dose de sommeil. Refuser du sommeil à un enfant, c’est pratiquement comme de le battre. Manquer de sommeil, c’est terrible. En Allemagne de l’Est, on réveillait les soldats plusieurs fois par nuit pour les rendre méchants, ça marchait très bien, ils tapaient sans y penser. La moitié des brutes en ce monde ont manqué de sommeil dans leur enfance.
Et couchez-vous plus tôt, les heures avant minuit comptent double, comme disaient nos grands-mères. Les médecins disent que ce n’est prouvé en rien, sauf que toutes les études statistiques le montrent: vous vous dites très majoritairement plus en forme avec le même nombre d’heures de sommeil commençant à 21H30 plutôt qu’à 1 heure du matin.
Montrer le bon exemple
Il est grave de ne pas donner assez de sommeil à un enfant. On ne gagne rien à lever un enfant avant qu’il ait suffisamment dormi. Ça ne le « renforce » pas. Faites-le une fois ou deux en vacances, rien de tel pour marquer la mémoire d’un souvenir de tennis à la fraîche avec papa ou un lever de soleil en haut du Mont-Ventoux, c’est magnifique, mais n’en faites pas un système. Votre enfant n’est pas vous, il se lèvera peut-être plus tôt que vous ou plus tard, en tous cas respectez son sommeil. Papas, soyez gentils, allez courir seuls si le fiston n’est pas debout; et si vous voulez qu’il vous suive le matin, assurez-vous qu’il soit au lit plus tôt.
Et vous, mamans qui êtes réveillées plus tôt par le petit dernier, faraud dès 6h30, vous savez qu’il va vous réveiller. Vous devez donc vous coucher en conséquence. Pensez à votre sommeil aussi. Tous les deux, parents, dormez assez. Le sommeil est une clé de votre bonheur.
L’enfant a besoin de constater que pour vous aussi, c’est important.
Vous voulez réussir ? Le bonheur commence par une bonne santé et une bonne santé commence par un bon sommeil. Commencez par mieux dormir !
Régler les horaires du travail
A partir du moment où votre enfant sera reposé, lui proposer des horaires qui conviennent à son métabolisme sera un jeu d’enfant. En effet, les horaires s’adapteront à lui plutôt que le contraire. Quoique, bien sûr, vous ne puissiez complètement calquer les heures de travail sur lui. Mais vous serez capable d’interrompre un cours en cas de fatigue, prendre l’habitude de raccourcir certaines leçons sur des matières plus difficiles pour lui, commencer les cours quand il est bien réveillé etc. Puisque vous êtes libre des horaires, vous lui en ferez bénéficier. Et dans le cas de plusieurs enfants, ce n’est pas un problème: il se pourrait que de temps à autre, certains finissent plus tôt que d’autres, en ce cas vous pouvez arrêter tout le monde pour la pause et reprendre à part le retardataire. Les autres aussi auront des séances de rattrapage quand il sera en pause et ainsi personne ne sera en mesure de « chronométrer » les temps de travail des autres.
Pensez néanmoins de temps à temps à figer l’horaire car il va être utile à l’enfant de savoir se plier à des exigences d’heures. Il ne pourra pas se permettre d’arriver quand il le voudra au travail. Une bonne balance entre adaptabilité et gestion des contraintes sera la voie royale.
Des plantes pour mieux dormir
En annexe, voici des plantes qui vous aideront à mieux vous endormir, sur cette page.
*: Selon une nouvelle étude américaine publiée dans la revue médicale Behavioral Sleep Medicine , les enfants qui bénéficient de l’école à la maison auraient un sommeil de meilleure qualité. Pour vérifier cette hypothèse, les chercheurs ont suivi 2612 écoliers (d’âges et de sexes différents) parmi lesquels 500 enfants et adolescents instruits au domicile.
Bien dormir pour bien grandir
Résultat ? Les 500 petits chanceux qui bénéficiaient de l’école à la maison dormaient environ 90 minutes de plus que les autres. En moyenne, les écoliers scolarisés dans le système traditionnel étaient en classe 18 minutes avant même que leurs camarades n’ouvrent les yeux…
Du côté des ados, les résultats sont encore plus flagrants : 55 % des 12-18 ans instruits au domicile avaient un temps de sommeil suffisant, contre 24,5 % pour ceux qui étaient scolarisés dans une école publique ou privée. « Les adolescents ont besoin de 9 heures de sommeil par nuit. Or, à l’heure actuelle, en moyenne, ils ne dorment que 7 heures. A la fin de la semaine, ils cumulent donc une dette de 10 heures de sommeil environ » expliquent les scientifiques.
Les conséquences du manque de sommeil chez les enfants et les adolescents sont bien connues : irritabilité, troubles du comportement, du développement, de l’apprentissage, hyperactivité , difficultés scolaires voire surpoids ou obésité… Petite piqûre de rappel : de 3 à 5 ans, l’enfant a besoin d’environ 12 heures de sommeil. De 5 à 12 ans, cela passe à 10,5 heures. Et de 12 à 18 ans : 9 heures. Des références qu’il ne faut pas oublier…
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